vendredi 30 janvier 2009

Constatation de Janvier

Tout à changé si vite autour de nous : rapports humains, conditions de travail, coutumes. Notre psychologie elle-même a été bousculée dans ses bases les plus intimes. Les notions de réparation, d'absence, de distance, de retour, si les mots sont demeurés les mêmes, ils ne contiennent plus les mêmes réalités. Pour saisir le monde aujourd'hui, nous usons d'un langage qui fut établi pour le monde d'hier. Et la vie du passé nous semble mieux répondre à notre nature, pour la seule et unique raison qu'elle répond mieux à notre langage.

Chaque progrès nous a chassés un peu plus loin hors de nos habitudes que nous avions à peine acquises, et nous sommes de véritables émigrants qui n'ont pas encore fondé notre patrie.

Pour le colonial qui fonde un empire, le sens de la vie est de conquérir. Le soldat méprise le colon.

Mais le but de cette de cette conquête n'était-il pas l'établissement de ce colon ?

Ainsi dans l'exaltation denos progrès, nous avons fait servir les hommes à l'établissement des voies ferrées, à l'érection des usines, au forage de puits de pétrole. Nous avons un peu oublié que nous dressions ces constructions pour servir l'homme, et non pas l'asservir...

mardi 27 janvier 2009

Quand je vais être un bon gars

J'ai passé la moitié de ma vie, et même plus, à être un bon gars.

J'étais rose comme un bonbon qu'on a sucé trop longtemps, pour reprendre Déry.
J'écrivais des poèmes, je donnais des fleurs, j'ai appris à faire à manger avec rien dans le frigo.
J'ai lu des livres sur les massages, j'ai pris des cours de philos optionnels, j'ai été jusqu'à prendre des cours sur la condition féminine.

J'étais gros, complexé, j'avais peur des femmes presque autant que je pouvais les aimer. Et j'aimais, j'aime, passionnément les femmes.

Je voulais être le bon gars, pour la bonne fille/femme.

Puis, je me suis tanné...

Je me suis fais briser le coeur, une fois de trop. J'ai commencé à m'en calisser... et tout d'un coup les choses ont déboulées.

Plus je m'en calissais, plus elles revenaient. Plus j'en avais rien à faire, et plus elles me démontraient qu'elles en valaient la peine. Et j'ai cru comprendre...

En l'espace de 2 ans, je suis devenu le type que je détestais tant quand j'étais plus jeune. Celui qui couche avec la belle fille, celui qui couche avec celle qui veut. Celui qui semble faire ce qu'il veut avec la gente féminine, sans se soucier des leurs sentiments...
J'exagère un peu, mais pas tant.

Puis, depuis un peu plus qu'un an, je suis revenu au point de départ. J'ai pas envie de baiser, juste pour baiser... J'ai sérieusement envie d'aimer !

J'en suis a me demandé, est-ce que c'est encore possible, est-ce qu'une union peut durer ? De plus en plus, je crois que non.

Et je ne suis pas pessimiste, mais je crois que les longs mariages sont plus des accords mutuels de ''ré''confort. Les unions ont toujours été des arrangements...

Alors je finis par me dire que l'être humain n'est qu'un animal comme les autres... Poussé par l'instinct que nous appelons, de façon civilisé, le désir. Et je me dis ça, et je ne veux pas que ce soit vrai. Je ne veux pas croire que l'amour n'est qu'un désordre psychique, c'est au dessus de mes forces, même si les réalités scientifiques peuvent le prouver.

J'ai envie de désir, de pulsions ! J'ai envie qu'une fille vienne, qu'elle me rentre dans un mur pour m'arracher mon linge, et que le lendemain on mange des restants, mal habillés, qu'on pue et qu'on se love sur un sofa en écoutant un film.

J'ai le gout de faire un énorme pied de nez à la science, et être en amour pendant 40 ans !
Je suis prêt, je le sais, mais je ne peux pas rien faire de plus, que de savoir que je le suis...

Besoin de mer...

Le soir, lorsque je suis couché et que je ferme les yeux, j'entends la mer. Ces vagues qui déferlent ou qui caressent, laissant soin à la brise de propager les effluves salines si réconfortante.

ET quand je ferme les yeux, je peux entendre, voir et sentir ce que je veux.

Mais aujourd'hui est arrivé le jour où, en fermant les yeux...je ne te vois plus, je ne t'entends plus, je ne te sens plus...

J'attendais ce jour avec une certaine impatience, et là, maintenant que c'est fait, je regrette un peu...mais juste un peu, question de m'arracher un petit sourire.

C'est peut-être ça le pardon...l'oublie.

lundi 26 janvier 2009

Parce qu'on y croit !

Assis, seul au bar, j'attends des amis.

Je bois tranquillement ma pinte, parce que je ne suis pas pressé, quand un verre apparait devant moi, gracieuseté du barman magicien.

- C'est quoi ça ?
- C'est un verre

Il est magicien et philosophe, c'est pour ça qu'il est barman...

- Ouain, je veux bien, mais ça vient d'où ? Et si tu me réponds : de sous le bar, tu peux faire une croix sur ton pourboire.
-C'est la fille la-bas.

Et pendant qu'il se trouve encore très drôle, et moi un peu moins, la fille fait sont entrée en scène.

- Salut
- Tu te souviens de moi ?

hmmm... Je n'ai pas couché avec elle, je crois. Ce n'est pas un membre de ma famille et peut-être qu'on a déjà eu des cours ensemble...

- Euh, pas vraiment !
- J'étais ta femme dans une autre vie !

Je ne peux m'empêcher de rire ! C'est vraiment une bonne ligne...

- Mais sérieusement, on se connait
- Ben oui, je viens de te le dire !

Ok, c'était drôle une fois, mais là...

- C'est ça que tu buvais, dans ta vie antérieure ! On est âme soeur
- Quoi ?
- Tu es mon âme soeur.

Ok...Elle est vraiment folle... Je vais essayer de m'en défaire gentillement.

- Euh...j'aime pas la vodka
- C'est dommage que tu ne veuilles pas te souvenirs de moi...je t'ai attendu si longtemps...
- Ouain, c'est ça... On se reprendra dans une autre vie !

jeudi 22 janvier 2009

feel hurt ( Flirt )

C'est un peu ça le flirt, non ?

Un petit sentiment qui fait qu'on est touché, un peu blessé.
Une passion, quoi !

La passion au sens littéraire, et non pas cette passion des jeunes néo-romantiques qui n'ont toujours pas saisis les nuances de la langue Française.

Passion
: Provient du latin patior signifiant souffrir, éprouver, endurer. Autrement dit un ensemble d’états dans lesquels un individu est passif, par opposition aux états dont il est lui-même la cause. Ce sens ancien est resté et un nouveau sens en est dérivé. En effet, de nos jours le mot passion est aussi employé pour parler d'une émotion qui est plus forte que nous (que l'on subit, pour ainsi dire, passivement), comme dans l'expression avoir une passion pour quelque chose.

Ce flirt, qui trouble, qui chamboule, qui fait que l'on se pose mille et une questions, toutes pourvues de ''si'' et de ''mais''. Alors on endure, on attend que le moment viennent, le moment qui nous permettra de mettre au clair ces agissements que l'on ne contrôle pas et qui nous trouble.

Le Flirt est un art en soit. Une amie désignait les hommes qui flirt, en le qualifiant de ''pelleteux de nuages''. Et quand je lui ai demandé comment elle décrivait une fille qui Flirt, elle m'a paré de féé des étoiles...

Enfin, on flirt tous un peu, et ça fait tellement du bien.

Le flirt, c'est comme un sourire, on devrait en faire un chaque jour !

mercredi 21 janvier 2009

Mon psy...

Mon psychologue dit qu'c'est juste d'la fatigue.

Pourtant, je dors bien.

C'est faux, je dors mal. Je dors pas beaucoup et pas souvent. Je fais de l'imsomnie, je dors par coup de trois heures, j'ai l'impression que mes journées sont des semaines et j'ai vu plus de films dans la dernière années que dans l'ensemble de ma vie. Même chose à propos de mes lectures.

Je me sens moins coupable depuis que je lis des manuels scolaires. J'ai passé à travers l'ensemble des livres de psychologie du bac, et je n'y étudie pourtant même pas...

Mon Psychologue dit que c'est normal que je pleure, que c'est normal que j'aille peur.

Je pleures parce qu'il fait froid, là, dans le fond de ma tête, dans le fond de mon coeur. Je pleure parce que c'est la seule chose que je ressens. Pas d'amour, pas de haine, que de la tristesse, que de la fatigue.

J'ai peur de ne pas me sortir de cette crise. Que celle ci va m'emporter, d'une manière ou d'une autre, au tombeau. J'ai peur de ne plus jamais ressentir de l'amour. Je n'ai pas peur d'avoir mal, j'ai peur de ne plus avoir jamais mal.

Mon psychologue dit bien des choses, mais quand il les dit, je vois que lui aussi il s'ennuie de ma mère.

lundi 19 janvier 2009

LedZ en série...

C'Est probablement la maladie qui parle, mais j'étais dans mon bain et je me disais que je n'ai peut-être pas de trouble de personnalité, mais que je suis différent pour les gens que je côtoie régulièrement.

Je ne suis pas la personne que je crois être, mais bien celle que vous voulez que je sois.

tout d'abord, il y a :

LedZ, le taquin
LedZ, le cynique
LedZ, le Hippie
LedZ, l'orgueilleux
LedZ, le curieux
LedZ, le philosophe
LedZ, l'enragé
LedZ, le paresseux
LedZ, l'amoureux romantique
LedZ, le grognon
LedZ, le bon gars
LedZ, le cuisinier
LedZ, l'écrivain
LedZ, le curieux
LedZ, le caféinomane
LedZ, le Grec
LedZ, le mélomane
LedZ, le lunatique
LedZ, l'ignoble

Je pourrais continuer comme ça, mais je crois que c'est des traits prédominants dans ma vie.

mardi 13 janvier 2009

Et mue

En rentrant chez moi ce matin, il y avait une petite neige qui se laissait tomber d'elle même, dans les rues de la métropole. Une petite neige qui, je l'avoue, m'a ému.

Oui oui, moi, qui d'habitude n'est jamais surpris, ni touché. Oui, j'ai été ému, j'ai été sentimental, j'ai été, l'espace d'un moment, complètement heureux. L'insensible en moi a disparu, pour au moins quelques instants...

J'ai gouté au bonheur du bout des doigts, moi qui croyait que c'était uniquement possible que par le bout des lèvres...

Je suis rentré chez moi, et pour la première fois depuis longtemps, je me suis endormi comme un bébé dans le kangourou de sa maman. Chaud, confortable et surtout, surtout, complètement serein. Et ce matin, ce matin, j'ai encore cette légèreté qui m'habite, et qui me fait sourire.

C'est mon petit côté hippie, je sais, mais je ne peux pas m'en empêcher...
Aujourd'hui, je dis bonjour à la vie

Souvent on est insensible aux problèmes des autres quand, soi-même, on est malheureux.
Pan Bouyoucas

dimanche 11 janvier 2009

L'amnésomnie

l'ivresse du sommeil court dans mes veines et prend Morphée pour une écurie, tant elle galope sans cesse, furieusement, à toute heure de la nuit et du jour.

Je ne me souviens pas d'hier, parce que c'était ce matin. Et j'ai passé la journée d'hier à me demander si demain serait la même journée.

jeudi 8 janvier 2009

J'ai envie d'être amoureux

J'ai eu beau me poser la question, et en discuter avec des chums, je ne comprends toujours pas.

Pourquoi les filles qui nous intéressent ne sont pas attirer et les filles dont on veut rien savoir courent après nous...

Et il y a aussi les incertaines. Celles qui nous plaisent avec un : mais...
et vice versa.

J'ai envie d'être amoureux, et en même temps, je ne veux rien savoir, autant crevé que d'être pogné à écouter des séries cul cul à la télé.

J'ai envie de m'emmerder avec quelqu'un, de lire couché, au lit, avec un soupçon de conversation entrainant une nuit de tendres plaisirs...

de boire une ou deux bouteilles en jasant de tout et de rien.

De sortir prendre un verre, avant ou après d'être allé au théâtre, cinéma, musée.

D'essayer des restaurants que je ne connais pas, avec des plats que je ne connais pas, et de quelque fois retourner dans un qu'on a bien aimé.

J'ai envie d'acheter des fleurs, sporadiquement, pour qu'à chaque fois on me fasse un sourire qui vaut son pesant d'or.

J'ai envie de te surprendre à me désirer dans des endroits et des moments inattendus, inappropriés, inespérés...

J'ai envie que tu sortes avec tes ami(e)s, et que je fasses la même chose avec les miens, sans malentendus, avec confiance et sans jalousie.

J'ai envie de faire quelque chose avec toi, même si j'aime pas ça, juste pour te faire plaisir.

J'ai envie de penser à toi quand je suis loin de chez moi, et que ça me donne le courage de faire ma journée.

Je veux que tu fasses ma journée !

Mais j'ai pas envie de Folâtrer dans la neige, parce que j'hais ça.

J'ai pas envie de passer tout mon temps avec toi.

J'ai pas envie que tu me fasse la morale sur mes agissements, parce que je les trouves ''ben correct''

J'ai pas envie que tu critiques le fait que je mange pas beaucoup, je suis comme ça !

J'ai pas envie qu'on se parle pas de ce qu'on ressent, parce que je trouve que la communication, c'est essentiel !

J'ai envie que tu respectes le fait que j'aime ça les abus, d'être seul, de perdre mon temps avec des conneries, d'écrire toute la nuit en buvant du scotch.

J'ai pas envie de parler au téléphone, parce que j'hais ça.

J'ai pas envie que tu m'appelles 100 fois... C'est pas parce que j'ai un cellulaire que j'y suis toujours accroché !!!

J'ai pas envie que tu me dises des phrases plates, juste pour mettre des mots dans l'air, c'est pas des bulles et c'est pas amusant !

Et j'ai pas envie que tu me parles bête, je suis émotif.

Finalement, j'ai juste envie d'être moi, avec toi.
Je suis peut-être pas prêt à être amoureux finalement!

lundi 5 janvier 2009

Le temps qui passe... Prise 5 (edit)

Bonne année

- Ouain, toi aussi.

Qu'est-ce que tu fais ?

- Je prépare mon party du jour de l'an

Ah ouain! Est-ce qu'il va y avoir ben du monde ?

- J'attends pas moins de 100 personnes, et j'espère que la police ne débarquera pas.

Je te le souhaite pas !

- Moi non plus, ça gâchera le party !

Au moins 100 personnes, c'est beaucoup !

- Ouain, j'ai bien hâte de voir ça. Surtout que ça va surement durer quelques jours !

Plusieurs jours ?

- L'an passé, ça fini le 2 janvier à 6 heures

Quoi ?

- Oui oui, et là, on parle du trois. ça va me prendre une semaine m'en remettre !

T'exagère pas un peu

- Non, c'est ça le pire...

Bonne Année !