dimanche 31 mai 2009

Devil's eyes

(Buck 65)

J'vais peut-être avoir une érection, et elle va t'importuner, mais, SVP, viens dormir avec moi...

Demain, j'te fais des oeufs bénédictine, du bacon, du yogourt avec mueslix et des fruits, du fromage cottage ou du labneh... mais, SVP, viens dormir avec moi...

J'te ferais un massage, quitte à me briser les pouces, à ne plus pouvoir les utiliser demain, ou cette semaine, mais, SVP, viens dormir avec moi...

On pourrait boire du vin, fumer des clopes, ou pas, jaser pour jaser... On pourrait même rire et avoir du fun, mais... SVP... viens dormir avec moi...

Je sais, tu sais, je ronfle, mais si tu me mets en angle, ça s'éteint. Viens trouver une place contre mon torse, un oreiller sur mon épaule, une chaleur contre mon corps... Mais SVP...svp...viens juste, juste dormir avec moi, ce soir...

Just another nervous wreck

( Supertramp)

J'essayais d'expliquer ça à une collègue de Qc.

- Dès qu'une fille me plait, je gèle.
- Hein ? Ben là, t'es charmeur !
- Peut-être, mais je suis incapable d'être moi-même avec une fille qui me plait.
- Ben là, LeDZ, c'est pas possible. On parle à des centaines de gens à chaque jour, et tu le fais avec une telle aisance...

Et c'est vrai, je peux parler à des milliers de gens dans une semaine, mais c'est dans la légèreté. C'est pas lourd, c'est simple, c'est facile, c'est un peu n'importe quoi !

- Je sais, mais dès qu'une femme me plait, j'ai 8 ans, et je bredouille des mots sans vraiment comprendre ce que je dis. Je fais de mauvais gags, je ris de tout ce qu'elle dit, et je paralyse.
- Ben là ! T'as fais de l'impro pendant des années, du théâtre, passé des journées à être un personnage, et tu me dis que la femme t'intimides !
- Ouais, c'est exactement ça.
- Mais t'as peur de quoi ?

Peur de quoi...? Au fond, c'est vrai. C'est toujours la peur. Mais le peur de quoi ? Je crois que c'est la peur de plaire, la peur de la personne s'immisce dans ma vie. Et que je l'aime assez, pour ne plus jamais vouloir la quitter, ou qu'elle me quitte. La peur d'être trompé aussi, pas au niveau sexuel, ça je m'en fous. La peur d'être trompé au niveau émotif. Peur qu'on joue avec mes émotions, avec ma tête. Peur de la désillusion. De me rendre compte que je me suis trompé, ou pire, qu'elle se soit trompée...

Peur du rejet ? Non, de plus en plus, je m'en fous.

- T'as pas confiance en toi ?
- Oui ! non ! C'est pas aussi simple que ça !

***

J'aime l'expression : Au fond du baril.

J'ai toujours dit que pour 3 secondes à la surface, je serais prêt à retomber au fond pour y graver, une autre fois, mon nom... Mais là j'ai l'impression d'être au milieu, et j'hésite... Est-ce que je vais en haut, ou suis-je mieux d'aller voir si je peux pas gagner du temps et retourner en bas tout de suite ?

- Caliss LeDZ ! T'imagines-tu si ton toi de 16-17 ans te parlait aujourd'hui, ce qu'il te dirait ?

Il me dirait que d'aimer, ça se fait seul, mais à deux c'est mieux. Il faut Aussi dire que le LeDZ de 16-17 ans trippait fort sur les héros de Jardin. L'éternel passion, l'éternel tentative vaut plus que le constat d'échec prématuré. Il me dirait qu'aimer, c'est tout ce qui compte. Que quand on aime, même si c'est en secret, même si c'est perdu d'avance, c'est quand même aimer, et qui sait, sans doute, pour 100 échecs, il y aura une réussite qui comblera l'espace laissé par les échecs passés.

C'était un idéaliste le LeDZ de 16-17 ans... Mais j'ai l'impression qu'il avait raison. Parce que dans le fond, quand on aime, quand on est amoureux, quand bien même qu'on le soit de l'amour... Quand on aime, on est plus heureux...

Je vais travailler, pis je penserais à ça dans la journée...

P. S : Ta jeune toi aussi me manque, mais c'est une toute autre histoire...

L'amour nous a donné des âmes si naïves Que nous sommes heureux sans nous en étonner.
Alfred desrochers - lune de miel -

Heartbeats

( The Knife)

Chapitre 5-6-7, tiré du roman : À cause du répondeur

(Chapitre 1)
(Chapitre 2)
(Chapitre 3)
(Chapitre 4)

Les Joies du dimanche Matin

Le dimanche, quand j’étais aux études, c’était une journée que je consacrais à : me remettre de la veille (ce qui n’a pas vraiment changé depuis) et ensuite faire les travaux que je n’ai pas fais pendant la semaine. Bien qu’aujourd’hui je n’aie plus de travaux à remettre, j’ai toujours un peu de boulot à rattraper. Quoique mon boulot n’est pas trop compliqué.

Qu’est-ce que je fais ? Rien. Enfin, presque rien. Je suis ce que l’on appel dans mon jargon, un clown. Non pas celui qui jongle ou encore ceux de Muriel Millard, mais plus comme un cabotin. Je suis un clown d’entreprise. Moi je vois ça comme si j’étais un genre de maman gâteau. Je vais au bureau tout les jours avec un costume que certains diraient, flamboyant. Du moins pour un homme qui travaille dans le domaine financier au centre-ville, c’est flamboyant (en jeans et T-shirt).

Lors des ma dernière année à l’université, ils étaient commun que je sois, avec les gens de ma cohorte, c'est à dire trop habillé. Pendant un bon moment, j’ai cru que c’était inévitable, qu’il faudrait peut-être que je suive des cours d’étiquette.

Le problème c’est qu’en général, je suis un anti-conformiste. Je n’écoute pas ce que les gens écoutent, je ne regarde pas ce que les gens regardent, et je ne lis pas ce que les gens lisent. J’aime découvrir des choses exclusives, et ça me fait chier que quelque chose que j’aime devienne populaire, dans ces cas là, je suis obligé de les détester. C’est dans cet optique que j’ai découvert que l’anti-conformiste pouvait se jouer dans la vie professionnelle. J’ai fais un pitch d’entrevue dans le cadre de l’examen final d’un de mes cours au bac, avec un costume vert-lime, une cravate jaune et une chemise bleu. Et le pire c’est que le prof est venu me féliciter pour notre (Mon) exposé oral, et j’ai surtout adoré lorsqu’il a ajouté : La prochaine fois que tu vas magasiner, amène quelqu’un qui n’a pas un problème d’ordre visuel. Il pensait que j'étais daltonien... j'ai pas vérifié...

Oui, mais qu’est-ce que je fais au travail ?

Quand J’arrive au bureau, je m’assoie et j’attends. J’attends souvent et longtemps. Puis peu avant la pause du matin, certains employés viennent me voir pour me parler ou juste pour m’entendre, ça dépend des employés. Mon boulot est de leur changer les idées ou encore de leur montrer que la journée n’est pas aussi pénible qu’elle peut en avoir l’air.

Et je fais ça tout les jours, 4 jours semaine. Le but de mon boulot est d’éviter les dépressions, enrayer et soigner les workoliques sans omettre d’évaluer quels employés peuvent être victime de burn-outs.

Quand les gens ont l’air écœurés, à bout de nerfs ou paresseux, au lieu de les sermonner dans des sempiternelles remontrances sur la performance, moi, je les fais venir dans mon bureau et je discute avec eux. Les faire rires, pleurer et encore rires, est mon boulot. Par la même occasion je les détends et les motivent. Certaines viennent de leurs propres chefs dans mon bureau, les autres il faut que j’aille les chercher directement.

Je me considère comme une maman. Une maman parce que contrairement aux cadres qui avec leurs airs sévères, donnant plus dans le genre paternaliste, demandant sans cesse du rendement et de la performance. Moi je vais voir les papas et j’amène avec moi les employés qui ont besoin d’un break. Je n’ai qu’un seul patron et c’est celui qui m’a engagé, tous les autres je peux leur dire qu’un de leurs employés s’en vient avec moi dans mon bureau et que ça charge de travaille sera quelque peu retardée. Dans ces cas là, le cadre me sourit en me disant : OK. Mais le tout, à la manière de Luc Plamondon, avec les dents serrés. À L’occasion ils pètent eux-mêmes une crise et je vais les chercher à leur tour, plus tard dans la journée.

Bon, mes fonctions premières sont ce que l’ont pourrait appeler : Consultant en ressource humaine. Mais croyez moi, mon certificat en psycho m’aide énormément dans mon boulot. Je serais comme un psycho éducateur dans une école, sauf qu’au lieu de travailler avec des marmots, je travaille avec leurs parents, et croyez moi….les petits sont plus disciplinés !

Bon, il est faux de dire que je ne fais rien, j’ai des rapports à remplir malgré tout sur toutes mes rencontres et je fais des suivis. Mais sinon, je ne fais rien. Ma journée se résume à prendre des cafés avec des inconnus et à rigoler avec eux. Je ne fais pas un travail, c’est une récréation, une vocation. En soit, on me paie pour être moi-même et discuter, c’est bien, non ? Quand j’étais petit je voulais être clown de cirque, et honnêtement, je ne suis pas très loin de mon rêve d’enfance.

Le problème avec ce genre de boulot, c’est de tenter de l’expliquer à quelqu’un. La plupart du temps je finis par dire que je suis psycho éducateur, parce que si j’essaie de leur expliquer que je suis un consultant en Ressource humaine qui fait le clown dans une compagnie côté à la bourse, ils n'y comprennent strictement rien. De plus, ce n’est pas comme un dentiste ou un pédiatre, quand on dit psy-éduc ou consultant en R.H. à une fille, elle ne sait toujours pas ce que tu fais de tes journées, et honnêtement, c’est peut-être mieux comme ça. Même pour moi c’est compliqué de savoir ce que je fais vraiment dans la vie ! Ma mère me demande toujours de faire des animaux à Noël après que j’ai essayé, maintes et maintes fois, de lui expliquer que clown, c’est une métaphore...

Le mythe de Sisyphe, ou le quotidien d’un célibataire.

Comme je finis de lire le journal pour la troisième fois, l’après-midi est commencé pour de bon et il pleut toujours sur les pavés bruns tourista… touristique de Montréal. Rien à faire, un dimanche après-midi de pluie c’est vraiment emmerdant. L’automne dure désormais plus long que les autres saisons.

Choses à faire par une journée de pluie.

• Lavage
• Ménage, (la vaisselle et même la salle de bain)
• Épicerie
• Appeler ma mère

Baiser pourrait être une solution agréable et un bon moyen de remplir ma journée, mais cela ne se fait pas tout seul… enfin…je pourrais regarder dans mon agenda.

Pendant longtemps j’ai cru que posséder un agenda signifiait devenir une grande personne avec des responsabilités au travail, au repos et dans les loisirs. J’en ai acheté un, une fois. J’y ai inscrit mes renseignements personnels et c’est plus fort que moi, quand vient la question sexe, je ne peux m’empêcher de répondre : oui, ou encore, quand j’ai le temps. Bon, j’ai eu quelques problèmes avec le gouvernement et les impôts mais je suis sur que la première réaction du fonctionnaire à belle et bien été de rire à gorge déployé. Rire à en montrer ses amygdales à ses voisins de bureau, c'est charmant, non ?

Pour en revenir à l’agenda, La première semaine est remplie de tout ce que j’ai fais, le reste est complètement vierge de toute écriture. Finalement j’ai conclu qu’un agenda, c’est comme un journal intime, mais pour les grandes personnes. Et selon moi, un journal intime, c’est une affaire de petites filles. Quoi ?!? Moi, Machiste… j’y travaille.

J’étais en train de dessiner une moustache à un politicien qui faisait la une quand le bruit de la pluie m’a fait réaliser que je sentais le chien mouillé. Je jette un regard sur la table et je me demande encore une fois qui peut bien être cette Audrey ? Comme je me prépare à rentrer dans la douche, mon gros orteil étant déjà trempé, le téléphone retentit dans tout mon appartement.

• Allo
• Salut Gauvain, c’est Julie !

Non, n’allez pas penser que mes parents étaient des gens cool au point de me doter d’un nom vraiment branché, original et très différent. Ils m’ont appelé Vincent. Avec un nom comme ça, ça explique peut-être que j’écrive ‘oui’ ou ‘ quand j’ai le temps’... Avec ce nom j’ai été affublé de plusieurs surnoms aussi ridicule les uns que les autres mais finalement, celui qui est resté, c’est GAUVAIN. Pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi, c’est les deux diminutifs de mon nom, à l’envers. Vincent Gauthier, Vin Gau GAUVAIN…vous me suivez ? IL y a trois types de gens dans la vie ; ceux qui se font donné un surnom, ceux qui se font appeler par leur nom de famille et les autres.

Tant qu’à Julie, elle, c’est ma meilleure amie. Quoique très séduisante, je préférais avoir une relation passionnée avec une octogénaire avant d’en avoir une avec elle. (Et pour l’octogénaire, je vais attendre que Madonna y soit)

- Salut Julie, ça va ?
- Ben oui !

Question de politesse ! Je crois que personnellement, j‘ai entendu seulement trois personnes répondre non à cette, devenue, formule de politesse. Parmi les trois, je crois qu’il y avait Kurt Cobain...

- Que me vaut l’honneur de ton appel
- Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui ?
- Bah, j’ai vraiment plein de choses à faire.

Ce n’est pas vrai, mais elle, elle ne le sait pas. Le fait est que je n’ai aucune envie de sortir de chez moi, il pleut.

- Menteur, je suis prête à parier que tu es assis, nu, sur ton sofa avec le combiné sur ton épaule, un café dans la main et ta queue dans l’autre !

C’est ça, 12 ans d’amitié. Quoiqu’il m’arrive l’occasion de la soupçonner d’avoir mis une caméra dans mon appartement. Finalement, elle me dit d’aller me laver et d’aller la rejoindre au salon dans vers deux heures.

Après 12 ans d’amitié, on est comme devenu un vieux couple. On a nos habitudes et on connait celle de l’autre. En 12 ans, on a établi notre quartier général dans plus d’un endroit, mais depuis 7 ans, c’est toujours le même. Notre salon c’est un petit café-bar pas trop connu où on a passé notre joyeuse vingtaine. On est allé dans cet endroit à toutes les heures du jour, comme de la nuit. Au petit matin : café clope, sur l’heure du dîner : café clope et finalement le soir : bière³-clope¹².

Avant que le gouvernement ne devienne complètement castratif, c’était la nourriture de tous les jeunes étudiants : le café, la bière et les clopes. Aujourd’hui, le troisième a été remplacé par le bio, ou un truc dans le même genre...

Seul dans sa catégorie

(Ariane Moffat)

Pour plonger dans la nostalgie, je suis un pro.

Je travaillais Vendredi, quand je suis tombé nez à nez avec ça!

J'ai pas eu le choix, je l'ai acheté...

C'est la deuxième fois que je l'achète.

La première fois, c'était il y a 4 ans.

Je crois qu'il n'y a pas d'âge pour avoir un toutou, mais d'y parler...

samedi 30 mai 2009

Who's the realest ?

( The herbaliser)

Ce matin, j'étais à l'hôtel. Plus précisément, à Beauport dans un confort inn.

J'ai rencontré un couple que j'avais rencontré pour la première fois, l'an passé...

***

Je suis assis dans la section bar du St-Hubert. J'écoute le hockey, parce que c'est la finale de la coupe stanley, et que j'ai gagé un 20 avec des chums sur Detroit. Easy bet...

Je suis assis au bar, parce que d'être seul à une table me donne les bleus. C'est pathétique aller manger seul dans un restaurant, ou du moins c'est l'idée que je m'en fais. Mais d'un autre côté, je préfère aller manger seul, que mal accompagné ! Et ce soir, c'est le cas. Mon partner est un total imbécile qui me ruine le moral avec ses âneries.

Mr. veut pas trop dépenser, alors il voulait manger au McDo ! Criss, moi j'ai le gout de m'asseoir, et de manger quelque chose en plus de 5 minutes...

Donc, je suis assis seul au bar, avec ma poitrine de poulet texane de St-Hub... J'ai même pris une entrée de bâtonnets de fromage... Aweille, on se gâte !

Une femme est assis en face de moi, et elle me regarde depuis une demie-heure. Si il y a une chose que je trouve sexy, c'est une femme qui parle en silence. Je m'explique, vous savez, vous faites comme si vous parliez, mais sans aucun son... Et c'est exactement ce qu'elle fait.

- Allo, qu'elle ne me dit pas. Fidèle à ma masculinité, j'incline la tête en signe de salutation.

Avant que j'ai eu le temps de prendre une gorgée de bière, elle est assise à côté de moi.

- Tu veux une autre bière ?
- Euh... Bonsoir, moi c'est LeDZ
- Moi, c'est Karen.

Et on a commencé à jaser comme ça. C'est vraiment une jolie femme, c'est le genre de femme qui plait à l'oeil et à l'esprit.

Puis, une heure et quelques verres plus tard, elle m'a invité à sa chambre. Et oui, en une heure, elle m'a expliqué qu'elle était seule, qu'elle voudrait des enfants (2), qu'elle était représentante de produit (dont je tairais le nom), et qu'elle n'aimait pas dormir seule... Elle m'a aussi dit qu'elle et son chum était vraiment un couple "open"...

On est rentrée dans sa chambre, et elle a laissée les lumières fermées...

Dans le noir, on s'est déshabillés, et on s'est mis à baiser.

Alors que je profanais son jardin secret avec mon vit, le condom s'est déchiré en même temps que j'ai joui...

Elle se lève pour aller à la salle de bain, parce que c'est bien juste dans les films que le couple, après le coit, restent couchés, j'ai remarqué une lumière rouge dans le coin de la chambre...

- Karen... C'est qui lui ?
- Mon nom est Paul, je suis son mari...
-...
-...
- Quoi ?

J'ai ramassé mes affaires en vitesse, et je me suis poussé. Y'a des criss de limites à être "open"...

***

Ce matin, j'ai croisé Paul et Karen dans un hôtel de Beauport, avec un enfant de trois mois.

Je me demande c'est quand qu'ils veulent leur 2eme enfant...

mercredi 27 mai 2009

Un parapluie pour deux

(Thomas Fersen)

J'ai vraiment passé une journée de merde, que ce soit au boulot, sur la route, à la maison, et même sur le trottoir...

Je marchais pour aller au dépanneur, en me disant qu'une bière ou 12 allait me détendre, ou a défaut de me détendre, me saouler... Ce qui revient du pareil au même...

Mais bon, en marchant le coin de rue qui me sépare du dépanneur, un nid de poule et une poule au volant ont contribué à nuire à l'étanchéité de mes vêtements...

Alors que je suis là, à maudire la vie, j'entends rire.

Une jeune fille de 8 ans est là, à côté de moi, et elle rit à gorge déployée...
J'ai l'impression d'être un vieux qui glisse sur une plaque de glace, et qui tombe. C'est pas drôle au niveau humain, mais c'est trop drôle au niveau burlesque...

Et elle, elle ne rit pas de moi, elle rit de la situation... et je ris avec elle. C'est vrai que c'est drôle !

Je rentre au dépanneur, et je ramasse une caisse de bières.

- David, t'as pas un parapluie ?
- Mais oui LeDZ

Armé de ma bière et du parapluie du propriétaire du dépanneur, je retourne dans la rue.

Je revois la petite fille qui est toujours à la même place.

La petite s'est trouvé un jeu... Elle attend de voir que les gens se fassent arroser.
Et comme je la regarde, elle a trouvée une nouvelle proie.

Je vois une jolie jeune femme qui marche en notre direction... et j'entends un camion qui s'en vient...

Je me suis installé par dessus la petit fille, avec mon parapluie...et on a attendu...
ET je ris aussi...

My Night With the Prostitute From Marseille

(Beirut)

Elle s'appelle Laure, du moins c'est son nom de... Je ne sais comment dire... son nom de scène.

Parce qu'il en est ainsi, c'est une actrice, une comédienne, une diva. Elle fait du Vaudeville, rentrant par une porte, et sortant par une autre. C'est son métier.

Je l'ai choisi sur le tas. Je voulais savoir c'était quoi de vivre une vie d'escorte. C'est quoi que de louer son corps, et sans doute une partie de son âme, à des gens qui ont le luxe d'être célibataire. Ou du moins, à l'étranger.

Je voulais savoir, parce que je voulais écrire sur le sujet. Je voulais savoir comment était le milieu, et comme on ne voulait pas me parler vraiment, je me suis dit que je payerais pour le savoir...

Au téléphone, la réceptionniste m'a demandé si je voulais un reçu.

- Hein ? un reçu ? C'estremboursable d'impôt ?
- Hmm... Disons que c'est arrangeable...

La seule façon dont je pensais que le sexe était déclarable aux impôts, c'était par le mariage... Faut croire que non...


Le rendez vous était fixé à 19 hrs chez moi. Je savais mes colocs absents, et j'avais préparé une bouteille de vin et du café, au cas ou !

19 hrs 10, ça cogne à la porte. C'est un petit mec derrière la porte.

- Oui ?
- Laure s'en vient...
- Euh...ok !
- à 20 hrs 10, si elle n'est pas sortie, je viens la chercher...
- D'accord !

Je trouve ça très drôle... Je ne sais pas si vous pouvez comprendre, mais le type m'a lancé un regard déssaprobateur, assez méchant... Comme si je baisais sa soeur et qu'il n'était pas d'accord... Mais je ne crois pas qu'un bon service à la clientèle soit requis pour ce genre de boulot, je ne porterais pas plainte...

À peine ai-je eu refermé la porte, qu'on cogne à nouveau..

- Salut ! Laure ? C'est ça ?
- Oui, vous ?
- LeDZ
- Vous désirez un verre de vin ?
- Bien entendu.

Elle est élégante. Pas trop, mais juste assez.. Et elle est rousse avec un accent Français... Exactement mon genre de femme !

Je lui donne son verre, et je la vois s'asseoir sur le canapé. Je dis canapé, parce que c'est ce qu'elle dit. Et je dis canapé, parce qu'elle est trop élégante pour que je dise sofa, ou divan...

- Et vous faites quoi, vous, Monsieur ?
- Je tente de devenir auteur
- Un autre...
- Pardon ?
- Je ne sais pas si c'est Nelly Arcand, ou Arthur Golden... mais on dirait que Montréal est rempli d'auteur qui veulent écrire sur mon métier...
- Ben euh...
- Et Bien... Tenez... voilà les réponses...

Elle sort un bout de papier de sa sacoche, et me le tend. C'est 3 feuilles avec des questions et des réponses. Plusieurs des questions qui y figurent sont parmi celle que je voulais poser, mais il y en a plusieurs autres auxquelles je n'avais pas pensées...

- Alors, je crois que tu as tout ce qu'il te faut... Bonne soirée...

- euh...Un instant mademoiselle... on baise pas ?

C'est ce qu'on appel, rentrer dans son argent...

indépendantriste

( Charlebois)

J'm'en va à québec pour la job aujourd'hui, et je reviens samedi soir, dans le tard...

Donc tout porte à croire que vous aurez pas de nouvelles avant longtemps de moi...

- Qu'est-ce que tu vas faire à Qc ?

Je sais pas, je vais travailler, pis je vais sans doute me ramasser au cercle en fin de journée, ou à la cuisine, au Sacrilège ou à l'AgitÉe... Quoique j'ai entendu parler du : La suite... Je sais jamais quoi faire quand je vais dans une ville extérieur, Anyway...

Gens de Québec, levez vous, et dites moi quoi faire, les soirs de pluie !

au pire, j'aurais au moins mon Uku... Pour le moment, je ne lui ai pas trouvé de nom, mais je pensais à Pogo... Avez vous une (Meilleure) idée ?

mardi 26 mai 2009

dérangeant

(Groovy aardvark)

Qui fait chier son quartier avec son Ukulélé ?
C'est moué !

Mais je commence à être pas pire pour un néophyte en musique !

Freak

(silverchair)

C'est qui qui est à l'UQAM, et qui à lu 46 pages ce matin ?
Et, je suis vraiment curieux de savoir qui me lit de l'université Laval également !

Ben merci d'être là !

Enjoy the silence

( Depeche mode)

Hier, j'avais plus ou moins du temps libre, donc je me suis improvisé bricoleur.

Ça fait, un an, plus ou moins qu'on parle, mon coloc et moi d'avoir une étagère suspendu pour la cuisine. Relevant mon toupet, j'ai décidé qu'hier était le grand jour !

J'ai pris mon cube vert sur roue, et j'ai foncé chez un Ro-Na ( C'est une image, j'ai quand même pas embouti un Ro-Na avec un char, j'conduis quand même pas si mal...)

En arrivant dans le stationnement, je me suis senti comme un adolescent rentrant dans une douche d'homme... Y'en ont tous un plus gros que moi... un camion, j'parle là...

Déjà, mes mains de (non) bricoleur étaient impressionnés...

Voyez vous, moi planter un clou, je suis pas pire, visser des vis, vas encore, peinturer...ok ouain le fait que j'aime ça compense pour le fait que je suis loin d'être le plus minutieux, quoique je suis meilleur avec le temps.

Un meuble IKÉA, pas de problème, j'étais plus qu'habile avec mes LEGO et mes CONSTRUX....

Mais faire un meuble... le faire... donc l'avoir imaginé, choisisr les pièces dont j'ai besoin et le réaliser... ben... c'est nouveau !

J'admets facilement que je ne suis pas un bricoleur, alors quand un jeune de 19 ans me demande ce que je veux, et qu'il parle déjà comme un gars de chantier, je me dis que je dois avoir l'air d'un osti de pecquenots...

Mais bon, il a été sympatique, il a coupé mon "cop", et il m'a conseillé de mettre de l'aprêt avant de peinturer mon toujours aussi rutilant " cop".

Donc, 12 pieds de chaine (4x 3 pieds)
12 pieds de "cop" ( C'est du cuivre, des tuyaux de cuivre)
2...euh... té en "cop"
4 coude en "cop"
4 oeillets pour accrocher mes chaine
6 crochets
et 91 $ plus tard...

Je suis satisfait... il ne reste plus à assembler la chose...

Mais après une heure hier, je me suis rendu compte de 3 choses :
  1. J'ai oublié d'acheter de l'étain pour souder mes tuyaux...
  2. J'ai aucune criss d'idées de où planter mes crochets à plafond...
  3. J'aurais dû être un sculpteur comptemporain...
Tout ça pour dire, que cette semaine, je vais aller chez mes parents... Mon père a ça, lui, un fer à souder et de l'étain... Mais il a surtout de l'expérience ! Mais j'ai tout ce que j'ai de besoin pour devenir un homme d'expérience, de la patience, des idées et un père...

Mais je pourrais dire que je deviens, lentement, un homme de maison. Ne me manque plus que la femme de carrière pour m'entretenir...

Down is the new up

(Radiohead)

J'voulais commencer mon blogue par : J'ai un petit coté geek, mais...

...mais je me suis ravisé...

Je ne sais pas ce qui ce passe ces temps ci, mais j'ai l'impression que tout le monde se trouve un petit côté geek...

Et je me suis demandé : Est-ce que le geekness est sur le point de devenir le nouveau Trendy ?
Est-ce que les hipsters, fluo kids, et autres, vont devenir des geeks ?

Parce que je me dis que ça serait incroyable, voir innaceptable !

Tout ces joueurs de D&D, ou amateur de pvc, ou de jeux vidéo, on la cote, en ce moment...

C'est moi, ou quelque chose ne tourne pas rond ? J'veux bien que quelqu'un aime le médiéval, ou les chips au ketchup, mais je ne comprends pas... Et ça me refait penser à l'émission, the beauty and the geek...

Puis ma pensée dérive vers le titre de ce billet...
Puisque le monde est à l'envers...

P.s : Non merci, Jean-jacques Goldman


Tant qu'à y être :

Vice Magazine
Adbusters
Urban dictionnary

If i could

( Jack Johnson)

Elle est enceinte jusqu'au yeux
, comme qui dirait ma mère.

C'est la première fois que je me déplaçais pour aller voir le médecin, avec elle. Ses autres rendez vous, je n'étais jamais au bon endroit aux bons moments...

Assis dans la salle d'attente, j'ai pu constater qu'elle regardait tout les enfants dans la salle, de celui qui tousse à celui qui rit dans le coin pour enfant... Son regard se portait sur tout ce qui morvait, excepté l'octogénaire.

Et j'ai vu dans ses yeux l'angoisse. Toute l'angoisse qu'une femme peut avoir quand elle est enceinte et qu'elle rencontre un médecin pour parler d'une échographie. La lumière dans ses yeux au simple contact visuel d'un bébé, dans la salle d'attente, est immédiatement suivi d'un désarroi intarissable.

- Est-ce que tout va bien ? Sinon, qu'est-ce qu'il y a ? A-t'il tous ses membres ? Est-ce qu'il est...normal ? Est-ce qu'il est mort ? A-t'il des yeux d'extraterrestre et des dents de vampire ? est-il déjà trop gros ?

Ces questions qui émanent silencieusement d'elle, sont pour moi tout autant de questions sans réponses. Elle semble en pleine forme, je ne peux pas savoir, je ne veux pas le savoir. Ces questions je me les ai posé 100 fois, dans une inextricable solitude démentielle. Est-ce que je pourrais élever un enfant qui n'est pas... normal ?

ou pour simplement relativiser : Puis-je élever un enfant ?

Elle, malgré sa peur, je crois qu'elle fera une bonne maman. Je le vois, je le sens. Je ne peux pas l'expliquer, mais c'est comme ça...

Quand le médecin nous a appelés, elle m'a pris parla main, et je l'ai laissé me déboiter mes métacarpes...

- Monsieur, Mme Arseneault, je vous en prie, asseyez vous. Vous avez enfin pu vous libérer Monsieur ?
- Euh...oui.
- Tant mieux, ce qu'on fait à 2, il faut le faire jusqu'au bout !
- Euh...ouain...

Elle regarde vers moi et je sens sa nervosité. Elle grince des dents, ça se voit.

-Bon... comme l'accouchement est prévu pour bientôt, je voulais juste vous dire qu'il serait sans doute plus facile d'accoucher le bébé en faisant une césarienne, étant donné la position actuelle de celui ci dans votre ventre, Madame Arseneault.

Elle le regarde, hébétée. Elle reprend son souflle et ma main...

- C'est tout ? Est-ce qu'il normal ?
- D'après les dernières analyses, oui. À moins que vous désiriez qu'il ait 3 bras, là, vous risqueriez d'être décue... hahaha

Définitivement, je n'aime pas l'humour hospitalier...

- Donc on se revoit sans doute dans quelques jours, ou semaines...Mais si vous n'avez pas accouché d'içi un mois, je vous rappellerai. Bonne journée !

On est sorti de l'hôpital, elle tenait encore ma main...

- Merci d'être venu, voilà comme promis dans l'autobus, 50 $
- Non, garde le... En passant, moi, c'est François
- Moi, c'est Annie...

Elle me regarde, et je constate qu'elle rougit... Elle me tend la main, me fait un clin d'oeil et tourne la bédaine et ses talons dans l'autre direction.

- Annie !

Elle se retourne, tranquillement.

- Ça fait longtemps que tu as été au cinéma ?

lundi 25 mai 2009

Audrey

(Walking concert)

Chapitre 4, Tiré du roman : À cause du répondeur

(Chapitre 1)
(Chapitre 2)
(Chapitre 3)



Audrey, Audrey…Audrey ? ? ?

Hier ? Non, hier je n’ai pas rencontré de Audrey. La semaine passée ? Il y a un mois, un an ? Sur le message elle ne précise pas non plus quoique ce soit de vraiment intéressant et pertinent.

‘’ Bonjour, c’est Audrey, j’espère que tu te souviens de moi ! Et bien comme on s’était dit, je t’appelle mais tu ne sembles pas là, tu peux me rappeler quand tu veux, Ciao ! ‘’
La rappeler ! Habituellement, j’ai une mémoire exceptionnelle, même quand je suis en boisson, et pourtant, en ce moment, je n’ai strictement aucune idée de qui elle peut bien être ! Bon, je la rappellerai demain, aujourd’hui c’est dimanche : Jour de repos !

Je mets en marche le moulin à café en même temps que j’éteins la télé. Les télécommandes universelles sont probablement une des meilleures choses que l’homme ait inventées, tout de suite après la découverte de la torréfaction et de l’infusion du café.

J’allume la radio et je vais chercher le journal qui est sur mon balcon. Décidemment mon camelot est un expert lanceur. J’habite tout de même au 3e étage et tout les jours, il lance mon journal sur mon balcon. IL doit être un bon lanceur ou il traine une perche avec une main robotisée. Personnellement je préfère la 2e option, mais il est hors de question que je me réveille vers 5 heure le matin pour vérifier ses méthodes de travail.

Il n’y a pas de plus grand plaisir dans la vie que de lire son journal et de boire un bon café (avec une cigarette c’est encore mieux, quoique de nos jours, avec tout ce qui se dit autour de ce bâtonnet de la mort, clou de cercueil, barreau de prison mentale, etc.…)

Après avoir lu trois pages de mon journal, je constate que j'ai les pieds mouillés. Si j'avais un chat ou un chien, je pourrais me dire qu'il manque d'attention, mais tel n'est pas le cas... Alors je regarde autour de moi et je me dis que de laisser la porte du balcon ouverte, en plein orage, n’est pas l’idée du siècle, voir de la décennie... mais attendons de voir pour la journée…sait-on jamais.

De retour à ma chaise, après avoir étendu une serviette sur le plancher humidifié par la pluie, je parcours le journal de A à Z, excepté le N. Les rubriques nécrologiques je trouve ça un peu trop triste. C’est complètement triste et inutile. Qu’est-ce que j’en ai à foutre honnêtement que Gilles Pimparé soit mort depuis 20 ans et que toute sa famille se réunit encore 20 ans plus tard pour pleurer ! Comme ne l’a pas du tout écrit Ian Flemming : On ne meurt qu’une fois.

D’un autre côté, c’est Staline qui a dit :
La mort d'un homme est une tragédie. La mort d'un million d'hommes est une statistique.
À partir de là, les rubriques nécrologiques ne sont que de vieilles statistiques…

Habituellement je commence par le cahier des sports et je reviens jusqu’à la une en ne lisant que les gros titres. Scandale politique, diffamie mondiale, le Canadien éliminé au premier tour. La routine quoi ! J’ai probablement aussi manqué des articles tel que : Le bonheur au travail, possible ? ou encore : Renversement politique dans un pays qui finit par ‘ Stan’, et sans oublier : trompé par son mari chanteur, elle kidnappe un chien incontinent et l’enferme dans la voiture de celui-ci.

La seule chose qui change dans un journal de jour en jour, c’est la date et le nom des morts… mais les mêmes noms reviennent l’année suivante, se mêlant aux nouveaux.

Je parcours le journal avec inattention, mais plus que d’habitude. Je suis tracassé par cette inconnue qui laisse des messages sur les boites vocales des gens.

Je fonce vers ma chambre. Foncer est un grand mot, disons que je marche vers ma chambre. Mon livre bleu traine sur le sol, je le ramasse et je retourne à la table de cuisine. J’ai beau feuilleter la dernière semaine, les deux dernières ainsi que les 4 derniers mois, je n’ai jamais fréquenté d’Audrey, peu importe que ce soit Audrée, Audery ou Odrer. Il n’y en a aucune trace, ni d’un moindre Mamzelle A. Je suis comme complètement Audrey Free

Bon, ce n’est pas si étrange, ça m’est déjà arrivé auparavant d’oublier une fille. Je veux dire, il y a des soirs plus arrosés que d’autres. Cependant, ça fait aux bas mots 6 ans que ce ne m’est pas arrivé... Relax, on l'appellera demain...

Estomac à cerveau, estomac à cerveau, j’ai faim cerveau, cessez toutes les activités courantes. Le frigo m’apparraît soudainement aussi sexy que miss Octobre 1978. Le frigo m’appelle et c’est mon estomac qui a répondu. Il lui dit qu’il s’en vient. Habituellement le dimanche matin, je vais déjeuner dans un restaurant quelconque. Cependant quand il pleut à en abattre les vaches¹ comme ce matin (midi, oui !), mes déplacements sont à reconsidérer.

" Inglis, Inglis ouvre toi ! " Je suis assez content de vivre seul. De cette manière il n’y a que moi pour voir et entendre mes tendances progressives à la schizophrénie.

J’ouvre la porte du frigo, et surprise ! Il est plein. Je remercie, silencieusement cette fois, les supermarchés ouverts de plus en plus tard et ma condition d’insomniaque lourd. À l’endroit prévu à cet effet, il y a des œufs. C’est un bon début. Avec épinards, des tomates et du bacon, le tout accompagné de patates rissolées assaisonnées cajun, j’ai un solide petit déjeuner. C’est le guide nutritionnel Canadien qui serait fier de moi.

J’opte pourtant pour un bol de céréale. Question préparation, c’est moins long. Après tout, le guide alimentaire Canadien, ce n’est peut-être pas nécessairement vrai. C’est comme des posologies, c’est premièrement et avant tout, une suggestion.

En fait, j’aime faire à manger. Eh oui, je surprends toutes les filles à qui je fais à manger par l’étendues de mes connaissances en cuisine, maman incluse. Malgré le fait que je sois un paresseux procrastinant constamment et aimant les choses simples et rapides, je ne peux tout simplement pas concevoir l’existence des produits précuits, congelés ou enrichissant un clown.

D’en avoir de la difficulté à en accepter le fait, il m’est donc encore plus difficile d’en acheter. Bon comme dans toute règle il y a des exceptions. J’achète certains produits congelé tel que ; le jus d’orange, le gâteau deep’n’delicious et des pizzas pochettes. Je sais, je sais, les pizzas pochettes c’est vraiment dégueulasse, mais c’est exactement le genre de trucs que j’aime manger quand je rentre chez moi après une soirée trop arrosé (le village vacance Val Cartier, ce n’est pas un bon exemple de soirées biens arrosées) et que j’ai, non pas seulement dépassé la limite d’alcool permise, mais bien établis de nouveaux records.

Cependant, quand je suis seul à la maison, ça me fait chier de me faire à manger. Comme je disais, je suis un paresseux. Je suis comme un gros chat, ou plutôt un lapin, je ne pense qu’à manger, baiser et dormir…dans cet ordre là exactement, voilà comment je perçois le bonheur. Peut-être il y a un peu de place pour l’amour, les amis et quelques petites autres extravagances, mais bon, en général, c’est ça !

¹ : Bon, quand on est né en région, nos expressions diffèrent...

dimanche 24 mai 2009

(can't get my) Head around you

( Offspring)

- LeDZ !!! T'es où ?

J'travaille...

- Ouain, mes tes histoires ?

Ouain... j'ai pas vraiment le temps, ni l'inspiration en ce moment...

- ah ouain Comment ça ?

Ben, je relis des vieux textes, comme la panthère, et je me dis que mon écriture a changé drastiquement dans les 3 dernières années...

- Ouain, c'est vrai que t'es pas mal sombre d'habitude, pis que la tu nous fous le répondeur et la panthère en peu de temps...

Ouais... C'est comme ça...

- Tu justifies ça comment ?

IL me manque d'inspiration, je n'ai plus nécessairement envie de faire rire... Il me manque une muse... Celle avec un grand M, suivant un grand A, et complété de deux autres voyelles et un R...

- Ben là !

Je sais pas... J'ai passé une super soirée, avec mon staff, mes amis... Et quand la fille qui, je pense, à déjà eu le béguin sur toi, de traite de nihiliste, de façon amical, mais tout de même de nihiliste... Ben ça porte à réfléchir... Enfin...

- Et toi, t'as déjà eu le béguin pour elle ?

C'est pas de tes criss d'affaires !

samedi 23 mai 2009

Dumb

(Nirvana)

Paul cherche son kit de cirage de chaussure dans le placard du salon, en vain.

- Julie... as-tu vu ma brosse à chaussure ?

- Ben là, Paul... elle est dans l'établis, dans l'armoire, à droite de la laveuse !

- Merci Chérie, tu es irremplaçable !

Il se rend dans la salle de lavage, et effectivement, son kit se trouve sur la tablette que Julie a mentionnée... Il prend le kit, et en retournant vers le salon pour y brosser ses chaussures, il dépose délicatement un baiser sur la joue de Julie, qui elle, fait la vaisselle.

Paul se sent mal dernièrement... Il ne se souvient jamais d'où il a rangé ses trucs. L'alzheimer à trentes ans, c'est possible ? Il est allé en cachette, consulté un neurologue. Pendant qu'il cire ses chaussures, il repense à son entretiens...

***

- Visiblement, vous n'avez pas d'antécédents, et vos scans ne montrent absolument rien...

- Vous en êtes sur ?

- tout à fait ! Mais il y a plusieurs cause possible : La conssomation de drogue douce... ?

- Plus depuis quoi, presque 4 ans ! Depuis que j'ai rencontré Julie, ma conjointe.

***

Après avoir ciré ses chaussures, Paul se rend à la salle de bain.

- Julie... T'as vu mon eau de toilette ?

- Ben là, Paul... elle est sans doute dans ton sac !

Et comme de fait, une fois sa malette ouverte, son parfum s'y trouve effectivement...

- Ah, Julie... qu'est-ce que je ferais sans toi !

- Tu serais plus en retard !

***

- C'est peut-être dû au stress alors

- C'est vrai que c'est de plus en plus exigeant à mon boulot dernièrement... Mais je ne crois pas que ça m'atteigne à ce point là !

***

- Paul... Tu vas être en retard !

- Je sais, mais je trouve pas mon foutu porte-feuille !

- Paul... il est à côté de la laveuse, hier tu as lavé tes pantalons pour aujourd'hui

- C'est pas toi qui les a mit à la laveuse...

- ... Mais c'est toi qui a vidé les poches !

- Hein... une chance que t'es là, je ne me souvenais plus de ça !

Paul ne se souvient strictement pas d'avoir fait ça...

***

- Dans ce cas, c'est peut-être votre conjointe qui vous joue des tours... Pour se rendre irrésistible... hahaha

- hahaha... J'penserais pas...

***

j'pensais pas...

Superstition

(Stewie Wonders)

Chapitre 3, Tiré du roman : À cause du répondeur

(Chapitre 1)
(Chapitre 2)

Si on veut mieux me connaître il me faut avouer que je suis également très superstitieux.

• Superstition 1 ; je me fais un point d’honneur de ne jamais me lever du pied gauche (physiquement parlant, du moins.) À cette fin, je dors presque toujours du côté droit de mon lit.
• Superstition 2 : j’ai peur des chats noirs. En fait, je n’ai pas peur des chats noirs, je ne les aime pas. Et finalement ce n’est pas la couleur, c’est les chats tout court. Quand j’en vois un, il faut que je lui fasse peur ou mal, c’est selon le moment et l’humeur.
• Superstition 3 : Je ne passe pas sous une échelle. À vrai dire, ce n’est pas une superstition, c’est surtout parce que je ne me souviens pas d’en avoir croisé une dernièrement, donc… ce n’est pas vraiment une superstition.

Finalement je n’ai qu’une superstition, c’est mon pied gauche. Pour une raison que je ne peux pas m’expliquer, me lever du pied gauche me mène inexorablement, à chaque fois, à passer une journée de merde. De A à Z, une journée désagréable dans toute sa magnitude.

Par exemple, la dernière fois que, par mégarde, j’ai osé me lever du pied gauche, celui-ci et un autre, celui du bureau, ont interagis comme des aimants. D’une manière complètement désinvolte, mes orteils ont rentrés aveuglément en contact avec le pied du bureau.

Résultat : Fracture de deux orteils, déplacement avec une canne pendant plus de deux semaines et le début d’une léthargie de 2 mois avec les femmes. Ce n’est pas psychosomatique cette histoire de superstition, c’est littéralement un mauvais sort qu’une fille frustrée, de ne pas avoir eue de mes nouvelles, doit m’avoir lancé.

Et sur le coup, en plus d’avoir eu terriblement mal, j’ai passé 6 heures à l’urgence avec des gens effrayants. Et tout ce que les médecins ont pu me dire, c’est : On peut vous mettre un plâtre M. Gauthier, mais ça ne servira honnêtement pas à grand-chose…

Étais-je pour leur dire oui ? Voyons, le médecin lui-même me dit que c’est totalement inutile de perdre mon temps ici, pour ça. Je lui ai dit la même chose qu’à un commis de dépanneur qui me demande si je veux un pain avec ma caisse de bière : Non merci, ça serait aussi utile qu’un troisième mamelon. Déjà que les deux chez un gars, je n’en vois pas l’utilité… Enfin, tout ça pour une question de malchance…

Aujourd’hui, le premier pas de la journée, et pour une série consécutive de 863 jours, en était un du pied droit. Ainsi encore, peut-être, une journée de merde évitée… peut-être. Parce que peu importe, ce n’est pas le pied qui fait la journée.

Aujourd’hui c’est dimanche et, les matins de week-end, je suis comme un robot, je fonctionne par automatisme. Je suis un peu comme le chien de Pavlov, sauf que je bave moins et que je connais le bon fonctionnement d’une toilette.

Cela me prend, et je ne pense pas vraiment exagérer, au moins une heure et 2 ou 3 cafés avant d’être en mesure de réfléchir par moi-même. Pour rester dans le thème du chien et du réflexe conditionné, moi c’est ma cafetière qui me fait saliver. Je n’ai seulement besoin que d’y penser pour me réveiller les papilles. Je suis un caféinomane jusque sous les ongles. Je mouds mon café moi-même et j’achète les meilleurs grains (les meilleurs, mais pas les plus chers…chacun ses goûts). En une journée, je crois boire plus de café que la consommation annuelle du Liechtenstein.

De mon lit jusqu’au frigo, mon voisin doit entendre mes pieds trainer sur le plancher. Je me sens lourd et incapable de faire quoique ce soit en dehors de mes habitudes. Les grains de café sont gardés dans le congélateur, tout juste à côté des légumes du président. ( Ouais, faut dire que je suis un peu paradoxal aussi)

Je me dirige aveuglément vers mon réfrigérateur. En passant à côté de mon répondeur, je m’aperçois que celui-ci clignote. Les barres de lumière indique 4, ou un H unijambiste.

Finalement c’est peut-être le BIP de celui-ci qui m’a réveillé.
Maudit répondeur.
Je sais qu’aujourd’hui les compagnies de téléphones offre des services permettant ainsi, d’éliminer l’achat d’un répondeur, mais c’est dans ma nature romantique, j’aime bien arriver chez moi et peser sur le bouton : Play Message. Mais je n’avais pas prévu l’option réveil matin sur celui-ci.

4 messages, je suis populaire aujourd’hui!

Mais qui ose appeler les gens à midi un dimanche matin, c’est honteux !
Tout être normalement constitué ne travaille pas le dimanche et si oui, c’est son problème. Le dernier dimanche que j’ai travaillé, je devais avoir 17 ans … Mais le clignotant de mon répondeur lui travaille aujourd’hui.


Liste des messages :
1. Maman
2. Julie, pour me dire qu’elle va me rappeler plus tard
3. Maman…encore
4. Audrey.

Audrey ? C'est qui ça, Audrey ?

(à suivre)

vendredi 22 mai 2009

Let the music play

( Barry White)
( 1 homme, 1 femme, dans une auto)

Le couple est sur la route. L'homme est au volant, la femme regarde les paysages et se laisse bercer par les différentes chansons qui jouent à la radio.

L'homme change le poste de radio...

- Ostie, laisse la jouer !
- C'est poche ce morceau là !

Elle fait la baboune. Elle est fachée, et il ne comprends pas pourquoi...

- Ben là, ok.. tu peux remettre ta toune...
- C'est correct, je vois bien que tu nous aimes pas tant que ça !
- Hein ! De quoi tu parles ?
- Ben là... C'était NOTRE chanson...

Don'tstand so close to me

(The police)
( 1 dealer, 1 acheteur)

- Cherches-tu kek chose ?
- Ouais, je cherche l'amour !
- Ouain... tout ce que j'ai, c'est de la passion, t'en veux ?
- Non... je vais attendre l'automne

Ma panthère noire

(Johnny haliday)

( Épisode 1 : Black panther)

Ce soir là, je suis revenu auprès de ma brebis égarée et le berger que j’étais voulait aller vivre l’aventure dans la jungle. Les plates plaines pleines de peine de ma brebis m’indifféraient. Le lit que je partageais avec elle vint à me dégouter et sans savoir pourquoi, c’était assez.

Cette semaine là je ne revis pas la panthère, mais elle me chassait jusque dans mes rêves. Ma douce brebis, quant à elle m’appelait chaque jour afin que l’on se voit, afin que je m’occupe d’elle, que je la cajole et la réconforte.

Elle se doutait de quelque chose, elle me savait ailleurs. Les femmes ont comme un 6e sens pour ces choses là. Un matin, elle demanda si elle était une brebis ou une panthère.
Piégé, je compris que je parlais durant mon sommeil...

Je lui dit innocemment, et quel innocent : je ne sais pas de quoi tu parles.

Elle n’était cependant pas dupe, elle glissa ses doigts dans ses boucles et se coucha sur le côté, dos à moi. La brebis avait montré les dents. Elle allait se battre, je le sentais sous la couverture, contrairement à la chèvre de M. Séguin, elle voulait rester attaché au poteau.

Et la semaine passa, le mois et l’autobus aussi.

Je débarquais de l'autobus et je me dirigeais vers un bar rejoindre des amis.

Comme à la coutume, on à bu vite et tôt, et tout. Moi et mes amis, accompagné de Jean le marcheur et Jacques Daniel, commencions à penser à essayer de penser à quelque chose de plus constructif lorsqu’elle arriva, subtilement avec ses amies.

Elle est venue, elle m’a vu et elle m’a conquis. Elle dit salut à tout le monde, puis elle est venue me voir, la démarche sure, l'envie dans les yeux.

La musique étant trop forte pour avoir une conversation intelligente, tout comme l’était mon état d’ébriété, tout ce que je pu lui dire ce soir là c’est : On devrait aller prendre un verre ensemble un de ces soirs, ça serait vraiment plaisant. Ce à quoi elle à répondu, et ce le plus naturellement du monde : On devrait, avec ses petits yeux tout ce qu’il y a de plus mignon.

Sans rien pensé, vraiment rien, je retournais à ma conversation, la laissant là, mais elle était déjà partie rejoindre ses copines pour aller danser dans un bar un peu plus loin.

Le lendemain après trois verres d’eau et deux aspirines et une souris verte, je refais surface dans ce monde que j’avais perdu de vue depuis la veille. La question qui me vint en boucle aux lèvres était : voulait elle vraiment que l’on se revoie ou si elle était seulement gentille et polie, ce qui aurait pu être le cas, car c’est une fille gentille et polie selon tout ce que j’ai pu entendre d’elle de la part ses gens.

J’étais complètement obnubilé par cette fille et ma relation avec la brebis en venait de plus en plus complexe. Lorsqu’elle me demandait à quoi je pensais, je répondais : à l’amour, mais je ne précisais pas lequel.

Elle, elle était folle de joie, et me sautait dessus, j’étais fou de rage et je la repoussais… à l’occasion. J’étais quand même pas pour lui dire que lorsque l’on faisait l’amour je pensais à une autre. Une robe noire, le yeux bleus, ma petite panthère...

Donc ma relation avec la brebis était de plus en plus houleuse et de moins en moins excitante, même avec son déguisement d’infirmière. Je n’avais même plus envie de la coller, on se voyait de moins en moins. Notre couple était comme le Titanic et les actions de nortel, il pouvait couler d’un moment à l’autre.

J’avais beau me dire que j’avais une fille intelligente et docile avec la brebis, qu’elle pouvait combler mes moindres désirs, cependant je rêvais encore à la panthère et a tous ses charmes. Je rêvais à elle presque tout les soirs en m’endormant, et mes nuits étaient agitées, je courais dans la plaine et m’enfonçait dans la jungle à la recherche de la soit disante panthère, et partout où je regardais, je ne la trouvais pas, mais je me sentais observé et je savais que c’était elle qui , sournoisement, surveillait sa proie avant de vouloir la consommer de toute sa chair.

Je me réveillai en sueur, les bras agitant vers le ciel et scrutant ma brebis, bien coucher sur le lit. Bien qu’elle me trouvait de plus en plus distant, et qu’elle en parlait à tout le monde sauf à moi, je ne savais plus quoi faire, était-je amoureux ou ce n’était tout simplement qu’un flirt? Je n’étais plus que l’ombre de moi-même et je ne savais plus quoi faire, toute mes journées étant orienté vers le désir qui me rongeait envers la, cette fameuse Ysabelle avec un Y grec.

C’est alors que je me retrouvai dans une fête de fin de session. La majorité des gens qui étaient dans la salle étaient des inconnus, de vulgaires individus et les autres. Les autres étaient en majorité en service au bar, tandis que les vulgaires individus eux étaient tout autours et les inconnus dansaient. Je me dirigeais au bar quand un vulgaire et un inconnu m’accroche et m’asperge de bière, j’avais l’impression d’être tomber dans une énormes cuve à bière. Fidèle a moi même, je n’ai pas de linge de rechange et je ne suis pas du genre exhibitionniste , quoique parfois …enfin cela ne vous intéresse pas, NON ça ne vous intéresse pas j’ai dit... écris.

Bon, donc je suis trempé, je sens la bière, les robineux veulent lécher mon linge, bref ça va mal.

La situation derrière le bar est pathétique, les autres au bar boivent plus eux-mêmes qu’ils servent de bière. C’est en allant derrière le bar que je me suis rendu compte que Ysabelle était là. Je me sentais pris à la gorge, ça aurait pu être l’odeur de la bière mais c’était plus comme un sentiment de trouble. Je peux toujours aller me cacher et/ou me sauver, mais ce n’est pas si facile que ça, elle est devant l’entrée. Ca y est, trop tard, elle ma vue, elle ma vue parce qu’elle m’envoie la main.

Dieu, tu me hais, et c’est réciproque.

Ah non j’allais oublié tu es mort, et bien si tu es mort comme la si bien dit Nietzsche (et prouver par la majorité du monde), j’irais cracher sur vos tombes (Merci Boris).

On dit que c’est les quatre premières secondes d’une rencontre qui forge l’opinion que l’on a à propos de quelqu’un, et bien je m’apprête a passé les 4 pires secondes de ma vie, et bonjour la bonne réputation.

- Salut Patriq, avec un cul, ça va?

- Ouais ça va, mais ce n’est pas que je ne veux pas te parler, mais je dois aller…. (elle me fascine, je la désire, j’ai envie d’être avec elle, puis la brebis…cette panthère.) aller.. au bar les aider.

- Pas de problème, on grille une blonde tantôt? Dit-elle en se mordant le coin de la lèvre en souriant.

- Oui oui, on se revoit tantôt.

Est-ce qu’elle ma senti, est-ce qu’elle trouvait que j’avais l’air correct, est-ce que je la vois tantôt…Grillé une blonde, c’est bien cruel, bah…pas tant que ça, elles sont connes de toutes façons.

Et ainsi toute la soirée, elle venait me voir et je me sauvais et plus je travaillais au bar, plus je sentais le vieux baril. Et plus je sentais le vieux baril, plus elle venait me voir. A chaque fois je dérivais la conversation et chaque fois j’avais quelque chose à faire ou à dire à une autre personne, je tentais de l’éviter quoi !

De fil en aiguille, de bouchons en bouteilles, de boucle en ceinture, la soirée passait et je m’ennuie de ne pas pouvoir aller verre elle, la plaquer contre un mur doucement (parce que plaquer c’est violent) et l’embrasser goulûment. Enfin, ce n’était qu’une envie parce que je n’aurais jamais osé, le timide berger que j’étais ne se voyait fricoter avec une panthère, toutefois comme bilbo le hobbit avait un coté took, je crois que j’avais le mien également.

Après avoir faites saigner ma main a force d’ouvrir bouteille après bouteille, j’avais décidé d’aller à sa rencontre, bon il y a aussi le fait que le bar fermait, qu’il était très tôt le matin et que les gens commençaient à s’en aller. Elle, elle discutait avec d’autres irréductibles, de l’état des pays sous développé dans l’ensemble de mondialisation active sur le plan privé et des politiques intérieures des pays de l’ancienne république soviétiques... du charabia pour mes oreilles de berger.

Elle me regarda et me fît un clin d’œil. J’avais comme un frisson qui me parcourait le colonne, j’avais chaud, froid, soif et faim. A vrai dire, j’étais chaud, j’avais des sueurs froides, je voulais un verre d’eau et j’avais faim d’elle.

Elle abandonne sa conversation et vint à mes côtés. Elle fait juste me regarder et me dit qu’elle aimerait s’en aller, tout cela en me prenant la main. BÉÉEEee!

Elle venait de jeter la brebis dans une fosse au loup, dans les abimes ou chez le diable. a vrai dire je m’en fous d’où pouvait bien atterrir la brebis à ce moment, tout ce que je voulais c’était d’être avec cette mystérieuse panthère. Nous étions finalement que nous deux sur le seuil, celui de la porte et de notre union. C’est alors que le plus naturellement du monde elle me dit qu’elle devait vraiment s’en aller. Je voulais la retenir, mais elle était, elle était… magnifique. Elle était vraiment comme une panthère, libre, farouche et futée. Ce qu’elle me dit me foudroya.

- Tu sais Patriq, je sais que tu as une copine, et c’est correct. Cependant si tu changes d’idée prochainement, je tiens à te laisser mon numéro.

Sur ce, elle déchira un bout de l’amérique centrale qu’elle avait dans sa sacoche sous forme de cartes géographique. Elle me laissa le Honduras et son numéro...


(à suivre...ou pas)

jeudi 21 mai 2009

Know your enemy

(Green day)

Vendredi, je lui ai laissé un message sur le calepin à message, lui expliquant que je ne serais pas de retour avant Dimanche, et que je l'aimais... Bien entendu !

Seulement, il se trouve que pour certaine raisons, je reviens aujourd'hui, Samedi...

Je me suis bien garder de l'appeler, préférant ainsi lui faire une surprise... elle aime tellement ça...

Sur la route de Québec à Montréal, je me suis dis : Tiens, je vais arrêter à la SAQ nous trouver un bon mousseux. Ça fait 4 ans qu'on est ensemble. Bon, on s'est laissé pendant quelques semaines, il y a de ça 6 mois, mais sinon, depuis, tout va pour le mieux !

Je suis arrivé chez moi, et j'ai ouvert tranquillement la porte. Je suis sure qu'elle écoute un film dans notre chambre.

L'effluve de crustacés me vient au nez, il faut savoir que j'y suis allergique, donc je sens ça de loin ! Elle s'est gâte pendant mon absence... j'espère qu'elle s'est brossé les dents, parce que sinon ça pourrait me tuer... Mon ÉpiPen est tellement passé date... Comme ma carte d'assurance maladie que je ne cesse de repousser le renouvèlement !

Il y a effectivement du bruit provenant de notre chambre... écouterait elle un porno ? J'trouve ça vraiment excitant... La surprendre en train de se masturber... génial !

Mais bon, j'entrouvre tranquillement la porte... Mais celle ci grince... je lui avait promis que je graisserait les pentures... j'ai oublié...

Elle est nue, avec son ex...

- Paul, je peux tout t'expliquer...
- Non
- Non ?
- Non, continuez... je vais faire du pop-corn...

C'est vrai que c'est excitant deux filles...

Voilà l'été

( les Négresse vertes)

J'capote... Depuis 8 heures ce matin que je suis sur la route, dans la métropole...

Ah...girls...
Vous êtes magnifique, vous êtes belles, je vous aime toutes...

Dire que, quand je suis en couple, je ne vois pas les autres filles...
C'est la journée de célibat parfaite... ou presque...

je travaille...

Bonne été !

Strings of death

(Crazy Baldhead)
Julie pleure.

Son nez est bouché, des larmes pendent à ses joues, sa capacité oratoire est quasi nulle.
Pourtant elle se répète : Y peut pas s'en aller, y peut s'en aller, y peut pas s'en aller...

Et lui, il lui fait dos. Il s'éloigne de plus en plus d'elle et lui envoie des regards, par dessus son épaule...

- J't'aime Paul...

Les parents de Julie la regarde... médusés.

Paul pleure aussi, mais il marche droit devant lui, jusqu'à la porte. Il sort, tout en faisant un clin d'oeil à Julie.

- J'veux pas qu'il s'en aille... j'ai besoin de lui... je l'aime...

Les parents de Julie la serre dans leurs bras.

Julie ne comprend pas comment elle va faire pour vivre sans lui, comment elle va réussir à tenir le coup dans lui...

Son père sort un mouchoir, et essuie les larmes qui coulent sur les cicatrices de sa fille.

Le visages encore tuméfiées, elle crit.

- J'T'aime Paul... Je le sais moi que c'est parce que tu m'aimes...Je vais aller te voir en prison ! J'va t'attendre...

mercredi 20 mai 2009

Black panther

(Crystal Castle)

À l'aube de la panthère...

C'était la fête, chez un ami ce soir là. Certains s’enivraient, et les autres aussi.

Les discussions fusaient de part et d’autres, comme des bouchons de champagnes en plein jour de l’an. Les sujets étaient des plus variés ; Sport, politique, orgasme...

Je buvais ma bière aussi calmement que puisse se faire, puis plus vite en écoutant un monologue de Casanova ( Casanova, Franck Casanova, il se présentait toujours ainsi. Disons que la subtilité et lui ne se fréquentait pas) à propos des biens faits de la monogamie et des méfaits des one night stand, sachant que trop bien que l’une des spectatrices allait passer la nuit dans son lit et que les autres y seraient au cours des prochaines semaines, voir jours ; Lucie lundi, Maude mardi, Josiane jeudi, vendredi Véronique. , Le week-end il travaille et le mercredi il y a du hockey à la télé...

Le laissant parmi ces jeunes nymphes, je balaya la pièce du regard, remarquant une coupe de vin dans une main plus que féminine ( Bon je sais très bien qu’une main féminine ne peut pas être plus féminine qu’elle ne l’est déjà, mais c’est un euphémisme).

La robe était douce et avait du corps, environ 19-20 ans. Saisissant, appétissant, j’aurais été sa coupe, seulement que pour être effleuré, caressé par ses lèvres candidement pulpeuse. Avoir sa bouche bien ronde se déposant délicatement sur une de mes parois.

J’aurais voulu y gouter à ce moment là. J’aurais voulu saisir si elle avait du tanin, si elle était astringente, si elle roulait bien des pelles en bouches ou si elle pouvait au moins y être quelques aux abords, quelques instants. Je ne savais pas qui elle pouvait bien être, mais j’avais la ferme intention de le savoir.

Selon une connaissance, C’était l’amie d’un ami d’un ami, comme la petite-fille de la cousine d’une tante à ma mère. Bref je ne la connaissais pas du tout. Ce soir-là si toutes les jeunes filles étaient resplendissantes, elle, elle était tout simplement divine, j’aurais vendu ma mère pour simplement lui effleuré le bout des seins, une chance pour elle que je suis orphelin.

Entouré de jeunes loups en quêtent de viandes franches, elle repoussait leurs avances avec classe et à l’occasion, avec claque. Tout les hommes dans la pièce avaient posé leurs yeux sur son visage, cherchant maladroitement son regard. Aucun d'entre eux avaient réussi. Ils cherchaient un signe, mais elle n'était en aucun cas, un vilain petit canard. Tous attendait un signe majeur, sauf celui d'un doigt, qu'elle déclina à 2 reprises...

Puis mes pensés traversèrent le temps pour me faire voir la brebis qui m’attendait chez elle, seule. Attendant tel un assisté social, attend son cheque à la fin du mois. Au plus creux de mon esprit, dans les abysses de mon âme, la brebis et cette panthère se rencontraient, chacune regardait l’autre et s’analysaient…

- Patrick, Pat sort de la lune, je veux te présenter quelqu’un, me dit l’hôte de cette soirée.

Et c’est ainsi que je fis la connaissance avec elle la première fois

- Bonsoir, dit-elle d’un ton posé, exposant un sourire digne d’une publicité de viagra et/ou de dentifrice. Moi c’est Ysabelle, avec un i grec, Puis elle souriait de nouveau. J’étais bouche B, C et même D aussi. Je revins à moi seulement après avoir reçu amicalement un coup de coude dans les côtes de la part mon si sympathique hôte.
- Patrick, dis-je, Patrick avec un q

Elle pouffa d’un petit rire et répondis : Comme tout le monde! Je ne compris pas, j’étais hypnotisé par son rire. Elle aurait pu me faire faire ce qu’elle voulait, elle n’avait tout simplement qu’à me le demander.

Elle me demande les anneaux de saturne ? Pas de problème, je vais de ce pas kidnapper le pdg de la NASA!

- Tu vas au cégep ? enchaîna t’elle.

Et pourtant, c’est moi qui était prisonnier des ses lèvres.

Soudainement, sans que j’ai eu le temps de dire ¨ quoique ce soit¨ ou juste ¨gladabaheurghklski¨, une de ses amies la prit par un bras, pour l’emmener plus loin.

Tout en s’éloignant de moi, elle me montra son index, me désignant de l’attendre un instant. Je lui répondis de mon pouce, en guise d’approbation. Puis, sans attendre, j'ai cherché l’annuaire afin d’appeler un taxi, car j’étais tout simplement trop ivre…d’amour bien entendu. J’avais réellement besoin d’un coup de pouce.

Durant ce temps, les gens jouaient à : fait moi un dessin.

Les dessins étaient les suivant : une pépite d’Or, quelqu’un qui RIT, un CUL et enfin L’AIRE d’un carré. Mais je ne le vis pas, étant occupé a ne rien faire devant la fenêtre.

Il se faisait tard et on pouvait compter les gens sur les doigts de la main. Le chauffeur de Taxi arriva et je partis comme un voleur, avec quelque chose qui ne m’appartenait pas, mais lui laissant en échange, quelque chose qu'elle ne devrait pas avoir...

(à suivre... ou pas)

My wife

(Beirut)

Le gars moyen, est par définition, un écoeurant sale.

C'est pas moi qui le dit, de toute façon, que je dise quoique ce soit sur le sujet, ce n'est pas, et ne sera jamais, objectif... Je suis un gars !

Une chose que je déplore : Les salauds.

On a tous nos moments, mais ceux chez qui c'est récurrent...

À mes yeux, il y en a deux sortes : Celui qui baise et celui qui baise, en aimant...

Dans le premier cas, c'est tel quel... La fille sait que c'est un salaud...

Dans le deuxième cas, c'est plus déroutant...

Mais dans les deux cas, c'est ceux qui croient en l'amour qui finissent par payer !

- LeDZ, qu'est-ce que tu veux dire ? C'est pas clair ton histoire !

Ce que je veux dire, c'est que ça me fait chier de tenter de gagner la confiance d'une fille qui a été trompé, harcelé, un autre mot désagréable pour définir un comportement désobligeant envers la gent féminine, finissant par "é"...

- Tu parles de quoi là, LeDZ ?

Je parle que, de nos jours, la dynamique, homme/femme, change. Oui, elle change, mais les stéréotypes restent.

Au même titre que ça m'écoeure qu'une jeune femme de 23 ans me parle de sécurité financière chez l'homme, quand sa mère et sa grand-mère se sont battues pour être indépendante...

Fuck you le sens de l'humour! Après 20 ans, une fille veut un gars qui gagne plus que 35 000 par année !

Je ne comprends pas la femme... Tout les jours je m'y efforce, j'en fais un devoir... mais je n'y arrive pas... C'est déroutant ! Ou si je la comprend... Et bien je préfère de loin rester célibataire...

Je veux juste la rendre heureuse, mais parfois j'ai l'impression que je n'ai pas les armes nécessaires... je ne suis qu'un mâle blanc francophone d'Amérique du nord moyen...

(à suivre)

The history of excuses

(Bishop Allen)

Les soirées speed dating, est-ce que c'est les C.A. ?
Célibataire anonyme ?

Dixie

(Harmonium)
Je me souviens d'elle...
Je me souviens d'elle, dès le tout début...
Je me souviens d'elle, dès le tout début, la toute première fois...

Elle avait une voix chaude et suave.
Et son petit nez retroussé, elle m'a chaviré dès le premier renifflement. Et dès qu'elle a ouvert la bouche, je savais qu'elle devait être mienne.

Et on s'est aimé...
Tellement.
Trop.

Je l'ai aimé pour la même raison que je l'ai laissé, parce qu'elle était plus intelligente que moi...



Maint amoureux d'un grain de beauté commet l'erreur d'épouser la fille entière.
- Proverbe Américain -

Omen

(the prodigy)

J'ai envie de mordre dans la vie, à condition que ça se boive !
- LeDZ-

Nobody lost, nobody found.

(Cut copy)


Après avoir tout perdu, Paul se dit qu'il était temps de passer à autre chose.
Il déménagea et rasa sa barbe. Depuis, il est heureux...




Et tant que tu n'auras pas compris ce "meurs et deviens", tu ne seras qu'un hôte obscur sur la terre ténébreuse. - Goethe -

J'te déteste...



( 2 hommes)
( une terrasse, une table, 2 bières)

- T'as changé...
- ...
- J'veux dire, t'es encore ce bon vieux LeDZ, mais t'es... je le sais pas...
- ...
- T'as pu de fun, tout est lourd...
- ...
- J'aimerais ça savoir pourquoi, ou au moins comprendre. J'aimerais ça revoir le LeDZ que j'ai connu. Celui qui riait pour rien, celui qui s'en faisait pas avec la vie, lui qui oscillait entre la naiveté et le jovialisme.
-...
- Y'est où lui ?
- ... Lui... y'attend une greffe de coeur. Mais les gens qui ont du coeur, il s'en fait de moins en moins...

Parrallel lines

(Kings of convenience)

J'ai une passion pour la conduite... Quelqu'un veut faire un tour d'auto avec moi ? Faut juste que je sois de retour demain pour 9 heures...

Some weird sin

Some weird sin
( Iggy Pop)

(Chapitre 1)


Chapitre 2, Tiré du roman : À cause du répondeur

L’extravagance d’un homme, ou comment être différent comme tout le monde

Tout homme, voir humain, a quelques petites extravagances qui lui sont propres. Une des miennes est mon petit cahier bleu. Innocent petit livre de notes quand on lui jette un simple regard, mais puissant agent de séduction quand on le connait, comme moi seul le connait.

J’aime les femmes.

J’aime toutes les femmes !


Toutes les femmes sont à mes yeux, un cadeau pour l’homme et je voudrais réussir à toutes leurs parlers. Chaque fois que je parle à l’une d’entre elles, je l’aborde comme si elle pouvait être la femme de ma vie. Le temps que je passe avec elle, je vis comme si c’était la seule et unique femme sur Terre. C’est certain qu’elles ne peuvent pas toutes l’être, mais à défaut de l’être pour une vie, certaines peuvent l’être pour une nuit.

Cependant je suis toujours très honnête dans mes déclarations, je leur dis que malgré le fait que l'on peut passer la nuit ensemble, on ne sera pas un couple pour autant. Souvent, elles comprennent et ne le prennent pas mal. Mais il est arrivé aussi que la fille me foute à la porte parce qu’elle se soit trompée sur mes intentions. Pourtant ça me semble assez clair, l’envie de baiser, quand on tente de séduire quelqu’un. De plus, ayant beaucoup d’amies du sexe opposé, je sais que nous ne sommes pas les seuls (la gente masculine) à ressentir L’envie de baiser !!! Et on s’entend, je ne suis pas du genre à vouloir me ramener une fille chez moi tous les soirs de la semaine... seulement un ou deux.

Quand je veux sortir une fille, souvent, je lui donne rendez-vous pour une soirée. Souper au resto ou chez moi, cinéma, prendre un café (bullshit)…prendre un verre. J’essaie avant tout d’être original, et avec tous les salons et expositions à Montréal, ce n’est pas si difficile. Que ce soit à la place Bonaventure, palais des congrès ou encore dans tout les musées, il y a toujours quelque chose à faire et il y en a pour tous les gouts. Avant, j’essayais d’inviter la fille à faire des choses que je croyais qu’elle aimerait.


Grossière et monumentale erreur !!!


Aujourd’hui je fais ce que j’ai envie de faire et je vais où j’ai envie d’aller. Mais le meilleur endroit pour une première rencontre reste à mon avis, et sans aucun doute, le salon du chocolat.

C’est pourtant une chose simple et facile à comprendre : rester soi-même. Si j’aime pas la chasse et la pêche, je ne vais pas à la chasse ou à la pêche. Il n’y a pas de meilleures choses à faire ou d’endroits à aller ,qu’à un endroit où l’on se sent bien et à l’aise. C’est déjà assez inconfortable une première rencontre, si en plus on se place dans un endroit que l'on n'aime pas...

Comme le meilleur soir pour donner rendez-vous à une femme, c’est le mercredi soir. Le mercredi soir, c’est la soirée plate de la semaine pour le célibataire moyen.

Jeudi : 4 à 7

Vendredi : on sort

Samedi : on soupe et on sort

Dimanche : on soupe et on parle des sorties

Lundi : on va faire son hobby préféré

Mardi : Tâches ménagères négligées

Mercredi soir : Rien, sauf donner rendez-vous à quelqu’un qu’on a rencontré le week-end.

Avant de pouvoir inviter qui que ce soit à sortir, il faut bien la rencontrer cette qui que ce soit ! Et c’est à ce moment là que mon petit livre bleu prend toute son importance. Et en quoi peut-il être si important ce petit livre bleu ?


Quand je suis dans un bar, il m’arrive de laisser mon numéro à une fille que j’ai trouvé intéressante, que ce soit sur un bout de papier, un agenda ou le fameux carton d’allumettes. Là où mon calepin bleu prend de l’importance c’est que, quand j’inscris mon numéro, je trace la première lettre du prénom de la fille sur mon poignet, et une fois rendu chez moi, peu importe l’état dans lequel je suis, j’arrive à me souvenir du nom de la fille que j’ai rencontré et je le retranscris dans mon calepin bleu.


S’il y a plusieurs lettres dans la soirée, ça peut faire des mots bizarres... Claudie, Ute et Lucie, par exemple...

L’histoire du calepin bleu continue. Le lendemain de cette opération, je vérifie si j’ai oublié quelque chose et je rajoute des détails. Les cheveux, les yeux, une note de 1 à 7 ( Parce que je veux m'arranger avec le gars des vues). C’est un peu machiste, mais bon, j’ai déjà dit que je n’étais pas romantique, n’est-ce pas ?


Enfin, une fois toutes ces opérations complétées, il ne me reste qu’à attendre, attendre de voir combien de filles vont me rappeler.

Si je me fie aux statistiques compilées aux cours de la dernière année, en moyenne, sur 4 numéros laissés, j’ai normalement au moins une fille qui me rappelle. J’ai eu des semaines plus fructueuses que d’autres, tout comme je préfère ne pas me rappeler certaines léthargies. 25 %, c’est tout de même une bonne moyenne. Il faut tenir compte du fait qu’il y en a quelques unes avec qui je n’ai pas vraiment eu la chance de parler plus de 2 minutes. Et tant qu’à être dans les statistiques… je dirais que sur ce 25 % là, à peine 3 % des femmes sont intéressantes. Donc, selon mes critères : Une fille intéressante, mathématiquement parlant, il n’y en a qu’à peine 0.83 % sur la totalité de la planète. Bon comme ça, c’est pas beaucoup, mais....

Mais, si on compte que sur l’île de Montréal et dans son agglomération, il y a 3 millions de personnes, dont la moitié sont des femmes, et que Selon les statistiques que j’ai en ma possession, il y a 155 289 femmes dans la tranche 25-34. Il y aurait donc 1288,89 femmes que je pourrais trouver intéressante, et ce uniquement sur l’île de Montréal. C’est quand même bon ! Il y a toujours celles qui leur manque un bras qui me tente moins, mais si les autres ne veulent pas, pourquoi pas… Non, non, je déconne. Mais avec de telles statistiques, je plains les gens qui croient aux grands amours... !

Ce que j’aime avec les statistiques, c’est 76 % des gens croient qu’une affirmation, suivi d’une statistique, à plus de chances d’être vraie. 98,34 % des gens sont certains de la véracité d’une affirmation si celle-ci est accompagnée d’une statistique avec deux décimales…

Ai-je vraiment pris le temps de vraiment calculer tout ça ? Force est d’avouer que oui. Préadolescent, j’étais convaincu que je serais célibataire toute ma vie. Une stupide superstition qui nous revient à chaque fois que l’on retombe célibataire. Et ceux qui me connaissent savent que je suis un peu freak avec les chiffres... et les superstitions !

mardi 19 mai 2009

Flagpole Sitta

(Harvey Danger)

Las et fatigué...

C'est les deux mots qui me viennent à l'esprit le plus rapidement pour décrire ma situation actuelle...

Si vous avez une solution...faites moi signe !

Le fait est que j'ai l'impression que ma vie est une vision onirique de la réalité... J'ai l'impression d'être dans un rêve depuis plus de 2 semaines... rien n'est vraiment tangible, rien n'est palpable, tout est relatif...

Las et fatigué...

Ce n'est pas blasé ni agacé, c'est juste contemplatoire. Je regarde et je suis, mais je me vois, sans voir...

J'ai cherche une solution... j'attends un signe !

La brume qui obstrue mon regard est la même qui obstrue ma mémoire... Je ne me souviens pas des hiers, ni des noms, ni des nons... Rien n'est vraiment grave, ni catastrophique, tout est relatif...

Las et fatigué

Sun, moon and star

((Début) Thievery corporation)


- Paul...qu'est-ce qu'il y a dans ton bureau ?
- Rien...
- Paul... On se cache jamais rien... C'est quoi qu'y a dans ton bureau...
- ...
- Anyway...ralentis... T'es rendu à 130...
- S'correct... je suis le traffic...

Julie lève le son de la radio....
Elle se dit que même s'il ne veut pas lui dire, elle va fouiller cette semaine... Elle saura ce qu'il y a dans son bureau !

***

Paul est sur les nerfs...

Il a acheté une bague de fiançaille... et l'a caché dan son bureau...

De plus en plus, ses amis se marient, ont des enfants, et ça commence à l'effrayer. Il a peur de se retrouver seul, même s'il est avec Julie. Il ne se compte pas de menteries, il n'est plus du tout amoureux d'elle, mais il vit bien avec elle.

En fait, il se dit que Julie est une assez bonne fille pour qu'il puisse être heureux avec elle pour le reste de ses jours. Quoique depuis qu'il a cette réflexion, elle le gosse de plus en plus. Ces petites manies qu'elle a, comme celle de ce matin, de se préparer à la dernière minute...

Ça c'est quand elle n'invite pas ses amies pour faire un souper de filles, et qu'elle l'avertis à la dernière minute, et il doit se trouver un passe temps pour les prochaines heures...

D'un autre côté, il n'hait pas ces soupers, il a désormais la routine de se payer un cinéma, seul, et il aime ça... Ça le détend de se retrouver seul...

- Criss Paul, vas-tu ralentir un peu !

Subitement, Paul pèse sur le frein et se range sur le côté...
Il prend de grandes respirations, parce qu'il sait qu s'il parle immédiatement, il va sacrer...beaucoup...

- La... Julie... CRISS, tu vas me dire c'est quoi l'ostie de problème, depuis ce matin que tu me gosses pour des osties de niaiseries auxqulles tu ne dis rien en temps normal... Donc, qu'est-ce qu'il y a ?

- J't'enceinte...

Julie regarde Paul d'un regard désamparée, un mélange comme le chat dans Shrek, et d'un chien piteux... Paul sait ce qu'il doit faire, mais il ne le fait pas...

- J't'aime Julie...

lundi 18 mai 2009

can't wait sunday morning

(K-OS)

Chapitre Tiré du roman : À cause du répondeur


Une journée comme les autres, où l'art de remplir du vide avec du vide

Je ne suis pas tout à fait en mesure de pouvoir dire précisément ce qui causa mon réveil ce matin.

Est-ce :
  1. le tragique son du téléviseur que, dans mon état fort avancé d’hier soir, j’ai oublié d’éteindre ?
  2. le doux et romantique son de la pluie qui bat finement à ma fenêtre ?
  3. l’insupportable hurlement saccadé de mon réveil matin, qui tenait à bien m’accueillir dans cette journée si, non-ensoleillé.
Étant donné le fait que je sais que je ne suis pas romantique pour un sou, je ne crois pas que ce soit la pluie. Il faudrait qu’un tsunami s’abatte dans ma fenêtre pour réussir à me réveiller. De plus, si je me laisse influencer par l’idée que c’est la pluie, il y a de fortes chances que je passe une journée lente, passive et molle à choir sur mon sofa.

Si je crois que c’est la télévision, il y a de fortes chances que je retourne passer une partie de la journée devant celle-ci, faisant du coup augmenter les statistiques concernant le nombres d’heures passées devant la télé par habitant.

Et finalement, si je crois que c’est le cadran, et bien c’est probablement parce qu’il fallait que je me lève à cette heure et que la journée ait ainsi, bien mal commencée.

Je dois me lever à cette heure, oui, mais pas la fin de semaine! Je devais être pas mal bourré pour penser à mettre mon cadran hier soir. La journée part mal parce que me réveiller à 7 hrs, un dimanche matin, ça me fait chier.

Je vais opter pour le cadran, de cette façon je ne dois rien à personne et je ne me mens pas à moi-même. C’est déjà embarrassant de mentir à quelqu’un, si en plus il faut que je me mente à moi-même, je vais finir schizophrène. Quoique…

J’ai beau tenté d’ouvrir les yeux, rien n’y fait. J’ai comme l’impression que le farfadet¹ des paupières est venu cette nuit pour mettre de la CRAZY GLUE au bas de mes lucarnes visuelles, pour me jouer un tour. Après une bataille me laissant hors d’haleine (une chance, parce que je ne désire pas tant répandre cette superbe haleine matinale), je parviens finalement à voir clair…Tiens, j’ai dormi avec mes lunettes.

Tiens, j’ai dormi avec tout mon linge également. C’est une solution facile à la question que je pourrais me poser après ma douche : Que vais-je porter aujourd’hui ?
Il faut dire que vu l’état dans lequel je suis rentré hier soir, j’ai probablement ouvert la télévision et suis aller me coucher. Si ça se trouve, je me suis endormi en angle dans mon lit. À peine le temps d’y mettre mon cul et je devais déjà dormir.

Aujourd’hui dimanche, je pourrais très bien ne rien porter de la journée et ce serait la même chose. Non pas que je sois un adepte du naturisme urbain, je ne me promène pas dans les parcs avec comme seul habit, un imperméable. Je ne crois simplement pas avoir à sortir de chez moi aujourd’hui et qui dit ne pas sortir, dit ne pas avoir à se préoccuper de quoi que ce soit, donc de son apparence.

Je délibère à haute voix dans mon lit depuis 10 minutes à me demander si je me lève ou pas. Finalement, avec toute mon énergie, je parviens à me remettre sur pied. Bon, sur pied, c’est vite dit. Disons que j’ai réussis à me remettre dans une position verticale, dans un état plus ou moins stable et/ou stationnaire. Je réalise que j’ai peut-être encore un peu trop d’alcool dans les veines quand le mur semble soudainement être attiré vers mes mains et vice-versa. Mon appartement est en orbite autour de moi.

Ouf, avec l’haleine que j’ai ce matin, je crois que le farfadet des paupières est venu en cheval. C’est le cas de le dire, j’ai une haleine de cheval, ou pire, de merde de cheval. Et il est probablement venu en famille, parce que je crois que si je croisais une moufette maintenant, c’est elle qui aurait peur que je la contamine avec mon odeur. On dirait que j’ai passé la nuit sous une tordeuse à bas sales, et que l’on m’a rincé dans du purin de porc.

Ma main appuyée contre le mur, je regarde où mes pieds vont, question de pouvoir les suivre. J’ai pas mal ni à la tête, ni aux cheveux, mais je suis magané. Les yeux à moitié fermés, je vois que mon cahier bleu est sur le plancher de ma chambre. Certains des moments de la veillée d’hier soir refont surface dans ma tête, tout comme le gout de l’alcool dans ma bouche.

Dans un bar, un 5 à 7 (5 à 3) avec, au début de la soirée, des amis. Puis, les heures ont passé et je me suis finalement retrouvé avec une jolie rousse aux formes généreuses, mais possédant une voix plus ou moins stridente. Je ne le constate que ce matin, sa voix m’a explosé les tympans. Elle n’a eu besoin que de deux ou trois heures de conversation active, active de son côté, pour me rendre à moitié sourd. Je l’ai fait parler, pendant un bon moment, avant de me joindre moi-même à notre discussion. Je lui ai laissé mon numéro et je suis parti. Je ne me souviens plus trop exactement, quoi et comment est-ce que, je lui ai dit, mais je me suis sauvé avec une bonne excuse. Qu’est-ce j’aimerais me souvenir laquelle, mon inconscient en connait tellement de bonnes excuses. C’est qu’après avoir lu : He’s just not into you, j’ai réussi à trouver de biens meilleures excuses pour me défiler.

La meilleure pour se défiler vite fait bien fait, c’est : Désolé, il faut que je parte, ma baby-sitter m’attend ! C’est crédible, et c’est tellement décourageant pour la fille qui veut trop se faire baiser. C’est dans mon top trois des excuses pour repousser une fille.
Quoique les meilleurs excuses, je l’ai appris avec le temps, c’est la vérité. Mais comme dit le vieil adage : toute vérité n’est pas bonne à dire.²

Dire à sa mère que l’on a jeté le cadeau qu’elle nous a donné il y a quelques jours, même si c’est vrai, n’est pas nécessairement agréable à entendre deux jours après Noël. Surtout quand elle se met à pleurer...

¹: Le cousin de la fée des dents.
² : Mes joues aussi, peuvent en témoigner
(à suivre)

P.S : Là, j'ai besoin de vous... C'est un texte fini, que je vous présente ici... Mais j'ai besoin de vos commentaires... Y'a d'autres chapitres qui s'en viennent, mais je ne veux pas tous vous les garocher d'un seul coup ;P

Depuis

(Marc Déry)

De la fantaisie,

Les différents éléments de mon parcours ont forgés ce que je suis en ce moment. C'est un fait, et c'est irréfutable... Si la moindre des choses que j'ai vécu ne me serait pas arrivé, je ne serais pas qui je suis...

Et selon certains traits de caractères que j'ai, je suis capable de dire pourquoi je suis comme ça. Je ne peux pas toujours justifier, ou expliquer, mais je sais pourquoi.

Le café, c'est une drogue que j'ai découvert à 17 ans, et que j'ai oublié jusqu'à mes 21 ans. Depuis, je suis plus qu'un amateur de café, j'en suis un fervent. Je connais le café, je peu parler de café, je peux parler de gouts de café, j'en mets dans mes recettes, je peux en boire des litres et aller me coucher pour dormir une bonne nuit...

À 17 ans, j'ai travailler dans un bistro à Victo, où j'ai appris à faire les café, où j'ai découvert la différence entre un café espresso, un latté et un cappuccino. Puis j'ai tout laissé ça de côté jusqu'à mes 21 ans, date à laquelle j'ai commencé à travailler dans un bistro à Montréal...et que j'ai eu des formations intensives, jusqu'à en donner moi-même...

Mais de vous à moi, c'est loin et je ne me souviens pas de tout, la faculté est une mémoire qui oublie... jusqu'à l'ordre des choses...

Enfin, Ce matin, je mange ma baguette de pain chaud de chez le boulanger du coin, avec mon fromage mou, du miel...et j'ai un gros café latté devant moi... J'aime les congés ensoleillés...

Et à chaque rayon de soleil que je reçois, je repense à la chanson de Déry, celle qu'il a écrit pour Élyse Marquis... Depuis...

That was just a dream

(Cut copy)

Croyez vous aux rêves...

Moi j'ai des doutes...

Parfois, j'ai l'impression que mes rêves veulent dire quelque chose, mais je ne suis pas prêt à admettre que c'est mon inconscient qui me parle.

En fait, je ne crois pas aux diseuses de bonnes aventures, au tarot, à Ouija et aux scouts... C't'un mythe ça les scouts... Les scouts, c'est comme les trekkies du 19eme siècles...

- LeDZ, t'as été scout !
Ta yeule... y'a du monde qui me connaissent ici... Pis là, ben ils ne me respecteront plus...

- Pis anyway, les scoutisme, ça date de 1907, donc du 20eme siècle...
ARhH ! Arrête !

- Sois fidèle à ta "Promesse"
Ouain... quand même...

Mais tout ça pour dire... la nuit passé, j'ai rêvé à une vieille amie.

On n'a jamais été voir un show ensemble, on n'a jamais habité ensemble, on ne s'est jamais fréquenté... C'est une amie parce que, pour une raison obscur, on est très proche l'un de l'autre sur le plan humain.

- Ça veut dire quoi, plan humain ?
Je veux dire qu'on partage un bon nombre de valeurs...

En fait, ce que j'aime de cette fille, c'est qu'on a toujours été assez connecté... peu importe ce qui arrive. On a travaillé ensemble pendant approximativement un an, et sinon, ben on se croise dans la rue... une fois par année, on essaie de se rejoindre au téléphone, et on échoue souvent... Mais depuis, quoi, 6 ans, c'est une fille que je côtoie sporadiquement... Et que je sais que je vais recroiser éventuellement, et qu'on va finir autour d'une bouteille de vodka...

J'pense que je suis dû...

Mais en même temps, c'était juste un rêve...

dimanche 17 mai 2009

Tout s'en va

J'voyais les gens pleurer autour de moi... et je trouvais ça hypocrite...

Tout ces gens, dont je ne connaissais pas même le nom, pas même leurs vies, pas même leur existences jusqu'à aujourd'hui...

Et plus les gens pleurait, plus ça me choquait... Et quand je suis choqué... j'ris...

J'ris de cette petite humanité... Oui, petite !

Petite par son bonté d'âme, petite par sa générosité... Les gens que je respecte le plus dans l'endroit, c'est sans doute ma mère, qui elle, ne pleure pas. Elle est au dessus de ça, les larmes...

Les larmes elle les a déjà verser, peu à peu, goutte à goutte, depuis déjà, quoi... 10 ans ?

Oui, il va lui manquer, mais elle sait que c'est comme ça la vie... Comme l'a dit l'autre : Ainsi va la vie qui va...

C'est ma mère qui m'a appris que, ce qu'on ne contrôle pas, ne doit pas nous contrôler...

Et le gens pleurent encore, et je ris plus fort...
Fini le sourire, c'est ma gorge que je déplois maintenant !

Et je me suis levé, j'ai été jusqu'à l'autel, j'ai pris ma bière que j'avais dans mes poches et je l'ai ouverte devant le cercueil. J'en ai pris une gorgée, pour montrer que j'étais bien le fils de mon père, puis j'ai vider le reste dans le cercueil...

Ma mère riait aussi, et moi je riais de plus belle.

- Ça se fait pas ! criait la foule...
- Yé mort... Si vous le connaissiez vraiment, vous sauriez qu'il s'en criss de sa dépouille... Il le savait lui que la mort, c'est une finalité... Pis que son corps, juste une futur putréfaction...

J'ai défait mes pantalons, pis j'ai pisser dessus...

DE toute manière, lui même s'est pissé dessus quand il s'est pendu...