jeudi 29 octobre 2009

mercredi 28 octobre 2009

The roof is on fire

(Bloodhoud gang)

PArce que les gars, on n'est pas toujours propre quand nos blondes...

Ça faisait longtemps qu'on s'était pas vu, et j'avais appris qu'il s'était fait une blonde, lui, le célibataire en puissance...
- Tu sais ce que j'aime le plus dans ma blonde
- Non ?
- Moi

mardi 27 octobre 2009

Augusting

( Oscar McClure)

- Tu mets pas de manteau ?!
- Non, chu correct avec ma petite laine.
- Il fait froid dehors !
Elle a froncée les sourcils, lui a tendu son manteau, et il avait avantage à ne pas rouspéter...

Pis après ça, elles nous disent qu'elles ne veulent pas être notre mère...

Sink or swim

(Bad lieutnant)

- Est-ce que tu m'aimes ?
- Ça dépend des jours.
- Euh... C'est pas le genre de réponse que j'attendais.
- C'est pas le genre de question à poser à quelqu'un qui chie.

lundi 26 octobre 2009

Girl in love

(Smith Westerns)


Addicted to love
part 2

C'est souvent sur l'oreiller que proviennent les plus grandes chicanent, et les plus grandes preuves d'amour...du moins, pour l'homme.

Mais c'est tout de même sur l'oreiller que tout se dit, que tout se règle. Et depuis qu'elle est partie, c'est à ça que je pense. Je tente de me souvenirs de tout ce qui s'est dit, et/ou passé sur l'oreiller.

C'est pas une preuve d'amour, c'est un défi.
Ce n'est pas un défi, c'est une preuve d'amour.

J'ai beau tenter de comprendre ce qui se passe, je n'y arrive pas. Mais une chose est sur, c'est que je veux la récupérer. Alors je tente de me rappeler tout les petits détails. Toutes les choses qu'elle m'a dite, que je n'ai pas écouté... Parce qu'on peut ce qu'on voudra, mais c'est vrai qu'on écoute pas tout ce que les filles disent. C'est faux, on les écoute, mais on ne les retient pas forcément.

Et c'est pourquoi je suis couché depuis 2 jours, je farfouille dans mon lit et auprès de mes oreillers des souvenirs, des indices de souvenirs, des choses qu'elle aimait ou des choses qu'elle aurait aimé.

Et jusqu'à présent, je retiens qu'elle n'aime pas les chats, sauf ceux qui sont "cute"... Elle aime le kitsh, les meubles ikea, la guacamole, les margarita, les terrasses en automne, nager, le vert. Elle voudrait être une mère à la maison, sans pour autant avoir d'enfant. Quand elle se réveille la nuit, et qu'elle va chercher un verre d'eau, elle regarde par la fenêtre et se demande c'est comment, l'espace... Quand elle mange du pain, elle aime faire des boules de mies, et ensuite les laisser fonde dans sa bouche. Quand elle boit du vin, la première gorgée, elle se l'envoie dans la joue droite, ...euh non, la gauche... moi je le vois de ma droite...

Je M'enroule dans mon les couvertures de notre lit, et je tente de me souvenir... Alors c'est quoi mon objectif ?

Mon objectif, c'est de la reconquérir ! Pourquoi je m'embête sur ce qu'elle aime !? Je sais, je dois recommencer depuis le début !

Elle aimait quoi quand on flirtait, où qu'est-ce qu'elle m'a dit à propos de notre rencontre...

Ah !!! je sais...
Elle va fondre...

dimanche 25 octobre 2009

Addicted to love

(Tom Hanway & Blue Horizon, Robert Palmer cover)

Addicted to love.
Épisode 1

Elle a serrée ma main, et elle ma juré, croix de bois croix de fer, que tout irait bien. Elle à même cracher, pour certifier la valeur de sa promesse.

J'y ai tellement cru, que je m'en suis foutu.

Et maintenant, ça fait 7 ans qu'on est ensemble.

Au début, on se comprenait sans se parler, alors qu'aujourd'hui, on se comprend pas et on se parle pas plus.

Je présume que c'est ce qui nous amèna à cette discussion.

- J'aime pas le spaghetti.
- Ben voyons, on en a mangé pas plus tard que Jeudi passé.
- Ouain, pis ben, j'aime pas ça.
- Pourquoi tu ne me l'as jamais dit ?
- Parce que tu n'acceptes pas la critique sur ta cuisine !
- Ben c'est sur que là, vite de même, ça m'irrite un peu.
- Pis j'aime pas la façon dont tu me fais l'amour.
- Quoi ?!?
- Tu fais ça trop vite, pis ça me fait mal.
- ?!?!
- Pis j'aime pas le fait que tu ne te laves pas les mains quand tu sors des toilettes.

J'ai rien dit. J'ai rien dit non pas parce que je n'avais rien à dire, mais simplement parce que tout ce que je voulais, c'était que tout aille mieux. Et le fait que je pense ça, pendant que elle, elle continuait, m'a fait sentir qu'elle ne désirait pas la même chose que moi...

- Ok... tu n'aimes pas la moitié de notre vie. Mais est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimes ?
- Tu me fais encore rire, avec tes idioties. Et j'aime la façon que t'as, de me regarder. Comme si j'étais encore un cadeau, et que chaque jour c'était noël. On partage, les mêmes gouts, en majorité. J'ai envie de vieillir avec toi, parce que je t'aime.
- Ben tu veux que je fasse quoi alors ?
- Je veux retomber en amour avec toi, je veux être amoureuse, et pas juste t'aimer. C'Est ce que je veux et j'exige. Et je t'interdis de relire Jardin. D'ailleurs, j'ai lu tout ses livres, alors ne tente pas de l'imiter.

Je la connaissais, ou du moins, je croyais. Mais là, je ne m'attendais pas à ce jeu.

- J'accepte.
J'ai accepté.

- Je m'en vais vivre avec Isabelle.
- Hein ?
- D'ailleurs, elle regarde sa montre, elle m'attends en bas.

Elle m'a embrassée, puis elle est partie.

Ça fait 24 heures, et je l'aime comme jamais...
Ce qui m'amène à mon premier plan...

samedi 24 octobre 2009

Even if it break your heart

(Will hoge)

J'ai réalisé que j'avais des "pouvoirs". Des "supers pouvoirs".

En fait, j'en ai un. Et je ne l'aime pas particulièrement. Je vois comment les gens meurent.

Je me suis levé en retard ce matin, j'ai sorti de chez moi en courant, pas même le temps de déjeuner, pas même le temps de prendre ma douche. Je suis sorti en courant.

Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais l'espace d'un moment, j'ai réalisé que quelque chose n'allait pas. Je regardasi les gens autour de moi, et je les voyais pas très bien. En fait, je les voyais bien, mais certains plus flous que d'autres.

Je me suis arrêter pour regarder une jeune fille, qui attendant dans le métro près de moi. Et quand je l'ai regardé, j'ai vu dans ses yeux la mort. J'ai eu une étrange vision d'elle, un peu plus vieille, étranglée dans une chambre. Au début, j'ai pris peur, parce que c'est le regard du tueur que j'avais. Puis elle m'a sourit.

Elle doit m'avoir trouvé étrange, parce que j'ai couru dans la direction inverse.

Dans le métro, j'étais encore sous le choc, quand une dame s'est levée. Elle m'a accroché et j'ai croisé son regard. Je l'ai vu dans un lit, très vieille, et j'ai assisté à son dernier souffle.

Je suis sorti du métro en même temps qu'elle, et j'ai couru vers un endroit où je ne verrais pas personne.

Le problème c'est qu'en sortant du métro, j'ai croisé pleins de gens, pleins de regards. Jusqu'à ce moment, je n'avais jamais pensé à tant de façon de mourir. Il faudra que je prenne une assurance quand j'aurais réglé tout ça... J'ai couru en direction d'un restaurant et je me suis enfermé dans une salle de bain.

Ça fait deux heures que je suis enfermé ici, et j'en viens à cette conclusion : je vois dans les yeux des gens, comment ils meurent. Et je ne veux plus voir personne, parce que ça m'horrifie. En même temps, si c'est vrai, c'est un véritable don. Plus j'y pense, plus je devrais essayer d'en profiter pour faire de l'argent. Ou, je devrais tenter de changer la vie des gens, je pourrais tenter d'éviter des meutres, même si je risque de m'exposer moi-même à certains tueurs. Mais je ne dois absolument pas en parler... on me prendrait pour un fou.

C'est réglé, je serais un justicier.

En sortant de ma cabine, je me suis regardé dans le mirroir...

jeudi 22 octobre 2009

ha ! ha ! ha !

(Nick Africano)

Quand ma femme est morte, j'étais parfaitement inconscient.

J'étais tellement inconscient, que le feu à bruler la moitié de mon corps au troisième degrés.

Mon visage à brulé de sorte, qu'aujourd'hui, quand je renifle, ça sent le cul...

Depuis, j'ai cessé de travailler comme avocat. En fait, je ne représente plus personne, je travaille dans un bureau comme consultant. Je n'ai pas honte de ce que je suis devenu, une mauvais réplique d'un personnage de Dick tracy : Peau de fesse. Un chirurgien a fait une très belle job sur moi, je suis regardable, de loin et dans le noir. Je suis laid. Affreusement laid.

Les premiers temps, après que je sois sorti de l'hôpital, je ne voulais pas voir mes amis. Premièrement, parce que je ne voulais pas voir personne, deuxièmement parce que je ne voulais pas que personne ne me voit, et troisièmement, parce que je ne voulais pas voir les gens me regarder avec pitié et dégout. CE regard qui donne l'envie de mourir, et qui fait demander aux couple, couché sur l'oreiller: Je crois que je préfèrerais mourir plutôt que de vivre dans cette condition. M'aimerais-tu encore si j'étais aussi affreusement laid ?

Et, au combien de soir, j'ai regarder le ciel en criant à tout les dieux : Pourquoi ? Pourquoi ils avaient pris ma femme, et pas moi. Pourquoi ils m'avaient laissé seul pour vivre un calvaire que je ne méritais pas. Pour chaque fois, finir complètement saoul entrain de nouer et dénouer la corde que j'avais acheter durant la journée, pour finalement la jeté le lendemain matin, en retournant travailler.

Ma propre mère me regarde comme si j'étais un étranger. Et ça, c'est quand elle me regarde dans les yeux. Une bonne amie m'a déjà dit que Marilyn Manson semblait gentil à côté de moi, c'est peu dire. C'est peu dire à propos de son amitié et de sa sincérité. Et c'est encore trop gentil pour être vrai.

Puis je me suis fait une raison. J'ai déménagé dans une maison, dans un quartier résidentielle de banlieue. Et chaque année, j'attends avec impatience la chance d'ouvrir ma porte et d'entendre les hurlements des enfants à l'halloween.

mercredi 21 octobre 2009

Bed of roses

( Bon Jovi)

J'ai refermé le cercueil, seul. Puis je l'ai ensevellis de pétales de roses.

Maman, tu me manques.

Je me souviens du jour où une mouche est tombé dans mon cornet de crème glacée. Je dis tombé, mais en fait, elle est rentrée dedans, directement. Ce jour là, j'ai pleuré. Et même si c'était rare que Papa nous emmenait à la crèmerie, bien, ce jour là, tu as été une mère et tu m'as donné ton cornet.

Je me souviens de la fois que tu m'as forcée à ramener une chemise que j'avais volé chez Sears. Tu m'attendais dans l'auto, et je suis rentré chez Sears pour aller essayer un t-shirt, et laisser la chemise voler, et le t-shirt, dans la salle d'essayage. Tu m'as fait me sentir incroyablement mal ce jour là... je n'ai plus jamais rien voler.

Et Je me souviens aussi de la première fois que j'ai baisé. Tu étais dans la salle à manger, pendant que je perdais mon pucelage, en plein après-midi... Quelques années plus tard, tu m'as avouées avoir rougis pendant qu'elle criait.

Chère Maman, je ne suis peut-être pas l'homme que tu voudrais que je sois devenu, mais je suis le fils que tu auras toujours aimé...

J'ai refermé le cercueil, et j'ai réenterré le tout.

- À l'année prochaine maman.

Un cimetière, c'est terrifiant la nuit.

lundi 19 octobre 2009

un quart de piasse

( Vincent Vallières)

- J'ai couché avec ta blonde.
- Ouais, moi aussi.
- Hein ?
- J'ai couché avec ta blonde.

Je m'attendais à un coup de poing, une table ou n'importe quel objet contondant sur la gueule, mais je ne m'attendais pas à ça. Je me doutais qu'il y aurait quelque chose de physique, mais pas de mental. L'arroseur arrosé.

- T'as couché avec ma blonde ?
- Ouain, la semaine passé. Toi c'était quand ?

Il a l'air tellement détaché, que je ne sais pas trop comment me sentir. J'ai envie de lui mettre mon poing, une table ou n'importe quel objet contondant sur la gueule, mais je ne fais rien.

- Ça fait un mois.
- Ah, quand j'étais à Toronto ?
- Ouain...

Lui c'est la semaine passé... J'étais où ? Mais j'étais chez moi, il se faisait ma blonde pendant que je faisais une gastro...

- T'as baisé ma blonde pendant que j'étais malade ?
- On est tous un peu malade...

Y'a des ces phrases qui résume un siècle. Mais il y en a tout autant qui ne valent que du vent !

- Tu recommencerais ?
- Non... je préfère ma blonde.

À porter de main, il y a une bouteille de bière, une statue d'Autruche et un barman un peu rachitique.

- 2 shooters de Jameson Svp.

J'ai choisi le plus proche...

mercredi 7 octobre 2009

Father and son

(CAt Stevens)


Ça fait trois ans que je n'ai pas vu mon frère. Il n'étais pourtant pas en voyage, ni très loin de chez moi, mais on ne s'est pas vue. En fait, depuis que nos parents sont morts, on ne se voit plus très souvent.

La réalité, c'est qu'on s'en fout.

Ça semble un peu triste, mais ça ne l'est pas, on s'en fout.

Faut dire que, plus jeune, on n'était pas particulièrement près l'un de l'autre.

- Pourquoi tu m'as attaché ?
- Parce que j'avais peur que tu ne veuilles pas me voir.

C'est le genre de malentendu qu'on avait lui et moi, un léger problème de communication. Faut dire que c'est familiale. C'est comme notre père qui ne savait que dire qu'il nous aimait en nous frappant. Quand j'ai eu ma première blonde, je savais que ce n'est pas comme ça qu'on aimait. Pas mon frère, lui, il n'avait pas compris que l'amour et une gifle, c'est différent. Après sa première relation sexuelle, il a passé trois ans en centre de détention jeunesse, pour cause de viol...

- Colin, détache moi, je ne me sauverai pas.
- J'te trust pas...

Et il a raison, j'avais promis d'aller le voir en centre, et je n'y ai jamais été. J'avais pas le temps, ou du moins, c'est ce que je disais à ma mère, qui bien entendu, le lui répétait.

- Come on Colin, c'est pas drôle.
- Ça c'est ton avis.

Comme il me l'a répété cette phrase. À toute les fois qu'on était en désaccord, il me disait ça : Ça, c'est ton avis. Comme si mon avis ne valait rien. Faut dire que je n'ai pas toujours été la personne ressource... À 8 ans, j'ai brisé un outil à mon père. J'ai dis à mon petit de dire que c'était lui. En fait, je lui ai échangé 3 schtroumpfs et mon canif suisse, afin qu'il dise que c'était lui le coupable. Le problème, c'est que 3 schtroumpfs et un canif suisse suisse ne valent pas une cicatrice ... Disons que mon père n'était pas au courant de la théorie que les plus petits ne savent pas ce qu'ils font...

- Criss Colin, détache moi !
- Pas tout de suite. J'ai des choses à te dire.
- Ben aweille, dis les tes "choses" pis enlève moi ces cordes d'autour les poignets.
- J'ai tué Papa.

Bon... Je ne suis pas tant surpris. Mon père est mort assis au volant de son auto. Bien qu'assez vieux, il n'était pas du genre à s'endormir au volant, surtout pas stationné, avec un tuyau d'échappement relié par un tuyau à sa fenêtre.

- Pis ?
- C'est tout ce que ça te fait ?
- Tu veux que je te dise quoi ? Que je suis triste, choqué, déçu ?
- Ben dis quelque chose !
- Merci, avec ça, je me suis acheté un nouveau char !
- Mais maintenant que tu le sais... Je ne peux pas te détacher...
- Ouain, mais tu vas pas aimer ça quand je vais vouloir aller au toilette...

Mon père disait souvent que j'étais loin d'être le plus futé des 2...

dimanche 4 octobre 2009

Heaven

(Talking heads)

Quand je l'ai vu débarquer, je me suis dit que notre société était cruelle...

Petit, un peu bourru, cheveux blancs. Pas gris, Blanc, quoique un peu jaunis. Quand il est rentré, beaucoup se sont retournés, comme s'il y avait un aura autour de lui. Mais peu de temps après, tous sont retourner à leur kirielle de demandes d'emplois...

Je cherche un conseiller d'orientation, m'as t'il dit.

- C'est moi ça.
- Voulez vous m'aider ?

Mon Dieu, à son âge, ce n'est pas un conseiller d'orientation qu'il lui faut, c'est un prêtre. J'ai lâché cette phrase à un de mes collègues quand il est parti, avec un rendez-vous que je lui avait fixé pour le lendemain.

- J'ai quand même un petit quelque chose au coeur, ça doit être l'enfer à son âge, de trouver une job.
- Il s'est fait congédier ?
- Ben en fait, il m'a dit qu'on fermait son lieu de travail...
- SAcrement! Ça pas de sens.Pauvre homme. Y'est quand même pas pour vivre de charité... Au moins il va pouvoir touché du chômage, et au pire, du BS.
- Nenon... Quand il s'est présenté, il m'a dit : J'm'appel Armand Bouchard, et je veux travailler. Je vais lui trouver quelque chose, quitte à lui faire livrer des repas chaud aux vieux...
- J'avoue qu'un vieux qui livre de la bouffe à d'autre vieux, ça peut être un bon call.
- Ouain... anyway, faut que j'y aille, ma blonde m'a dit qu'elle avait trouvé un condo...
- C'est pas le 4eme ce mois ci ?
- Ouain, mais on va le trouver notre petit nid d'amour, notre sanctuaire, notre maison...

***

- Julie... C'est quoi ça ? Tu veux quand même pas qu'on achète ça !
- Ben quoi ? C'Est beau, c'est grand, en plein coeur du quartier !
- Julie, Criss, c'est une église...
- Chut, voilà le Père qui va nous faire visiter.
- Il est comment ?
- Petit, un peu bourru, cheveux blancs.

samedi 3 octobre 2009

Sour milk / salt water

( Port O'brien)

Je me suis réveillé ce matin, avec un goût amer dans la bouche.

L'amertume à ceci de particulier, qu'il s'applique autant à un sentiment, qu'à un goût.

Et j'oscille entre les deux, afin de déterminer ce qui fait que j'ai un goût d'amertume dans la bouche.

Ça pourrait très bien être le fait qu'hier, on a abusé de la téquila.

à 6, on a bu toute la téquila qu'il y avait dans le bar. CE genre de soirée où tu bois tout ce qu'il y a, sans compter. Quand on a attaqué la deuxième bouteille, la barmaid nous a fait un deal, elle nous a vendu la bouteille 150 $ À Presque 4 $ l'once, on lui a offert de boire avec nous, mais elle a préférée le pourboire, sans alcool. Ce qui n'est pas plus mal, parce qu'elle nous a dit qu'elle conduisait la petite mazda 3 garé devant. On a pas voulu qu'elle se tue, dans le sens de mourir, parce que sinon, on lui a jasé ça toute la soirée.

Indulgent comme nous pouvons l'être, on lui a demandé c'était quoi la pire phrase qu'elle s'était faite dire par un client en tant que Barmaid, question de jauger jusqu'où nous pouvions aller...
Elle nous a répondu les classiques : Heille, J'aimerais ça que tu sois une bouteille, pour que je puisse te pencher...

Puis nous y sommes aller de notre propre cru... Je crois qu'elle a eu du fun avec nous.

Mais à force de boire de la téquila, j'ai fini par sombrer dans l'inévitable. J'ai sombrer dans les souvenirs. Ça faisait longtemps... mais longtemps n'est jamais assez loin de la réalité...

Je ne me souviens pas de tout, juste certains moments, puis j'ai un black out. À presque 30 ans, un black-out, c'est un check reality. De deux choses, l'une : Je n'ai plus l'âge de sortir dans un bar et de le fermer... surtout quand j'arrive à 19 hrs... Deux : Je ne suis plus au cégep. Parce que se réveiller avec quelqu'un dans notre lit, sans savoir, où vouloir savoir, qui elle est... c'est fucking immature...

Puis je ne veux pas être assez vieux ou con, pour justifier ce dernier fait en disant, qu'hier, c'était la pleine lune.

Quand je me suis réveillé ce matin, j'avais un goût amer dans la bouche.

J'ai regardé à côté de moi, et j'ai vu que ce n'est pas un oreiller, mais bien un bras qui s'appuyait sur moi...

Je me suis dégagé comme dans un épisode de Mission impossible, afin qu'elle ne se réveille pas, parce que je n'ai pas le gout de sentir son amertume à elle...

J'ai filé vers la cuisine, afin de me faire un café. En passant par la porte de ma chambre, que j'ai délicatemment refermé derrière moi, j'ai vu mon coloc, ainsi qu'un tapis de vêtement au pied de ma porte.

- ( en chuchotant) Ça va ???
- (faisant pareil) j'pense que oui...

Les deux ont s'est dirigé vers Béatrice, la machine à café. Le chuchottement à laissé place à un ton de voix raisonnable.

- Grosse soirée !
- henhen
- Comme ça tu l'as rammené ?
- J'présume que oui...

La machine coule. Et je fais chauffé du lait.

- Éric, je me souviens pas pantoute de comment je suis rentré...
- moi non plus, mais t'es parti après moi.
- Hein ? On n'est pas rentré en même temps.
- Ben non, t'étais entrain de conclure.
-Es-tu cute ?
- Tu me niaises ?!?

Je me dis que, j'ai peut-être pas perdu la touche...

- Je me souviens de rien après le troisième shooters de la 2eme bouteille.
- Ben là... on en a prit 3...
- Quoi ?

Je fouille dans mes jeans, à la recherche d'un lighter et je trouve des reçu. 3 retraits de 100 $.

- On a commandé une troisième bouteille ?
- ... (rire)
- J'peux bien avoir de l'amertume en bouche.
- Caliss que c'est drôle.
- Qu'est-ce qui est drôle ?
- Tiens, bois un verre d'eau. Tu ne te rends pas compte que ton souhait a été exaucé.

Il me tend un verre d'eau, dans lequel il ajoute du sel.

- Qu'est-ce que tu fais ?
- C'est bon, crois moi, après ça tu vas prendre juste un verre d'eau et ton corps sera mieux hydrater, comme un soluté...

Il regarde derrière moi.

- Salut les gars !

... Hein ?

- Paul, c'est un café au lait que tu fais ?

... Mon ex...
Elle saisit le café que je me préparais, elle disaparait en direction de la salle de bain.

- Tu te souviens pas que tu as ramené ton ex...?
- Non... Qu'est-ce qui s'est passé.
- Elle est arrivé avec son chum, puis quand sont arrivé pour partir, elle est venue te voir. Ton problème Paul, c'est que t'as jamais l'air saoul, ou comme dirait ma blonde, t'as toujours l'air correct... Tk, tout ça pour dire qu'après une demie heure, son chum est allé vous rejoindre, puis on a entendu : Tu viendras me rejoindre... Et il est parti...

Je me suis réveillé ce matin, avec un goût amer dans la bouche.

- Et elle est venue ici ?
- Semblerait il...

( de la salle de bain, on entend)
-Paul ! Ton café est amer... je crois que le lait a tourné...

Éric me regarde, et il me dit :

- Comment tu vas expliquer ça à ta blonde ?
- Hein ?
- Ouain... Qu'est-ce que tu as à m'explquer ?

Je me suis réveillé ce matin, avec un goût amer dans la bouche...

vendredi 2 octobre 2009

I love you but goodbye

(Langhorne slim)

Elle m'attendait, assis à la table de la cuisine. Sans dire un mot, j'ai déposé mon sac au seuil de la porte d'entrée. L'automne est souvent ainsi, les couleurs sont plus vives, mais elle tombent plus vite qu'on le voudrait.

Ses joues sont rouges, et ses mains, blanches.

Elle ne m'a pas entendu rentrer, mais je la vois faire aller ses doigts sur la tables de la cuisine, comme si des notes allait inopinément se faire entendre. Et ça sent la cigarette. Elle fume. On a écrasé dernièrement, mais elle ne semble pas s'en souvenir.

Si je ne la connaissais pas et que je la croisais dans la rue, je dirais que c'est sans doute une crackwhore. Mais tel n'est pas le cas.

En harmonie, avec la la clope qu'elle aspire, elle porte un verre de rouge à ses lèvres.

Défraichie par de nouvelles fraiches, elle a fouillé dans le garde de robe de la chienne à Jacques afin de s'habiller. Elle est magnifique.

En marchant dans le couloir, j'ai cogné sur le mur, pour l'avertir de ma présence. Sa tête s'est levé un peu de l'horizon, elle a bu d'un trait le restant de son verre, avant de jeter un regard vers moi.

Elle s'est leveé en éteignant sa cigarette dans le fond de son verre. Elle a prit les clefs sur la table et est venue vers moi.

- Je t'aime.
- Tu me l'écriras dans une carte postale...

jeudi 1 octobre 2009

Midnight voyage

(Ghostland Observatory)

Quand je me suis réveillé ce matin, elle était partie.

J'ai allumé la lumière et j'ai réalisé que depuis 2 mois, elle venait de plus en plus souvent.

Hier, on a parlé voyage, café, musique et on s'entend plus que bien. C'est pas exactement mon genre de fille, et pourtant, elle a tout pour me rendre heureux. Elle est petite, brune et elle a les yeux du Hulk. Pas seulement parce qu'ils sont vert, mais parce qu'elle a cette rage de vivre qui lui tenaille l'intérieur.

La première fois, elle portait ce pashmina d'origine indienne. Elle marchait dans la rue, et il faisait jour dans la nuit. Je ne me souviens pas trop comment on s'est parlé. Probablement une phrase anodine, puis pourtant, on a passé la nuit ensemble. Je crois qu'elle me rappelait quelqu'un, tout en m'étant parfaitement inconnu.

Et depuis ce jour, on se voit souvent. 3 à 4 fois semaine. Et pour une raison que je ne controle pas, à chaque fois que je la vois, je ne suis jamais maître de moi-même.

J'aimerais la voir quand j'ouvre les yeux, mais elle n'est là que lorsque je les ferme.