mardi 31 mars 2009

le temps qui passe... Prise 6

Quand j'ai pas d'histoire dans la tête, je raconte des choses que me sont arrivées...

- Mais je croyais que c'était ça un blog...parler de soi ?

Ouain, peut-être... Mais Les choses qui me troublent le plus, j'ai pas nécessairement envie d'en parler... Me semble que j'ai pas mal fait le tour...

- Et tes histoires ?

C'est pour la plupart des nouvelles... Pour une raison que je ne m'explique pas tout à fait, c'est des romances qui finissent mal. En fait, pas mal toutes mes nouvelles se finissent mal. Je ne sais pas pourquoi, mais mes chutes sont sordides, tristes, voir un peu apocalyptique au point de vue sentimental.

- Est-ce que c'est parce que tu es triste ?

J'aurais tendance à croire que non. De toute façon, on néglige notre tristesse. On ne peut pas tout le temps être joyeux et de party, c'est pas humain. Et moi, mon humanité, je préfère la vivre au jour le jour. Comme en ce moment, je suis pas mal content, et un peu triste. J'aime conduire, et hier, j'ai été louer une voiture, parce que j'avais envie de conduire et que ça me rend profondément serein. De l'autre côté, je suis un peu triste, parce que j'ai dû aller la rapporter il y a moins d'une demie-heure.

- Donc tu es...neutre ?

Je suis toujours neutre. Je suis souvent l'avocat du diable. J'aime prendre le parti des mal aimés. Je ne me victimise pas, et je suis loin d'être une victime. C'est tout simplement que j'aime ça défendre le veuf et l'orphelin, ainsi que la veuve et l'orpheline. Dernièrement, j'ai lu le billet de Dark, et j'ai eu fucking honte d'être un gars. C'est le genre de situation que je ne laisserais pas passer devant moi. J'irais lui botter son cul à ce con...même si je mange une volée au bout du compte.

Tiens... ça m'inspire...

Tout simplement jaloux

Je suis jaloux du parfum qu'elle porte, des odeurs qui l'escorte, partout où elle va...


Je suis un être passionné par l'amour.

Je l'aime, je le hais.
Il me fait du bien, il me fait du mal.

Je suis un être passionné par l'amour.

J'abandonnerais tout pour l'amour, même après que l'amour m'ait abandonné, et même si je sais qu'il m'abandonnera à nouveau.


Et pour les trois secondes de pur bonheur à la surface, je suis prêt à retourner graver mes initiales au fond du baril. Parce que même si c'est mes initiales y sont déjà graver, j'ai confiance un jour d'être capable d'y écrire mon nom au complet... Puis viendra un temps ou je n'écrirais que : LedZ was here... Mais même si mes initiales ont été longue à écrire, et même si elles ont été longues à tailler... Je n'échangerais jamais un le moindres de ces moments, même les plus durs.

dimanche 29 mars 2009

Apple Blossom

On s'est fréquenté pendant 3 mois, Julie et moi. C'était la coloc à ma meilleure amie, celle à qui je dis tout.

Aujourd'hui, ça fait plus ou moins un mois que je n'ai pas vu Julie. On s'est laissé, je, parce que c'était plate et qu'elle ne m'attirait pas tant que ça... En fait, j'avais l'impression de baiser ma cousine et ça me dégoutait un peu... Ben quoi, il faisait noir les première fois !!!

Mais là, on est dans un bar, et elle m'invite chez elle pour baiser.

- On vient de se laisser, je ne suis pas sur que c'est une bonne idée.
- C'est toi, ou un autre.
- Ok !

Ouais, je suis assez facile comme gars.

Et on a baisé, dormi, déjeuner ensemble, et je suis reparti de mon côté avant midi.

***

Ça fait plus d'un mois et demi que je n'ai pas baisé, que ma bouche n'a pas léché et saisi un bout de sein. Et qui plus est, je suis malade comme un chien. Le verdict est tombé : Pneumonie.

Ça fait trois jours que je suis évaché sur mon sofa, et je ne me meurs pas, mais presque. Un jour, on pensera à cet époque en disant, à cet époque pré-facebookienne, le seul moyen de communication était le téléphone et le courriel...

Étendu de tout mon long, sous une pile de couvertures, j'entends le téléphone sonné. de la première à la 4eme sonnerie, j'ai à peine réussi à sortir un bras pour atteindre le téléphone, pourtant installé juste à côté de moi. À la 5eme, j'ai réussis à le saisir

-Ouais
- Paul ?
- Ouais
- C'Est Julie
- Salut Julie...
- As-tu du temps de libre cette semaine ?
- Pas full
- On se voit demain en soirée ?
- Euh...

Infirmière gratis...

- Euh... ok
- 19 hrs chez moi ?
- Ok.

Et j'ai raccroché, déterminer à rester en vie une journée de plus afin de pouvoir baiser une dernière fois. Je me suis endormi, le sourire aux lèvres.

**

Le lendemain, naturellement il pleut tellement que les gens sortent promener leur poissons rouges... Je me dis que c'est le prix à payer, me balader sous la pluie, pour un péché qui est loin d'être véniel.

Arrivé chez elle, elle m'a presque immédiatement fait enlever tout mon linge. Je dois dire qu'elle m'a aidé un peu, parce que seul...j'aurais eu le temps de mourir deux fois.

Puis, une fois tout mon linge dans la sécheuse, elle m'offre un verre de rouge, que je décline poliment.

- Je suis sous médication
- Je suis enceinte...et je veux le garder...

Stop... Le temps s'est arrêté... Tout autour de moi s'est mis à tourner...lentement...puis un peu plus vite, et un peu plus VITE, ET UN PEU PLUS VITE...ET TELLEMENT VITE QUE J'EN AI EU MAL AU COEUR !...

- HA HA HA... Ben non, c'est pas vrai...

QUOI?

- Je vais me faire avorter, mais j'aimerais que tu sois là...
- C'est quand ?
- Lundi matin prochain...

***

Je suis assis dans une salle d'attente, et je vais mieux. Ma pneumonie s'est volatilisé presque complètement.

J'attends que Julie ressorte de la salle. Je ne connais rien aux cliniques d'avortement, mais je tente de ne pas regarder trop les gens, je ne voudrais pas les gêner...

Quand Julie est sortie, elle était tout sourire. On est sortie dehors et là, sur le trottoir, elle est tombé en larmes, quelques voisins en ont presque sortis leur poissons...

- On est rentrée chez vous, je lui ai fait à manger, on a poppé une bouteille de rouge et on a écouté un film... Quand elle s'est endormie, je l'ai amené à sa chambre et je suis parti...

- Ben voyons Paul, la clinique où t'a été, c'est une clinique pour le dépistage des mts... et, Julie, elle était menstruée la semaine passé...

vendredi 27 mars 2009

je dors sur mes deux oreilles

Jeudi, Happy hour, dans un bar près de chez vous.

Après avoir passé les 4 dernières heures à discuter de tout et de rien, Paul est assis au bar avec trois amis. Le hockey vient de finir, il est l'heure de rentrer et de se coucher s'il veut se lever demain matin.

Paul s'adresse au Barman
- Je vais te régler mon bill s'il te plait.
- tout de suite.

Il n'y a pas eu d'abus, mais la semaine a été longue.

- Aweille Paul, prends en un autre ! C'est moi qui paye le tax !
- Non, non, ça va être correct. Je suis pas mal fatigué.
- Chokeux.

Paul appose sa signature sur le bout de papier que lui tend le barman, réglant ainsi sa facture et sa soirée.

IL pourrait prendre un taxi, mais il préfère marcher un peu. La température est clémente ce soir, et il entend profiter un peu de son état d'ivresse afin de marcher un peu dans les rues de sa ville. Avec son sac en bandoulière et ses écouteurs, il avance nonchalamment dans la ville, laissant le soin à ses pas de le guider vers chez lui.

Un charmant petit couple joue dans un parc. Batifole, se dit Paul. Il joue au chat et à la souris autour d'un arbre. Elle tient quelque chose dans ses mains, et il tente de le récupérer. '' LEs choses sont souvent ainsi'' se dit il tout bas. Il les regarde encore un peu, il esquisse un sourire naîf et continue son chemin.

Et avançant toujours dans la pénombre d'un printemps tardif, il sourit bêtement, repensant aux femmes de sa vie.

Puis il tergiversive avec lui même.

- Je pense que les plus belles chansons d'amour ont été écrites pas des hommes. Et que les plus tristes l'ont été par des femmes.
- T'es pas un peu macho
- Non, enfin oui, peut-être un peu. Mais je crois surtout que l'homme aime plus souvent qu'il est amoureux, inversémment à la femme.
- C'est un peu ridicule comme théorie Paul.
- Peut-être... Mais l'homme s'emballe moi rapidement à propos de l'amour. Mais quand il aime, c'est profond...
- C'est facile à dire pour Nous, on est un homme...
- C'est vrai...

à 20 ans, Montréal était pour lui un terrain de chasse. À 30 ans, des souvenirs lui revenaient de ses précédents trophées de chasse. Et ce n'est pas la fille qui était le trophée, c'était l'appartement dans lequel il allait.

- C'est bizarre quand même, j'ai vu plus d'appartement en rencontrant des filles, qu'en y habitant.

Et comme il marche, il se souvient de l'un des ces appartements. Il est là, devant lui.

- Julie...

Une histoire brève, un égarement amoureux, de ceux qu'on apprécie et qu'on oublie, comme une bonne glace au chocolat...

Le téléphone de Paul sonne...

-Tu veux monter ?
- Non, je préfère laisser le passé où il est, dans ma tête, comme un bon souvenir...

jeudi 26 mars 2009

Doll is mine

Paul sort du métro, et sans regarder, il fonce dans une fille qui tenait un sac en plastique transparent dans lequel on voyait visiblement un biscuit chinois et un plat en styromousse contenant sans doute, des mets chinois.

La fille n'a jamais vu Paul... Avec le contact, elle s'est effondré, envoyant le sac contenant le repas sur les rails du métro...

Paul se confond en excuse, mais la fille est en colère.

- J'ai passé toute la journée à bosser comme une folle et toi, tu balances mon repas dans le métro comme un con.
- Ben là, je ne t'ai pas vu, je suis désolé...
- Merde... et j'avais vraiment faim de ça.

Puis, sortant de nulle part, un deuxième gars rentre dans la discussion.

- Ben là, t'aurais pu faire attention.

il aide la jeune femme à se relever.

- Et même que tu devrais lui en payer un autre... C'était quoi votre repas mamzelle
- C'était un pad thai... Mêlez vous pas de ça vous, c'est pas de vos affaire anyway...
- Bon ok...

Le deuxième homme sort de la conversation aussi soudainement qu'il y était rentré, et s'éloigne du couple.

- Ben t'habite pas loin... On va aller au Just Noodle, et je vais t'en payer un autre, si ça peut me faire pardonner... Je suis vraiment désolé...moi aussi j'ai eu une dure journée...
- Ben non, c'est corre...
- J'insiste ! Moi c'est Paul
- Ok... Moi c'est Julie...

Les deux se dirige vers la sortie du métro.

- Tu fais quoi ?
- J'étudie en Psycho, et je travaille comme waitress...toi ?
- Je travaille à la SAQ...

De fil en aiguille, les deux se jasent de tout et de rien sur la route du Just Noodles. Arrivé la-bas, Julie commande un pad thai et Paul en commande un également.

- C'est une bonne idée, j'avais pas encore mangé non plus.
- Ouain... Excuse moi encore si je t'ai traité de con...
- C'est correct, j'aurais du faire plus attention... T'es vraiment sortie de nulle part !

Paul paie.

- Écoute Julie, je suis un peu gêné mais, tu veux partager une bouteille de vin, j'en ai ramené une de ma job pour y goûter, mais je ne suis pas alcoolo pour la boire au complet tout seul...
- Ben...c'Est que...heu.. on se connait pas vraiment...
- Ouain, t'as raison... je ne voulais pas te brusquer ! désolé...
- T'habites pas loin ?
- 2-3 coins de rues...

silence

- Ben donne moi ton adresse, j'aimerais aller me changer et je vais aller te rejoindre...
- Ok, cool, je vais amener les plats avec moi en gage de rançon... si tu viens pas je les mange tout les deux...

Julie pousse un petit rire étoufée volontairement.

- Ok... ben, je te rejoints dans une demie heure... Ciao.

Puis elle part dans la rue, pendant que Paul prend son téléphone...

- Ben criss, t'avais raison, le truc du repas garoché...ça marché...

Pour Soph 2

Je vais te proposer un random 15 de Windows media player

Clamour for glamour - The ark-
Wild world ( from Yusuf café ) - Yusuf islam
les yeux tout autour de la tête - Jérôme minière-
La marée haute - Lhasa-
Polynesiam people - Norm -
Zorba the greek ( L'album) - Mikis theodorakis
Vieille Canaille - Gainsbourg -
I just don't think i'll never get over you - Colin Hay -
i got a girl - Tripping daisy -
le dôme - Jean leloup -
Claire de lune - Debussy -
Summertime - Jimmy Smith et Wes Montgomery -
Vosotros Monstruous - We are wolves -
Rivers of Babylon - Sublime -
Conconne - Fred Fortin -

mercredi 25 mars 2009

Shot in the arm

Il n'y a rien de tel que d'aller au cinéma seul !

Tu choisis le film, tu peux aller t'acheter un immense seau de ''Puff-Corn'', un deux litre de pepsi en fontaine, un kilo de M&M au peanut, sans que personne ne te juge, excepté celle qui te les vends...Quoique tu reste quelqu'un de sage à ses yeux quand tu laisses du pourboire, pour acheter son silence mental...

Et le mieux, c'est quand tu peux t'asseoir presque où tu veux dans la salle parce que c'est un mercredi soir, et que vous êtes, maximum 20, assis dans la salle.

J'ai hésité quatre fois avant de vraiment m'asseoir, laissant préalablement mon manteau ( maudit printemps weird) et mon sac sur les sièges m'avoisinant. Je laisse mes affaires autour de moi parce que je suis civilisé. À l'époque à laquelle a été inventé la roue, j'aurais pissé sur les sièges autour de moi pour délimiter mon territoire, ma bulle...

Les previews commencent, mais j'attends vraiment le début du film avant de mettre la main dans mon seau...

***

La vrai joie du ''puff-corn'', c'est d'en mettre un dans sa bouche quand le lion rugit.
Mon père

***

Et comme le souvenir de mon père reviens, je pense au livre Pop-Corn de Louise Leblanc.

Pendant qu'on fouille dans la vie des autres, on oublie la sienne.

Ma vie ne va pas mal, mais il y a toujours place à l'amélioration. Je présume que le bonheur c'est comme le mythe de sysiphe, un éternel recommencement.

Et comme je pense à la montagne et à la roche ronde, une main se plonge dans mon seau. Je sors de ma bulle, je regarde d'un regard méprisant, et je vois une fille assise à côté de moi.

- euh... Salut

Elle me regarde, me faisant un signe de me taire.

- Chut, ça commence... dit elle tout bas...

Je suis subjugué... Qu'est-ce qui se passe ? Et comme je veux lui dire que je ne suis pas exactement confortable dans la situation actuelle, elle elle met la main à nouveau dans mon seau...

- Euh... qu'est-ce que tu f...
- J'ai toujours aimé ça moi, les colocs. J'ai pleurée quand il est mort.

Quoi dire, moi qui ai vu les gens vouloir mourir quand le grunge et Kurt cobain son mort. Je ne suis quand même pas pour lui dire de me crisser patience, je ne voudrais pas la blesser... Qu'est-ce que je dis là, moi ? Je ne la connais même pas, qu'est-ce que j'en ai à faire de sa sensibilité !

- On t'as jamais dit que...
- Wow, ça c'est touchant !!!

Elle ne quitte pas l'écran des yeux. Elle ne l'a jamais quitté depuis le début du film., alors que moi, j'ai tout raté. Merde le ''Puff-corn'', je commence à écouter le film, ne me préoccupant pas trop de la fille à mes côtés.

Le film à passé et sans m'en rendre compte, nous devions vraiment avoir l'air d'un couple. Je prends une gorgé de liqueur, je lui tend le verre, elle prend une gorgée, me le redonne... recommence le même manège avec les M&M. Puis quand le moment touchant du film était à son climax, elle était à ''accotée'' sur moi...

Le film a fini, et sans m'en rendre compte, j'ai passé un bon moment. Elle met son manteau, et elle est plutôt mignonne, voir vraiment de mon gout. Alors je me lance pour l'inviter à aller faire plus ample connaissance.

- Ça te dirait de...
- Non... t'es trop mou, pas assez de caractère... Et puis comment pourrais-je faire, un jour, confiance à un gars qui laisse n'importe quelle fille s'asseoir et piger dans son ''puff-corn'' au cinéma !

Don't let me be misunderstood

( Dans une carte de Fête )

Aujourd'hui, c'est ta fête.

Ça fait plus ou moins 364 jours que j'y pense, depuis que tu m'as dit :

- Écoute Paul... C'est pas la grosseur du cadeau qui compte, c'est que tu m'écoutes quand je te parle de mes besoins...

Et depuis 364 jours, j'ai pris des notes de tout tes besoins. J'ai écouté tout ce que tu m'as dit, enfin...presque tout...

Tu m'as dit que tu ne voulais pas d'enfant, et je t'en ai pas fais.
Tu m'as dit que tu aimerais une cérémonie de mariage à l'église, et on l'a fait.
Tu m'as dit que le lavabo fuyait, alors je l'ai réparé.
Tu m'as dit que tu voulais une nouvelle garde robe, et j'ai donné le ok pour que tu ailles magasiné avec notre compte conjoint.
Tu m'as dit qu'on devrait sortir plus souvent, et on l'a fait.
Tu m'as dit que tu aimerais avoir une voiture, alors on s'en est acheté une nouvelle.
Tu m'as dit que mes amis me prenait trop de temps, et j'ai passé plus de temps avec toi.
Tu m'as dit que tu me trouvais trop rose, et ça m'a fait devenir noir.
Tu m'as dit que je perdais mon temps avec mes peintures, et j'ai cessé de peindre.
Tu m'as dit de ne plus t'appeler au bureau, : '' même si ma mère meurt'', et je ne t'ai pas appelé non plus...
Tu m'as dit que tu voulais que j'ai plus confiance en moi en général, et j'y travaille toujours.
Tu m'as dit que je méritais mieux, et j'aspire à mieux.


Ci joint, tu trouveras le numéro de mon avocat...
Et pour ma bague, tu la trouveras comme joint sous l'évier de cuisine

Pour Soph

Pour Soph

Pour mieux me connaitre, car tel est ton intention...

Pour me juger par mes gouts musicaux, voilà
15 morceaux choisis en 5 minutes ( et 15, c'est vraiment pas beaucoup)

Ledz Life Soundtrack

tous les jours - Antoine Gratton -
Chan chan - Buena Vista social club -
Doux Désir - Dumas et Carl Bastien -
R'viens pas trop tard - Zébulon -
time is enemy - Quantic -
Where is my mind - The pixies -
Day'n'night (Crookers remix) - Kid Cudi -
Fly me to the moon - Frank Sinatra-
Whiskey bar - The doors -
Undone - Weezer -
Somebody told me - The killers -
La grange - ZZ top -
Your woman - White town-
Sunday Morning - K'os -
Dreadlick holidays - 10 cc -

C'est un mix très commercial... mais c'est des chansons que j'écoute assez souvent et avec lesquelles je chantonne des paroles ( quand je ne les chantes pas au complet !)

mardi 24 mars 2009

(Bé)Bé lié

- C'est quoi ça ?
- Bin... des menottes... Tu m'as dis que tu voulais essayer quelque chose de nouveau pour ta fête !

Ma blonde assise à califourchon sur moi, en petite tenue les laisse pendre à ses doigts deux paires de menottes...

- Je pourrais t'attacher, je me suis dit que tu pourrais aimer ça. Tu aimes ça quand c'est moi qui prends le contrôle.
-Ouain...ben...

Penses-y Paul, tu dis toujours que tu dois essayer de nouvelles choses avec enthousiasme, parce que sinon elle va encore dire que t'es blasé...

- Ouais...ben... Ok, attache moi !

Elle s'exécute avec un petit sourire que je ne lui connaissais pas. Les deux poings liés aux extrémités du lit, je me sens un peu...claustrophobe... Tout se bouscule dans ma tête... Si elle tombe et tombe sans connaissance et qu'elle s'étouffe avec sa langue... Si un gars rentre pour vider ma maison et la viole devant moi... Si ma mère me fait une visite surprise, ou pire... mes amis qui ont la clé...

- Et là, je vais te bander les yeux... Comme ça, il y a juste ton corps qui saura se qui se passe...
- Bin là...

ta gueule... elle va dire que t'es blasé

- Bin là... j'en attendais pas moins...(rire jaune)

Et c'est le noir... Je ne vois plus rien, mais vraiment plus rien... Quand je sens soudainement mon pied gauche se faire prendre.

- Qu'est-ce que tu fais ?
- Ben je t'attache les pieds... ça va être mieux !

Blasé

- Ouain !... génial...

Puis l'autre pied... Je suis probablement dans le moment le plus inconfortable de toute ma vie. J'ai beau la connaitre depuis 3 ans... disons que je n'aime pas ma position... Félicitation Mr Mosley, j'admire votre courage...

Pieds et mains liés... je ne suis plus du tout sur que je trouve ça excitant... voir pas du tout !

Et alorsque je suis complètement nu... je l'entends qui rit un peu...

- Heille... tu sais pas quoi... je viens de commencer mes menstruations... et j'en ai plus... je vais au dépanneur et je reviens !

lundi 23 mars 2009

Because...

J'en viens à croire que la culture est le meilleur contraceptif...

C'est soit la culture, soit la métropole, mais dans un cas comme dans l'autre, les jeunes habitant Montréal font moins d'enfants que ceux en régions...

- Ouain, mais en région, ils ont juste ça à faire !

Et c'est un peu vrai. Je trouve ça toujours drôle quand j'entends des amis dire qu'ils sortent à Mtl en fin de semaine. On les prend par la main comme des enfants, ayant eux-même laissée les leurs à la maison des beaux-parents, et on les amène faire des choses typiquement montréalais : Voir un show, danser,boire et magasiner.

Et peu importe ton degrés de coolness, ils te donneront l'impression que tu es un retardé émotionnellement.

- T'as pas de blonde...
- Non... pas trouvé la bonne
- On a eu de la chance, nous, à 20 ans de se trouver

Bon...vous étiez ensemble depuis 4 mois quand elle est tombée enceinte...lâche moi les : On s'est trouvé... Elle ne voulait pas avorter, et il ne voulait pas payer de pension...pas encore...

- Nous on communique beaucoup, c'est ça le secret !

WOW ! C'EST ÇA !... Vous travaillez tout les deux, et vous envoyez les enfants à la garderie toute la semaine... Le week-end, il joue au hockey, pendant qu'elle fait le lavage. La semaine quand vous rentrez, vous êtes crevés et vous vous évachez devant la télé dès que les enfants sont couchés.

- On voyage beaucoup.

Vous allez dans le sud tout les hivers, et ce, depuis 5 ans... Vous avez changé de tout inclus une fois, une seule fois. Vous n'avez pas aimez et vous êtes retournés l'année suivante au même que les années précédentes...

Et les seules choses dont vous me parlez, c'est de vos enfants. Pendant le show de marde que vous m'avez faites aller voir avec vous, que vous aviez choisis, vous êtes sortis trois fois appeler la belle-mère pour voir si tout allait bien avec les petits...

Vous vous êtes sentis Wild, vous avez voulus aller prendre une bière dans un club. Vous m’avez demandé si je pouvais trouver du speed ou de l'extas... (E) ... Mais 20 minutes après l'avoir pris, vous vouliez juste allez vous coucher...

Le lendemain, on est allé dans les magasins et pendant que je m’achetais du linge dans les boutiques, vous vous dites que je n'étais pas heureux célibataire...

Vous en avez profité pour organiser un blind date avec une de vos amies, qui habite aussi Montréal, que je ne connaissais pas.

On soupe. Vous parlez de vos enfants, de vos passe-temps, de vos goûts douteux, pendant que moi et la célibataire on sourit comme si vous tentiez de nous arracher des dents avec un rotoculteur...

Puis vous vous racontez votre semaine dans notre face.
Alors la célibataire et moi on en profite pour vous juger... Parce qu'on en a plein le cul de vous entendre. Quand vous allez vous coucher après le repas, pour vraiment dormir... Elle et moi, on va prendre le digestif dans un bar parce qu'on n'a pas fini de vous juger et qu'on hait tout vos points en commun...

On couche ensemble, la célibataire et moi, et la première chose dont on se rend compte, 2 ans après... c'est qu'on va tous dans le même tout inclus... Pendant que votre plus vieille garde nos petits...

dimanche 22 mars 2009

Mourrir pour des idées

Julie pleure souvent ces temps ci. À la maison, au bureau, à l'épicerie...

Au bureau, son patron croit qu'elle fait une légère dépression, ses collègues, un burn-out.

Son ex la croit folle depuis qu'elle l'a laissée. Lui qui a perdu plus de 10 livres depuis 1 mois, elle, elle les a prise... '' Elle qui disait que j'avais le coeur trop gros, on peut voir qu'elle l'a mangée'' dit-il entre 2 verres de scotchs...

Sa voisine de bureau immédiate croit qu'elle a développée une boulimie, depuis sa rupture avec Paul. '' Elle mange tout ce qui lui tombe entre les mains, comme pour se punir'' dit-elle pendant la pause café, alors que Julie vomit dans les toilettes...

Sa meilleure amie, Catherine, tente de voir Julie le plus souvent possible. Elle l'appelle constamment, à la limite du harcèlement. Lui fait des visites surprises, une à deux fois semaines. Elle lui envoie même des courriels de chaine de lettres heureuses, quelque fois des images amusantes et des histoires pas possible...

Julie appelle sa mère presque tout les jours depuis deux semaines, pour la réconforter sur le fait que sa rupture est son choix et qu'elle doit respecter ça. '' Oui, mais je l'aimais moi Paul, il aurait tout fait pour toi. C'est le genre de gendre que toute les belle-mères rêvent en secret.''

Puis Julie est allée pleurer chez Paul aujourd'hui. Elle espérait qu'il pourrait comprendre, mais celui ci était trop occupé par ses ébats amoureux avec Catherine. '' Je t'ai toujours dit qu'elle me plaisait'' lui a t'il dit, vêtu uniquement de caleçon dans l'embrasure de la porte d'entrée. Alors que Catherine, elle, se demandait bien qu'elle conne pouvait bien venir déranger Paul en plein après-midi...

Julie voulait juste voir Paul pour lui expliquer qu'elle n'était pas folle et qu'elle aimerait qu'il l'accompagne cet après-midi, parce qu'elle n'était pas prête à avoir un enfant de lui...

samedi 21 mars 2009

my house, in the middle of the street

La maison.

On était snob et crado en même temps.

Nos deux bars par prédilections étaient : Chez Roger, et au Baril...

Le premier, vous le connaissez sans doute. Le deuxième, vous ne voudriez sans doute jamais en entendre parler...

au premier, on buvait des pintes à 7 $, au 2eme, on buvait 2 grosses tremblay pour le même prix...tip inclus

La serveuse au premier, on lui aurait tous fait des enfants, tandis que celle du deuxième, elle avait des enfants avec tout le monde...

Au 2 bars, on s'asseyait au bar. au premier pour regarder la Barmaid, au deuxième, la barmaid nous regardait...

Et pourtant, pendant deux ans, nos envies de whites trashs et de vie professionnelles se chevauchaient...

si c'était à refaire aujourd'hui... on ferait la même chose, parce qu'entre hommes, c'est important de se laisser aller!

mercredi 18 mars 2009

Old time rock'n'roll

Depuis que je suis insomniaque, et désintoxiqué de l'alcool, j'ai beaucoup de temps libres entre deux contrats... Un peu trop.

Hier je traduisais un article expliquant les besoins des personnes âgées au quotidien. Ce matin je n'ai pu m'empêcher de d'appeler mon père et ma mère, juste pour jaser. Mon père et moi, on s'est tout dit en 2 minutes.

- Ça va ?
- Ouian, toi ?
- Ouain. Qu'est-ce que tu fais de tes temps libres dernièrement ?
- J'bricole, je vais voir mes chums, je profite. Toi ?
- Sensiblement la même chose.
- Vois tu une femme ?
- Si tu parles dans mon quotidien, pleins, dans la rue, dans le métro, dans les boutiques.
- T'es con fils
- Je suis le fils de mon père, père.
- Bon, ben...prends soin de toi !
- Toi aussi.
- Je te passe ta mère... JULIE !!!

Et autant qu'on s'est tout dit en 2 minutes... autant que ma mère à de la jasette.

- Savais tu que telle est rendue à faire de la...
- ah !
- Et que ton cousin, Paul...
- Ah ouain !
- ...
-...
-...
-
-...
- Bon ben...
- Savais que ta tante est désormais livreuse de plats pour un organisme communautaire ?
-... Hein ?
- Oui, elle va livrer des repas aux personnes âgées !
- Et elle, qui l'a fait manger ?
- T'es con, fils
- Je suis le fils de mon père, mère.


35 minutes plus tard je raccrochais, ayant entendu pleins de potins familiale, mais en n'ayant retenus aucun, excepté celui de ma tante. C'est un drôle de travail, livreur pour personnes âgées.
J'ai fouillé dans les services communautaires, et après une vingtaine de minute, j'ai trouvé un organisme qui faisait la même chose dans la métropole.

J'ai appelé et deux jours plus tard, j'avais une run de 25 personnes dans mon quartier.

Et j'ai compris après 4 personnes, en 1 heures, que je ne sauverais pas le monde. Que ce monde avait besoin de plus d'aide. Karine, la standardiste de l'ONG m'a appelée pour me dire que je ne pouvais pas passer autant de temps chez chaque personne. Mais elle m'a aussi dit que ça arrivais souvent aux nouveaux, et de finir chez madame Paquette, que quelqu'un avait repris ma run.

Depuis1 mois, à raison de 3 jours semaines, je m'évertue à aller porter de la nourriture à des gens qui sont incapable d'assumer le fait que personne ne vient plus les voir, et qui se laissent dépérir. C'est étrange comme comportement, mais c'est le même comportement qu'une rupture amoureuse... On ne mange plus, on ne prend plus soin de nous et on pue un peu.

Ce que je trouve particulier, c'est que je fais ça pour aider des gens, et combler du temps vide, mais tout ce qu'on me demande, c'est de cogner, donner la bouffe, et me sauver dans les seconder qui suivent la transmission de la nourriture. D'un certain côté, j'ai encore l'impression que c'est métaphoriquement une relation amoureuse.

On se rencontre, je te donne un cadeau, et je me pousse en trouvant pleins de prétextes.

La seule personne chez qui je n'ai pas besoin de fuir, c'est chez Madame Paquette. Elle, elle me prend le plat des mains, et elle referme la porte précipitamment. C'Est la seule qui ne m'invite pas à rentrée et qui ne me parle pas. Outre un simple : merci, discret et presque timide, elle ne m'a jamais rien dit d'autre.

Ce n'est pas comme M. Fortier, l'ancien ferblantier qui la première fois m'a fais sentir si minable avec un vrai poignée de main viril. Ou madame Chaput, qui m'embrasse sur les joues à chaque fois qu'elle le peut, et sur la bouche, quand je ne fais pas attention...

Un matin, quand je suis rentrée chez Mamzelle Chaput, c'est une jeune femme qui m'a ouvert la porte.

- Euh... Bonjour, Mlle Chaput est là ?
- Vous êtes qui vous
- Je suis venu porter un repas pour Mamzelle Chaput.
- Est morte.
- Ah...
- vous voulez rentrer ?
- C'est qu'on m'attend ailleurs.
- Vous voulez un café ?

C'est cliché pour un homme. Une femme qui offre d'entrer, c'est une femme qui à beaucoup plus à offrir. En fait, je crois qu'on a beaucoup de fantasmes sur à propos de choses impromptus et rapides. Surtout que la majorité des hommes sont rapides... à venir et repartir...

Elle me retardée d'une demie-heure. En me tendant un café, parmi pleins de trucs qu'elle cherchait à ranger dans des boîtes, elle s'est approchée de moi, elle m'a glissée sa langue dans ma bouche, comme le faisait sa mère. Je l'ai éloignée, puis en prétextant mes ''vieux'', en bafouillant des mots comme : attenntennddeeennntt ppopopopopoouuur manngegeger, je me suis sauver vers la sortie.

Jamais de ma vie je n'aurais osé croire un scénario aussi morbide. Je présume que c'est peut-être normal mais, thancks God, mes parents sont toujours vivant et je ne comprends pas l'envie de baiser mortuaire...

Il ne me restait que Madame Paquette, mais je n'avais pas envie de la faire attendre. C'est la seule qui me rend profondément heureux, elle ne me demande rien.

Elle a ouvert la porte, alors que j'avais quelques sueurs qui perlaient aux endroits prévus à cet effet. En ouvrant, elle m'a dévisagée, puis m'a examiné de haut en bas.

- Ce n'est pas bien de retenir ses pulsions, jeune homme.
- Heein ?
- Vous sentez le sexe.
- Euh... je dois y aller.

En lui tendant son plat, j'ai vu Mr. Fortier sortir en souriant.

- À bientôt Miss Paquette.
- À bientôt Mr Fortier.

Et en me toisant du regard, elle a ouvert la porte, me faisant signe de la suivre.

...


Puis hier, je me rendais au bureau parce que je n'avais pas le bon nombre de plats, il m'en manquait un pour Madame Paquette. En arrivant, les bureaux étaient vides, j'ai voulu aller à la cuisine voir s'il restait des plats, mais la porte était barré. J'ai été voir la gestionnaire à son bureau.

- Sylvie, il me manque un plat. Tu peux me donner les clefs de la cuisine ?
- Non, je ne t'ai pas averties, mais Madame Paquette est morte hier...
- Hein ?
- Ouais, c'est surprenant... Mais elle est morte un sourire au visage qu'on m'a dit...

see you soon

Je suis dans la douche depuis une demi heure pour la simple et unique raison que le café n'a pas fait effet.

Je suis en retard, mais Julie ne m'en voudra pas, c'est la première fois que je suis en retard et je l'ai prévenue juste avant de sauter (ramper) dans la douche. Qu'elle ne s'inquiète pas, je vais venir voir Paul aujourd'hui, mais hier, j'ai sérieusement dérapé.

Paul à 11 ans. Quand je l'ai connu, je venais de me faire larguer et comme j'avais désormais beaucoup de temps libres, j'ai voulu donner de mon temps à la société. J'avais le choix entre aller promener des chiens ou aller promener des enfants, tous deux dans des parcs prévus à cet effet. La SPCA ou Les grand frères... Quand j'ai ouvert ma main, c'était la face de la reine, donc j'ai appelé aux Grands Frères. Moi qui suis fils unique, ça faisait du sens...

Et donc, depuis deux ans, je vois Paul une fois par semaine, parfois 2, mais rarement plus. Aujourd'hui, je voulais l'amener au cirque, mais je jure que si je vois un clown, je vomis...

Donc je suis sorti de peine et de misère de la douche, et je suis parti chez Julie, la mère de Paul, avec un Immense Red bull et un perrier.

Entre Julie et moi, c'est très clair. Elle ne me pose pas de questions et je fais la même chose. Parfois j'ai l'impression qu'on est comme un couple divorcés des années 90... Elle ne sais pas ce que je fais dans la vie, ou du moins, elle ne s'en souviens jamais, et moi, après l'avoir vu marché en cowboy, je n'ai pas eu besoin de lui demander...

En fait, je mens, Julie et moi on se pose des questions, mais toujours sur Paul...

- Vous allez faire quoi aujourd'hui ?
- Bah, je pensais aller prendre un peu de soleil et peut-être l'amener au pic-nik électro ou au tam tam.
- Tu veux un peu d'argent pour la bouffe ?
- Non Julie, c'est correct.
- T'es sortie hier ?
- Longue histoire Julie... longue histoire
- Bah... si jamais t'as envie d'en parler !

Paul est arrivé avec son chien : Faucon. C'est moi qui lui est offert ce chien, pour ses 10 ans, avec l'accord de Julie. C'est un beagle, comme Snoopy. Après un an chez les grands frères, j'ai considéré le fait que, tant qu'à faire ma part pour la société, aussi bien reconsidéré l'option pile ou face, et opté pour les deux. J'ai donc été acheté ce gentil cleb, qui comme Paul, avait besoin d'un peu de tendresse.

Paul est un jeune garçon brillant. Je me dis que quand Kafka était petit, il devait ressembler à Paul. Quoique je pourrais également le comparer au Owen, de Irving. Mais ce que j'apprécie de Paul, c'est sa franchise. Quand il a quelque chose à dire, il n'y pas par 4 chemins. Et si ça blesse, il croit que c'est à l'autre de corrier ses comportements. Mais il n'est pas méchant... Au début je n'avais pas compris, mais avec le temps, c'est devenu flagrant.

Il ne rira pas d'un gros, mais si un gros le bouscule, il lui dira de contenir sa matière graisseuse.
ce n'est pas le meilleur exemple, mais c'Est le seul qui me vient en tête. Disons qu'il est particulièrement perspicace et lucide pour son âge.

- T'en fais une sale gueule ce matin ?
- Moi aussi je suis content de te voir Paul.
- Au revoir maman.
- Salut Poussin.

Paul à pris son Faucon par la laisse, et nous sommes partis tous trois en direction de la main. Je me suis arrêté dans au Second cup sur la route, pour me prendre 2 cafés, et un chocolat chaud pour Paul.

-Alors t'a fêté hier, j'espère que tu as bus assez pour en avoir mal à la tête, parce sinon tu traines cette odeur pour rien.
- Je me disais que si tu étais trop insolent, je pourrais toujours de parler proche du nez...
- C'est correct, je n'ai pas envie d'avoir une gueule de bois par inhalation.

On s'est ensuite dirigé vers le parc avoisinant, afin de s'y promener. J'avais pris mon frissbee avant de partir, question de me dégourdir le corps. Il faut dire que Paul n'est pas très sportif, il est plutôt stoique. Très droit et rigide comme gamin. C'est pourquoi j'ai pris le frissbee au lieu du ballon de football ou de gants de base-ball.

Parfois je me sens comme un stéréotype de mauvais film américain. Quoique qu'à chaque fois que je pense à ça, je me réconforte en me disant que gamin, j'adorais mon père quand on jouait '' à la balle''.

Perché dans les estrades entourant le terrain de base-ball, qui sert de terrain à chien, je siffle et souffle mon café en regardant Faucon courir et batifoler dans tout les sens avec ses congénères.

Paul m'a demandé :

- T'es pas du genre à outrepasser tes limites, qu'est-ce qui se passe ?
- Ouf... J'a pas vraiment envie d'en parler avec toi Paul.
- C'est du sérieux ? C'est ton ex ?


Bon... Paul sait à peu près tout de moi... C'est comme ça. quand on a commencé ensemble, lui et moi, on (JE) s'est dit que l'honnêteté serait notre moteur. Il y a tant de gens qui lui ont, ou qui vont, lui mentir que j'ai décidé que je n'en ferais pas partie. C'est pourquoi je réponds toujours à ses questions.

- Bah, on m'a dit qu'elle était retournée avec son ex.
- Bouhou... décroche... T'étais heureux avec la dernière fille que tu fréquentais, pourquoi tu l'as planté là aussi ! Parfois j'ai l'impression que tu veux juste une bouée, t'aime ça nager... Assume.

Mordant de vérité! Qu'est-ce que j'aime ce gamin !Il a un peu raison. Comme probablement beaucoup de gens de mon âge, je suis à mon meilleur quand je suis dans le jus.

- Tiens, parlant de la louve... C'est pas elle qui s'en vient ?

Et en effet, c'est bien elle. J'essaie de me cacher derrière un mes cafés et me lunettes de soleil.

- Tiens... elle a grossit...
- On m'a dit ça aussi Paul... T'as déjà pensé être parrain ?

Cause you can't always get what you want

La musique...

C'est étrange à quel point elle nous façonne, elle nous définis, elle nous stimule.

Et pour une raison étrange, parce que la vie n'est pas quelque chose de sain, ni normal, la musique est entrée dans ma vie en même temps que les femmes.

CE qui me ramène tout droit, et inévitablement, à Nick Hornby, est-ce qu'on est ce que l'on écoute, ou nous écoutons ce que nous sommes.

- Ledz...Qu'est-ce que tu fais encore ?
- Je déblatère des trucs... comme d'hab.

Et c'est vrai... vous savez qu'il y a eu une étude sur la natalité et les sortis d'album de Barry White

Le fait est que la musique de Barry White serait réelement aphrodisiaque.... Pour diverses raisons... dont sa voix basse et guturale...

Mais je serais curieux de voir l'effet de la musique sur l'être humain à propos de d'autres émotions. Pourquoi est-ce que les gens qui sont le moindrement émotifs, ont une playlist de : Tu ne m'aimes pas et/ou plus, je veux (et je vais), pleurer toute la nuit.

Et n'aller pas me raconter de salades, je sais que la majorité d'entre vous en ont une. La mienne, elle se trouve . J'aurais pu en mettre 20, mais si je regarde comme il se doit sur mon WMP ( lire Windows media player...shit, moi qui avait choisis l'abérégé pour me sauver du temps...)
cette liste est composé de près de 215 morceaux...

- Et ta playlist pour être heureux Ledz ?
- euh... Hein ? passons à une autre question !
- T'es malheureux ?
- Non pas vraiment...
- Ce qui veut dire ?
- Ce qui veut dire que je suis bien dans ma peau !
- T'es sur ?
- Crois moi !
- Et comment je sais que tu dis vrai ?
- t'es psy ?
- Non, mais j'y pense...
- Ben alors, fais comme les apôtres et crois en ma parole !

Depuis Lait veille et sa suite, je n'ai pas écris de nouvelles ( je précise, si tu n'avais pas compris, que tout les textes affublés du libellé nouvelle, ben c'est de la fiction...) .

Car il faut que tu comprennes que j'ai, idéalistiquement, créé ce blog pour ça...

Ben j'en ai une qui me trotte dans la tête, mais tu devras attendre un peu, le temps que les éléments se mettent en place.


But if you try sometimes you just might find
You just might find
You get what you need, ah yes...

mardi 17 mars 2009

Ne lisez pas ce billet...

Le déclic,

Comprendre, pensez comprendre et être con et prendre, sont des actes que j'ai consciemment fait.

Nous sommes tous des garçons, et ces garçons deviennent des hommes qui seront un jour des maris et des pères. Et on fait de notre mieux.

Le problème...parce que rien n'est jamais parfait, enfin pas dans mon monde, c'est que je suis encore un adolescent de 18 ans.

Non, je ne suis pas un invincible, je les exècre, ces enfants de huit ans qui sont dans la trentaine. Je présume que l'homme évolue. Je suis un homme de 27/28 ans, avec l'arrogance d'un adolescent de 18 ans.

Peut -être que dans 50 ans, avec l'évolution de l'homme, on pourra sans doute être l'égale de la femme. Ce que je veux dire, c'est que le quotient Émotionnel de l'homme, est vraiment retardé à comparer celui de la femme. Mais que de générations en générations, on gagne un peu de terrain.

Je crois que pour la plupart d'entre nous, nos pères ont été des hommes plus ou moins absents de notre vie, de notre jeunesse. Des hommes qui ne savait pas comment dire et comment se comporter avec leurs enfants, parce qu'il n'avait pas eu de modèles... Ces hommes qui étaient éduqué en fonction de faire vivre leur famille, celle qu'ils auraient fondé, sans trop savoir pourquoi...

Parlons en... L'homme, mon père, ce vénérable baby-boomers, est un homme qui n'a jamais su parler de ses sentiments. Il en paie le prix aujourd'hui, cet homme qui était un mur, un pilier, il s'égraine avec les années. Tout ces sentiments qu'il n'a pas pu, ou su, exprimer... ça le ronge de l'intérieur. Et aujourd'hui, on est ami, lui et moi. Donc aujourd'hui, il me parle de choses, que je sais, qu'il n'a jamais parlé à personne. Des trucs qui le rongent, et qu'il ne sait pas trop comment gérer, parce que personne le lui a jamais dit ce que c'était d'être un homme.

Même si je suis froid et distant avec les gens que j'aime, mon père est probablement la personne que j'aime le plus sur cette terre. Et malgré le fait que je sois parti du nid familiale depuis...merde presque 9 ans... Je crois que c'est la personne dont je suis le plus proche. Pas comme il le voudrait, pas comme je le voudrais non plus. Mais je suis bel et bien le fils de mon père.

Les hommes de la génération X, que bientot au Québec, un sociologue nommera : La génération Invincible... Enfin... Il n'ont jamais été plus loin que des pulsions de leur enfance. Ce n'est pas pour rien que le taux de suicide est si élevé chez les hommes de 25-35. Un gros conflit émotionnel nous ronge l'intérieur. Le problème, selon moi, est d'ordre linguistique...

- Ledz, t'es dans une ostie de bulle égocentrique ???

Non, pas vraiment, je crois que les mots sont la source de la plupart des maux.

Comme l'a dit Melman : En premier lieu, il s'est agi pour Lacan de souligner ce que Freud n'a pas pu ou n'a pas osé faire, à savoir montrer combien le langage est ce qui ordonne notre rapport au monde aussi bien qu'à nous-même

En gros, le langage et son interprétation sont deux entités qui se doivent d'être séparé, pour mieux se réunir. Écouter parler quelqu'un, c'est saisir une partie de ses acquis. Non pas nécessairement par son vocabulaire, que dans la structure des phrases.

- Ledz...tu t'égares...

Ouain... je voulais faire un court message, un peu anodin... Je voulais juste parler du fait que c'était pas toujours évident d'être un homem de nos jours...et j'en suis presque rendu à vous expliquer ce qu'aurait été le sujet ma maitrise, il y a quelques années...

Tout ça pour dire, que finalement, un jour j'aurais une femme et des enfants...et j'espère être un bon père et un bon mari... Comme mon père l'a été, et l'est encore.

lundi 16 mars 2009

Parce que c'est ta fête. (edit)


Eh oui, parce que c'est ta fête, et que je ne pourrais pas être là lors de ton party, ce soir je vais te faire à manger.

C'est quoi le repas ?

C'est afghan, et c'est un kabuli palaw. Avec de l'agneau, tu vas adorer.

Toi, moi et notre copain ( avec lequel tu as acheté ton condo, et que tu songes sans doute lui faire des enfants) on va manger comme des rois.

Prépare ton estomac...

Ouain...finalement on va remettre ça... semblerait que ça ne marche pas pour ce soir...dommage !

Des BBQ et des hommes.

Quand J a vu la gueule de Ledz en se levant dimanche, 13 h30, il n'a même pas hésité

-Tu veux une bière ?
- Ouain...
- Qu'est-ce qui se passe ?
- C'est visible ?
- Ouain

Pichhh

J, a prit une bière avec LedZ, afin de savoir ce qui n'allait pas. LedZ avait visiblement une mine consterné et le regard un peu vide...

- Qu'est-ce qui s'est passé ?
- J'ai vu l'EXe

Après des années, toujours la même réaction hargneuse de J, quand on parle d'elle.

- Pis
- Ben c'est ça, c'était bizarre.
- Comment ça ?
- Ben je présume que c'est ce qu'elle voulait depuis longtemps, tenter de se partager les couteaux, reprendre les miens, lui rendre les siens. Mettre les barre sur le T et les points sur les sutures du coeur.

J, n'a pas aimé la situation qui se présentait et il a appelé la maison à l'aide. Et la maison est venue dans la demie heure. Et parce qu'il faisait beau, La maison est sorti sur la terrasse et ils ont fait des trucs d'hommes comme boire de la bière, fumer des cigarettes et parti le BBQ. Au menu : hot dogs, bière, et jameson. Et jaser...

- Ça va ?
- Ça va...
- Tu ne veux pas en parler.
- C'est que sans doute il n'y a rien à dire, ou que tout a été dit

La maison a vu à LedZ tombé 2 fois, pour cette fille, presque 3... On peut sentir que la maison ne croit pas un traitre mot de ce que Ledz dit, mais ils ne le forceront pas à parler, parce qu'ils savent qu'il a besoin de digérer

- C'est une bonne chose LedZ
- Évidemment... sans doute...

LedZ a prit une gorgée, laissé le contenu un peu dans sa bouche, pour être sur de sentir l'amertume.

La maison

Pour la suite des événements, il faut que je vous parle de la maison.

La maison : 4 gars, début vingtaine, se disent qu'ils vont déménager ensemble, dans ce qui se trouvait être un magnifique 6 et demi, dans rosemont.

N, le tombeur célibataire qui finit son DEC
C, le jeune professionnel qui connait tout les rouages de la musiques underground montréalaise
J, l'universitaire récemment célibataire
et Ledz...

On ne se connaissait pas vraiment, tout les 4, mais on a vite appris à le faire. Et c'est appartement est devenue une immense boule d'amour. On faisait tout ensemble. À vrai dire, à part baiser, on partageait tout. Oui oui, on a pris des douches ensembles, dans l'urgence...

- C'est mes boxers ça ?
- Ouain, j'en avais pu des propres !
- Ok, donne moi ton linge sale, je vais faire une brassé. Quelqu'un d'autre à du linge sale ?

En gros, c'est comme si 4 gars était un couple, et c'était très gênant pour les filles qui venaient.

Et c'est sans compter des nombres de bières, ni les litres de jus, qu'on s'Est bus sur le balcon. Ni le concours de slingshot, et l'extreme botcheux acrobatique...

Après deux ans, et une nouvelle copine, N à décidé qu'il manquait d'intimité, ce qui n'étais pas si faux. Donc on s'est laissé...tout les 4. Mais La maison est encore la maison et quand nous sommes nous 4 ensemble, c'est comme si on ne s'était jamais laissé... Ensemble, on est la maison. Une bonne fondation, des murs solides, mais avec beaucoup d'ouvertures, et un toit, pour se protéger des intempéries.

La maison ne me manque pas, elle me suit dans ma vie...

samedi 14 mars 2009

Is that Peter fucking Frampton?

Si je me rencontrerais dans la rue, je dirais surement de moi.

Slackers... C'est sûrement le genre de gars qui écoute du Peter Frampton avec délice...

Mes bas de jeans sont déchirés, mes t-shirts sont usés( mais je les ai achetés comme ça) J'ai les cheveux qui sont tout croches ( Je ne retourne plus jamais me faire couper les cheveux au Smarty's)

J'ai un vieux manteau, et mes souliers... c'est des souliers.

Tout ça pour dire que je me trouverais sans doute l'allure un peu bohème, un peu préoccupé... Surement conscientisé, mais pas trop. Je me jugerais salement, et je l'accepte.

Je suis un cliché de l'artiste un peu bohème. le foulard, le bandeau, les petites lunettes de John lennon... Troublant. Voir ne me croirez peut-être pas, mais au moins une fois par mois, quand j'ai les cheveux long, ( criss de coiffeuse de conne. Sale coliforme fécale qui ne sait manier le ciseau !!!) on me dit que j'ai un petit quelque chose de John lennon... Bon, c'est flatteur, mais je n'y crois toujours pas...

Une amie, m'a déjà : Aventurier des temps bohèmes... Ça ma rudement touché. J'adore cette description de moi. D'ailleurs je l'ai copyrighté, ce sera le titre d'un livre qu'on ne retrouvera sans doute jamais chez votre Bon libraire. ..

J'aurais pu coller dans d'autres stéréotypes, mais celui là me plait bien et je m'y sens confortable. Je ne me sens pas trop, jeune professionnel...j'aime pas ça. Et je ne feel pas non plus, jeune branché...ni hipster... Fuckin' Hipsters...

J'aurais peut-être fitté rockabilly dude, mais j'aurais eu trop peur que les gens confondent avec Emo...

Et sans être un fluo kid, je virevolte dans la musique électro depuis 2 ans... Et non, je ne danse pas le tektonik...Fuckin' hipsters...

Je me sens comme un vieux rockers au coeur tendre ( Gloire à toi Gerry), et avec le temps je suis devenu un peu plus Zen... mais vraiment pas assez pour aimer le patchouli... Je vous raconterais ça une autre fois...

Je suis plus ou moins, un ours mal léché... blasé, cynique et dégainant le sarcasme plus vite que son ombre. Mais pour contre un balancer, je suis un idéaliste. Je crois que les petits gestes comptent, et je suis un passionné.

Mon film fétiche : High Fidelity. Le personnage de John Cusack ne s'adresse pas à moi, je ne suis pas supposé me retrouver dans ce film, ni même dans ce livre. Mais ce personnage... c'est bel et bien moi. Une partie de moi,

Et il y a plusieurs phrases dans ce film/livre, qui soit dit en passant est une des meilleures adaptation que j'ai eu la chance de voir, qui sont des phrases qui sont vraiment marquantes...

What came first, the music or the misery? People worry about kids playing with guns, or watching violent videos, that some sort of culture of violence will take them over. Nobody worries about kids listening to thousands, literally thousands of songs about heartbreak, rejection, pain, misery and loss. Did I listen to pop music because I was miserable? Or was I miserable because I listened to pop music?

vendredi 13 mars 2009

Nothing from nothing


Ce matin, je me suis fais réveillé par un énorme camion de recyclage...

Tel un homme des cavernes, j'ai grogné un peu, et je me suis levé pour faire la chasse au café.

J'aime le café, pas tant pour l'effet que, vraiment, pour le gout. J'aime tellement le café, que j'en mets dans mes recettes... et je ne plaisante pas, mon poulet créole est fameux, tout comme mes truffes au café...hmm...truffes au café...

Je me retrouve devant mon frigo, et mon cerveau se met en mode veille. Si quelqu'un rentrait dans ma cuisine en ce moment, il me demanderait invariablement ce que j'attends devant mon frigo...

Après une minute de coma, j'ai fais un petit sourire béa, anticipant le café qui m'attendait...

Puis la machine est reparti... J'ai ouvert la porte de mon congélo pour y en sortir le café...
Y'est pas là...Y'est où ?

J'ai un sentiment de panique. Tout d'un coup, mon corps s'accélère, je referme la porte, regarde à côté de ma machine à espresso, sur le comptoir, dans le lave-vaisselle... pour finalement trouver mon sac de café, vide, dans la poubelle.

ARRRRRGGGGHHHHHH

Je tuerais pour un café... J'ai pris mon mal en patience, je me suis habillé, et j'ai été errer dans les rues de mon quartier direction les aliments Merci ( C'est du placement de produit littéraire). J'ai acheté mon café et je suis retourné en direction de chez nous. J'en ai profité pour me racheter du lait.

En sortant du dépanneur, en moins d'une minute, j'ai vu 5 femmes passées devant une vitrine et toutes, se sont arrêtées devant pour regarder à l'intérieur.... Ce qui m'intrigue, c'est que je n'ai pas aucune idée de ce que c'est que cette boutique. Je ne l'ai, pour ainsi dire, jamais vraiment remarqué...

Une jeune fille de 19 ans un peu charrue, Une mémé respectable ressemblant à Janine Suto, une mère avec 2 kids, une femme en tailleur très chic, et une grosse BS avec son charriot à roulette... Honnêtement, ces 5 femmes ne se parleront jamais... Mais elles se sont toutes arrêtées devant cette vitrine...et elles sont reparties avec une nouvelle émotion sur le visage, un petit sourire béa. Pourquoi ?

Quand je suis arrivé devant la vitrine, j'ai compris quelque chose...
La boutique, c'est une bijouterie.
Et dans la vitrine, c'est écrit solde...

Vivement mon café...

jeudi 12 mars 2009

Lait veille


t'ouvres un oeil, il fait encore noir.

Tu regardes le cadran, il est : A AR heures
Du bout des doigts, tu tâtonnes, tu doigtes ta table de chevet, tu cherches tes lunettes parce que c'est des chiffres que tu es supposés voir sur le-dit cadran.

Mais même avec tes lunettes, il est toujours A AR heures, tu te dis que tu as besoin d'un nouveau cadran mais que que ta vue prend du mieux !!!

Et puis tu te rends compte que tu es réveillé, vraiment...

T'as un Flashback
- Maman, j'arrive pas à dormir !
- Va te prendre un verre d'eau et va te recoucher

Tu te lèves et tu marches sur la pointe des pieds, même si tu es seul...

T'ouvres la porte d'armoire, dans ta face, et tu te demandes si le/la voisin(e) te regarde te balader nu en te molestant toi même avec tes portes d'armoires...

Tu te prends finalement un verre d'eau. Tu le bois...
Tu regardes le frigo en te disant qu'un verre de lait, ça serait bon. Tu te souviens que tu as déjà lu qu'un verre de lait chaud pouvait aider à provoquer la somnolence... T'ouvres la porte du frigo, pour finalement constater que du lait, y'en a plus.

Tu te prends un autre verre d'eau, en maudissant ta paresse qui tout d'un coup, semble être un des pires pêchés dont la vie t'es doté... Et plus tu penses à aller te recoucher...plus tu veux un verre de lait...tu désires un verre de lait... tu veux vraiment un verre de lait... Y'a rien de mieux qu'un putain de verre de lait... DU LAIT... Le lait à sauver le monde!!! Sans lait, la vie n'existerait pas... C'est parce que les joueurs du Canadiens boivent pas assez de lait qu'ils perdent.

Et là, toutes les putains de chansons des annonces de lait te reviennent en tête et te donne presque le gout de danser,rappelons-le, NU, dans ta cuisine... presque...

Où trouver du lait ? Le dépanneur 24 hrs le plus près est à 2 minutes... Tu t'habilles, tu te déshabilles parce que tu te trouves un peu ridicule. tu t'habilles à nouveau parce que pour un flirt avec toi je ferais n'importe quoi t'inspire, et tu vas chercher du lait.

Tu reviens, après 4 minutes 37 secondes...

Tu ouvres le lait, tu le fais chauffer dans ton micro-onde, tu le bois... et tu réalises soudainement qu'aujourd'hui, ce n'est pas une bonne journée...le lait n'est pas bon...

mercredi 11 mars 2009

Mon quart de siècle.



Mon et L'EXe, on est sur l'île de Paros.

Aujourd'hui c'est ma fête, et bien qu'elle veuille me faire plaisir, je n'ai pas trop l'esprit à la fête, et ce, pour plusieurs raisons...

1 ère : le père d'un de mes meilleurs potes est mort
2eme : J'ai un putain de mal de dos, mais je ne veux pas l'ennuyer avec ça, elle est tellement heureuse pour moi !
3eme : Depuis quelques semaines, l'un comme l'autre, on est inquiet avec ses démangeaisons... ( ce qui s'avéra être à notre retour, une putain de vaginite non traitée... Comme si je ne lui avais pas dit 100 fois...)

Néanmoins, elle qui aimait les fêtes, comme si c'était chaque fois la dernière, elle a voulu me faire plaisir et on s'est promené tranquillement dans la ville, une bonne partie de la journée. Elle m'a laissée investir quelques dollars, pour écrire sur internet à nos amis, chose que je négligeais, parce que de toute façon, je ne savais pas quoi leur dire...

On a erré, pour finalement aller manger avec le propriétaire de notre chambre d'hôtel, loué trop chère, dans son resto familiale à côté de la plage. J'ai pas un mot à dire, on a mangé et bu comme des rois!!! Mais juste avant de partir, il nous a dit que la bouffe allait coûter 20 euros pour nous deux... Bonne fête...

Comme il n'avait pas fini de nous plummer, il nous a dit d'aller prendre un verre à son bar le soir même pour fêter ma fête...
Il avait attrapé deux pigeons, il n'était pas pour les laisser aller !!! Mais sous le regard de L'EXe enjouée, c'est tout de même ce que l'on a fait...

C'est une journée de fête de merde, tout est là pour confirmer ce que j'en pense...
Mais c'est là, alors que je ne m'attendais plus à rien de bon, que c'est la soirée la plus mémorable de toute ma vie s'est présentée.

On est rentré dans la taverne, encore plus miteuse que le bar salon sur la rue Fleury, et on s'est assis au bar, conditionnés par l'ile de Paris... ( ceux qui ne comprennent pas, je vais faire des notes de bas de pages ;o) )

Assis au Bar, La femme Serbo-croates du frère de notre locateur nous demande ce que l'on veut boire. L'EXe lui a dit que c'était ma fête dans l'après-midi, c'Est alors qu'elle nous reconnait. Quand tu vois des pigeons à longueur d'années...tu ne les différencies plus.
Donc la femme, pleine de dévouement et d'hystérie féminine a entrepris de le dire à tout le monde dans le bar ( 4 vieux), que c'était ma fête !

Première réaction des clients, le plus proche se commande une bière. Jusque là, tout est assez normal. Ce qui est drôle, c'est qu'elle lui apporte une bière, il me fait un sourire avec toutes ses (4) dents, et il la lance sur le mur...

L'EXe panique un peu, mais la barmaid-S-C nous dit que c'est normal de casser des trucs quand c'Est la fête... Moi qui est gauche de nature, je me demande si ce n'est pas la fête tout les jours dans mon cas...

Le fun commence quand la barmaid m'offre des shooters, et qu'elle aussi lance le verre, qui se fracasse, sur le mur... et qui nous encourage à faire de même...

À Rome, faut faire comme les Romain !!!

Après avoir lancer les shooters, j'ai demandé, si elle voulais que je ramasse le verre... GRAVE ERREUR !!!

Elle était offusquée ! Je m'en suis sorti avec l'entré en scène de son mari, qui arrivait avec, au bas mot, 40 assiettes...

Lui ne parlait pas anglais, et moi je ne parlais pas grec, donc il m'a fait une démonstration de ce qu'il attendait de moi. Il en a pris une, et il la lancé sur le mur. Puis, il m'en a tendu une... J'ai hésité, je ne sais pas chez vous, mais chez moi c'était pas bien de briser des assiettes, ma mère n'aimait pas ça ! Donc il en prend une deuxième, et il la lance encore au mur.

J'ai flancher. J'ai pris une assiette, et je l'ai lancé ! Et je me sentais bien, j'étais euphorique ! Pour moins, j'aurais pu croire que les assiettes étaient fait en speed ou en coke !!! Et du coup, je les ais toutes cassées !!! Sur ma tête, contre le mur, et même...par la fenêtre !

J'ai cassé quelques 30 assiettes, alors que les 10 autres ont été partagées entre le public. Dans les 10 assiettes cassées par le public, il y en a une qui est passé par la fenêtre du bar, quelques unes sur des têtes et plusieurs sur le plancher. Moi même je m'en suis cassé sur la tête, comme Roger Rabbit... :o)

Et comme si ce n'était pas assez... LE frère de l'autre, il est venu me montrer à danser à la grecque, danser entre homme, en tournant en rond dans des vestiges, de ce qui fut autrefois des assiettes !

Quand nous sommes rentrés ce soir là, j'étais heureux... C'était vraiment la plus belle fête que l'on pouvait m'offrir... Et j'étais pas mal chaud aussi... Vive le raki !

C'était une fête à tout casser...!!! *rire*

mardi 10 mars 2009

Ma fête...

La dernière fois que j'ai fêté ma fête, ce n'était pas l'an dernier, ni celui d'avant... et ce ne sera pas cette année non plus...

Mais c'est que la dernière fois que j'ai fêté mon anniversaire, j'étais dans une Taverne grecque, sur l'île de Paros... Sur la rue Stellas Nikolaou... Un petit appartement dealé trop chère, mais Ô combien sympatique...

Je vous le raconterais plus tard, mais pour l'information, c'est la fête la plus destructrice que je n'ai jamais vu et/ou eu ! Et, ça été une très belle fête, même si je ne connaissais pas personne. Je ne me souviens plus du nom de la barmaid serbo-croates, mais elle m'avait payé la traite !

Cette fête, c'était mon quart de siècle...
Depuis, la journée de mon anniversaire, je ne prévois rien parce que je ne crois pas que rien ne va pouvoir battre ça, et parce que pour la troisième années, je vais travailler au salon de l'habitation...

Enfin... Il faut dire que j'aime autant ma fête que la St-Valentin, Noël, et Pâques... Quel rabat-joie je fais ;o)

Pourquoi ?

Pourquoi les gens qui sont en couple croient que les célibataires sont malheureux ?

samedi 7 mars 2009

L'hiver sexuelle

Je me suis fais sharker hier soir, je le sais.

Pourtant je n'ai pas réagis. J'aurais pu être totalement libidineux, mais non. Le fait est que ma libido est complètement absente depuis près 5 mois. Je l'ai cherché pendant quelques semaines, mais en vain. Pourtant, je sais qu'elle se pointe le bout du nez de temps à autres, mais je crois qu'elle est retournée dans sa tanière quand elle a vu qu'elle a vu son ombre...

(dans ma tête)
Est-ce que je viens réellement de comparer ma vie sexuelle à une marmotte ? *rire*

Revenons à nos moutons.

Hier, je me suis fais sharker , pendant que je ''travaillais''. Deux filles m'ont lancées des perches qui m'aurait, au saut en hauteur, sans doute fait atteindre le 7 eme ciel. Mais non... J'ai joué à l'épais, et je n'ai pas saisi aucune de ces perches.

Pourquoi ?

Je ne sais pas... J'espère que je ne leur ai pas fait de peine... J'avais pas envie de jouer à la séduction, je crois. D'ailleurs je ne suis plus tout à fait sur des règles...





vendredi 6 mars 2009

Top 10 des chansons que j'écoute en ce moment

Garfunkel and Oates : Fuck you
Kid Cudi (crookers remix) : Day n nite
Malajube : Porté disparu
Mara Tremblay : Tu n'es pas libre
The shins : New slang
Colin Hay : Beautiful world
Coldplay : Lost !
Mgmt ( justice remix) : Electric feel
Mstrkrft : Work on you
Franz ferdinand : send him awayà

Le vidéo, ci dessous, c'est Fuck you, de Garfunkel and Oates, mais dans une version, disons...plus socialement acceptable pour la télé... ;o) La fille, c'est Kate Micucci... !!! Elle est mignonne, non ?

mercredi 4 mars 2009

Célibat taire...

Le célibataire fait plus pitié qu'envie, sauf aux hommes mariés qui l'imaginent libre alors qu'il n'est que désespéré.
- Beigbeder, nouvelles sous ecstasy -


Malgré mes récents posts, je ne crois pas être désespéré. En fait, je ne crois pas avoir le ''besoin'' d'une compagne dans ma vie. Je suis réellement bien !

N'empêche que j'ai besoin de me le demander assez souvent, juste pour voir si je suis toujours aussi conséquent que je le prétend. En fait, je me questionne assez souvent sur plusieurs sujets d'ordre émotif... Pas besoin de chercher très loin pour comprendre que je suis alors quelqu'un d'assez proche de ses sentiments.

Et c'est peut-être ça qui fait que j'aime pas particulièrement être avec quelqu'un 24/7. J'aime mes moments de solitudes ! J'aime ça avoir le temps d'ête seul avec moi, ça me fait du bien ! Mais j'aime aussi fôllatrer au lit avec quelqu'un, de faire à souper avec quelqu'un, de lire avec quelqu'un. Enfin, lisez cet ancien posts, vous comprendrez que j'ai envie d'être avec quelqu'un, mais pas à n'importe quel prix !

Pour paraphraser les paroles de J-F Mercier, j'hais pas les femmes en générales, mais je les aime en particulier...

Ce qui fait de moi quelqu'un qui pense beaucoup. Est-ce que je pense plus que j'agis ? Oui, je suis un observateur, quoiqu'il m'arrive assez souvent de passer de l'autre côté de la clôture et de vivre intensément certains moments que la vie a à m'offrir !

Mais, les choses étant ce qu'elles sont, j'avouerais cependant qu'une bonne amie avec qui partager quelques nuits ici et là, serait le bienvenue ! Ouais, je crois ma libido revient, mais avec elle, les vices de la sexualité libertine...

Par ailleurs... Dernièrement, avec des ami(e)s , on a fait le tour du nombre de conquête que l'on avait eu dans notre vie... Le bassin d'âge du groupe : 22 à29 ans... Le plus haut : plus de 100... Le plus bas :2...

Et vous...avec combien de gens avez vous couchés ?
Est-ce que l'on doit se sentir mal si le chiffre est trop haut ?...ou trop bas ?

Selon une étude... la moyenne de partenaire au Qc est de 9... ( homme 11, femme 7)

Mais entre vous et moi... C'est quasi impossible que ces chiffres soit vrai avec la génération Y, et j'ai beaucoup de difficulté à croire que la génération X a été aussi sexuellement...tranquille...
Et je ne préfère ne pas parler des écho-Boomers ( + ou - 21 ans, en descendant...) , ils vont pulvériser cette moyenne !!! Si ce n'est pas déjà fait...

Le sexe n'est pas une activité normale, fair enough... Dans le sens que personne n'écrit le mot sexe, dans la colonne Hobby d'un quelconque formulaire. Mais tout le monde la pratique cette activité !

Et vous, avec combien de différents partenaire ?
personnellement...27


Est-ce que ça s'est fait dans le respect ? Pas tout le temps...
Est-ce que je me souviens de toutes ? quand même !
Pourquoi je ne suis pas en couple ? Parce que ce n'était pas pour ça qu'on se voyait!

Est-ce que vous me juger ? si oui, pourquoi ?

en passant, Et si je vous disais que j'ai toujours été fidèle en couple ( pendant 5 ans)... Est-ce que ça change votre perception ?

des tests, et encore des tests

C'est ben l'fun... mais je suis bien plus sensuel que ça... !!!


Your dating personality profile:

Liberal - Politics matters to you, and you aren't afraid to share your left-leaning views. You would never be caught voting for a conservative candidate.
Big-Hearted - You are a kind and caring person. Your warmth is inviting, and your heart is a wellspring of love.
Adventurous - Just sitting around the house is not something that appeals to you. You love to be out trying new things and really experiencing life.
Your Top Ten Traits

1. Liberal
2. Big-Hearted
3. Adventurous
4. Practical
5. Wealthy/Ambitious
6. Outgoing
7. Funny
8. Romantic
9. Intellectual
10. Sensual
Your date match profile:

Conservative - Forget liberals, you need a conservative match. Political discussions interest you, and a conservative will offer the viewpoint you need.
Practical - You are drawn to people who are sensible and smart. Flashy, materialistic people turn you off. You appreciate the simpler side of living.
Big-Hearted - You want someone compassionate, someone gentle and kind. A loving, nurturing person will fill that hole in your life.
Your Top Ten Match Traits

1. Conservative
2. Practical
3. Big-Hearted
4. Adventurous
5. Intellectual
6. Outgoing
7. Funny
8. Athletic
9. Wealthy/Ambitious
10. Traditional

Take the Dating Profile Quiz at Would I Date You

mardi 3 mars 2009

Essayez moi !



Ces mots, je les dédies à tout les employeurs, éditeurs, lecteurs et célibataires de ce monde...

Parce que j'ai un cellulaire.


Ok...

Ça fait plusieurs fois que ça m'arrive, mais là, j'en ai plein le cul !!!

Ce n'est pas parce que j'ai un cellulaire que je suis obligatoirement obligé de toujours l'avoir avec moi.

Ce n'est pas parce que j'ai un cellulaire que j'ai toujours à répondre. Ça m'arrive parfois de regarder mon forfait et de me dire que je vais rappeler plus tard. C'est un outil, ce n'est pas une extension de moi-même. Je sais pertinemment que les réalités actuelles ne sont pas les mêmes qu'il y a 10, alors que cet appareil était un luxe de riche et de poseur, mais merde, ça reste qu'un outil ! Ou encore, parfois, des situations font que je ne peux pas répondre. Comme quand je conduis, quand je suis dans un magasin, quand je suis devant un commis, quand je suis devant un client, et pourquoi pas, quand je suis à la bibliothèque.


Tu ne m'as pas rappelé !


Ben non, j'ai oublié, ça ne me tentait pas, j'en ai rien à foutre...

Enfin, tout ça pour dire, je suis désolé si je ne réponds pas toujours à mon téléphone. Mais de là, à me faire de l'attitude ou me donner de la ''MARDE'', y'a ben des maudites limites...

RACCROCHE !

dimanche 1 mars 2009