mardi 28 juillet 2009

Smokin' Banana Peels

(The Dead Milkmen)

Je suis monté à reculons dans l'autobus ce matin. Aucune envie d'aller travailler. Je sais que c'est un symptôme assez fréquent chez l'humain moyen, d'avoir des journées qui nous tentent moins, mais tout de même, c'est assez rare dans mon cas.

Mon cerveau a donc eu besoin de moonwalker pour rentrer avec moi dans l'autobus. Contrairement à d'habitude, et c'est peut-être, voir sans doute, parce que je suis parti en retard de chez moi, mais il y avait de la place pour s'asseoir dans celui ci !

Dans le fond de l'autobus, il y a toujours un excentrique pour s'asseoir et mettre ses peids sur le banc d'en avant. Habituellement, c'est moi, mais ce matin, c'était un jeune que j'ai dérangé en m'assoyant devant lui.

Et c'est là que mon regard s'est posé sur elle. Des yeux bleus, des cheveux blonds frisés, des lèvres plus que pulpeuse et un look hippie... En fait, la seule chose que j'ai eu à lui reprocher, parce que c'est ainsi que je suis, c'est qu'elle était trop mince. Mais tout de même, une beauté !

Et je l'ai regardé. Subtilement, au début. C'est à dire en levant les yeux de temps à autres de mon livre, puis moins subtilement... Et je ne sais pas si c'est parce que je la regardais, mais elle me regardait aussi.

S'il fallait qu'elle me fasse des avances, je craque... Elle me demande ce que je fais, et c'est sur que je bégaie. Elle me demande de la suivre, et je la suis... C'est certain !

Puis, quand je l'ai vu se préparer à descendre, je n'ai pas pu résister.

- Je sais que c'est cavalier et un peu impromptu de ma part, mais je dois te dire que tu es, et de loin, l'une des plus belle femme que je n'ai jamais vu...
- Merci !

Elle m'a sourit.

Puis je suis descendu avec elle à l'arrêt de son choix.

- Tu me suis ?
- Oui.
- Pourquoi ?
- C'est quoi ton nom ?
- Aurélie, avec un O.
- Moi c'est Paul.
- Tu viens avec moi ?
- Oui.

Elle a rit de nouveau.

- Et tu sais où je vais ?
- Pas encore... Euh... Je sais que j'ai l'air niaiseux. Mais... je veux que tu sois amoureuse de moi !
- Hmm... ok...
- Je sais, c'est étrange, mais je suis prêt à t'aimer tout de suite !
- J'aime pas les hommes en général...

Je ne suis pas du genre à me laisser abattre.

- Et en particulier ?

Elle m'a sourit...

lundi 27 juillet 2009

pieces of you

(Wolf Gang)

Ma recette de Truffe

3/4 lb (300 g) chocolat noir
1/2 tasse (125 ml) beurre, ramolli
2 jaunes d'oeuf
2 c.à soupe (60 ml) crème 35%
1/4 à 1/2 tasse sucre en poudre
30 ml d'espresso ( ou 2 cuillière de café instant si vous en avez, ou de liqueur comme Bailey's ou du cognac...)

Bon...
De 2 choses, l'une : Je cuisine à l'oeil, donc, j'ai beau écrire que c'est 60 ml, j'en mets peut-être moins, peut-être plus...

deux : Je sais pertinemment qu'il ne faut PAS cuisiner des desserts à l'oeil...

Bon, il faut un bain-marie pour faire fondre le chocolat, ainsi que tout les autres ingrédients... On mélange bien afin que ce ne soit pas granuleux. Ensuite, on va réfrigérer le mélange pour qu'il durcisse... 2-3 heures après, ou le lendemain, tu fais les boules... Bon, là j'ai pas de trucs secrets, moi je les roule à la mains, mains que j'ai préalablement mis dans le cacao, pour que ça colle moins.

Une fois que les truffes sont roulés, là t'as le choix : Tu peux les enrober de cacao, noix émietté, noix de coco, ou autres.

Moi, tout dépendant comment je me sens, je vais faire griller des noix avec de la cardamome, paprika et miel... Ensuite je les concasse et je roule mes truffes dans le mélange... Pour finalement refaire fondre un peu de chocolat et tremper mes truffes dedans, pour avoir un enrobage chocolaté... Mais bon, ça c'Est quand ça me tente vraiment, sinon l'enrobage chocolaté...ben y'en n'a pas !

Désolé Amélie... J'ai choké la nouvelle avec la recette...

jeudi 23 juillet 2009

One less star

(Secret Powers)

J'ai honte... Mon mélange à truffe est pas assez ferme...
Et je sais pourquoi, j'ai échappé l'espresso ( chaud et liquide) au complet, au lieu du quart de tasse...

Bon... 2 choix...

1. Je recommence la recette, en double, sans l'espresso...
2. Je fais un gateau mousse au chocolat...

Anyway... Ça va être bon en CR...

The circle's not broken

( The Brillant Mistakes)

Quand je suis rentrée, ma mère était au téléphone. J'ai su qu'elle était au téléphone avant même de la voir, j'ai reconnu sa voix de téléphone; plus douce, avec un vocabulaire plus littéraire.

M- Parfait. Soyez sur que je vais lui en parler. Ne vous inquiétez plus. Merci encore pour l'attention. Merci. Au revoir.

F- Tu parlais à qui ?
M- Au garçon, que tu me disais aller voir de temps en temps.
Je ne veux plus que tu ailles le voir
F- Ben là mom, je vais faire ce que je veux. Je suis majeure et vaccinée à ce que je sache !
M- Écoute, il m'a appelé pour que tu cesses de le harceler. C'est quoi cette histoire de sac cadeau chez lui, et les courriels, les lettres, ?
F- Ben là, je voulais lui faire un cadeau, et je ne voulais pas le réveiller. Son amie était là...

M- Pourquoi je te demande ça ? J'veux pas le savoir ! Là, tu arrêtes de l'appeler, de lui envoyer quoique ce soit. Que ce soit tangible ou virtuel. Merde, ça pourrait presque être ton père.
F- Ben là, tu capotes ! Il a seulement 8 ans de plus que moi ! Y'a quand même pas perdu son pucelage à 6 ans pour entreprendre une vie de père à 8 ans...
M- PEU IMPORTE ! T'arrêtes, point. Y'a 26 ans, t'en a 18... Pis en plus, il a une blonde... que t'as été voir pour lui dire... pour lui dire... Tu sais que t'as du front tout le tour de la tête Lola ! C'est fini, va dans ta chambre... on en reparlera plus tard...

Et j'ai pleuré... Comme un madeleine.

Mon père est rentré un peu plus tard, alors que j'étais enfermé dans ma chambre. Je les ai entendu se disputer un peu, j'ai entendu les mots : faillis et plainte, puis ils ont ris... La grosse voix de mon père, qui était secoué de spasme, a prononcé : C'est quand même drôle qu'on l'ai appelé Lolita...

mercredi 22 juillet 2009

Drugs in my body

(thieves like us)

- Hey hey hey ! LeDZ, ça va ?

Pas mal... je dors fuckin' mal ces temps ci et à des heures irrégulières. Donc, comme je suis à moitié absent, j'ai décidé que j'allais faire des truffes aujourd'hui.

- Mmmm des truffes...

Ouain, et me semble que la dernière fois que j'ai fais des truffes, j'ai eu droit à du sexe... À vrai dire, depuis que je fais des truffes, je ne crois pas ne jamais avoir eu de sexe avant-pendant-après les truffes... Sauf une fois... Mais quelle fois !

- Hein ?

Ouain... je raconterais ça un peu plus tard, faut que j'aille acheter des trucs et par le fait même, p-ê trouver quelqu'une avec qui les manger...

- Ben là, on dirait que tu fais des truffes que pour baiser... C'est un peu poche !

Ben non, je fais des truffes, parce que j'ai envie de cuisiner. Pour le reste, et bien, je ne suis qu'un pauvre homme qui a le sang chaud...

Il faut avoir l'esprit aussi large que le coeur de Dieu
-Pennac- Aux fruits de la passion

Freak

(Glint)

Le plus simple, c'est de dire à sa blonde que je l'aime et que lui aussi, il m'aime. Comme ça, elle brisera les liens qui les unissent encore ensemble, et ainsi on pourra être heureux lui et moi. À défaut d'être heureux, au moins on sera ensemble.

J'ai été voir sa blonde à son boulot et je lui ai dis.

F- Je suis amoureuse de ton chum.

La bouche pleine de pâtes quelconque, elle est restée surprise. Faut croire que son diner n'est peut-être pas si bon... C'est surement elle qui l'a fait.

B- Hein ? Pas encore...

Comment ça, encore ?

B- T'es qui toi ?
F- Et je crois que je lui plais aussi.
B- Si tu veux...

Comment ça, si je veux? Je le sais, c'est pas une question de vouloir, c'est une question de savoir!

B- Anyway, il est assez grand pour savoir ce qu'il fait.
F- Donc tu ne vois aucun inconvénient à ce qu'on se fréquente, tu ne feras pas de problèmes ?
B- C'est sa vie, qu'il la gère.

De toute les réactions, c'est celle que je n'avais pas vraiment prévue. Je me suis mis de la crème pour engourdir mes joues ce avant de partir de chez moi, dans la pire des éventualités. Je me suis également limer les ongles au cas où elle voudrait se battre, semblerait-il, en vain.

La journée est belle. J'ai hâte d'aller le retrouver au parc, où il va s'étendre quand il fait beau. J'ai acheté une bouteille pour qu'on puisse célébrer ça. Un rouge, Australien, comme il les aime.

Je me suis rasée la chatte et je n'ai pas mis de sous-vêtement. Ainsi, s'il le désire, et il le désirera, il pourra me prendre où il veut. J'espère que ce sera contre une clôture,dans la brunante.

J'imagine déjà son odeur,parvenir jusqu'à mes narines. Sa sueur ruisseler contre mon dos, pendant que ses mains sont ancrées à mes hanches. Son haleine qui reprend où son alêne arrête...

J'ai hâte de le voir, pour lui dire que pour moi, 8 ans de différence, ce n'est rien. Et que je suis vraiment mieux foutue que son ex...

mardi 21 juillet 2009

50 ways to leave your lover

(Paul Simon)

F- Laisse là!
G- Et pourquoi ?

Et voilà ! Je l'ai piégée. S'il avait dit non, ça aurait voulu dire qu'il ne l'aime pas tant que ça. Mais là qu'il me demande pourquoi il devrait laisser sa copine, ça me laisse une bonne marge de manœuvre !

J'pourrais toujours lui expliquer ma théorie, mais il pourrait avoir peur de mon intelligence. Il se croit supérieur parce qu'il est de 8 ans mon ainé, mais je veux lui montrer que je suis son égal, malgré mes 18 ans. Et de plus, je sais que je lui plais.

J'ai bien vu comment il me regardait...ça veut bien dire quelque chose! J'veux dire,quand il me regarde dans les yeux, et que quand je regarde faussement ailleurs, il regarde mes seins, c'est que je l'intéresse, non ?

F- Et pourquoi tu ne la laisserais pas ?
G- Peut-être parce que je suis bien avec elle.
F- peut-être tu pourrais être bien avec moi ?!

Même si c'est abstrait, je le sens au fond de moi. Je le sens en moi, son coeur qui bat la chamade, son odeur, son souffle...

G- Mais donne moi une raison pour la laisser !
F- Parce que tu sais pas encore que je suis celle qu'il te faut.
G- C'est pas une raison ça !
F- Parce que je suis plus cochonne qu'elle...
G- ... ça c'est une raison... t'en as une autre ?

Quand nous sommes partis, je suis rentrée seule chez moi...

Dressed to disgress

(Boy crisis)

J'ai mis un décolleté qui permet de bien voir que je ne porte pas de soutien gorge. Ma sœur, un peu plus vieille, m'a dit que tant qu'ils se tenaient, il fallait en profiter... Et j'y compte bien !

Je vais le revoir ce soir, et j'ai vraiment envie qu'il me ramène chez lui. Ça fait deux jours que je pense à ses mains. J'ai la douce envie qu'elles descendent le long de mon échine et qu'il me caresse.

En attendant qu'il arrive, j'ai été me repoudrer le nez. Et comme je sortais des toilettes, je l'ai vu arriver. Une belle chemise noire, et un jeans qui lui dessine le cul parfaitement. Je me suis lancée sur lui.

F- Viens danser !
G- J'aime pas trop danser...

Et je l'ai tiré de force sur le plancher de danse. Je ne sais pas si c'est l'alcool, ou juste l'ambiance festive, mais je glisse ma jambe entre les siennes et je le saisis par la taille. Il est plus grand que moi, et ma foi, plus costaud que moi, heureusement...

Il me regarde droit dans les yeux alors que je fais aller ma cuisse entre les siennes. Je sens le bout de ses doigts qui, dans le creux de mes reins, me saisissent profondément. Moi, je sens le bout de mes seins qui frottent sur lui au rythme de la musique. J'approche ma bouche près de son oreille, et je halète un peu.

Pas tant pour le provoquer plus que pour vraiment respirer. Nos pieds ne bougent pas vraiment, mais ses hanches sont vivantes. Je sens sur ma cuisse son membre qui vit, son vit qui tremble et qui gonfle, et gonfle. Si j'étais en robe, il est évident qu'il aurait, lui aussi, une preuve de mon excitation sur sa cuisse...

Et il approche la tête de mon coup, j'aimerais qu'il me mordre, qu'il pose ses lèvres dans mon cou, mais je sais à son souffle que lui aussi est très excité.

Je ne crois pas pouvoir être plus clair dans mes intentions, mais pour être bien certaine, je pose ma main sur une de ses fesses. Son cul est aussi dur que son membre, rien pour m'enlever le désir que j'éprouve en ce moment...

G- Tu danses bien
F- Je baise bien aussi...

Il m'a relâché, a bredouillé quelques mots concernant le fait qu'il a une blonde...

F- Elle n'est pas là...
G- Elle est ici, me répond il en pointant sa tête.

J'ai pris son membre au creux de ma main
F- Et moi je suis là...
G- Désolé, je ne peux pas.

F- Salaud, tu m'as fait perdre mon temps...

J'aime bien danser, mais je ne suis pas là pour ça.
Pendant qu'il buvait sa bière, j'en ai profitée pour voir si son ami était célibataire...

lundi 20 juillet 2009

The end is near

(Fiery furnaces)

G- As-tu vu le soleil ?
F- Mmmm... j'dors...
G- S'cuse...
F- Comment ça tu dors pas ?
G- J'pensais au soleil...
F- Voyons, reste couché on ira au soleil plus tard
G- Non, je vais aller me faire un café...
F- Tu sais ce qui pourrait arriver si tu restes couché...

Je me suis levé et j'ai quand même été me faire un café. J'aime pas trop resté couché à rien faire. Avant que je lui parle, ça faisait une heure que je la regardais dormir. Quand elle dort, elle embrasse le vide. Quand elle dort, je suis soulagé. C'est comme si dans son sommeil, elle réglait tout les vices de ce monde. Je crois que c'est sa présence qui m'apaise.

Mais bon, vient un temps où je suis incapable de rester coucher... Comme mon ex me disait : C'est drôle, t'es comme plus un rêveur qu'un dormeur... C'est ça le début vingtaine tout est comme plus, et tout est drôle...

Je me suis levé et j'ai mis un pantalon qui trainait dans ma chambre. J'ai bien dormi. Mais je n'ai pas rêvé.

Je suis devant mon café, sur le comptoir de la cuisine quand j'entends crier.

F- C'est quoi ton histoire de Soleil, il pleut dehors...
G- Ça m'a pas empêché moi, de le voir en me réveillant
F- Ah... T'es con...

Moi j'ai vu le soleil en me réveillant ce matin, mais c'était sans doute un rêve...

dimanche 19 juillet 2009

Feels like summer

(Johnny Foreigner)

F- Pourquoi on prend la 20 ?
G- Parce que j'aime pas la 40. Je trouve que la 20 est plus convivial.
F- Convivial ?
G- Ben oui, j'ai moins l'impression que je suis perdu...
F- Ça aurait été plus vite de la 40...
G- ...Pis ça me gosse de passer par Charlemagne...
F- Comme tu veux... C'est toi qui conduis !
G- Ouain... comme tu dis...

Elle joue avec la radio. Elle a beau avoir amené la moitié de la discothèque de CISM, elle joue quand même avec les postes. Elle se réinstalle confortablement sur son siège après avoir choisie un poste. Quand je dis confortablement, je parle que ses sandales son sur le sol, mais que ses pieds son sur le coffre à gant.

G- C'est drôle quand même qu'on appel encore ça un coffre à gant...
F- Hein ?
G- J'veux dire : Tsé, y'a pas personne qui met des gants dans un coffre à gant. On pourrait appeler ça le compartiment avant, ou le tiroir à cochonnerie, ou le coffre à papier. Ou encore, le secrétaire passager... Enfin, n'importe quoi, sauf le coffre à gant...
F- Ouain...

Dans sa petite robe, de la façon qu'elle est installée, je peux voir un bout de ses sous-vêtement. Bleu avec des petites fleurs. Je connais rien aux fleurs, elle oui. Si je lui demandais, elle me dirait sans doute quel genre de fleurs que c'est, mais si je lui demande, elle peut aussi dire que je n’ai pas à regarder là...

F- On va où, au juste ?
G- Je ne sais pas...
F- T'as pas une idée ?
G- Non, aucune.

Et c'est vrai. Je n’ai strictement aucune idée d'où je me dirige. Je comptais rouler pendant un certain temps. J'ai envie de mer... J'ai BESOIN de mer. Parce que la mer, ça tue toute mes inquiétudes. La mer m'est très maternel... Le son de l'eau céans résout mes problèmes...

F- J'ai envie d'aller aux toilettes.
G- On ira pas loin...

samedi 18 juillet 2009

la coupe est pleine

(Vincent Vallières)
(une fillette, un papa)

F - Pourquoi il pleut ?
P- Parce qu'il a fait trop humide ces derniers jours, et que de l'humidité sont nées les nuages...
F- Mais c'est qui qui est enceinte des nuages ?
P- Dame nature...

vendredi 17 juillet 2009

désolé pour hier soir

(tryo)

Même quand c'est fini, ça ne veut pas dire que c'est terminé...

Je ne veux toujours pas la voir.
Chaque fois que je sais qu'elle sera là, je tente d'éviter l'endroit.

Je n'ai pas peur d'elle, j'ai peur de moi.

Elle est encore là, quelque part en moi.
Je la sens encore vivre un peu en moi.

Dans mes souvenirs, comme dans les siens aussi, on s'aime encore.
On s'aime encore comme de jeunes amants.
On s'aime encore, comme si demain était encore hier.
Le coeur plein d'espoirs, la tête pleine d'idées.

Pourtant aujourd'hui, hier est du passé, demain n'est qu'un souvenir.
Aujourd'hui n'est qu'un prélude au feue de demain.
Le feu d'hier n'est qu'une odeur du passé.
l'odeur d'hier n'est qu 'un parfum, qu'une fragrance qu'on veut oublier.

Cette odeur, elle sera tienne, et j'ai aromatisé d'autres souvenirs qui ne sont pas les tiens, mais qui contiennent les même odeurs, celle de savoir que j'ai aimé, et que j'aime encore...

jeudi 16 juillet 2009

Summer on the westhill

Kings of convenience

On pourrait s'aimer,
Un peu plus fort que le vent, un peu plus doux souvent.

Je regarde les larmes qui tombent sur la tête des arbres et des passants, silencieusement.
Ces mêmes passants qui ne font que passer. Ils ne restent jamais, ils vont, ils viennent mais ne reste pas. Ces figurants qui n'auront vraisemblablement jamais un rôle dans ma vie.

Une femme coure dans tout les sens, elle parcourt tout mes sens.

Qui va t'elle rejoindre ? Le sait-il ?
A t'elle mit un parfum particulier, un maquillage ou des dessous...
C'est quoi, elle son malheur ?

Et plus elle court, tentant de rattraper l'autobus, plus je maudis la rue. Plus je maudis celui qu'elle va rejoindre. Celle qui courrait pour me rejoindre, moi, a changé de direction. Et j'en suis las, là et un peu amer aussi.

Je devrais mettre cette rage dans mon entrainement, mais je suis trop occupé à détester ces pauvres gens qui ne m’aident en rien. Ces gens que je méprise en silence quand ils me tiennent la porte...

Je regarde les larmes qui coulent sur mes joues...

On aurait pu s'aimer,
Fort comme le vent, plus doux de temps en temps.
On aurait pu s'aimer
Différemment

Je hais les gens qui passent en passant,
Mais je hais encore plus les roues de ma chaise...

mardi 14 juillet 2009

Dry the rain

G- J'aime la pluie.
F- Moi ça m'endors.
G- C'est vrai que ça me donne le gout de me coucher aussi.

(regard complice)

G- T'aimes le vin ?
F- Ouais, il est pas mal.
G- Si ça te dit, j'en ai 2 autres bouteilles à la maison.
F- Moi, le bon vin m'endors.

(silence)

G- J'ai lu un livre dernièrement sur la Provence.
F- Ah la provence...
G- Tu y as déjà été ?
F- L'été passé, j'y suis resté deux semaines. Je suis resté couché pendant 4 jours dans une chambre d'ami. Le soleil et les odeurs me reposait et me donnait le gout de rester coucher...
G- Toutes les raisons te semblent bonnes pour te coucher
F- J'aime ça être au lit...

Sur ce, l'homme s'est levé et il est parti.
Qui veut d'une trainée dans son lit ?

I do not want this

(NIN)

Affronter la réalité.

Paul regarde la tombe de Julie. Il y revient à tout les ans depuis qu'elle s'est donné la mort, il y a 3 printemps. IL apporte des fleurs, et une bouteille de sauternes.

***

- Julie, j'ai rencontré quelqu'un.
- Hein ?

C'est vrai que que pendant une visite chez les beaux-parents, ce n'est pas le meilleur moment, mais y a t'il des bons moments pour rompre ?

- J'ai rencontré quelqu'un, et je ne t'aime plus.
- Quoi ?

Julie s'est mise à pleurer. Tout son corps s'est mis à pleurer.

- Mais je t'aime Paul, je ne peux pas vivre sans toi !

C'est alors que Paul a passé sur la lumière rouge. Une auto à percuté sa voiture, côté passager.

***

Paul regarde la tombe de Julie. Sa blonde depuis trois ans, sa femme depuis peu, lui tient la main. Paul lui a raconté que c'était un accident, mais que c'était aussi un espèce d'acte manqué. Stéphanie croit qu'il a provoqué cet accident pour se débarrasser d'elle, que de cette manière, il serait plus facile pour lui de commencer une nouvelle histoire.

Stéphanie se dit que Paul n'a pas eu tort. Elle trouve même que c'est une bonne idée.
Stéphanie vient de rencontrer quelqu'un...