jeudi 31 décembre 2009

Soma

( The strokes)

Merci !

Merci à vous tous de me lire !
Merci d'être fidèle au poste et d'être là pour me dire quand c'est bon,
et ne rien dire quand ça l'est moins ;o)

Sérieusement, Merci !

Bonne Année 2010, et je vous souhaite ce que vous souhaitez !

LeDZ

mercredi 30 décembre 2009

An honest mistake

( The bravery )
Dans les situations qui m'exaspère :

1. Ta copine, revoit son ex, un de ses exs, un gars avec qui elle a couché, un pénis qui n'est pas le mien...

Il y a sans doute 12 000 000 de putain de patinoires à Montréal ( si on compte les trottoirs), mais d'entre toutes, il a fallu qu'il choisisse celle là.

- Il a perdu du poids.
- Han han.

Et moi je regarde les 10 livres que j'ai pris depuis le début de l'hiver. L'hiver est arrivé en même temps que la baisse de libido de couple ( si on dit que la femme fait le couple)

- Ça lui fait bien les cheveux courts
- Han han.

Et moi je regarde mes cheveux et ma barbe que je laisse pousser, parce qu'elle dit aimer ça les cheveux longs. Bon, faut avouer que je suis lâche et que je ne tiens pas tant à les faire couper non plus...

- La fille avec qui il est, tu l'as trouve pas un peu gro...
- non...Non...NON ! Lui tu l'attaques si tu veux, mais, la fille elle est très bien. Elle est très jolie.

- Plus Jolie que moi ?
- C'est toi ou lui qui a laissé l'autre ?
- Changes pas de question
- Réponds
- On s'est laissé d'un commun accord

Bon, ok, c'est lui qui l'a laissé...

- Bien sur que non, elle n'est pas plus belle que toi !
- Dans ce cas là, elle doit avoir quelque chose que j'ai pas...

Le grand jeu...

- Elle est peut-être plus naughty
- Peut-être...

Quand on est revenue de patiner, on n'a pas baisé...

La vie est laide

(Jean Leloup)

à 18 ans, j'étais encore puceau.

En classe de philosophie, un prof nous a demandé de dessiner des personnages fictifs...

Je l'ai ressorti dernièrement, c'est encore assez vrai...

mais la prochaine fois je rajoute Jésus...



mardi 29 décembre 2009

La monogamie

(Malajube)

- T'aimes pas mes seins ?

Mon regard se pose sur elle et je me ressaisi.

- J'adore tes seins !
- Alors tu peux sans doute cesser de regarder ceux de la serveuse.
- C'est pas ce que tu crois !
- Répète ce que je viens de dire alors !

Touché... C'est impossible, j'étais perdu dans la fosse abyssale de la serveuse. Je m'imaginais pétrir cette somptueuse poitrine, et de voir les vagues que celles-ci pouvait créer lorsqu'elle est étendu sur le dos...

- Tu parlais des manies de ta mère.
- Hmm...
- Ok... je regardais les seins de la serveuse. Je me disais que ça devait être un fardeau, et que pourtant elle semblait en être fière. Puis je me dis, qu'elle sait qu'elle doit en profiter en ce moment parce qu'éventuellement, en vieillissant, elle devrait les cacher.

Elle avait l'air sceptique, mais je suis capable de telles réflexions.

- Tu coucherais avec ?
- C'est une question piège ! Peu importe ce que je vais répondre, tu vas trouver une façon de me faire sentir coupable. Je ne réponds pas à ça. C'est comme si tu me demandais si tu as pris du poids ou si je la trouve plus belle que toi !

C'est sur que si j'en avais la chance, ou si j'étais célibataire, je coucherais avec. Une grande blonde avec une poitrine plus que généreuse. J'aurais aimé perdre mes doigts dans ses cheveux, pendant qu'elle descendrait sa tête vers mon abdomen... Pour ensuite...

- Tu la trouves plus belle que moi ?
- T'es conne ! Oui ! je la trouve plus belle que toi, mais moi ce qui m'excite c'est la laideur, c'est pour ça que je suis avec toi. T'es la plus laide femme que le monde ait porté, et dès le premier instant, c'est pour ça que je t'ai aimé.
- Sérieusement, qu'est-ce que tu lui trouves ?
- Elle n'a pas la moitié de tes qualités, et il lui manque tout tes défauts. Elle a une poitrine envahissante, voilà ce qu'elle a !

Sur cette dernière phrase, elle m'a sourit. Bon, ça lui a prit quelques secondes pour comprendre, mais elle a sourit.

J'ai régler l'addition, puis on est sorti.

Main dans la main, on marche tranquillement dans la rue.

- C'est dommage que tu ne l'ais pas trouvé mignonne, je t'ai amené manger ici pour te la faire voir, j'aurais aimé faire un trip à trois avec elle...

Je ne comprendrais jamais les femmes...

ma préférence

( Julien Clerc)

Je le sais
Sa façon d'être à moi parfois vous déplaît
Autour d'elle et moi le silence se fait
Mais elle est ma préférence à moi

Oui je sais
Cet air d'indifférence qui est
Sa défense, vous fait souvent offense
Mais quand elle est parmi mes amis de faïence
De faïence, je sais sa défaillance

Je le sais
On ne me croit pas fidèle à ce qu'elle est
Et déjà vous parlez d'elle à l'imparfait
Mais elle est ma préférence à moi

Il faut le croire
Moi seul je sais quand elle a froid
Ses regards ne regardent que moi
Par hasard, elle aime mon incertitude
Par hasard, j'aime sa solitude

Il faut le croire
Moi seul je sais quand elle a froid
Ses regards ne regardent que moi
Par hasard, elle aime mon incertitude
Par hasard, j'aime sa solitude

Je le sais
Sa façon d'être à moi parfois vous déplaît
Autour d'elle et moi le silence se fait
Mais elle est, elle est ma chance à moi
Ma préférence à moi
Ma préférence à moi...

dimanche 27 décembre 2009

Paranoid Android

(Radiohead)

Après trois ans de vie "commune", je t'ai fiancé.

Je l'ai fait pour deux raisons, la première : Parce que j'avais réellement envie de baiser une collègue du bureau, et je me suis dis qu'une bague à mon doigt la dissuaderait.

La deuxième : Notre couple battait de l'aile. Non... il ne battait pas de l'aile... l'aile allait littéralement arraché et je ne voulais pas te perdre. Les raisons pour lesquelles je ne voulais pas e perdre sont confuses : peur de finir seul, parce que je t'aimais, parce que je ne voulais pas te voir avec un autre...

C'est égoïste, mais c'est comme ça.

On ne s'est pas marié l'année suivante. Trop occupé de part et d'autres, on a attendu 2 ans. Comme tout le monde, un fois qu'on a commencé les préparatifs, on a commencé à devenir nerveux. On doutait, toi plus que moi, parce que moi, je le voulais vraiment. Je t'aimais comme comme le prince veut la princesse, comme le surfeur veut la vague, comme un chien qui regarde une porte en aboyant.

Et une fois marié, tout a bien été.

2 ans plus tard, on recommençait à se disputer. Pour régler le problème, on a fait un enfant.

Maintenant il a 7 ans. Il est comme toi, il dit "pourquoi" tout le temps.

- Pourquoi le ciel est bleu ?
- C'est à cause des différentes couches de l'atmosphère qu'il y a entre l'espace et la terre.
- Pourquoi un chien c'est un chien et pas un chat ?
- C'est une convention sociale et linguistique.
- Pourquoi un monsieur vient tout les mercredis après-midi ?
- Hein ?

Je ne sais pas comment régler ça, elle m'a dit qu'elle ne voulait pas de deuxième enfant...

Devant l'orage.

( Mara Tremblay)

Ce qu'il m'a dit, c'est la chose la plus triste que l'on ne m'ait dite.
Tu m'as dis que tu ne voulais pas me faire mal...

Le fait que tu me dises ça, je crois que c'était pire.

Puis, comme je ne savais pas quoi te dire, et que je ne voulais pas pleurer, on a fait l'amour. Tu m'as délicatement prise, tout doucement, sans rien forcer.

En silence, j'ai jouis.
Et toi aussi, juste avant que tu te t'effondres sur ma poitrine, caressant mon ventre du bout de tes doigts, flirtant entre la chatouille et la pure détente...
Tu m'as fais du bien.

Pourtant, j'ai peur.
J'ai bien peur que, malgré tes "bonnes" intentions, tu m'aies déjà fait mal. Je n'ai pas envie de te perdre pour quelques années, bien que je me dise que d'ici là, beaucoup de choses vont changer. Beaucoup de choses vont devenir différentes.

Tu verras, tu me remercieras, tu me pardonneras, tu m'aimeras à nouveau lorsque que notre bébé dira Papa, la première fois...

Ça fait toujours mal

(lili Fatale)

Paul était invité pour Noël.

Ses beaux-parents, il ne se ressoudait pas à les appeler autrement, l'avaient invité à passer une partie du temps des fêtes avec eux. Comme à chaque année, depuis 4 ans, il allait passer le réveillon avec eux, avant d'aller rejoindre ses propres parents pour le jour ne Noël.

Julie l'avait quitté d'une bien drôle de façon, elle était morte au début de l'automne. Un accident fatal, un accident banal, un accident...

Son père lui avait demandé d'aller chercher du méthanal chez un de ses fournisseurs. Selon un témoin, elle était en train de se mettre du rouge à lèvres, alors que la lumière tombait rouge... Un camion a percuté la voiture, et elle ne s'en est pas sorti...

Tout le mois d'octobre, elle l'a passé aux soins intensifs, et quand le médecin leur a dit que si elle se réveillait, ce serait sous un état végétatif, ils ont tiré la "plug"...

Novembre, mois des morts. Paul à passer la première semaine à vider son appartement des affaires de Julie, avec l'aide de sa belle-mère et de sa propre mère. Son père était là, mais que pour vaquer aux obligations dont Paul ne portait plus attention : Faire à manger, apporter de la boissons...

Puis vers la fin novembre, alors que Paul n'avait toujours pas pleuré, il a craqué. Pendant 3 jours il n'a pas dormi, son corps préférant pleurer que de dormir...ou faire quoique ce soit d'autres.

Vint décembre.

Ses beaux-parents l'ont invité à passer le réveillon avec eux...

Paul voyait un psy depuis quelques semaines.

- Je ne sais pas pourquoi Docteur, je n'ai pas envie d'y aller...
- Pourtant Paul, c'est une façon pour vous et pour eux de vivre le deuil. Ce n'est pas une mauvaise chose, mais c'est votre décision. Vous pourriez y trouvez votre compte, d'après ce que vous m'avez dit, vous y allez à chaque année depuis le début de votre relation.
- Oui mais, j'ai pas envie de... je ne sais pas... J'ai pas envie de pleurer toute la nuit du réveillon. J'ai pas envie de faire pitié, j'ai pas envie de ressasser cette histoire...
- Comme je vous ai dit Paul, c'est votre décision. Mais plus vous allez reporter votre rencontre, plus elle sera dure et plus vous souffrirez.
-...

Ce qui amena Paul à magasiner. Il alla chercher des cadeaux pour sa belle-famille. Ce fut dur, mais rédempteur. Les magasins qu'il visita était plein de couples. Les 5 premières minutes furent très difficile, mais il se résonna.

Devant une représentation de Jésus, il se dit :
- Voyons Paul, l'amour est partout. Personne ne porte bien un deuil, mais tout le monde s'en sort. Il n'en tient qu'à toi de savoir combien de temps tu veux porter la "camisa negra"....
Plus tu attendras pour régler tes trucs, plus longtemps tu souffriras.

Et c'est ainsi qu'il décida d'aller voir sa belle-famille pour Noël.

***

Ils avaient bien mangé, ses "beaux-parents", son "beau-frère" et lui.

Un réveillon intime dans le salon de sa belle-famille. Puis vint le temps de s'échanger les cadeaux. Paul s'était souvenu des discussions qu'il avait eut avec Julie à propos des cadeaux qu'ils devraient acheter pour ses parents à Noël.

Il n'avait pas lésiné sur les moyens, prenant l'argent des assurances pour combler sa belle-famille, pour partager ce que Julie lui avait légué avec sa deuxième famille.

Son beau-père, aussi taciturne que toujours, quoiqu'un peu plus ces temps ci qu'en temps normal lui dit alors :

- Cet été, tu m'as demandé quelque chose que je ne pouvais pas t'offrir à l'époque, mais qui me l'est aujourd'hui.

Il lui a tendu son cadeau.

Paul souriait. Cette soirée se déroulait parfaitement ! Il déballa le cadeau que ses beaux-parents lui offreaient, enlevant l'emballage de la boite. Il ouvrit la-dite boite et fut stupéfait. Il regarda son beau-père, les larmes aux yeux et échappa la boite...

- Tu m'as demandé la main de ma fille, la voilà.






mardi 22 décembre 2009

Mauvais caractère

( Les colocs)

Dans un film, j'aurais couru pour te rejoindre.

Si j'étais si romantique, j'aurais couru "après " toi.

Si...

Mais je t'ai laissée aller.

Et si je l'ai "pas " fait, ce n'est pas par orgueil, c'est par dignité. Je ne me mettrais pas à genoux, je me l'ai promis. J'ai trop rampé dans ma vie... La prochaine fois que je me mettrais à genoux, ça sera pour une demande en mariage, et même si tu dis non, j'espère qu'on va s'aimer pareil. Parce que dans le fond, on n'y croit pas tant que ça au mariage.

Et tu es partie, les yeux plein d'eaux. Moi j'ai attendu que tu sois parti pour fondre. Parce que je suis orgueilleux, mais parce que j'ai fondu aussi. J'ai lavé mes draps de ton odeur avec mes larmes. Et j'ai pleuré longtemps...

Ça faisait longtemps, ça faisait 2 ans, peut-être 3.

Tout ce que je demandais, c'était un petit geste, une petite attention, une action qui m'aurait dit que tu tenais à moi. Pas de la dépendance, juste...juste une petite preuve que je suis important à tes yeux.

Et tu ne l'as pas fait, ou du moins, je ne l'ai pas vue, je ne l'ai pas senti...

Et je suis con.
Parce que tu l'as fait en silence...

J'aurais dû te courir après.
J'aurais dû...
si.

samedi 19 décembre 2009

Féliz Navidad

( Christmas song)

Elle s'appelait Isabelle.

Sur le bout de ses seins, elle pouvait faire tenir des cds... DES CD S.

Elle en était fière, et moi, ça me tourmentait de savoir que cette fille, avec qui je couchais, que j'aimais, s'exhibait ainsi. Si elle l'avait fait pour battre un record Guinness, je dis pas, mais là... Ça m'outrageait...

C'est aussi à cause d'elle que j'ai été, une fois, à mes 20, le père noël dans une famille, la seule fois d'ailleurs, dieu merci...

C'est aussi elle qui m'a fait frapper dans un mur pour la première fois... Ouain, c'est pas gagnant, mais c'est ça.

C'est aussi la maitresse que j'ai eu, qui m'a fait le plus peur. J'ai eu tellement peur d'avoir une MTS, à cause d'elle...

Et c'est elle qui m'a rendu le plus jaloux, en m'expliquant que ses anciens amants lui envoyait des sous-vêtement tachés...

Je l'aimais, et c'était viscéral. Elle était capable de m'atteindre droit au coeur, en passant le plus souvent par l'orgueil. Mais je l'aimais de cet amour qui fait mal, qui fait mal parce que c'est intense, qui fait mal parce que... je ne sais pas trop pourquoi, mais ça faisait mal...

On travaillait ensemble, et je me souviendrais toujours de cette période des fêtes, durant laquelle on a été ensemble. Je ne me souviens pas de ce que je lui ai offert pour Noel, ça devait être correct, mais je ne m'en souviens pas. Ce que je me souviens par contre, c'est que lorsque la chanson Féliz Navidad jouait, au lieu de chanter les paroles, elle chantait : Pénis Scandinave...

Depuis, je suis incapable de chanter cette chanson correctement...

Je me souviens aussi d'elle pour plusieurs autres détails, mais c'est ce dont je me souviens le plus aujourd'hui...

Je lève mon verre pour toi Isabelle, j'espère que tu es heureuses, mais j'en doute...

jeudi 17 décembre 2009

A cool thing

(tape deck moutain)

- Mais qu'est-ce que je fais ici ???
- T'es le seul qui est capable de me dire si j'ai l'air d'une conne... ET T'as pas besoin de rajouter quoique ce soit !

C'est ma meilleure amie. Ça fait 12 ans qu'on se connait. Non, on ne s'est jamais embrassé, ni couché ensemble, ni même fait du touche-pipi. Au plus sexuel de notre relation, on s'est vu tout nu, mais pour des raisons obscures...

- Mais encore, tu sais que j'hais magasiner !
- Peut-être, mais étrangement, à chaque fois que tu es là, je choisis des trucs que les gens apprécient.

- C'est comme si tu me disais que je suis un porte-bonheur, mais qui n'a aucun gout.
- Je l'aurais dit différemment, mais tu as le don de vulgariser !
- Va chier !
- Moi aussi, je t'aime !

La vendeuses me regarde avec des yeux suspicieux.

- Vous êtes son frère !?
- Non, je suis son ami.

Comme je dis ça, j'ai vraiment l'impression d'être gai. En fait, j'ai pas l'impression d'être gai, je me dis juste : C'est sur qu'elle pense que je suis gai.

- Ah !
- Je ne suis pas gai.
- Bien entendu mon chou.

Elle me fait un clin d'oeil et retourne vers une cliente.

- Heille, C'est la dernière fois que je viens magasiner une robe avec toi !
- J'espère, anyway on ne ne se marie en blanc qu'une seule fois !

I saw eternity the other night

( Lee Weather)

Il fait froid.
C'est l'hiver... il est revenu.

Pourtant, je bois mon thé vert avec un peu de miel, et je regarde la télé sous mes couvertures.

De temps à autre, je lâche ma tasse pour te jouer avec les pieds. Je sais que tu aimes ça, parce que tu me l'as dit. Et je le fais parce que moi aussi j'aime ça, jouer avec tes pieds.

Pis on est bien. Pendant les annonces, on se raconte ce qu'on pourrait faire cet été. Bien entendu, on fera rien de tout ce que l'on a dit, parce que si ça se trouve, on ne sera plus ensemble l'été venu. Probablement parce qu'il y aura quelqu'un d'autre, ou tout simplement parce qu'on va se lasser, l'un de l'autre...

N'empêche que l'on parle de l'été, comme si l'été était salvateur de notre cocooning hivernal. Cet été, on va aller à l'isle-aux-coudres, on va aller se baigner dans des lacs qu'on ne connait pas , on va se louer un chalet pendant une semaine, on va aller monter le mont Ham-sud, voir les gorges de Cooaticook. Pis si on a le temps, on va aller faire le tour du Lac, question de voir du pays.

Je pourrais emprunter le Thule qu'on a au bureau et ainsi amener nos vélos sur les plus belles pistes cyclables du Québec, dont la route des vins.

Cet été, on va faire pleins de belles choses, mais on ne les fera pas tous, on va en garder pour l'été suivant, et peut-être l'autre d'après... Où peut-être qu'on ne fera rien de tout cela, parce qu'on n'aura pas le temps ou que l'on ne sera plus ensemble...

Mais là, sous les couvertures, boisson chaude à la main, on rêve. On ne rêve pas de l'été, on rêve de ce que l'on pourrait faire ensemble...

Et malgré tout les scénarios-catastrophes que je me suis imaginé, je me suis dis qu'avec toi, on s'amuserait, peu importe ce que l'on fait...

Air of december

(Edie Brickell & New Bohemians)

En trois jours, je me suis fait dire différente choses qui me... hmm... disons que je suis confus.

Avant-hier : Pendant que je travaillais, une femme, début trentaine, est venue vers moi.
Elle avait une toute petite voix, et d'immense yeux de biches effarouchés.

- Est-ce que vous m'aider ?
- Euh, peut-être, quel est votre problème ?

Pour toute réponse, elle m'a tendu une carte avec ses coordonnées.

Hier : Toujours au travail, une jeune femme dans la vingtaine, m'a délicatement posé une main sur la fesse, alors que j'étais penché.

- Excuse moi, tu finis à quel heure ?
- Euh... vers 6 hrs !?!
- Tu veux venir chez moi prendre un verre ?

Aujourd'hui : Alors que j'embarque dans ma voiture, une fille m'arrête.

- Hey, t'es venu au bar où je travaille il y a 2 semaines.
- Oui, je me souviens de toi.
- Tu reviens bientôt ?
- Euh, je sais pas.
- Tiens, c'est mon numéro. Au pire appel-moi, je finis vers une heure.

CE qui m'amène à me demander : C'est le printemps en avance ou mes pantalons me vont vraiment bien ?

mercredi 16 décembre 2009

My will is good

(Port'o'Brien)


Dans les magasins, ils des centaines de produits à partir desquelles on peut faire un liquide ou un gaz qui serait plus ou moins, tout aussi efficace que du chloroforme.

Bon, c'est pas très gentil de faire du chloroforme, mais à chacun son truc. La recette est assez simple, et ça prend moins d'une heure avant d'avoir ce produit...

Le fait est que ces temps ci, j'ai beaucoup de temps à tuer. J'utilise mon temps libre pour apprendre et manier de différents trucs que je ne connaissais pas auparavant. Je ne me considérais pas très habile avec mes mains, mais depuis quelques semaines, je commence à être capable de créer des trucs. Et ce que je fais, je le fais pour le bien.

Les deux cabines téléphoniques qu'il y a sous ma fenêtre de chambre, je leur ai installé 2 petits ventilateurs, dans lesquelles passent un tuyaux, qui lui est connecté à un récipient contenant du chloroforme.

je viens juste de le tester, ça marche...

J'ai hâte que la pute se réveille, j'ai des question à lui poser... mais j'ai surtout hâte de voir si mon traceur magnétique va m'indiquer où vit son pusher. J'espère que c'est pas trop loin...

We built this city

( Journey)

C'est normal que ça finisse mal, sinon ça ne finirait pas...

On s'engueulait.
Et ça allait mal.

Les commentateurs, ceux dans ma tête, ne trouvaient rien d'autres à dire que : Hmm, ça va mal finir, Y'en aura pas de facile et peu importe la planète d'où on vient, ça doit faire mal !

On s'engueulait, au début, par sport. Et oui, c'est un hobby qu'on avait, celui de s'engueuler. Au début, c'était par plaisir, puis au fil des mois, c'est devenu un plus, plus... disons plus intime. Les pointes qui se voulaient drôle au début, sont devenus de plus en plus méchantes et blessantes. Puis, j'ai commencé à me taire, parce que trop souvent, j'étais fatigué de tout ce sport.

Puis Hier soir, ça a dégénéré.

En faisant mes exercices, j'ai accroché son pointcettia, et je l'ai brisé. Bon, la plante a survécu, mais pas le pot qu'elle venait d'acheter. Celui qu'au magasin, quand elle m'a demandé mon avis, que j'ai dis que j'avais l'impression qu'un ogre avait mangé un père noel et qu'il l'avait vomi un peu plus tard. Elle l'a tout de même acheté, et une fois à la maison, elle a transplanté le pointcettia dedans...

J'ai vraiment pas fait exprès, mais quand elle a entendu le bruit, elle est accouru vers le salon, elle qui l'avait si délicatement déposé près du sapin... J'ai pas eu le temps de rien dire, que déjà elle m'accusait d'avoir délibérément causé la perte de son pot. J'étais à bout de souffle, mon corps ne suivait plus, j'avais mal à mon corps. Et tout en me traitant de tout les noms, elle s'est approché du sapin de noel, elle a prit une boite à mon nom, et elle a sauté dessus.

doing....

une guitare...

J'ai flanché. Au lieu de répondre, au moins par un geste, j'ai figé. J'ai rien dit, et je suis allé chercher le balai et le vieux pot du pointcettia qu'elle avait laissé dans la salle de lavage.
Elle me suivait, tout en continuant de m'injurier. Mais, je n'ai rien dit. Comme dans un film, j'avais l'impression d'entendre Brahms, derrières toute ses insultes, mais je n'ai pas réagi.

Je suis fatigué, tellement fatigué. Puis comme j'ai eu fini de ramasser le pot, et que j'ai transplanter la plante. J'ai réalisé que je ne l'entendais plus, qu'elle ne me suivait plus.
J'ai été à la salle de bain pour me laver les mains, quand j'ai constaté que je m'étais coupé, probablement avec les morceaux. J'ai tassé les pots de pilules, à la recherche d'un plaster.

Une fois fait, j'ai marché jusque dans notre chambre.
Dans l'entrée, j'ai enjambé son corps qui était couché dans le couloir, et j'ai été m'allonger dans notre chambre.

Je suis si fatigué...

dimanche 13 décembre 2009

Le temps d'une dinde

(Hi Ha Tremblay)

Sylvie aime les 4 à 7 avec ses ami(e)s. Elle aime aussi tricoter, prendre des photos et se venger.

Paul est nu.

Paul, les yeux toujours fermé, a senti une douce sensation aux parois de son membre. Et dans sa tête, il se sent un peu coupable de s'être endormi si vite hier, mais il est bien content qu'elle ne semble pas lui en tenir rigueur.

Il ouvre les yeux, mais aucune lumière ne parvient à ses yeux. Un foulard lui bande les yeux, et en tentant de l'enlever, il se rend compte qu'il est attaché. Son sourire se métamorphose en un léger rictus d'impuissance. Pourtant le mouvement de va et vient s'accélère. Malgré l'inconfort, il apprécie les soins qui lui sont

- T'inquiètes pas, tout va bien...

Paul arriva au coit, encore une fois.

- Alors t'aime ça baisé des dindes ?

Sylvie enlèva le bandeau des yeux de Paul, et celui ci vit Sylvie faire des mouvement de va et vient avec ses mains, lesquelles tenaient une dinde.

- ARK !!!!
- C'est ça baiser une dinde. Réfléchis à ce que tu dis, quand tu parles des femmes...

Sylvie enleva la dinde du corps de Paul et la dépose près de lui, toujours attaché.

- T'inquiètes pas, je vais appeler l'hôtel dans une heure pour leur dire de venir te chercher. Pendant ce temps, médite un peu sur tout ce que tu as pu dire de dégradant à propos des femmes que t'as baisé...

mes emmerdes

(Aznavour)

Quand je l'ai retrouvé, elle était au milieu de la foule. J'étais un peu en retard, mais sans plus. Du moins, si j'étais en retard, c'était un peu de sa faute. Le fait est que, je venais tout juste de finir mes achats du temps des fêtes. On se connaissait pas beaucoup encore à cet époque, mais avec nos discussions, j'avais réussis à trouver quelques petits cadeaux qu'elle apprécierait sans doute. Comme nous, le couple, étions assez récent, je ne voulais pas trop dépenser, mais fidèle à moi-même, j'ai exagéré !

Puis, quand je l'ai rejoint, elle m'a dit :


- Tu sais, ça ne marchera pas, nous.

Hein ?

- J'ai pas l'impression que tu me comprends...

Quoi ?

- Penses-tu qu'on peut rester discret ?

Pardon ?

On entend jamais rien pendant une parade du père Noel...

espressions of love

(Raul Midon)

Je ne t'aime pas... je t'adore... Et même je te hais un peu.
julio herrera y reissig


La recherche du plaisir immédiat.

Je ne sais à quoi attribuer cette quête de l'assouvissement. Je me questionne souvent sur cette question, et je ne la comprends pas. Après l'avoir de maintes fois décortiqué, et avoir obtenu autant de solutions que l'infini², je patauge toujours.

On sacrifie l'art de l'acte pour la résultat immédiat. Est-ce par manque de temps, de gout, de passion ou tout simplement par égoïsme, je n'arrive pas à trancher. Et c'est ce qui m'amène à penser que c'est sans doute dans la motivation, donc dans l'éducation que se trouve le problème. Quoique c'est peut-être aussi culturel. CE qui inévitablement me ramène à des notions de temps, gout et passion...

La sempiternelle recherche du plaisir immédiat, sans jamais réelle passion. CEtte légèreté me fait, plus souvent qu'autrement, sentir coupable. Je n'aspire que très rarement à cette fausse liberté, si s'en est une... Et bien que je peux percevoir des bribes de libertés en elle, cependant ça ne me convient pas. Il y a simple et simplet. Je trouve que le manque d'effort dans divers domaine est un manque flagrant d'intérêt. Mais je ne suis pas parfait, et je suis un être de passion. Quand quelque chose m'intéresse, je bois jusqu'à la lie. Mais je ne dirais pas que de combler le désir est un problème, ni même une perte de temps. Il faut assouvir ses désirs, mais il faut choisir ses combats.


À L'inverse, le total dévouement dans une cause m'exaspère. Et là je parle de ces êtres qui se vouent corps et âme pour une cause, quelconque. Une lourdeur. Ces passions qui deviennent un poids pour l'entourage. Cette moralité, cette rigidité qui ne laisse aucune place à l'extravagance. Cette rigidité, qui semble, est ferme. Ces clôtures qui semble emprisonné une partie de nous mêmes. Mais je ne peux pas invectiver cette état d'êtat d'être de tout les maux du monde, parce que c'est cette perspective qui fait durer les choses. C'est ce genre de dévouement qui permet aux choses de prendre, souvent, leur envol.

Mais j'ai les qualités de mes défauts, je suis lourdement passionné...

Qu'est-ce qui est ridicule ? Qu'est-ce qui est insoutenable ?
Il faut vivre, pour apprendre, et perdre, pour pouvoir gagner...


(j'hais avoir l'impression de faire la morale)

Le premier signe de l'ignorance, c'est de présumer que l'on sait.
-Baltasar Gracian Y Morales- L'homme honnête

Les soirs de scotch

(Luce dufault)

Dans les moments les plus durs, j'ai toujours une bouteille de scotch qui me regarde.

Si certains d'entre nous ont le vin gay, moi j'ai le scotch triste. J'ai le scotch passionné. J'ai une passion du scotch.

- LedZ !!! C'est quoi ce pastiche de merde de Paul-Marie Lapointe, avec un titre de Francine Raymond... C'est à moi que tu donnes le gout de pleurer et boire ! ( ou l'inverse, c'est selon)

Ben, je sais pas trop en fait. Ou oui, je le sais. Ce que je veux c'est expliquer ma relation tacite avec le scotch.

- Tacite...???

Oui, tacite ! Une entente qui peut être sous-entendu, une très bonne entente... ( Et non pas Tacite, l'historien Romain...)

Tout ça pour dire, que pour une raison que je ne m'explique pas, j'en parlerais à mon psy un jour, le scotch à pour moi une connotation triste et contemplative. À la limite de la réflexion et de la compréhension, parce qu'après tout, c'est 40% d'alcool...

Parenthèse : le mot alcool vient de l'Arabe al-kohl. L'islam du 11eme siècle à apporter le savoir de la distillation, et le mot alcool en occident... Je trouve ça drôle de savoir qu'une religion qui interdit l'alcool à ses membres, en soit un des inventeurs... Fin de la parenthèse.

- Que de savoir inutile
Hep...
- Anyway, tu disais ?

Je le sais plus ce que je disais, et est-ce si important ? De toute façon, peu importe ce que je dis, il est 6 heures du matin, c'est dimanche, et je fais de l'insomnie.

La légèreté dans la lourdeur, la lourdeur de la légèreté, des osties de références à un livre que j'ai lu il y a 10 ans...

Cracher nos souhaits

( Louise Attaque)

C'est quelque part dans mon ventre. c'est petit et ça bouge. Si j'étais une femme, j'irais de ce pas en pharmacie m'acheter un test de grossesse. Mais la génétique étant ce qu'elle est, je ne peux pas avoir de bébé. De toute façon, l'immaculée conception est un mythe...

On peut remplacer mythe par : légende, ou par : inspiration philosophique religieuse.


C'est quelque part dans mon ventre. c'est petit et ça bouge, et ça fait mal. Et ce n'est pas une appendicite. Ça part du ventre, ça va jusque dans mon coeur et ça finit dans ma tête. Elle tourne et retourne et vient attaquer ma conscience.

On peut remplacer le mot : conscience, par : orgueil.


C'est quelque part dans mon ventre. c'est petit et ça bouge, ça fait mal et ça m'empêche de dormir depuis 2 jours. J'essaie de faire passer le mal, en vain. Une douleur qui est en somme le résultat de la passion. Ce soir est un soir de scotch.

On peut pas remplacer le scotch...


Finalement, c'est peut-être une appendicite...

samedi 12 décembre 2009

Les fous rires

(Bénabar)

- Papa, comment as-tu su que tu aimais Maman ?

Qu'est-ce que je pourrais répondre pour être sure de traumatisé mon enfant ?
Son cul ? Ses seins ? Son caractère de cul quand elle se réveille ?

- J'ai réalisé que j'aimais ta mère, la première fois que je l'ai entendu rire.

Et c'est vrai ! Son rire, une plainte nasale. Genre, un espèce d'éternuement prolongé et qui se termine avec un rictus, tel un "facelift"...

Et la première fois que je l'ai entendu rire, je me suis dit tout bas que je pourrais l'entendre toute ma vie sans me lasser...

- T'aimais pas ses seins ?
- Ils n'avaient pas cette taille, à l'époque.

Oups...

vendredi 11 décembre 2009

Les jours tristes

(Ensemble orchestra Synexis, Amélie Poulain B.O)


Les petits pas que je fais dans la neige, suivis de plusieurs grands, me donne l'impression de valser avec l'hiver.

Et la valse à ça de particulier, elle tourne sur elle-même. C'est un mouvement inconvenable et passionné. C'est un mouvement que j'effectue, même quand je suis endormi. C'est naturel, je valse.

Mais je suis un mauvais valseur, je suis comme le chien qui tourne vers sa queue, et je ne tourne que dans le même sens, et ainsi, je m'étourdis. Je tourne trop souvent vers la gauche, et pas assez vers la droite.

Et dans la valse, je n'ai que l'élégance de mes partenaires. Mais comme c'est elle qui choisie, je danse à son rythme

Je suis déjà sur la piste de danse, et je fais des figures, américanisant mes faits et gestes. je romps et je reviens, et ainsi la valse continue.

En ce moment, j'ai pourtant l'impression de bien bouger, même si je reconnais que je peux être un mauvais valseur, mais je souhaite qu'elle est là pour m'apprendre, m'apprendre la dernière valse que je veux danser.

Je valse, et je valserais encore...
Veux-tu valser avec moi ?

jeudi 10 décembre 2009

Here is my heart for christmas

( Louis Armstrong)

( Souper de couples)
( 3 hommes, 3 femmes )

Paul et Julie sont dans l'embrasure de la porte.

- Ben Merci pour tout, C'était très agréable.
- Oui merci pour tout, Karine t'es une hôte exceptionnelle, je t'appelle cette semaine pour avoir ta recette !
- Ben merci d'être venus !
- T'es sur Paul que tu peux conduire ?
- Oui, oui. Inquiète toi pas, tout va très bien aller !

Paul et Julie sortent dehors et se dirige vers la voiture, en silence. Julie prît place dans la voiture, alors que Paul la déneigeait. À l'intérieur, le greensleeves de Vince Guaraldi , jouait comme musique de fond .

Paul, prit place à son tour, dans la voiture.

- C'était une belle soirée, hein ?
- Paul... Ça ne marche pas... J'peux pu faire semblant.

Paul démarra la voiture, sans rien ajouter.

- Paul, as-tu compris ce que j'ai dis. Je ne rentrerais pas chez tes parents ce soir. Laisse moi à l'hôtel.
- Calisse Julie, il reste 2 jours, tout ce que je te demande, c'est 2 jours.
- Non, c'est déjà assez dur comme ça, j'peux pas faire semblant une seconde de plus.
- Criss. Julie, dis moi qu'il y a quelqu'un d'autre !
- J'te l'ai dis 100 fois Paul, il n'y a vraiment pas personne. C'est moi.

La neige s'abattait dans le pare-brise.

- Non seulement il n'y a pas personne, mais je te l'avais dit, dès les premiers soirs. Ne tombe pas amoureux de moi, je vais te faire mal. C'est de me faute, je suis instable.
- T'es pas instable Julie, t'es juste pas capable de faire des efforts amoureux.
- Quoi ? C'est toi qui me parle d'effort ? T'es jamais là, et quand t'es là, tout ce que tu veux, c'est baiser.
- C'est peut-être vrai que je ne suis pas souvent là, mais je suis en congé depuis 2 semaines, et on s'est vu quoi, 2 fois ?
- J'ai aussi un horaire chargé...

Paul sent la route fébrile, elle vague et divague sous les pneus de l'automobile.

- C'est ridicule.
- Qu'Est-ce qui est ridicule ?
- J'ai l'impression d'avoir 16 ans, Julie. J'ai l'impression d'avoir 16 ans et de me faire jeter par la fille que j'aime, parce que tout ce que je veux, c'est la traiter comme une reine. Alors qu'elle, elle est follement amoureuse d'un gars qui veut juste la baiser, s'en servir comme d'un kleenex...
- Tu le sais que j'ai toujours apprécié que tu prennes soin de moi, mais... mais j'en avais pas toujours envie... Parfois, j'avais l'impression, j'ai l'impression que tu es gentil avec moi que parce que tu as peur que je te quitte. Tu ne peux pas être toujours aussi attentionné dans le quotidien... J'ai jamais fréquenté quelqu'un qui survivait à la routine.
- C'est peut-être parce que tu n'as jamais laissé les choses allées.

Paul tremble, la route est déserte, et même s'il ne roule pas très vite, il sent la chaussée lui échapper des mains. Comme il allait dire quelque chose, une plaque de glace noire est apparu devant lui. la voiture à fait un 360 et a percuté un banc de neige sur l'accotement.

Du sang coulait le long de sa tempe. Le temps qu'il se ressaisisse, il a regardé vers Julie. Elle le regardait, les yeux pleins d'eaux. Instinctivement, il allait lui demander si elle allait bien, mais le temps qu'il lui pose la question, elle s'est approché de lui, et ils se sont embrassés.


***
C'est ce soir là que j'ai été conçu.
Alors joyeux 15eme anniversaire de Mariage, Papa et Maman...

mercredi 9 décembre 2009

A song to pass the time

( Bright eyes)

J'aurais aimé aller faire des anges dans la neige avec toi, pour après aller se faire des chocolats chaud, avec du vrai gros chocolat noir, du lait, de la crème, peut-être un peu de bailey's et de la cardamome.

Après on aurait pu se lover, sous une immense couverture, en regardant la boîte à images, pour finalement aller se coucher...

l'hiver est jeune...

mardi 8 décembre 2009

Tales of a scorched earth

( Smashing pumpkins)

(dans un univers parallèle ou un futur proche )
(Dans un palais de justice)

- Vous êtes accusé de meurtre.
- Je plaide non-coupable.
- Pourtant nous avons des vidéos justifiant cette accusation.

Une image apparait au centre de la cour. On voit l'accusé, travaillant à un bureau. Puis, soudainement, il éternue. LA vision change, on voit une espèce d'image, en rouge et vert, et on revoit la scène en rouge et vert. On voit l'éternuement en vert se propager vers le bureau de son voisin.

- Vous avez tué Mr Jean Sheffer.
- Ben là, j'ai pas voulu...
- Vous savez que si vous êtes malade, vous ne pouvez pas sortir avant que l'escouade santé aille vous décontaminé, vous et votre domicile, chose à laquelle vous avez fait abstraction...
Vous êtes donc condamné à ne plus jamais recevoir de vaccins de l'escouade santé, et êtes confiné dans le quartier 12...
- Mais je vais mourir...
- Vous êtes le seul coupable de votre insouciance...

lundi 7 décembre 2009

Can'T buy me love

( Beatles)

J'avais 16 ans, et le temps des fêtes était là.

Dans mon album de finissant, on m'a qualifié de rêveur et de lunatique, et c'est en partie à cause de cela...

IL est vrai que j'étais très lunatique, je vivais sur la lune. Tout était contexte pour rêver. En fait, le seul moment où je ne rêvais pas, c'était la nuit. La nuit je pensais à elle. Et c'est ainsi, que je suis devenu de plus en plus lunatique, voire étourdi...

J'étais un étudiant fauché et sans le sous, n'ayant d'autres revenus, que le maigre salaire qu'on me versait comme camelot.

J'avais demandé à ma mère de me donner 40 $.

- Qu'est-ce que tu vas faire avec ça ?
- En fait, je voudrais faire un cadeau à Julie.
- C'est ta blonde ?
- Non, mais j'aimerais ça...
- Hmmm... j'trouve que c'est beaucoup pour une fille qui n'est pas même ta blonde.
- Ouain, mais elle vaut bien. Je suis prêt à tout ! Demande moi ce que tu veux, je suis d'accord.
- Je te donne 20 $, c'est suffisant.

de deux choses l'une : Ma mère voulait me démontrer que l'amour ne s'achète pas ou elle voulait m'enseigner que c'est l'intention qui compte...

Peu importe, sur le coup, j'ai juste cru qu'elle était cheap...

Comme je m'en allais, au centre d'achat pour acheter un maigre cadeau de 20 $ à ma dulcinée, je rêvais de la voir tomber dans mes bras, le soir que je lui offrirais son cadeau... Dans ma tête, je la voyais rougir, puis sauvagement m'embrasser...

Je lui acheter une peluche, mais pas n'importe lequel, celui de son personnage préféré de Sesame street, Elmo.

J'étais satisfait, je marchais vers chez moi, avec un sourire niais pendu au visage. Puis, j'ai vu trois garçons de 10-12 ans, à côté d'une petite fille. Elle pleurait, et les trois gamins se moquaient d'elle. Et comme je passais à côté d'eux, mon oeil a été attiré vers un des garçons, qui se préparait à lancer une roche à la fillette... Je me suis placé dans la trajectoire, et j'ai depuis une cicatrice sous l'oeil gauche...

Enfin, tout ça pour dire, alors que je me penchais pour ramasser la roche, et de tenter de les sermonner, j'ai échappé le toutou. Devant mon geste, de ramasser la roche, parce qu'échappé un toutou, ça fait peur à personne... les gamins se sont enfuis, de peur que je leur relance la roche, et non pas le toutou. Devant leur fuite, je me suis retourné vers la petite fille, je l'ai vu serrer très fort Elmo contre elle...

***
- Tu m'as fais un cadeau ?!!
- Oui.

Elle s'est empressé de défaire l'emballage, soigneusement...comme seules les filles savent le faire.
Puis quand elle a vu à l'intérieur, elle s'est esclaffé, elle m'a fait un tendre sourire, et elle m'a embrassé...juste à la commissure de lèvres.

Sa meilleure amie, est venue voir, et elle a laché un : Ahhhhh!!!! attendrie.

Sur la carte, laquelle était en forme de lune, c'était écrit : Pour Noël, j'ai été te chercher un morceau de Lune.

Sur une plaque de bois, il y avait la date et son nom de gravé, avec une roche de collé...

***

Ça fait 12 ans.
Et j'ai repensé à ça hier, parce que oui, oui je l'avais oublié cette histoire. Dans une boutique, j'ai revu cette fameuse fille. En fait, c'est elle qui m'a reconnu.

- Tu sais que c'est le plus beau cadeau qu'on m'ait donné... Si tu savais...

...

If you have to ask

(REd hot chili pepper)

- Tu sais, je te dis souvent que je te trouve belle... Mais je dois te dire, c'est pas de ton cul que je parle, c'est de ton coeur...

- T'aimes pas mon cul ?
- ... C'est pas ça que je voulais dire...

de la communication...

samedi 5 décembre 2009

LE démon sort de l'enfer

( La bottine souriante)

Tard dans la nuit d'hier, je marchais dans la rue.

Je l'avoue, j'avais trop bu, et j'ai trouvé que de m'asseoir sur un banc de parc, était une très bonne idée. Mais au lieu de ça, je suis tombé dans un buisson.

J'ai réalisé que je m'étais endormi quand une main m'a lourdement déplacé. J'ai ouvert les yeux, et j'ai vu un clodo. En fait, non, j'ai vu que je flottais à 2 pieds au dessus du sol. Il faisait encore nuit, et on me trimballait, malgré mes 78 kilos, comme si j'étais un sac de plume. Une odeur de vidange et de pisse me monte au nez.

- Allo ? Vous pouvez me lâchez... Je vais me débrouiller seul.

il est conscient.

- C'est pas une place pour dormir, un buisson, l'grand.

Puis la main m'a lâché. Je me suis, à nouveau, étalé de tout mon long sur le sol. En me relevant, j'ai vu, j'en suis certain, le buisson bouger. Sur le côté du buisson, il y avait un clodo, qui mangeait... en fait je ne sais pas ce qu'il mangeait, mais ça semblait être assez bon... à son goût à lui.

- Rentre chez vous gamin, t'as trop bu. C'est dangereux les parcs, la nuit.
- Qu'est-ce qu'il y a sous le buissons.
- Des racines, tu veux leurs goûter ? ... T'as pas une cigarette ?

Je lui ai donné.

- Vous êtes seul ?
- Non, j'attends ma femme, elle est partie se refaire une beauté... Oui, idiot, j'ai l'air de quelqu'un qui a des amis ?

Devant son ton agressif, et son odeur, je suis parti, sans demander mon reste. Je ne me souviens pas trop du trajet de retour, mais je me suis sur d'avoir entendu une deuxième voix quand le clodo m'a réveillé...

Je repense à tout ça ce matin, couché dans mon lit, et je trouve ça intriguant.
En même temps, est-ce que c'est vraiment important ?

Petrol & chlorine

(Silverchair)

Pourquoi l'adultère.
Puis comme je refuse d'affronter le problème de front, je joue avec le mot. L'adult-ére. L'adulte-erre. L'ére de l'adulte errant, de propositions en positions.

Tout d'abord l'adultère est un mot catholique. Déjà, il perd beaucoup de son sens. Mais je me suis toujours demandé, la religion ayant été un phare, afin que les gens ne se détruisent pas entre eux, pourquoi les catholiques, les juifs et le scientologue...(hahaha, les scientologues) parlent d'union entre l'homme et la femme qui se voudrait éternelle. Les musulmans eux permettent l'union libre, pourquoi ?

En fait, probablement les catholiques pensait qu'il y avait autant d'hommes que de femmes, et qu'il y avait plus de femmes musulmanes que d'homme musulmans... ÇA expliquerait un paquet de choses...

Et pendant que les catholiques, se battait pour des causes ''justes'', les musulmans se allait voler les filles des villages voisins, afin d'avoir plus de femmes à enfanter dans leur lot, et moins dans le lot voisin... Ce qui est une bonne tactique, quand on y pense... Je dis Musulmans, mais en fait, je ne les blâme pas eux en particulier, toutes les tribus on fait ça dans leur période d'âge d'or... Les Mayas, les Incas, les Pygmées, etc...

Mais ce que je me demande vraiment en ce moment, C'est pourquoi ce type a couché avec ma blonde, et pourquoi elle en est tombé amoureuse... Il est déjà marié...

J'aime pas la religion

mercredi 2 décembre 2009

Pop-corn

(hot butter)

( Série : Les voisins)

J'aime pas repasser mes chemises. En fait, ce que je n'aime pas, c'est de prostituer mon image. C'est ce qui me fait dire que même si on a tous notre quart d'heure de gloire au toilette... y'en a qui chie du cou...

Enfin, je repasse mes chemises. Je les plies selon un truc appris sur youtube. Et je me dis qu'on en est là, on peut véritablement apprendre sur un ordinateur. J'ai même appris à faire une vidange d'huile sur mon auto, grâce à des vidéos...

Quand la sonnette s'est faite entendre, j'ai sursauté, tellement j'étais concentré.

- C'est qui ?
- C'est Phil.

En une semaine, on est passé de : T'es qui toi ! à, je sonne chez vous tout les jours. Pour moins, j'aurais cru qu'il me trouvait de son goût, mais il m'a montré des photos de sa copine.

- Entre Phil.
- J'ai acheté de la bière !

Phil est venu voir tout les matchs de hockey de la semaine chez moi. Et depuis, mon frigidaire regorge de bière !

- Cool.
- Heille, c'est qui la blondinette qui habite en bas... ???

Ouain, le monsieur a prit le bord assez vite, en une soirée, c'est comme si on avait élever les cochons ensemble.

- C'est la locataire d'en bas...
- Ouain...mais... Elle voit quelqu'un ?
- En général, oui..., mais pas en particulier.

Phil fronce les sourcils....
- ... Ah ! ok, je vois ! Tu ne peux pas dire les choses simplement ?
- C'est pourtant ce que je fais.
- ... En tout cas, quand tu la reverras, tu peux placer un bon mot pour moi ? Mieux que ça, tu pourrais l'inviter à venir prendre un verre !

On a continué d'écouter la game, puis vers la fin de la 2eme, il est parti, parce qu'il est comme ça. J'ai échappé le pop-corn, et il a eut une idée pour un bruit...

Et comme j'allais me plaindre que mes voisins m'exaspéraient un peu, j'ai eu l'idée inverse, si je les sauvais...

mardi 1 décembre 2009

The phunky feel one

( Cypress hill)

Quand Jérémy l'a vue au bar, le temps s'est arrêté.

- Jérémy. JÉ-RÉ-MY... JÉRÉMY !
- Hein ,quoi ?!
- T'as salé ton café ?
- S'cuse, j'ai... Je repensais à une phrase d'un de mes profs.

La copine de Jérémy, le regarde, incrédule.

- Et il disait quoi ?
- Celui que frappe la foudre, n'entend pas le tonnerre.
- ...
- ...
- ... Et pourquoi tu penses à ça ?
- Comme ça...

Quand elle a vue ce qu'il regardait, elle est partie, mais Jérémy ne s'en est pas rendu compte.

jeudi 26 novembre 2009

beatbox

(The sounds, the champ remix)

( série : Les voisins )
( Phil )

Phil est le geek par excellence. Je ne l'avais jamais vu, jusqu'a hier.

- Ça fait deux ans que j'habite ici.

Il m'a dit ça, avec...beaucoup d'enthousiasme. Je ne le juge pas, mais... J'ai comme eu l'impression que sa vie manquait clairement de contacts sociaux.

Je l'ai rencontré alors que je revenais de travailler. Une journée de misère dans une semaine de pandémie de peste. Les lois de murphy aurait pu être écrit à propos ma semaine.

Tout ça pour dire, je rentrais chez moi, un vendredi soir, à 19 hrs, alors que ça faisait 12 heures que j'étais parti travailler, et que c'était ma plus courte journée de travail dans les 7 derniers jours...les 7 derniers jours...

Tout ça pour dire que, en garant le pick-up avec lequel j'étais parti du bureau, afin d'aller le remplir le lendemain, pour une huitième journée de travail, il m'a accosté.

- Excusé moi Monsieur...
Monsieur... (soupir)
-... Est-ce que vous pourriez m'aider à déménager un clavecin ? Voyez vous...
- Ok... Appel moi pas monsieur, et S'il te plait, ne me vouvoie pas non plus.
- D'accord... Donc, comme je disais, je vois que vous avec un véhicule qui pourrait me dépanner. C'est que je suis à pied et que je ne sais pas comment je peux le transporter, c'est seulement à quelques coins de rue d'ici...

J'ai ris. J'ai ris parce que... Je ne sais pas pourquoi j'ai ris, mais j'ai dis oui. Probablement parce que c'était le comble d'une journée, mais aussi parce que je ne pouvais pas lui dire non. Avec ses cheveux qui viennent de dépasser le stade du Mullet, et de ses lunettes d'aviateur avec du papier collant. Pour une raison obscur, je l'ai imaginé avec des broches et des boutons...

Alors je l'ai aidé, et j'ai réalisé qu'un clavecin, c'est deux fois plus gros qu'un piano, donc par conséquent, 2 fois plus lourd... J'ai ris aussi quand j'ai réalisé que c'était mon voisin.

- T'habites là ?
- Ça fait deux ans que j'habite ici !
- T'es mon voisin de palier...
- Pour vrai, c'est un drôle de hasard...

Et on a monté son clavecin, dans les marches. Rendu chez lui, j'ai réalisé que je n'étais pas aussi en forme que je le croyais.

Son appartement est remplis de babioles de collection, de posters de vieux films, une bibliothèque, plus remplis que la mienne... Ce qui me fait l'admirer un peu. Son ordinateur, prend toute la place dans le salon, et c'est sans compter de tout les intruments de musique qui trainent.

Entre deux souffles, j'ai vu : 2 guitares, un instruments à corde que je n'ai jamais vu, un synthétiseur, un drum électronique et quelques micros. Pendant 2 secondes j'ai pensé que c'était peut-être un amateur de guitare hero, mais j'ai réalisé que non.

- Tu joues de la musique ?
- Je suis bruiteur.

J'ai, encore une fois ris.

- Pourquoi tu ris ?
- Parce que ça fait deux ans que tu es là, tu as assez d'instrument pour ruiner les tympans du Quartier, et je ne t'ai jamais entendu...
- Ok, je vois ce que tu veux dire... Je suis assez discret. Je fais tout avec des écouteurs.
- Tu veux une bière ?
- Non, j'aime pas la bière.

J'm'en serais douter

- Mais j'ai du rhum de la martinique si tu veux. Allez, je te l'offre !
- Comment dire non.

Phil, c'est un bon gars, avec un gros coeur.
Il m'a donné la bouteille.

That's what you get

(Paramore)

Il pleut à boire debout, et encore, si quelqu'un essaie, il risque de se noyer...
Il pleut tellement que je trouve que la route est dangereuse aujourd'hui, mais depuis que j'ai ma voiture, pour rien au monde j'aurais pris l'autobus ou le métro aujourd'hui.

Puis à une lumière, j'ai eu pitié pour une femme qui trimbalait ses sacs. Je me suis garé près d'elle et j'ai baissé ma fenêtre.

- Excusez moi madame, voulez vous un lift ?
- Euh... Non...
- Oui, je sais que ça peut paraitre étrange, mais je ne suis pas un maniaque.
- C'est ce que dirais un maniaque...
- Madame, vous êtes trempée... Je suis prêt à vous laisser mes clefs, vous pouvez conduire si vous voulez...
- Dans ce cas là, j'accepte.

Je suis sorti de mon auto, en laissant les clefs dans le contact, et je me suis assis côté passager.

- C'est gentil de votre part monsieur, est-ce que je peux vous offrir une cigarette ?
- Volontiers !

On ne m'a jamais revu...

mardi 24 novembre 2009

The perfect guy

( The king of rocksprings )

De l'importance des priorités :
( Ce matin, 8 heures -5 )

- Criss, faut que tu sois pauvre en ostie pour payer ton pain, pis ta pinte de lait avec interac...

Sur le coup, je suis resté saisis quand j'ai compris que le vieux s'adressait à moi, j'avais pas encore pris mon café. Puis j'ai ris, quand j'ai vu qu'il avait une "king can" de bleue dry dans la main...

- On se calme !
- Heille, chu pressé tu sauras...

Avoir eu pris mon café, j'aurais pleuré... Mais finalement, j'ai juste ris.

You lit up for me

(Spirit kid)

- Moi je te trouve beau, mais c'est pas ça qui m'a le plus attiré chez toi.
- C'est quoi ?
- Tu me traitais comme si j'étais une princesse...

Et c'est vrai, je l'ai traité comme si c'était une princesse, une reine, une impératrice, à la limite de l'adulation.

- Tu me traitais comme si j'étais une princesse... Et tu étais l'homme le plus gentil que je n'avais jamais rencontré.

Le plus gentil... L'orgueil... J'ai passé mon adolescence à lutter contre le fait que j'avais l'air gentil, alors que toutes les filles qui me plaisaient sortaient avec des garçons qui se comportaient avec comme de véritables trou du cul ! Et là, aujourd'hui que je suis récompensé, pour ce que j'ai toujours été, j'ai l'impression d'être un imbécile.

En fait, en ce moment, j'ai l'impression que lorsque l'on nous regarde, on se dit : Mais elle est trop bien pour lui... Qu'est-ce qu'il a ce type !?

- Tu parles au passé...
- Ne suis-je plus ta princesse ?
- Tu le seras toujours, le pire qui puisse t'arriver c'est de devenir une sorcière, en me quittant.
- C'est une menace, un mauvais sort que tu me lances ?
- Non, tu seras toujours une princesse. J'ai juste l'impression que tu ne m'aimes pas, vraiment. Que tu es avec moi parce que je te traite bien...
- Et toi pourquoi tu es avec moi ?
- Parce que je t'aime !
- Et tu ne peux pas croire que c'est réciproque ?
- Oui, sans doute...
- Je suis folle de toi, je t'aime et tu es le plus bel homme que je n'ai jamais aimé, en plus, t'es intelligent...
- C'est moi qui dit ça ! Tu es la plus belle femme que cette est portée !
- Je t'aime tellement... Je suis enceinte !

J'espère qu'il ressemblera à sa mère...


I ME MINE

(Ellioth smith)

- Pourquoi t'es choquée ?
- Tu comprends jamais rien.

Si je pouvais m'obstiner, je le ferais. Et habituellement, j'aime ça m'obstiner avec elle, mais le fait est que je n'ai rien à répondre à ça. C'est vrai que je ne comprends jamais rien de ce qu'elle veut.
Et C'est un peu pour ça que je l'aime tant. On partage un appartement, mais on vit dans deux mondes qui n'ont que la seule connexion que dans notre intimité. Et quand je dis intimité, je ne parle pas de la chambre à coucher. On est vraiment bien ensemble, parce que notre monde s'y rejoint...

C'est pourquoi une telle déclaration m'a vraiment chaviré. C'est comme si elle m'avait dit : Écoute moi quand je te regarde !

- Ben, c'était un précepte de la communication... Si tu ne me dis pas ce que tu penses, je ne sais pas à quoi tu penses...
- J'hais ça quand tu fais ça !
- Quand je fais quoi ?
- Quand tu rationalises tout...

Mais la vérité, c'est que là on cherche des bébites sur lesquelles frappés. Je dis on, parce que j'ai tout de même répondu ça :

- Calmes-toi !
- Chu pas énervée !
- Pourquoi tu cris ?
- Parce que tu ne m'écoutes pas !
- C'est parce que c'est pas intéressant !

Sur le coup, elle a été choquée, et c'est exactement ce que je voulais. Puis, après qu'elle ait claquée la porte, je me suis demandé où était le problème...

Puis, après l'avoir vu quittée en colère la cuisine, j'ai compris ce que je venais de dire. Je n'ai pas seulement dit quelque chose pour la blesser, j'ai dis quelque chose que j'ai vraiment pensé...

Oui, je sais, j'ai cherché le trouble, et depuis trois heures, je cherche un fleuriste.

lundi 23 novembre 2009

Money to burn

(Wrinkar experience)
( Séries : Les voisins)

Jeanne, c'est la jeune fille dans le début vingtaine qui fait son bac. Les cheveux bruns roux, les yeux fatigués, à force de toujours courir d'un bord pis de l'autre. Elle, elle habite au rez. de chausée. Quand elle est déménagé, elle était avec un copain. Le genre de type un peu intello, un peu hippie, qui parle beaucoup trop fort.

SÉbastien est resté un mois avec elle, quand un soir, rentrant de travailler, je l'ai vu sac à dos et valise à la main, frapper à la porte et lui demandant de le pardonner. Je n'ai pas su pourquoi, jusqu'à temps que je rencontre à nouveau Jeanne, en sortant de l'épicerie. Les bras chargés, je lui ai offert mon aide.

- Ah, t'es le voisin d'au dessus ?!
- Ouais. Tu sais qu'ils font la livraison ?
- Je sais, mais j'ai pas le temps d'attendre après eux, je dois aller travailler.
- Allez, donne moi quelques sacs, je rentre chez moi.

En chemin, elle m'a expliquée qu'elle détestait payer pour un service de livraison. '' Ma mère m'a assez répétée que si le bon Dieu m'avait donné des jambes, c'était pas pour faire beau''

- T'es croyante ?
- Non...oui... Ça dépend, comme tout le monde je crois. Il y a a sans doute quelque chose, sinon pourquoi on se donne tant de mal ?! Toi ?
- Non, pas vraiment.

Et sur le chemin du retour, on a parlé de tout et de rien. Jeanne étudie en histoire de l'art, mais elle se concentre sur l'étude de la kabbale et de les oeuvres kabbalistiques à travers les temps.

- T'es juive ?
- Non, enfin si, mais je suis pas une juive pratiquante, pas depuis 10 ans.

Et on dérive, encore.

Arrivé au pas de sa porte, elle m'a fait entrée, question que je puisse laisser ses sacs dans sa cuisine. Sobre et IKEAlisé.

- Merci pour tout, j'te payerais une bière !
- Si tu veux. Allez Bonne fin de journée.

Le lendemain, je travaillais sur ma terrasse, bière à la main, quand elle a fait irruption avec un 6 packs.

- J'te dérange ?
- Non, je travaillais, mais je crois que je peux prendre un break.
- Tiens, je t'ai acheter un 6 packs, pour te remercier !
- Hmm... Tu ne veux pas payer pour une livraison, qui est à 4 $, mais tu me payes un 6 packs à 12 $ ???
- Ok, je t'ai menti. Je nous ai acheté un 6 packs.
- Assis toi.

ET on a jaser... En fait, je l'ai laissée parler, parce que j'avais bien l'impression que c'est d'une oreille, plus qu'une bière dont elle avait besoin.

- Ouais... J'ai mis mon ex à la porte au début du mois...Il m'a giflé.
- Tsé, on est pas obligé d'en parler...
- Non, ça va. J'avais pas besoin de ça dans ma vie. Mais le plus drôle, c'est que, tsé, l'espace d'un moment, je me suis dis que je le méritais.
- ...
- Puis, je suis revenu à moi. Une fois, c'est une fois de trop... Et il n'y a rien qui puisse justifier de la violence physique à l'égard de quelqu'un qu'on affirme aimer...

- En quoi t'aurais pu mérité ça ?
- J'ai brisé la télé.
- C'est pas très justifiable...
- Est-ce qu'il y a quelque chose qui l'est ?
- Non, non Jeanne...

Non, ce n'est jamais justifiable.

- Tsé, Plus tôt tu m'as demandé pourquoi je payais 12 $ pour un 6 packs et pas 4 $ pour une livraison... Ben le fait est que, l'altruisme ça n'a pas de prix, tandis qu'un service, oui.

J'ai souri, je me suis demandé si la Kabale parlait de la bière comme étant une récompense bénie ?

dimanche 22 novembre 2009

Cover, my doorbell

(Jack johnson, cover White sTripes)

( Séries : Les voisins)


Jacques, c'est mon voisin. Tout les matins, il se lève en même temps que moi. Je le sais parce que je l'entends à travers le planchers.

Chaque matin de la semaine, avant de se lever, il baise avec sa copine. Bon, je dis qu'il baise... Soit il baise, soit il fait des push-up sur son matelas pendant 5 minutes... Dans, un cas comme dans l'autre, je ne suis pas tout à fait sur que sa copine est réveillée pendant ce moment là...

Parfois on se salue, mais je ne le connais pas, ce Jacques. Cette été, on a pris une bière ensemble sur ma terrasse. On a jasé de musique, et culture et de femmes.

- Ça fait longtemps que t'es avec ta blonde ?
- hmmm 6 ans.
- T'es heureux ?

Jacques a hésité. Non, il n'a pas hésité, il a plutôt saisit le sens de ma question, puis il m'a répondu.

- Oui, je suis heureux. Ét tu vois, il y a quelques années, on a eu une énorme dispute, quant
à platitude de notre passion. Et j'ai compris. Le miracle de l'amour n'est pas dans le coup de foudre, il est dans l'épanouissement de celui-ci. Tu vois, la foudre, c'est saisissant, c'est un grand boum... Puis après, il y a la pluie. Et c'est ces milliers de gouttes qui font le quotidien extraordinaire d'un couple né de la foudre... Tu comprends ?

Non, je n'ai pas compris. Surtout que Jacques venait de m'avouer 10 minutes avant qu'il trompait parfois sa copine... Je me dis que c'était sans doute qu'une autre petit goutte de son orage amoureux...

- Mais la fille avec qui t'a couché ?

Il m'a regardé, et il ma cité ceci :

L'idéal est pour nous ce qu'est une étoile pour le marin.
Il ne peut être atteint mais il demeure un guide.
-Albert Schweitzer-

Puis on a changé de sujet.

Jacques est sans doute un piètre amant, et sans aucun doute quelqu'un avec une morale douteuse, pour le commum des mortels. Pourtant, à mes yeux, Jacques a trouvé une façon d'être heureux, et ça, c'est pas donné à tout le monde.

Depuis, ce temps là, on se voit de temps en temps, on joue une partie d'échec ou on descend une bouteille de tequila. Je me dis que c'est ça, le bon voisinage...

samedi 21 novembre 2009

coke and wet

(spank rock)

(au dépanneur, en bas de chez moi)
( une dame dans la quarantaine s'adressant à moi)

- Monsieur !
- euh oui ?
- R'gardez ça !

Elle fouille dans les revues pornos... Elle en ouvre une et feuillette les pages...

- Elle... Vous voyez son vagin... le mien est comme ça, pareil !


J'aime hochelaga, mais pas son vagin...

- Good for you !
- And may be, good for you !

J'aime moins hochelaga...

give it up

(sheek louch)

Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille.
-Napoléon Bonaparte-


C'est plus fort que moi, quand je suis en amour, je ne peux pas m'empêcher de faire et de dire tout ce que je pense. Pourtant, je suis un sage observateur et un bon planificateur, mais pas en amour.

En amour, je deviens épais.

Je sais exactement ce qu'il ne faut pas dire, et ce qu'il ne faut pas faire, mais pourtant, à chaque fois, mes trippes vont de l'avant.

Should I bolt every time I get that feeling in my gut when I meet someone new? Well, I've been listening to my gut since I was 14 years old, and frankly speaking, I've come to the conclusion that my guts have shit for brains. - Nick Hornby-


Mais bon, aujourd'hui, je repense à tout ça et, de 2 choses, l'une : Malgré le fait que mon cerveau agit comme de la merde, je suis heureux comme je suis...

et de 2 : Je me demande encore si je dois lui envoyer des fleurs... C'est quétaine, mais j'y ai pensé toute la semaine...

Ah, puis je rajouterais un 3 : Quand tu fais peur, c'est pas toujours parce que tu es un monstre...

we're going down

( The night marchers)


Un simple texto : F cherche H en pyjama, pour cuillière.

Pyjama... J'essaie de me souvenir de la dernière fois que j'ai porté un pyjama...

J'ai une image de moi qui me vient en tête : Je suis petit, pas trop gros, pis je fais aller mes fesses sur une chanson de Michèle Richard. J'ai un pyjama rouge, sur lequel j'ai des autos... Tsé, des petites autos. Et c'est ce jour là, que mon père m'avais ramener des collants (dans le genre autocollants, et non pas des bas... Je verrais pas mon père faire ça...)

Enfin, je suis chez moi, à regarder partout, à la recherche de ce que pourrait être un pyjama.

Puis je me suis souvenu de mon père. Mon père ne porte pas de pyjama. Il porte des serviettes. Pour une raison X, à chaque année, mon père demande à ma mère de lui coudre une serviette. Essentiellement, mon père porte une jupe, faite en serviette. Ma mère installe un élastique et des boutons, et mon père porte une jupe en guise de pyjama. Ma mère m'en a fait une, il y a quelques années, mais je crois l'avoir porté une fois... soit ce jour là...

Mais je suis toujours chez moi, à la recherche de ce qui se rapproche le plus d'un pyjama... Et voilà que je l'ai trouvé : Une robe de chambre !

Puis je me suis dis, tant qu'à porter une robe, aussi bien mettre ma jupe aussi...

Quand je suis arrivé chez elle, elle portait un pantalon et une chemise....
Qui a créé les vêtements de nuits ? et pourquoi, alors qu'on sait très bien qu'ils ne resteront pas...

samedi 14 novembre 2009

Don't fear the reaper

( Blue oyster cult)

Qu'est-ce que l'égoïsme ?

si on prend la définition du dictionnaire, ça donne ceci : L'égoïsme est un trait de caractère, l'attitude d'une personne dont les actions ou les idées sont uniquement orientées par ses propres intérêts, sans prendre en compte les nécessités d'autrui.

Pourtant, on peut demander à la personne la plus égoïste de notre entourage, si elle-même se trouve égoïste, et la réponse sera invariablement : Non. Suivi sans doute de : Pourquoi, penses-tu que je suis égoïste ?... Hmm...

Je suis loin de me sentir égoiste. En fait, je suis probablement cette personne, je le suis, mais je ne m'en rends pas compte. C'est quoi les nécessités d'autrui ? Je travaille comme un déchainé depuis juin, je le sais. Je n'ai pas eu beaucoup de temps à moi, et je suis quelqu'un d'assez solitaire, même si je crois être solidaire de ma petite famille. Ma petite famille, c'est mes frères et sœurs que j'ai à mtl. Ces 10-12 personnes qui font que je suis ce que je suis depuis 10 ans.

Mais je me demande, suis-je devenu égoïste ? Je présume que de se poser la question, c'est d'y répondre... Mais ça c'est produit quand ? Quand est-ce que mon propre bien-être a passer devant celui des autres ? Est-ce que c'est mal ?

de l'égoisme, je dirais ceci : L'être égoiste est quelqu'un qui met en place ses propres intérêts dans les comportements des pairs. Machiavel résume très bien, très très bien, l'égoïsme dans le prince. Je me souviens d'avoir lu ce livre, il y a 10 ans, mais je ne m'en souviens pas vraiment. Je me souviens du fond, un peu...

Je crois en l'altruisme. Je crois que l'on peut faire du bien, ou donner, sans aucune forme de récompense. Et je crois que d'en parler, c'est tenter de se faire valoir, ce qui détruit finalement l'acte de bonté que l'on vient de faire, que l'on a fait. Le dernier boy-scout...

Apprends moi à être généreux, à donner sans compter, à travailler sans chercher le repos, à me dépenser sans attendre d'autres récompenses, que celle de savoir...
- Prière scout-

Oui, c'est une prière que j'ai chantonné une fois par semaine, pendant 3 ans, entre 10-12 ans. Quand j'y repense, on peut dire que cette prière me résume bien. J'ai enlevé le début et la fin, qui sont des termes religieux, lesquelles ne s'appliquent pas vraiment à mes croyances.

Tout ça mène à quoi ?

Est-ce que la religion est à la base de l'égoïsme ?
Ou, est que l'athéisme crée l'égoïsme ?
La charité chrétienne et la bonté, c'est un immense mensonge ?
Ou encore : Criss LedZ, décroche!

I said, these are lonely days

(greg ashley)

addicted to love

part 3

Quand elle ouvrira sa porte, ce matin, Il y aura un ballon. Un ballon dans lequel il y aura un bout de papier. Sur ce petit bout de papier, il y aura une indication. Et bien entendu, cette indication la mènera vers un autre ballon, jusqu'à concurrence de 8.

Au 8eme, elle saura où me trouver.

Depuis une heure que je l'attends chez moi. J'ai préparer le petit déjeuner, mais en fait j'ai vraiment préparer un immense brunch. Seulement des trucs qu'elle aime. Ou du moins, des trucs que je me souviens qu'elle m'a dite aimé... Une baguette, du miel, du bacon, des oeufs bénédictines, de la mangue, de l'ananas, une croustade aux pommes, des croissants, des pommes de terres à la crème sure, du fromage de chèvre, féta, cottage et à pâte molle. J'ai aussi acheter des cretons, des petites viandes et j'ai préparer plusieurs petites salades...

Si j'avais le but cacher de l'engraisser afin qu'elle ne puisse plus resortir de chez moi, je serais près de la réussite, cependant tout ce que je veux, sincèrement, c'est qu'elle soit ravie. En fait, pas seulement ravie, mais comblée. Parce que si la pire chose qu'une femme peut dire à un homme, c'est qu'elle est déçue... La plus belle, c'est bien de lui dire qu'elle est comblée.

Mais pour combler une femme, et je crois que c'est le parcours initiatique d'un homme dans la plénitude amoureuse, ce n'est pas seulement de la baiser ici et là, selon notre bon vouloir. Je me suis souvent dis, l'homme aime l'après et la femme l'avant. Dans le sens que La femme aime être traité aux petits oignons et ainsi être dans un état plus propice aux ébats, tandis que l'homme la traite aux petits oignons, pour la mettre...ouain, pour la mettre...

Mais je ne suis pas si sur que ce soit vrai. Enfin, quand vient le temps de parler de relations amoureuses, plus rien n'est vrai. Non...rien n'est vrai. Du début jusqu'à la fin...

(iiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnk !)
C'est le bruit de la sonnette... Qu'est-ce que vous voulez, ça sonne comme ça chez nous....

- Salut !
- Isabelle ? Qu'est-ce que tu fais là... euh monte.

J'ai un mauvais pressentiment...

- Batard, C'Est un festin que tu as préparé !
- Ouain, ben c'est que... Ben je voulais qu'elle soit heureuse... Mais toi, quE'st-ce que tu fais là ?
- Hein, c'est des bulles ça... J'peux ?

J'ai tiré une chaise, en lui faisant signe de se servir.

- T'en veux un ?
- Ouain... Vas tu me dire qu'est-ce que tu fais là ?
- Ben quand je suis sorti ce matin, j'ai vu les ballons. Julie aussi, et... ben...
Elle prends une fraise sur la table et l'a croque sans équivoque.
- The're no easy way, écoute Paul, Julie à ramener quelqu'un coucher hier, pis elle ne voulait pas partir faire ta course aux trésors, parce qu'elle se sentait coupable...

J'ai ris.

- Tu veux déjeuner ?
- Ben je sais pas...
- CRiss Isabelle, penses-tu que je peux manger ça tout seul...
- Ouain...il te reste des bulles ?

Oui, il me reste des bulles, mais elle vient de m'en péter une grosse...

vendredi 13 novembre 2009

Guiding light

(Muse)


La musique était forte, et le seul moyen de soutenir une conversation, c'était de crier.
Mais pas elle, le moyen qu'elle a trouvé pour me parler, c'est de coller sa joue contre la mienne, et ainsi pouvoir délier sa langue dans le creux de mon oreille.

Je ne me souviens pas de ce qu'elle m'a dit, tout ce que je sais, c'est que j'ai trouvé ça romantique. Elle m'a touché directement au coeur. Je ne me souviens pas de ce qu'elle m'a dit, parce que je pensais trop à ce que je ressentais à ce moment précis. J'écoutais pas, je vivais.

J'ai quand même eu le réflexe de me tasser, mais la douceur de sa peau diaphane a calmé mon état de panique. Parce que oui, oui, j'ai paniqué. J'étais trop impressionné par elle, pour oser seulement espérer un contact avec elle. Et je savourais trop cette douce présence pour m'en séparer.

Depuis la première journée, où je l'ai vu, de vert vêtue, depuis cette journée, elle me hante. Elle vient me chercher dans ma tête à des endroits que je me croyais exclusif.

Et j'ai paniqué, parce qu'à elle seule, elle me redonne le gout de vivre. Elle me donne le gout de respirer et de vivre. Elle me donne le gout de tout... C'est une muse. Elle me montre la lumière...

mercredi 11 novembre 2009

My culture

( 1 giant leap)

(Sur le bord de l'autoroute jean-lesage, 1 homme et 1 femme)

H- Ça prend ben une criss de conne pour mettre du rouge à lèvre, quand elle roule à 120 km/h.
F- Ça prend ben un épais pour la regarder, et qui rentre dans le cul d'un char à 125 km/h.

La réalité de chacun est indépendante des ses actions, et de ses acquis...

jeudi 29 octobre 2009

mercredi 28 octobre 2009

The roof is on fire

(Bloodhoud gang)

PArce que les gars, on n'est pas toujours propre quand nos blondes...

Ça faisait longtemps qu'on s'était pas vu, et j'avais appris qu'il s'était fait une blonde, lui, le célibataire en puissance...
- Tu sais ce que j'aime le plus dans ma blonde
- Non ?
- Moi

mardi 27 octobre 2009

Augusting

( Oscar McClure)

- Tu mets pas de manteau ?!
- Non, chu correct avec ma petite laine.
- Il fait froid dehors !
Elle a froncée les sourcils, lui a tendu son manteau, et il avait avantage à ne pas rouspéter...

Pis après ça, elles nous disent qu'elles ne veulent pas être notre mère...

Sink or swim

(Bad lieutnant)

- Est-ce que tu m'aimes ?
- Ça dépend des jours.
- Euh... C'est pas le genre de réponse que j'attendais.
- C'est pas le genre de question à poser à quelqu'un qui chie.

lundi 26 octobre 2009

Girl in love

(Smith Westerns)


Addicted to love
part 2

C'est souvent sur l'oreiller que proviennent les plus grandes chicanent, et les plus grandes preuves d'amour...du moins, pour l'homme.

Mais c'est tout de même sur l'oreiller que tout se dit, que tout se règle. Et depuis qu'elle est partie, c'est à ça que je pense. Je tente de me souvenirs de tout ce qui s'est dit, et/ou passé sur l'oreiller.

C'est pas une preuve d'amour, c'est un défi.
Ce n'est pas un défi, c'est une preuve d'amour.

J'ai beau tenter de comprendre ce qui se passe, je n'y arrive pas. Mais une chose est sur, c'est que je veux la récupérer. Alors je tente de me rappeler tout les petits détails. Toutes les choses qu'elle m'a dite, que je n'ai pas écouté... Parce qu'on peut ce qu'on voudra, mais c'est vrai qu'on écoute pas tout ce que les filles disent. C'est faux, on les écoute, mais on ne les retient pas forcément.

Et c'est pourquoi je suis couché depuis 2 jours, je farfouille dans mon lit et auprès de mes oreillers des souvenirs, des indices de souvenirs, des choses qu'elle aimait ou des choses qu'elle aurait aimé.

Et jusqu'à présent, je retiens qu'elle n'aime pas les chats, sauf ceux qui sont "cute"... Elle aime le kitsh, les meubles ikea, la guacamole, les margarita, les terrasses en automne, nager, le vert. Elle voudrait être une mère à la maison, sans pour autant avoir d'enfant. Quand elle se réveille la nuit, et qu'elle va chercher un verre d'eau, elle regarde par la fenêtre et se demande c'est comment, l'espace... Quand elle mange du pain, elle aime faire des boules de mies, et ensuite les laisser fonde dans sa bouche. Quand elle boit du vin, la première gorgée, elle se l'envoie dans la joue droite, ...euh non, la gauche... moi je le vois de ma droite...

Je M'enroule dans mon les couvertures de notre lit, et je tente de me souvenir... Alors c'est quoi mon objectif ?

Mon objectif, c'est de la reconquérir ! Pourquoi je m'embête sur ce qu'elle aime !? Je sais, je dois recommencer depuis le début !

Elle aimait quoi quand on flirtait, où qu'est-ce qu'elle m'a dit à propos de notre rencontre...

Ah !!! je sais...
Elle va fondre...

dimanche 25 octobre 2009

Addicted to love

(Tom Hanway & Blue Horizon, Robert Palmer cover)

Addicted to love.
Épisode 1

Elle a serrée ma main, et elle ma juré, croix de bois croix de fer, que tout irait bien. Elle à même cracher, pour certifier la valeur de sa promesse.

J'y ai tellement cru, que je m'en suis foutu.

Et maintenant, ça fait 7 ans qu'on est ensemble.

Au début, on se comprenait sans se parler, alors qu'aujourd'hui, on se comprend pas et on se parle pas plus.

Je présume que c'est ce qui nous amèna à cette discussion.

- J'aime pas le spaghetti.
- Ben voyons, on en a mangé pas plus tard que Jeudi passé.
- Ouain, pis ben, j'aime pas ça.
- Pourquoi tu ne me l'as jamais dit ?
- Parce que tu n'acceptes pas la critique sur ta cuisine !
- Ben c'est sur que là, vite de même, ça m'irrite un peu.
- Pis j'aime pas la façon dont tu me fais l'amour.
- Quoi ?!?
- Tu fais ça trop vite, pis ça me fait mal.
- ?!?!
- Pis j'aime pas le fait que tu ne te laves pas les mains quand tu sors des toilettes.

J'ai rien dit. J'ai rien dit non pas parce que je n'avais rien à dire, mais simplement parce que tout ce que je voulais, c'était que tout aille mieux. Et le fait que je pense ça, pendant que elle, elle continuait, m'a fait sentir qu'elle ne désirait pas la même chose que moi...

- Ok... tu n'aimes pas la moitié de notre vie. Mais est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimes ?
- Tu me fais encore rire, avec tes idioties. Et j'aime la façon que t'as, de me regarder. Comme si j'étais encore un cadeau, et que chaque jour c'était noël. On partage, les mêmes gouts, en majorité. J'ai envie de vieillir avec toi, parce que je t'aime.
- Ben tu veux que je fasse quoi alors ?
- Je veux retomber en amour avec toi, je veux être amoureuse, et pas juste t'aimer. C'Est ce que je veux et j'exige. Et je t'interdis de relire Jardin. D'ailleurs, j'ai lu tout ses livres, alors ne tente pas de l'imiter.

Je la connaissais, ou du moins, je croyais. Mais là, je ne m'attendais pas à ce jeu.

- J'accepte.
J'ai accepté.

- Je m'en vais vivre avec Isabelle.
- Hein ?
- D'ailleurs, elle regarde sa montre, elle m'attends en bas.

Elle m'a embrassée, puis elle est partie.

Ça fait 24 heures, et je l'aime comme jamais...
Ce qui m'amène à mon premier plan...

samedi 24 octobre 2009

Even if it break your heart

(Will hoge)

J'ai réalisé que j'avais des "pouvoirs". Des "supers pouvoirs".

En fait, j'en ai un. Et je ne l'aime pas particulièrement. Je vois comment les gens meurent.

Je me suis levé en retard ce matin, j'ai sorti de chez moi en courant, pas même le temps de déjeuner, pas même le temps de prendre ma douche. Je suis sorti en courant.

Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais l'espace d'un moment, j'ai réalisé que quelque chose n'allait pas. Je regardasi les gens autour de moi, et je les voyais pas très bien. En fait, je les voyais bien, mais certains plus flous que d'autres.

Je me suis arrêter pour regarder une jeune fille, qui attendant dans le métro près de moi. Et quand je l'ai regardé, j'ai vu dans ses yeux la mort. J'ai eu une étrange vision d'elle, un peu plus vieille, étranglée dans une chambre. Au début, j'ai pris peur, parce que c'est le regard du tueur que j'avais. Puis elle m'a sourit.

Elle doit m'avoir trouvé étrange, parce que j'ai couru dans la direction inverse.

Dans le métro, j'étais encore sous le choc, quand une dame s'est levée. Elle m'a accroché et j'ai croisé son regard. Je l'ai vu dans un lit, très vieille, et j'ai assisté à son dernier souffle.

Je suis sorti du métro en même temps qu'elle, et j'ai couru vers un endroit où je ne verrais pas personne.

Le problème c'est qu'en sortant du métro, j'ai croisé pleins de gens, pleins de regards. Jusqu'à ce moment, je n'avais jamais pensé à tant de façon de mourir. Il faudra que je prenne une assurance quand j'aurais réglé tout ça... J'ai couru en direction d'un restaurant et je me suis enfermé dans une salle de bain.

Ça fait deux heures que je suis enfermé ici, et j'en viens à cette conclusion : je vois dans les yeux des gens, comment ils meurent. Et je ne veux plus voir personne, parce que ça m'horrifie. En même temps, si c'est vrai, c'est un véritable don. Plus j'y pense, plus je devrais essayer d'en profiter pour faire de l'argent. Ou, je devrais tenter de changer la vie des gens, je pourrais tenter d'éviter des meutres, même si je risque de m'exposer moi-même à certains tueurs. Mais je ne dois absolument pas en parler... on me prendrait pour un fou.

C'est réglé, je serais un justicier.

En sortant de ma cabine, je me suis regardé dans le mirroir...

jeudi 22 octobre 2009

ha ! ha ! ha !

(Nick Africano)

Quand ma femme est morte, j'étais parfaitement inconscient.

J'étais tellement inconscient, que le feu à bruler la moitié de mon corps au troisième degrés.

Mon visage à brulé de sorte, qu'aujourd'hui, quand je renifle, ça sent le cul...

Depuis, j'ai cessé de travailler comme avocat. En fait, je ne représente plus personne, je travaille dans un bureau comme consultant. Je n'ai pas honte de ce que je suis devenu, une mauvais réplique d'un personnage de Dick tracy : Peau de fesse. Un chirurgien a fait une très belle job sur moi, je suis regardable, de loin et dans le noir. Je suis laid. Affreusement laid.

Les premiers temps, après que je sois sorti de l'hôpital, je ne voulais pas voir mes amis. Premièrement, parce que je ne voulais pas voir personne, deuxièmement parce que je ne voulais pas que personne ne me voit, et troisièmement, parce que je ne voulais pas voir les gens me regarder avec pitié et dégout. CE regard qui donne l'envie de mourir, et qui fait demander aux couple, couché sur l'oreiller: Je crois que je préfèrerais mourir plutôt que de vivre dans cette condition. M'aimerais-tu encore si j'étais aussi affreusement laid ?

Et, au combien de soir, j'ai regarder le ciel en criant à tout les dieux : Pourquoi ? Pourquoi ils avaient pris ma femme, et pas moi. Pourquoi ils m'avaient laissé seul pour vivre un calvaire que je ne méritais pas. Pour chaque fois, finir complètement saoul entrain de nouer et dénouer la corde que j'avais acheter durant la journée, pour finalement la jeté le lendemain matin, en retournant travailler.

Ma propre mère me regarde comme si j'étais un étranger. Et ça, c'est quand elle me regarde dans les yeux. Une bonne amie m'a déjà dit que Marilyn Manson semblait gentil à côté de moi, c'est peu dire. C'est peu dire à propos de son amitié et de sa sincérité. Et c'est encore trop gentil pour être vrai.

Puis je me suis fait une raison. J'ai déménagé dans une maison, dans un quartier résidentielle de banlieue. Et chaque année, j'attends avec impatience la chance d'ouvrir ma porte et d'entendre les hurlements des enfants à l'halloween.

mercredi 21 octobre 2009

Bed of roses

( Bon Jovi)

J'ai refermé le cercueil, seul. Puis je l'ai ensevellis de pétales de roses.

Maman, tu me manques.

Je me souviens du jour où une mouche est tombé dans mon cornet de crème glacée. Je dis tombé, mais en fait, elle est rentrée dedans, directement. Ce jour là, j'ai pleuré. Et même si c'était rare que Papa nous emmenait à la crèmerie, bien, ce jour là, tu as été une mère et tu m'as donné ton cornet.

Je me souviens de la fois que tu m'as forcée à ramener une chemise que j'avais volé chez Sears. Tu m'attendais dans l'auto, et je suis rentré chez Sears pour aller essayer un t-shirt, et laisser la chemise voler, et le t-shirt, dans la salle d'essayage. Tu m'as fait me sentir incroyablement mal ce jour là... je n'ai plus jamais rien voler.

Et Je me souviens aussi de la première fois que j'ai baisé. Tu étais dans la salle à manger, pendant que je perdais mon pucelage, en plein après-midi... Quelques années plus tard, tu m'as avouées avoir rougis pendant qu'elle criait.

Chère Maman, je ne suis peut-être pas l'homme que tu voudrais que je sois devenu, mais je suis le fils que tu auras toujours aimé...

J'ai refermé le cercueil, et j'ai réenterré le tout.

- À l'année prochaine maman.

Un cimetière, c'est terrifiant la nuit.

lundi 19 octobre 2009

un quart de piasse

( Vincent Vallières)

- J'ai couché avec ta blonde.
- Ouais, moi aussi.
- Hein ?
- J'ai couché avec ta blonde.

Je m'attendais à un coup de poing, une table ou n'importe quel objet contondant sur la gueule, mais je ne m'attendais pas à ça. Je me doutais qu'il y aurait quelque chose de physique, mais pas de mental. L'arroseur arrosé.

- T'as couché avec ma blonde ?
- Ouain, la semaine passé. Toi c'était quand ?

Il a l'air tellement détaché, que je ne sais pas trop comment me sentir. J'ai envie de lui mettre mon poing, une table ou n'importe quel objet contondant sur la gueule, mais je ne fais rien.

- Ça fait un mois.
- Ah, quand j'étais à Toronto ?
- Ouain...

Lui c'est la semaine passé... J'étais où ? Mais j'étais chez moi, il se faisait ma blonde pendant que je faisais une gastro...

- T'as baisé ma blonde pendant que j'étais malade ?
- On est tous un peu malade...

Y'a des ces phrases qui résume un siècle. Mais il y en a tout autant qui ne valent que du vent !

- Tu recommencerais ?
- Non... je préfère ma blonde.

À porter de main, il y a une bouteille de bière, une statue d'Autruche et un barman un peu rachitique.

- 2 shooters de Jameson Svp.

J'ai choisi le plus proche...

mercredi 7 octobre 2009

Father and son

(CAt Stevens)


Ça fait trois ans que je n'ai pas vu mon frère. Il n'étais pourtant pas en voyage, ni très loin de chez moi, mais on ne s'est pas vue. En fait, depuis que nos parents sont morts, on ne se voit plus très souvent.

La réalité, c'est qu'on s'en fout.

Ça semble un peu triste, mais ça ne l'est pas, on s'en fout.

Faut dire que, plus jeune, on n'était pas particulièrement près l'un de l'autre.

- Pourquoi tu m'as attaché ?
- Parce que j'avais peur que tu ne veuilles pas me voir.

C'est le genre de malentendu qu'on avait lui et moi, un léger problème de communication. Faut dire que c'est familiale. C'est comme notre père qui ne savait que dire qu'il nous aimait en nous frappant. Quand j'ai eu ma première blonde, je savais que ce n'est pas comme ça qu'on aimait. Pas mon frère, lui, il n'avait pas compris que l'amour et une gifle, c'est différent. Après sa première relation sexuelle, il a passé trois ans en centre de détention jeunesse, pour cause de viol...

- Colin, détache moi, je ne me sauverai pas.
- J'te trust pas...

Et il a raison, j'avais promis d'aller le voir en centre, et je n'y ai jamais été. J'avais pas le temps, ou du moins, c'est ce que je disais à ma mère, qui bien entendu, le lui répétait.

- Come on Colin, c'est pas drôle.
- Ça c'est ton avis.

Comme il me l'a répété cette phrase. À toute les fois qu'on était en désaccord, il me disait ça : Ça, c'est ton avis. Comme si mon avis ne valait rien. Faut dire que je n'ai pas toujours été la personne ressource... À 8 ans, j'ai brisé un outil à mon père. J'ai dis à mon petit de dire que c'était lui. En fait, je lui ai échangé 3 schtroumpfs et mon canif suisse, afin qu'il dise que c'était lui le coupable. Le problème, c'est que 3 schtroumpfs et un canif suisse suisse ne valent pas une cicatrice ... Disons que mon père n'était pas au courant de la théorie que les plus petits ne savent pas ce qu'ils font...

- Criss Colin, détache moi !
- Pas tout de suite. J'ai des choses à te dire.
- Ben aweille, dis les tes "choses" pis enlève moi ces cordes d'autour les poignets.
- J'ai tué Papa.

Bon... Je ne suis pas tant surpris. Mon père est mort assis au volant de son auto. Bien qu'assez vieux, il n'était pas du genre à s'endormir au volant, surtout pas stationné, avec un tuyau d'échappement relié par un tuyau à sa fenêtre.

- Pis ?
- C'est tout ce que ça te fait ?
- Tu veux que je te dise quoi ? Que je suis triste, choqué, déçu ?
- Ben dis quelque chose !
- Merci, avec ça, je me suis acheté un nouveau char !
- Mais maintenant que tu le sais... Je ne peux pas te détacher...
- Ouain, mais tu vas pas aimer ça quand je vais vouloir aller au toilette...

Mon père disait souvent que j'étais loin d'être le plus futé des 2...

dimanche 4 octobre 2009

Heaven

(Talking heads)

Quand je l'ai vu débarquer, je me suis dit que notre société était cruelle...

Petit, un peu bourru, cheveux blancs. Pas gris, Blanc, quoique un peu jaunis. Quand il est rentré, beaucoup se sont retournés, comme s'il y avait un aura autour de lui. Mais peu de temps après, tous sont retourner à leur kirielle de demandes d'emplois...

Je cherche un conseiller d'orientation, m'as t'il dit.

- C'est moi ça.
- Voulez vous m'aider ?

Mon Dieu, à son âge, ce n'est pas un conseiller d'orientation qu'il lui faut, c'est un prêtre. J'ai lâché cette phrase à un de mes collègues quand il est parti, avec un rendez-vous que je lui avait fixé pour le lendemain.

- J'ai quand même un petit quelque chose au coeur, ça doit être l'enfer à son âge, de trouver une job.
- Il s'est fait congédier ?
- Ben en fait, il m'a dit qu'on fermait son lieu de travail...
- SAcrement! Ça pas de sens.Pauvre homme. Y'est quand même pas pour vivre de charité... Au moins il va pouvoir touché du chômage, et au pire, du BS.
- Nenon... Quand il s'est présenté, il m'a dit : J'm'appel Armand Bouchard, et je veux travailler. Je vais lui trouver quelque chose, quitte à lui faire livrer des repas chaud aux vieux...
- J'avoue qu'un vieux qui livre de la bouffe à d'autre vieux, ça peut être un bon call.
- Ouain... anyway, faut que j'y aille, ma blonde m'a dit qu'elle avait trouvé un condo...
- C'est pas le 4eme ce mois ci ?
- Ouain, mais on va le trouver notre petit nid d'amour, notre sanctuaire, notre maison...

***

- Julie... C'est quoi ça ? Tu veux quand même pas qu'on achète ça !
- Ben quoi ? C'Est beau, c'est grand, en plein coeur du quartier !
- Julie, Criss, c'est une église...
- Chut, voilà le Père qui va nous faire visiter.
- Il est comment ?
- Petit, un peu bourru, cheveux blancs.

samedi 3 octobre 2009

Sour milk / salt water

( Port O'brien)

Je me suis réveillé ce matin, avec un goût amer dans la bouche.

L'amertume à ceci de particulier, qu'il s'applique autant à un sentiment, qu'à un goût.

Et j'oscille entre les deux, afin de déterminer ce qui fait que j'ai un goût d'amertume dans la bouche.

Ça pourrait très bien être le fait qu'hier, on a abusé de la téquila.

à 6, on a bu toute la téquila qu'il y avait dans le bar. CE genre de soirée où tu bois tout ce qu'il y a, sans compter. Quand on a attaqué la deuxième bouteille, la barmaid nous a fait un deal, elle nous a vendu la bouteille 150 $ À Presque 4 $ l'once, on lui a offert de boire avec nous, mais elle a préférée le pourboire, sans alcool. Ce qui n'est pas plus mal, parce qu'elle nous a dit qu'elle conduisait la petite mazda 3 garé devant. On a pas voulu qu'elle se tue, dans le sens de mourir, parce que sinon, on lui a jasé ça toute la soirée.

Indulgent comme nous pouvons l'être, on lui a demandé c'était quoi la pire phrase qu'elle s'était faite dire par un client en tant que Barmaid, question de jauger jusqu'où nous pouvions aller...
Elle nous a répondu les classiques : Heille, J'aimerais ça que tu sois une bouteille, pour que je puisse te pencher...

Puis nous y sommes aller de notre propre cru... Je crois qu'elle a eu du fun avec nous.

Mais à force de boire de la téquila, j'ai fini par sombrer dans l'inévitable. J'ai sombrer dans les souvenirs. Ça faisait longtemps... mais longtemps n'est jamais assez loin de la réalité...

Je ne me souviens pas de tout, juste certains moments, puis j'ai un black out. À presque 30 ans, un black-out, c'est un check reality. De deux choses, l'une : Je n'ai plus l'âge de sortir dans un bar et de le fermer... surtout quand j'arrive à 19 hrs... Deux : Je ne suis plus au cégep. Parce que se réveiller avec quelqu'un dans notre lit, sans savoir, où vouloir savoir, qui elle est... c'est fucking immature...

Puis je ne veux pas être assez vieux ou con, pour justifier ce dernier fait en disant, qu'hier, c'était la pleine lune.

Quand je me suis réveillé ce matin, j'avais un goût amer dans la bouche.

J'ai regardé à côté de moi, et j'ai vu que ce n'est pas un oreiller, mais bien un bras qui s'appuyait sur moi...

Je me suis dégagé comme dans un épisode de Mission impossible, afin qu'elle ne se réveille pas, parce que je n'ai pas le gout de sentir son amertume à elle...

J'ai filé vers la cuisine, afin de me faire un café. En passant par la porte de ma chambre, que j'ai délicatemment refermé derrière moi, j'ai vu mon coloc, ainsi qu'un tapis de vêtement au pied de ma porte.

- ( en chuchotant) Ça va ???
- (faisant pareil) j'pense que oui...

Les deux ont s'est dirigé vers Béatrice, la machine à café. Le chuchottement à laissé place à un ton de voix raisonnable.

- Grosse soirée !
- henhen
- Comme ça tu l'as rammené ?
- J'présume que oui...

La machine coule. Et je fais chauffé du lait.

- Éric, je me souviens pas pantoute de comment je suis rentré...
- moi non plus, mais t'es parti après moi.
- Hein ? On n'est pas rentré en même temps.
- Ben non, t'étais entrain de conclure.
-Es-tu cute ?
- Tu me niaises ?!?

Je me dis que, j'ai peut-être pas perdu la touche...

- Je me souviens de rien après le troisième shooters de la 2eme bouteille.
- Ben là... on en a prit 3...
- Quoi ?

Je fouille dans mes jeans, à la recherche d'un lighter et je trouve des reçu. 3 retraits de 100 $.

- On a commandé une troisième bouteille ?
- ... (rire)
- J'peux bien avoir de l'amertume en bouche.
- Caliss que c'est drôle.
- Qu'est-ce qui est drôle ?
- Tiens, bois un verre d'eau. Tu ne te rends pas compte que ton souhait a été exaucé.

Il me tend un verre d'eau, dans lequel il ajoute du sel.

- Qu'est-ce que tu fais ?
- C'est bon, crois moi, après ça tu vas prendre juste un verre d'eau et ton corps sera mieux hydrater, comme un soluté...

Il regarde derrière moi.

- Salut les gars !

... Hein ?

- Paul, c'est un café au lait que tu fais ?

... Mon ex...
Elle saisit le café que je me préparais, elle disaparait en direction de la salle de bain.

- Tu te souviens pas que tu as ramené ton ex...?
- Non... Qu'est-ce qui s'est passé.
- Elle est arrivé avec son chum, puis quand sont arrivé pour partir, elle est venue te voir. Ton problème Paul, c'est que t'as jamais l'air saoul, ou comme dirait ma blonde, t'as toujours l'air correct... Tk, tout ça pour dire qu'après une demie heure, son chum est allé vous rejoindre, puis on a entendu : Tu viendras me rejoindre... Et il est parti...

Je me suis réveillé ce matin, avec un goût amer dans la bouche.

- Et elle est venue ici ?
- Semblerait il...

( de la salle de bain, on entend)
-Paul ! Ton café est amer... je crois que le lait a tourné...

Éric me regarde, et il me dit :

- Comment tu vas expliquer ça à ta blonde ?
- Hein ?
- Ouain... Qu'est-ce que tu as à m'explquer ?

Je me suis réveillé ce matin, avec un goût amer dans la bouche...

vendredi 2 octobre 2009

I love you but goodbye

(Langhorne slim)

Elle m'attendait, assis à la table de la cuisine. Sans dire un mot, j'ai déposé mon sac au seuil de la porte d'entrée. L'automne est souvent ainsi, les couleurs sont plus vives, mais elle tombent plus vite qu'on le voudrait.

Ses joues sont rouges, et ses mains, blanches.

Elle ne m'a pas entendu rentrer, mais je la vois faire aller ses doigts sur la tables de la cuisine, comme si des notes allait inopinément se faire entendre. Et ça sent la cigarette. Elle fume. On a écrasé dernièrement, mais elle ne semble pas s'en souvenir.

Si je ne la connaissais pas et que je la croisais dans la rue, je dirais que c'est sans doute une crackwhore. Mais tel n'est pas le cas.

En harmonie, avec la la clope qu'elle aspire, elle porte un verre de rouge à ses lèvres.

Défraichie par de nouvelles fraiches, elle a fouillé dans le garde de robe de la chienne à Jacques afin de s'habiller. Elle est magnifique.

En marchant dans le couloir, j'ai cogné sur le mur, pour l'avertir de ma présence. Sa tête s'est levé un peu de l'horizon, elle a bu d'un trait le restant de son verre, avant de jeter un regard vers moi.

Elle s'est leveé en éteignant sa cigarette dans le fond de son verre. Elle a prit les clefs sur la table et est venue vers moi.

- Je t'aime.
- Tu me l'écriras dans une carte postale...