mardi 24 février 2009

No letting go...

J'avais pas envie de la laisser partir ce matin.

Je crois que c'est surtout parce qu'elle ne pouvait pas rester que j'avais envie qu'elle reste.

À bien y repenser, il y a un peu de ça, c'est vrai. Mais il y a autre chose. ..

Pendant le nuit, j'ai eu soif. J'aurais voulu m'abreuver à ses lèvres, cependant j'ai réalisé que c'était sans doute ces mêmes lèvres qui m'avait desséché la bouche. La meilleure solution était donc d'aller chercher un verre d'eau. Marchant sur la pointe des pieds, j'ai été jusqu'à la cuisine, ce qui me donnait l'air d'un pauvre voleur nu, en quête de vêtement, plus qu'un homme en manque d'eau.

Dans la cuisine, j'ai sorti deux verres, naturellement. Sur le coup, je n'ai pas réalisé ce que je faisais.

J'ai remplis les deux verres d'eaux. le premier était tiède et le deuxième était parfait, mais pour être sur, j'ai mis deux glaces.

Toujours comme un pauvre voleur, je suis retourné dans ma chambre, espérant ne pas avoir troublé son sommeil. La lueur de la nuit flottait sur une partie de son visage, et c'est comme si la lune faisait d'elle, une étoile naissante. Le tout, dans les commissures de mes couvertures !

J'ai compris à ce moment là que je l'aimais. J'ai compris que cette étoile, je voudrais la porter au bout de mes bras pour le reste de me vie. J'ai passé un long moment à la regarder... puis la glace s'est cassé dans un des verres, et j'ai défigé, je me suis couché auprès d'elle.

- Hmm...t'étais où ?
- J'ai été te chercher un verre d'eau.
- justement, j'avais tellement soif

Je lui ai mouillé les lèvres avec un doigt. Elle a saisit le verre et elle l'a bu en deux gorgées. Puis elle est revenue se lover contre moi. Et avant de se rendormir, et d'oublier ce moment qui, dans la nuit, n'a duré que l'instant d'un clin d'oeil, elle m'a dit :

- Je t'aime, pour ce que tu es, et parce que j'ai l'impression qu'on est connecté d'une certaine façon...tu penses à moi, pour moi.

Et c'est pour ça que ce matin, je n'ai pas envie de la laisser partir, parce que je sais que ce moment, c'est le dernier.

lundi 23 février 2009

Tu seras un homme mon fils

J'm'arracherais les yeux plutôt que de te croire vraiment, en ce moment, devant moi.

Pinte à la main, shooter aux lèvres, je me retiens de te recracher à la figure tout ce que je viens d'avaler. Je me retiens pour la seule et unique raison que la tequila coûte 6 $ le shooters, et que j'aime pas gaspillé de l'alcool.

Ton sourire peut mourir dans le feux des 7 enfers et plus loin encore, parce que toute ma sympathie a foutu le camp avec toi il y a 2 ans.

Et ton petit air de pitié, tu peux te le foutre dans les orifices que je n'ai pas eu la chance d'explorer.

Et tu n'auras pas un putain de sous en pouboire, espèce d'allumeuse, parce qu'avec tout ce que tu me prends à chaque mois, directement prélevé de ma paie, j'en ai rien à foutre de ton 7 % d'imposition, qui de toute façon n'ira pas à ta culture, mais seulement qu'à ton petit cul.

Et d'ailleurs, tu devras attendre ce mois ci, parce qu'encore une fois, on m'a viré...

Et d'ailleurs, tu peux dire adieux à tout ces mois pension, parce qu'à partir de ce soir, je m'en fou. Je m'en vais dans le seul pays qui ne nécessite pas de passeport, je vais vivre au pays de la poubelle et de la chaine de trottoir.

Dis à mon fils que je l'aime.

Tu m'intimides

J'aimerais être aussi détaché qu'on croit que je suis...

C'est plus fort que moi, je suis timide en présence de femmes qui me plaisent. Ça ne veut pas dire que tu ne me plais pas parce que je te parle ouvertement !!! Au contraire, tu as peut-être déjouer mes gardes, et tu peux me plaire ! Une fois les défenses tombés, je parles et agis sans réfléchir...

Mais je suis timide en particulier.

En général, c'est autre chose. Je peux courir nu sur les plaines d'Abraham, ou dans le parc Lafontaine, en plein mois de Juillet, aucun problème !

Mais c'est une toute autre histoire... Parce que l'histoire qui me tracasse en ce moment c'est la suivante.

Vendredi passé, on a fait un souper pour la fête de mon coloc.

Plusieurs jeunes femmes assis en salle à manger et quelques jeunes hommes qui, sans être confinés aux cuisines, sont néanmoins beaucoup trop occupés avec les différents services pour aller s'assoir.

Et elle est là, telle une rose dans un champ de marguerite. Si mon coeur est un épi de blé parmi tant d'autres, son sourire est aussi ravageur qu'un essaim de sauterelles affamées... Elle m'a ravagée !

J'ai eu au moins trois chances d'aller la voir, mais j'en ais été incapable. À chaque fois que j'allais vers elle, je croisais son regard, et soudainement mes souliers changeaient de direction, pour me ramener à mon point de départ soit, la cuisine.


J'aurais pu aller jaser avec, de littérature, de cinéma, d'actualité, j'aurais pu écouter leur conversation et en profiter pour aller placer une bonne ligne, très drôle et bien balancé, au bon moment.

Non.
Intimidé par le désir. Celui de plaire et celui de ne pas déplaire.

Il y a cependant une autre raison, parce qu'il y a toujours une autre raison...

Ça fait plus d'un mois qu'on me parle de cette lionne, qui selon les dires d'une amie, est tout à fait compatible avec moi. Qu'elle est faite pour moi, et que selon ce qu'elle sait de moi, que je suis fait pour elle également...

Et je déteste les blinds date. Car à chaque fois, j'ai le même sentiment de désillusion. À chaque fois, je revois des scènes de cinéma ayant pour thème des blinds date qui ne fonctionnent pas.

- Salut ! Moi, c'est LedZ !
- ARK !

- Salut, Moi c'est LedZ !
- C'est, toi !?! Ark !

- Salut ! moi ...
- ARK !!!!!!

Enfin, vous voyez ce que je veux dire !

Dans le fond, j'ai peur du rejet.

Mais d'un autre côté, peut-être que c'est moi qui finirais pas dire : Merci, mais non merci !
Parce que peut-être qu'elle n'aime pas lire avant d'éteindre les lumières dans le lit.
Parce qu'elle est végétarienne et contre la cigarette.
Parce qu'elle parle tout le temps de son criss d'ex de marde !

Mais je ne le sais pas, et je ne le saurais sans doute pas, parce qu'après tout...je suis timide...

C'est moche, non ?

mercredi 18 février 2009

You could be swingin' on a star

Bruce Willis, avant d'être un acteur de film d'action, était un acteur comique...

Au même titre que Tom Hanks, qui lui s'est recyclé dans les drame, ainsi Will Smith et plusieurs autres...

Enfin, Bruce Willis.

Un film qui a marqué ma jeunesse, c'est hudson hawk, dans lequel, pour tout les crimes qu'il commet, il chante des chansons pour chronométré le temps que ça lui prend...

Cette chanson : Swinging on a star, de Bing Crosby, à été repris 22 fois, de façon légitime, mais très loin de la trop populaire : ain't no sunshine, de Bill Whithers ( plus de 100 fois) !

And all the monkeys aren't in the zoo
Every day you meet quite a few
So you see it's all up to you
You can be better than you are
You could be swingin' on a star

mardi 17 février 2009

Les promenades Ontario


D'ici, on peut voir ma maison...

Les promenades ontarios, comme le chante semi-Bruce, et un concentré de vitalité et d'énergie.

Bienvenue dans Ho-Ma. Mon quartier, mon amour...

Les junkies, les B.S ( de père en fils, que c'est touchant) et les jeunes Collégiens, Universitaires, familles, des artistes, des hippies, et des extra-terrestres.

De beaux appartements assez anciens, de plus en plus de condos en cartons, des tables où le chef Frédéric Houtin, l'ancien chef du XO, nous en donne pour notre argent. Il y a aussi le saussicier, les 2 boulangeries, les trois fruiteries, deux épiceries, plusieurs, mais vraiment plusieurs tavernes, toute aussi miteuse et chouette les unes que les autres. On peut jouer au billard à deux endroits, et il y au moins trois pharmacies, pour les plus frileux ;)

C'est un quartier que j'adore, certes la vente trottoir bi-estival nous laisse voir des trucs dont on se passerait bien, mais en même temps, c'est ce qui fait le charme du Quartier.

Ce qui me manque dans Ho-Ma, c'est un bar... Je veux dire un bar cool !

Le plateau à eu sa distillerie, les promenades masson ont eu Chez Baptiste 2... Me semble qu'on pourrait avoir notre Verre Bouteille, ou notre Boudoir nous aussi... Au lieu de ça, on va boire une grosse au Vincent, Davidson ou encore...*rire*... Au crazy Night Club, ontario/ Pie IX...!!!

Enfin, J'aime Ho-Ma, parce qu'il y a plein de métros, d'autobus et de taxis qui nous mènent où on veut, quand on veut ! Sauf la nuit, c'est plus compliqué, mais tout est possible ! Au moins, on n'est pas à Verdun... ;)

Ho-Ma, pour la vie !

dimanche 15 février 2009

Parce qu'hier soir...

Parce qu'hier soir, en revenant de travailler, j'ai été...comment dire... Heureux.

Partout où je regardais, je voyais des regards lumineux, qu'ils soient provoqués par la tendresse ou l'excitation, ces regards m'ont touchés. De voir tous ces couple se promener dans la rue ou dans les transports en commun, j'ai eu l'impression de ressentir une parcelle de leur bonheur.

Ce qui m'a touché ? Outre le fait de voir des mains baladeuses, ou de voir des doigts se croisés les uns dans les autres, je crois que c'est ces couples que j'ai vu dans le parc. Le premier, un vieux couple, buvant un café en regardant leur chien courir dans la neige. Elle avait sa main sur la sienne, et la sienne était sur son genou... Ils souriaient... Malgré le cliché ( grow old with you), j'ai souris aussi.

Puis je crois avoir été témoin d'un premier baiser entre pré-adolescents... Wow... Je me suis senti privilégié. Il y a bien des choses que j'ai oublié, mais je n'oublierais jamais mon premier baiser, et de ses promesses d'avenir ! Bon, j'ai trouvé ça cute comme je trouve cute des petits chiots en animalerie...

La St-Valentin, quoique je n'en suis pas un adepte, à ses bons côtés !

... J'aurais jamais cru dire ça...

vendredi 13 février 2009

Joues tu du piano

J'aime comme je respire, vite et fort.
J'aime comme je dors, profondément et peu.
J'aime comme je mange, épicé et sucré.
J'aime comme je nage, maladroitement et aléatoirement
J'aime comme je marche, étourdi et libre.
J'aime comme je parle, doucement et vrai.

J'aime comme les romans de Jardin, comme Cyrano, comme Don juan, comme Tristan, comme Roméo, mais j'aime surtout comme Arlequin.

Mais ce que j'aime vraiment, c'est d'entendre jouer du piano !

Si tu joues du piano, c'est sur que je t'aime...

Et au moins, je me donne la force et le luxe d'aimer...
Ce qui n'est pas aussi facile qu'on peut le croire...

jeudi 12 février 2009

Des livres à perdre

*rire*

Je suis simpliste, sans être simple.

J'aime ma bibliothèque, mais je suis fou des livres qu'elle contient. Je ne suis pas un grand matérialiste dans la vie, en fait, je suis née avec la simplicité volontaire ! C'est involontaire.

Tout ça pour dire que si mon appartement deait bruler du jour au lendemain, je balancerais tout mes livres par la fenêtre avant quoique ce soit, y compris moi. Je ne voudrais pas être un pastiche de la bibliothèque d'Alexandrie, j'en mourrais.

Dans le même optique, il n'est pas rare que je donne mes livres, parce que même si mon intention première est de le prêter, je sais que le trois quart du temps, ils ne reviendront pas. Je m'y suis fait à l'idée, et même que je trouve que c'est mieux ainsi. Je préfère que la littérature et l'esprit soient les choses que je transmette, au lieu de maladie ou virus...

J'aimerais avoir une histoire savoureuse, une jolie anecdote sur le premier livre que j'ai lu, malheureusement je ne m'en souviens pas. Mais je me souviens pourquoi. J'ai toujours eu soif, que ce soit de mots, de connaissance ou d'alcool. Comme Carver et Hemmingway, il n'est pas rare qu'il y ait une petite connotation dans mes écrits, et c'est parfait ainsi. Ce n'est pas que je me prédestine ou aspire à être un de leurs successeurs, je n'ai pas cette arrogance.

Le premier livre que j'ai lu, de mon propre chef, c'est quand j'étais en troisième année. J'avais fini de faire mes travaux, et je dérangeais les autres élèves qui, eux, n'avaient pas terminer. J'étais un génie des mathématique, et ma prof de l'époque, Odette, ne s'énervait pas devant mes écarts de conduite. Au lieu de me gronder, elle m'a pris sous son aile. Elle m'a dévoiler la caverne d'ali baba.

Elle m'a emmené à la bibliothèque, pendant que les autres continuaient, sans moi, leurs travaux. Je ne me souviens pas exactement ce qu'elle m'a dit, mais ça devait ressembler à ça : Derrière chaque couverture, il y a une vie. Derrière chaque couverture se cache une histoire. La lecture, est l'activité qui éveille et qui réveille.

Et je me suis assis dans la bibliothèque, et j'ai lu... En moins de 3 ans, j'ai tout lu les livres de la courte échelle, puis les roman + de la même maison d'édition. Puis il y a eu les éditions soullière avec des livres comme: Ciel d'afrique et patte de gazelles, et le don. Suivi par la suite des éditions Tisseyre.

De ces livres, ils ne me restent que des histoires. Je ne me souviens pas exactement de toutes les histoires, mais parfois, j'ai des flashbacks qui me viennent.

Puis au secondaire, pendant que tout le monde pleurait la mort de Kurt Cobain, moi je lisais Sartre, Sade et star wars... Vous saviez vous que la princesse Leia et Yan solo avait trois enfants, dont un d'entre eux se sacrifie à l'âge de 16 ans ???...

Et j'ai commencé à écrire, mais encore une fois, avec humilité. J'ai commencé par des vers, questions de jouer avec les sons, d'apprendre de nouveaux mots, d'en apprécier la richesse et la splendeur. Puis j'ai commencer à écrire. Je peux vous dire que le premier manuscrit que j'ai écris, portait sur le hockey. Une histoire d'amour et de voyage, parsemé de hockey...

Puis les années ont suivis, j'ai acheté des livres en quantité industrielle, et je les laisses s'en voler souvent, pour le plaisir de lire de tous et chacun...

Mon livre favori ? C'est impossible.
Mon top 5 livres... impossible également...
Mon 5 auteur... Ben là !

CE que je lis aujourd'hui ? Leslie Kaplan, le psychanalyste.

mercredi 11 février 2009

La picotte au coeur


Ça fait quelque mois que j'y pense, je l'avoue.

Et à chaque fois je me dis que non, que ce n'est pas une bonne idée, que je vais continuer de garder le status quo.

Mais, parfois je me dis que ça me ferait du bien qu'on reparle. C'est très égoiste, mais moi ça me ferait du bien... Après 2 ans, me semble que j'ai eu le temps de scotcher mon coeur solide !!!

Que les choses soient clairs, je me suis débarrassé de son image qui me suit constamment. Je ne peux pas dire que je ne l'aime plus, parce que j'aime ( Merci Richard) encore tout les beaux moments que j'ai vécu avec elle. Comme je me souviens, en souriant, de tout ceux que j'ai vécu avec mes autres ex-copines. Pour faire ça court, j'ai décroché!

Mais elle, c'était mon premier vrai grand amour réussi. Quoique réussi soit assez relatif quand on connait l'histoire, mais bon...

Et dernièrement, j'ai vraiment repensé à elle...

Et en ce moment, je me dis que ça serait le moment idéal de la revoir... Mais il y a un mais... Pour une raison assez obscure, je sais qu'elle n'est plus avec son freluquet, le cocufieur cocufié... Pas d'apitoiement, pas de larmes, mais avec le sourire. Pas parce que j'étais content de son malheur (...), mais bien... mais bien parce que je sais que c'est une bonne personne, malgré ce que tous diront autour de moi... Et qu'elle mérite mieux que ce freluquet, cet autre dans son pays lointain et moi...

Mais bon, je crois que ce n'est pas le bon timing pour rentrer en contact... Mais j'aimerais être là quand elle va m'appeler pour savoir qu'est-ce qui ne va pas chez elle...

au dépanneur...

Je me suis levé ce matin, et j'ai constaté en ouvrant la porte du frigo ( je vous épargne le déplacement de ma chambre à la cuisine) que mes charmants colocs ont finis le pain, le lait et la bière.

Le temps de prendre mon porte-feuille, de maugréer et de vociférer tout bas, ce que je pense tout haut, je suis au dépanneur.

Le dépanneur est à côté de chez moi, et pars là, je ne veux pas dire un ou deux coins de rues...Nenon, il est littéralement à côté de chez moi.

Enfin, il y a trois personne dans le dépanneur. Il y a la caissière qui est la plus chinoise des tenancières de dépanneurs de la rue, il y a la pute rachitique qui m'a offert une fellation pour pas chère l'été dernier... ce qui est loin de me plaire et il y a moi avec mon pain sous le bras, mais pinte de lait dans une main et mon porte-feuille dans l'autre.

J'attends derrière la pute qui compte ses 10 sous, elle en à 16, mais elle les recompte pour la 2eme fois. Au lieu de m'énerver, parce que je ne voudrais pas écraser le pain sous mon bras, je ris. Je me dis que malgré son apparence, elle pourrait charger plus chère que 10 sous...

Il lui manque 34 sous, et elle gosse la femme derrière le comptoir avec la fameuse phrase : Je viens tout le temps icitte !

Je ne suis pas pressé, mais un peux touché, un peu. Je me dis que si j'étais vraiment sans scrupule, et un tantinet dégueulasse, je pourrais tenter quelque chose...Not !
Mais je fouille dans mon porte-feuille et je mets une piastre sur le comptoir.

Elle se retourne et me dévisage.

Elle ne me remercie pas et sort. Quand j'arrive avec mes trucs devant la caissière, elle rit, alors je ris aussi. Qu'est-ce que c'est ridicule la vie !

En sortant dehors avec mes trucs, la pute m'attend...

- Bon, c'est quoi, tu veux tu que j'aille te finir dans une ruelle pour te remercier ?
- Euh non... c'était juste de l'altruisme...point ?
- Ben pourquoi t'as pas de pantalon alors ?

oups...

Et la caissière de rire encore derrière son comptoir...

mardi 10 février 2009

Dans le métro...

- j'ai un problème...

C'est qui elle ?...

Pour une raison que je ne m'explique pas, pendant des années, les gens m'abordaient sans aucune retenu... Et ils me racontaient pleins de choses, comme si c'était écrit dans mon front : Confesseur urbain !

- Ma blonde m'a laissée...
- Mon père me battait
- J'aime qu'on me donne des coups de coude dans la nuque quand je baise...

Toutes sortes de gens qui dans le métro, dans les bars, dans la rue m'arrêtaient pour parler... pour me parler, pour me raconter leur vie dans le détail deux, trois fois...

Et je les ai toujours écouté, patiemment, avec respect. Parce que, l'humain, enfin, la plupart d'entre nous, aime parler, et se complait dans la parole... Souvent, même s'ils ne s'écoutent pas, la dialectique les fait mieux comprendre ce qui les dérangent. Les joies de la communication...

Enfin, tout ça pour dire qu'aujourd'hui, une femme s'est assise à côté de moi, et outre son odeur quelque peu dérangeante, elle m'a abordée ainsi :

- J'ai des petits seins...
- Euh, et c'est un problème ?
- Oui... C'est pour ça que les hommes ne m'aiment pas !

Je peux comprendre les éternelles sempiternelles souffrances des complexes, mais... pourquoi moi ?

- Premièrement, vous avez des seins, la taille des seins n'a rien à voir avec l'amour !
- alors pourquoi me laissent ils tous ?
- Je sais pas...je ne vous connais pas...
- Alors, j'ai raison, t'es juste comme les autres...

Qu'est-ce que je peux dire ? Qu'est-ce que je peux faire...

Tout ce dont elle veut, c'est un peu de tendresse.

Son haleine est fétide, la mort s'est installé en elle, de son coeur jusqu'à son haleine...

Elle s'est approchée de moi, et sans que je ne comprenne quoique se soit, elle m'a embrassée...

Et depuis ce temps, j'ai un peu de mort dans la bouche, et elle un peu moins...

dimanche 8 février 2009

je rêve encore...(edit)

Je ne sais pas pourquoi, tu es venues dans mes rêves cette nuit...

Ça faisait longtemps...
Ce matin, je me lève...inquiet...

(edit)

Et j'ai passé la journée à penser à toi... ça aussi ça faisait vraiment longtemps. J'ai pensé à toi, et pour une raison que je ne peux m'expliquer, je suis vraiment inquiet. J'ai une sensation qui me dit qu'aujourd'hui, tu ne vas pas bien, et je ne peux rien y faire.

Je ne comprends pas ce qui se trame, encore que je suis loin de savoir ce qui peut bien se passer... Mais j'ai l'intime conviction que ça ne va pas bien, et je n'aime pas ça.

J'ai eu beau me dire que c'était dans ma tête, qu'après tout, je n'en sais rien et que ce n'est franchement pas de mes affaires...mais...mais j'en ai la conviction, et j'ai envie de la pousser à terme, de me faire rabrouer ou de me faire confirmer...

Criss, qu'est-ce qui se passe ? Tu ne vas pas bien, et je n'y peur rien. Tu ne vas pas bien, Je le sais, je le sens ! Mais je suis qui pour m'en soucier ? Ou devrais-je seulement m'en soucier ?

Je suis confus...ça va passer, mais je ne suis pas rassuré...

vendredi 6 février 2009

je suis un monstre la nuit...

Quand le soleil se couche, la noirceur venu...je me transforme.

Mon sang devient plus chaud, mes idées s'éclaircissent, j'ai l'impression que je m'éveille... je change.

Ma façon de parler change, ma façon de me vêtir, de marcher...je change.

Et la soif... J'ai soif... J'ai une soif qu'aucun liquide ne peut assouvir. Et je bois, et je bois...

Je ne suis pas de ces ivrognes qui termine la soirée dans les bras d'une jeune naïve, en quête d'amour, non ! Je suis un être conséquent. Ce que je pense à jeun, je le pense plus fort quand j'ai bu.

Mais j'ai la chance de ne pas dire, ou faire, des choses que je ne pense pas et/ou que je ne voudrait pas faire...

J'aime la bière, dans les partys
J'aime le vin, dans les soirées, en soupant et seul
J'aime la vodka, tout le temps
J'aime le scotch, autant que je le hais

Je suis un ange cornu, je suis un ange qui a souffert, je suis devenu un démon.

Je suis un démon, et je vise la rédemption, je suis un ange cornu...

Quand je brillerais autant que le soleil, c'est que je cacherais ton regard, duquel je voudrais tout au moins être un éclipse...

lundi 2 février 2009

Le Roi de la montagne

Je me souviens de mon ''suit de ski-doo'' qui n'en était pas un, mais qui était désigné comme tel.
Brun, avec une ligne jaune sur chaque côté.

Ma mère m'avait forcé à mettre ma tuque, mais j'aimais pas les tuques. Donc dès que j'étais assez loin, je l'enlevais et la cachais dans mes poches.

Et c'était le moment. Le moment de jouer au roi de la montagne. LE ROI DE LA MONTAGNE !

C'était de savoir qui serait en haut. Qui aurait la chance d'être en haut le plus longtemps. Mais le jeu, c'était de tomber pour remonter faire sa place. Il fallait faire ses preuves, il fallait se battre, tout donner !

Et quand tu étais le roi, plus rien ne te dérangeait. Même si tu retombais, tu avais été en haut, tu avais eu ton moment de gloire, de bonheur. Puis tu finissais par tombé en bas, comme Newton l'a dit.

Mais, même si tu étais mal tombé, même si ça faisait mal, tu reprenais ton souffle et tu recommençais.

Aujourd'hui j'y pense, et ça me fait penser à l'amour... Cette montagne, je sais qu'elle reviendra mienne, si c'est pas aujourd'hui, ça sera demain...