jeudi 31 décembre 2009

Soma

( The strokes)

Merci !

Merci à vous tous de me lire !
Merci d'être fidèle au poste et d'être là pour me dire quand c'est bon,
et ne rien dire quand ça l'est moins ;o)

Sérieusement, Merci !

Bonne Année 2010, et je vous souhaite ce que vous souhaitez !

LeDZ

mercredi 30 décembre 2009

An honest mistake

( The bravery )
Dans les situations qui m'exaspère :

1. Ta copine, revoit son ex, un de ses exs, un gars avec qui elle a couché, un pénis qui n'est pas le mien...

Il y a sans doute 12 000 000 de putain de patinoires à Montréal ( si on compte les trottoirs), mais d'entre toutes, il a fallu qu'il choisisse celle là.

- Il a perdu du poids.
- Han han.

Et moi je regarde les 10 livres que j'ai pris depuis le début de l'hiver. L'hiver est arrivé en même temps que la baisse de libido de couple ( si on dit que la femme fait le couple)

- Ça lui fait bien les cheveux courts
- Han han.

Et moi je regarde mes cheveux et ma barbe que je laisse pousser, parce qu'elle dit aimer ça les cheveux longs. Bon, faut avouer que je suis lâche et que je ne tiens pas tant à les faire couper non plus...

- La fille avec qui il est, tu l'as trouve pas un peu gro...
- non...Non...NON ! Lui tu l'attaques si tu veux, mais, la fille elle est très bien. Elle est très jolie.

- Plus Jolie que moi ?
- C'est toi ou lui qui a laissé l'autre ?
- Changes pas de question
- Réponds
- On s'est laissé d'un commun accord

Bon, ok, c'est lui qui l'a laissé...

- Bien sur que non, elle n'est pas plus belle que toi !
- Dans ce cas là, elle doit avoir quelque chose que j'ai pas...

Le grand jeu...

- Elle est peut-être plus naughty
- Peut-être...

Quand on est revenue de patiner, on n'a pas baisé...

La vie est laide

(Jean Leloup)

à 18 ans, j'étais encore puceau.

En classe de philosophie, un prof nous a demandé de dessiner des personnages fictifs...

Je l'ai ressorti dernièrement, c'est encore assez vrai...

mais la prochaine fois je rajoute Jésus...



mardi 29 décembre 2009

La monogamie

(Malajube)

- T'aimes pas mes seins ?

Mon regard se pose sur elle et je me ressaisi.

- J'adore tes seins !
- Alors tu peux sans doute cesser de regarder ceux de la serveuse.
- C'est pas ce que tu crois !
- Répète ce que je viens de dire alors !

Touché... C'est impossible, j'étais perdu dans la fosse abyssale de la serveuse. Je m'imaginais pétrir cette somptueuse poitrine, et de voir les vagues que celles-ci pouvait créer lorsqu'elle est étendu sur le dos...

- Tu parlais des manies de ta mère.
- Hmm...
- Ok... je regardais les seins de la serveuse. Je me disais que ça devait être un fardeau, et que pourtant elle semblait en être fière. Puis je me dis, qu'elle sait qu'elle doit en profiter en ce moment parce qu'éventuellement, en vieillissant, elle devrait les cacher.

Elle avait l'air sceptique, mais je suis capable de telles réflexions.

- Tu coucherais avec ?
- C'est une question piège ! Peu importe ce que je vais répondre, tu vas trouver une façon de me faire sentir coupable. Je ne réponds pas à ça. C'est comme si tu me demandais si tu as pris du poids ou si je la trouve plus belle que toi !

C'est sur que si j'en avais la chance, ou si j'étais célibataire, je coucherais avec. Une grande blonde avec une poitrine plus que généreuse. J'aurais aimé perdre mes doigts dans ses cheveux, pendant qu'elle descendrait sa tête vers mon abdomen... Pour ensuite...

- Tu la trouves plus belle que moi ?
- T'es conne ! Oui ! je la trouve plus belle que toi, mais moi ce qui m'excite c'est la laideur, c'est pour ça que je suis avec toi. T'es la plus laide femme que le monde ait porté, et dès le premier instant, c'est pour ça que je t'ai aimé.
- Sérieusement, qu'est-ce que tu lui trouves ?
- Elle n'a pas la moitié de tes qualités, et il lui manque tout tes défauts. Elle a une poitrine envahissante, voilà ce qu'elle a !

Sur cette dernière phrase, elle m'a sourit. Bon, ça lui a prit quelques secondes pour comprendre, mais elle a sourit.

J'ai régler l'addition, puis on est sorti.

Main dans la main, on marche tranquillement dans la rue.

- C'est dommage que tu ne l'ais pas trouvé mignonne, je t'ai amené manger ici pour te la faire voir, j'aurais aimé faire un trip à trois avec elle...

Je ne comprendrais jamais les femmes...

ma préférence

( Julien Clerc)

Je le sais
Sa façon d'être à moi parfois vous déplaît
Autour d'elle et moi le silence se fait
Mais elle est ma préférence à moi

Oui je sais
Cet air d'indifférence qui est
Sa défense, vous fait souvent offense
Mais quand elle est parmi mes amis de faïence
De faïence, je sais sa défaillance

Je le sais
On ne me croit pas fidèle à ce qu'elle est
Et déjà vous parlez d'elle à l'imparfait
Mais elle est ma préférence à moi

Il faut le croire
Moi seul je sais quand elle a froid
Ses regards ne regardent que moi
Par hasard, elle aime mon incertitude
Par hasard, j'aime sa solitude

Il faut le croire
Moi seul je sais quand elle a froid
Ses regards ne regardent que moi
Par hasard, elle aime mon incertitude
Par hasard, j'aime sa solitude

Je le sais
Sa façon d'être à moi parfois vous déplaît
Autour d'elle et moi le silence se fait
Mais elle est, elle est ma chance à moi
Ma préférence à moi
Ma préférence à moi...

dimanche 27 décembre 2009

Paranoid Android

(Radiohead)

Après trois ans de vie "commune", je t'ai fiancé.

Je l'ai fait pour deux raisons, la première : Parce que j'avais réellement envie de baiser une collègue du bureau, et je me suis dis qu'une bague à mon doigt la dissuaderait.

La deuxième : Notre couple battait de l'aile. Non... il ne battait pas de l'aile... l'aile allait littéralement arraché et je ne voulais pas te perdre. Les raisons pour lesquelles je ne voulais pas e perdre sont confuses : peur de finir seul, parce que je t'aimais, parce que je ne voulais pas te voir avec un autre...

C'est égoïste, mais c'est comme ça.

On ne s'est pas marié l'année suivante. Trop occupé de part et d'autres, on a attendu 2 ans. Comme tout le monde, un fois qu'on a commencé les préparatifs, on a commencé à devenir nerveux. On doutait, toi plus que moi, parce que moi, je le voulais vraiment. Je t'aimais comme comme le prince veut la princesse, comme le surfeur veut la vague, comme un chien qui regarde une porte en aboyant.

Et une fois marié, tout a bien été.

2 ans plus tard, on recommençait à se disputer. Pour régler le problème, on a fait un enfant.

Maintenant il a 7 ans. Il est comme toi, il dit "pourquoi" tout le temps.

- Pourquoi le ciel est bleu ?
- C'est à cause des différentes couches de l'atmosphère qu'il y a entre l'espace et la terre.
- Pourquoi un chien c'est un chien et pas un chat ?
- C'est une convention sociale et linguistique.
- Pourquoi un monsieur vient tout les mercredis après-midi ?
- Hein ?

Je ne sais pas comment régler ça, elle m'a dit qu'elle ne voulait pas de deuxième enfant...

Devant l'orage.

( Mara Tremblay)

Ce qu'il m'a dit, c'est la chose la plus triste que l'on ne m'ait dite.
Tu m'as dis que tu ne voulais pas me faire mal...

Le fait que tu me dises ça, je crois que c'était pire.

Puis, comme je ne savais pas quoi te dire, et que je ne voulais pas pleurer, on a fait l'amour. Tu m'as délicatement prise, tout doucement, sans rien forcer.

En silence, j'ai jouis.
Et toi aussi, juste avant que tu te t'effondres sur ma poitrine, caressant mon ventre du bout de tes doigts, flirtant entre la chatouille et la pure détente...
Tu m'as fais du bien.

Pourtant, j'ai peur.
J'ai bien peur que, malgré tes "bonnes" intentions, tu m'aies déjà fait mal. Je n'ai pas envie de te perdre pour quelques années, bien que je me dise que d'ici là, beaucoup de choses vont changer. Beaucoup de choses vont devenir différentes.

Tu verras, tu me remercieras, tu me pardonneras, tu m'aimeras à nouveau lorsque que notre bébé dira Papa, la première fois...

Ça fait toujours mal

(lili Fatale)

Paul était invité pour Noël.

Ses beaux-parents, il ne se ressoudait pas à les appeler autrement, l'avaient invité à passer une partie du temps des fêtes avec eux. Comme à chaque année, depuis 4 ans, il allait passer le réveillon avec eux, avant d'aller rejoindre ses propres parents pour le jour ne Noël.

Julie l'avait quitté d'une bien drôle de façon, elle était morte au début de l'automne. Un accident fatal, un accident banal, un accident...

Son père lui avait demandé d'aller chercher du méthanal chez un de ses fournisseurs. Selon un témoin, elle était en train de se mettre du rouge à lèvres, alors que la lumière tombait rouge... Un camion a percuté la voiture, et elle ne s'en est pas sorti...

Tout le mois d'octobre, elle l'a passé aux soins intensifs, et quand le médecin leur a dit que si elle se réveillait, ce serait sous un état végétatif, ils ont tiré la "plug"...

Novembre, mois des morts. Paul à passer la première semaine à vider son appartement des affaires de Julie, avec l'aide de sa belle-mère et de sa propre mère. Son père était là, mais que pour vaquer aux obligations dont Paul ne portait plus attention : Faire à manger, apporter de la boissons...

Puis vers la fin novembre, alors que Paul n'avait toujours pas pleuré, il a craqué. Pendant 3 jours il n'a pas dormi, son corps préférant pleurer que de dormir...ou faire quoique ce soit d'autres.

Vint décembre.

Ses beaux-parents l'ont invité à passer le réveillon avec eux...

Paul voyait un psy depuis quelques semaines.

- Je ne sais pas pourquoi Docteur, je n'ai pas envie d'y aller...
- Pourtant Paul, c'est une façon pour vous et pour eux de vivre le deuil. Ce n'est pas une mauvaise chose, mais c'est votre décision. Vous pourriez y trouvez votre compte, d'après ce que vous m'avez dit, vous y allez à chaque année depuis le début de votre relation.
- Oui mais, j'ai pas envie de... je ne sais pas... J'ai pas envie de pleurer toute la nuit du réveillon. J'ai pas envie de faire pitié, j'ai pas envie de ressasser cette histoire...
- Comme je vous ai dit Paul, c'est votre décision. Mais plus vous allez reporter votre rencontre, plus elle sera dure et plus vous souffrirez.
-...

Ce qui amena Paul à magasiner. Il alla chercher des cadeaux pour sa belle-famille. Ce fut dur, mais rédempteur. Les magasins qu'il visita était plein de couples. Les 5 premières minutes furent très difficile, mais il se résonna.

Devant une représentation de Jésus, il se dit :
- Voyons Paul, l'amour est partout. Personne ne porte bien un deuil, mais tout le monde s'en sort. Il n'en tient qu'à toi de savoir combien de temps tu veux porter la "camisa negra"....
Plus tu attendras pour régler tes trucs, plus longtemps tu souffriras.

Et c'est ainsi qu'il décida d'aller voir sa belle-famille pour Noël.

***

Ils avaient bien mangé, ses "beaux-parents", son "beau-frère" et lui.

Un réveillon intime dans le salon de sa belle-famille. Puis vint le temps de s'échanger les cadeaux. Paul s'était souvenu des discussions qu'il avait eut avec Julie à propos des cadeaux qu'ils devraient acheter pour ses parents à Noël.

Il n'avait pas lésiné sur les moyens, prenant l'argent des assurances pour combler sa belle-famille, pour partager ce que Julie lui avait légué avec sa deuxième famille.

Son beau-père, aussi taciturne que toujours, quoiqu'un peu plus ces temps ci qu'en temps normal lui dit alors :

- Cet été, tu m'as demandé quelque chose que je ne pouvais pas t'offrir à l'époque, mais qui me l'est aujourd'hui.

Il lui a tendu son cadeau.

Paul souriait. Cette soirée se déroulait parfaitement ! Il déballa le cadeau que ses beaux-parents lui offreaient, enlevant l'emballage de la boite. Il ouvrit la-dite boite et fut stupéfait. Il regarda son beau-père, les larmes aux yeux et échappa la boite...

- Tu m'as demandé la main de ma fille, la voilà.






mardi 22 décembre 2009

Mauvais caractère

( Les colocs)

Dans un film, j'aurais couru pour te rejoindre.

Si j'étais si romantique, j'aurais couru "après " toi.

Si...

Mais je t'ai laissée aller.

Et si je l'ai "pas " fait, ce n'est pas par orgueil, c'est par dignité. Je ne me mettrais pas à genoux, je me l'ai promis. J'ai trop rampé dans ma vie... La prochaine fois que je me mettrais à genoux, ça sera pour une demande en mariage, et même si tu dis non, j'espère qu'on va s'aimer pareil. Parce que dans le fond, on n'y croit pas tant que ça au mariage.

Et tu es partie, les yeux plein d'eaux. Moi j'ai attendu que tu sois parti pour fondre. Parce que je suis orgueilleux, mais parce que j'ai fondu aussi. J'ai lavé mes draps de ton odeur avec mes larmes. Et j'ai pleuré longtemps...

Ça faisait longtemps, ça faisait 2 ans, peut-être 3.

Tout ce que je demandais, c'était un petit geste, une petite attention, une action qui m'aurait dit que tu tenais à moi. Pas de la dépendance, juste...juste une petite preuve que je suis important à tes yeux.

Et tu ne l'as pas fait, ou du moins, je ne l'ai pas vue, je ne l'ai pas senti...

Et je suis con.
Parce que tu l'as fait en silence...

J'aurais dû te courir après.
J'aurais dû...
si.

samedi 19 décembre 2009

Féliz Navidad

( Christmas song)

Elle s'appelait Isabelle.

Sur le bout de ses seins, elle pouvait faire tenir des cds... DES CD S.

Elle en était fière, et moi, ça me tourmentait de savoir que cette fille, avec qui je couchais, que j'aimais, s'exhibait ainsi. Si elle l'avait fait pour battre un record Guinness, je dis pas, mais là... Ça m'outrageait...

C'est aussi à cause d'elle que j'ai été, une fois, à mes 20, le père noël dans une famille, la seule fois d'ailleurs, dieu merci...

C'est aussi elle qui m'a fait frapper dans un mur pour la première fois... Ouain, c'est pas gagnant, mais c'est ça.

C'est aussi la maitresse que j'ai eu, qui m'a fait le plus peur. J'ai eu tellement peur d'avoir une MTS, à cause d'elle...

Et c'est elle qui m'a rendu le plus jaloux, en m'expliquant que ses anciens amants lui envoyait des sous-vêtement tachés...

Je l'aimais, et c'était viscéral. Elle était capable de m'atteindre droit au coeur, en passant le plus souvent par l'orgueil. Mais je l'aimais de cet amour qui fait mal, qui fait mal parce que c'est intense, qui fait mal parce que... je ne sais pas trop pourquoi, mais ça faisait mal...

On travaillait ensemble, et je me souviendrais toujours de cette période des fêtes, durant laquelle on a été ensemble. Je ne me souviens pas de ce que je lui ai offert pour Noel, ça devait être correct, mais je ne m'en souviens pas. Ce que je me souviens par contre, c'est que lorsque la chanson Féliz Navidad jouait, au lieu de chanter les paroles, elle chantait : Pénis Scandinave...

Depuis, je suis incapable de chanter cette chanson correctement...

Je me souviens aussi d'elle pour plusieurs autres détails, mais c'est ce dont je me souviens le plus aujourd'hui...

Je lève mon verre pour toi Isabelle, j'espère que tu es heureuses, mais j'en doute...

jeudi 17 décembre 2009

A cool thing

(tape deck moutain)

- Mais qu'est-ce que je fais ici ???
- T'es le seul qui est capable de me dire si j'ai l'air d'une conne... ET T'as pas besoin de rajouter quoique ce soit !

C'est ma meilleure amie. Ça fait 12 ans qu'on se connait. Non, on ne s'est jamais embrassé, ni couché ensemble, ni même fait du touche-pipi. Au plus sexuel de notre relation, on s'est vu tout nu, mais pour des raisons obscures...

- Mais encore, tu sais que j'hais magasiner !
- Peut-être, mais étrangement, à chaque fois que tu es là, je choisis des trucs que les gens apprécient.

- C'est comme si tu me disais que je suis un porte-bonheur, mais qui n'a aucun gout.
- Je l'aurais dit différemment, mais tu as le don de vulgariser !
- Va chier !
- Moi aussi, je t'aime !

La vendeuses me regarde avec des yeux suspicieux.

- Vous êtes son frère !?
- Non, je suis son ami.

Comme je dis ça, j'ai vraiment l'impression d'être gai. En fait, j'ai pas l'impression d'être gai, je me dis juste : C'est sur qu'elle pense que je suis gai.

- Ah !
- Je ne suis pas gai.
- Bien entendu mon chou.

Elle me fait un clin d'oeil et retourne vers une cliente.

- Heille, C'est la dernière fois que je viens magasiner une robe avec toi !
- J'espère, anyway on ne ne se marie en blanc qu'une seule fois !

I saw eternity the other night

( Lee Weather)

Il fait froid.
C'est l'hiver... il est revenu.

Pourtant, je bois mon thé vert avec un peu de miel, et je regarde la télé sous mes couvertures.

De temps à autre, je lâche ma tasse pour te jouer avec les pieds. Je sais que tu aimes ça, parce que tu me l'as dit. Et je le fais parce que moi aussi j'aime ça, jouer avec tes pieds.

Pis on est bien. Pendant les annonces, on se raconte ce qu'on pourrait faire cet été. Bien entendu, on fera rien de tout ce que l'on a dit, parce que si ça se trouve, on ne sera plus ensemble l'été venu. Probablement parce qu'il y aura quelqu'un d'autre, ou tout simplement parce qu'on va se lasser, l'un de l'autre...

N'empêche que l'on parle de l'été, comme si l'été était salvateur de notre cocooning hivernal. Cet été, on va aller à l'isle-aux-coudres, on va aller se baigner dans des lacs qu'on ne connait pas , on va se louer un chalet pendant une semaine, on va aller monter le mont Ham-sud, voir les gorges de Cooaticook. Pis si on a le temps, on va aller faire le tour du Lac, question de voir du pays.

Je pourrais emprunter le Thule qu'on a au bureau et ainsi amener nos vélos sur les plus belles pistes cyclables du Québec, dont la route des vins.

Cet été, on va faire pleins de belles choses, mais on ne les fera pas tous, on va en garder pour l'été suivant, et peut-être l'autre d'après... Où peut-être qu'on ne fera rien de tout cela, parce qu'on n'aura pas le temps ou que l'on ne sera plus ensemble...

Mais là, sous les couvertures, boisson chaude à la main, on rêve. On ne rêve pas de l'été, on rêve de ce que l'on pourrait faire ensemble...

Et malgré tout les scénarios-catastrophes que je me suis imaginé, je me suis dis qu'avec toi, on s'amuserait, peu importe ce que l'on fait...

Air of december

(Edie Brickell & New Bohemians)

En trois jours, je me suis fait dire différente choses qui me... hmm... disons que je suis confus.

Avant-hier : Pendant que je travaillais, une femme, début trentaine, est venue vers moi.
Elle avait une toute petite voix, et d'immense yeux de biches effarouchés.

- Est-ce que vous m'aider ?
- Euh, peut-être, quel est votre problème ?

Pour toute réponse, elle m'a tendu une carte avec ses coordonnées.

Hier : Toujours au travail, une jeune femme dans la vingtaine, m'a délicatement posé une main sur la fesse, alors que j'étais penché.

- Excuse moi, tu finis à quel heure ?
- Euh... vers 6 hrs !?!
- Tu veux venir chez moi prendre un verre ?

Aujourd'hui : Alors que j'embarque dans ma voiture, une fille m'arrête.

- Hey, t'es venu au bar où je travaille il y a 2 semaines.
- Oui, je me souviens de toi.
- Tu reviens bientôt ?
- Euh, je sais pas.
- Tiens, c'est mon numéro. Au pire appel-moi, je finis vers une heure.

CE qui m'amène à me demander : C'est le printemps en avance ou mes pantalons me vont vraiment bien ?

mercredi 16 décembre 2009

My will is good

(Port'o'Brien)


Dans les magasins, ils des centaines de produits à partir desquelles on peut faire un liquide ou un gaz qui serait plus ou moins, tout aussi efficace que du chloroforme.

Bon, c'est pas très gentil de faire du chloroforme, mais à chacun son truc. La recette est assez simple, et ça prend moins d'une heure avant d'avoir ce produit...

Le fait est que ces temps ci, j'ai beaucoup de temps à tuer. J'utilise mon temps libre pour apprendre et manier de différents trucs que je ne connaissais pas auparavant. Je ne me considérais pas très habile avec mes mains, mais depuis quelques semaines, je commence à être capable de créer des trucs. Et ce que je fais, je le fais pour le bien.

Les deux cabines téléphoniques qu'il y a sous ma fenêtre de chambre, je leur ai installé 2 petits ventilateurs, dans lesquelles passent un tuyaux, qui lui est connecté à un récipient contenant du chloroforme.

je viens juste de le tester, ça marche...

J'ai hâte que la pute se réveille, j'ai des question à lui poser... mais j'ai surtout hâte de voir si mon traceur magnétique va m'indiquer où vit son pusher. J'espère que c'est pas trop loin...

We built this city

( Journey)

C'est normal que ça finisse mal, sinon ça ne finirait pas...

On s'engueulait.
Et ça allait mal.

Les commentateurs, ceux dans ma tête, ne trouvaient rien d'autres à dire que : Hmm, ça va mal finir, Y'en aura pas de facile et peu importe la planète d'où on vient, ça doit faire mal !

On s'engueulait, au début, par sport. Et oui, c'est un hobby qu'on avait, celui de s'engueuler. Au début, c'était par plaisir, puis au fil des mois, c'est devenu un plus, plus... disons plus intime. Les pointes qui se voulaient drôle au début, sont devenus de plus en plus méchantes et blessantes. Puis, j'ai commencé à me taire, parce que trop souvent, j'étais fatigué de tout ce sport.

Puis Hier soir, ça a dégénéré.

En faisant mes exercices, j'ai accroché son pointcettia, et je l'ai brisé. Bon, la plante a survécu, mais pas le pot qu'elle venait d'acheter. Celui qu'au magasin, quand elle m'a demandé mon avis, que j'ai dis que j'avais l'impression qu'un ogre avait mangé un père noel et qu'il l'avait vomi un peu plus tard. Elle l'a tout de même acheté, et une fois à la maison, elle a transplanté le pointcettia dedans...

J'ai vraiment pas fait exprès, mais quand elle a entendu le bruit, elle est accouru vers le salon, elle qui l'avait si délicatement déposé près du sapin... J'ai pas eu le temps de rien dire, que déjà elle m'accusait d'avoir délibérément causé la perte de son pot. J'étais à bout de souffle, mon corps ne suivait plus, j'avais mal à mon corps. Et tout en me traitant de tout les noms, elle s'est approché du sapin de noel, elle a prit une boite à mon nom, et elle a sauté dessus.

doing....

une guitare...

J'ai flanché. Au lieu de répondre, au moins par un geste, j'ai figé. J'ai rien dit, et je suis allé chercher le balai et le vieux pot du pointcettia qu'elle avait laissé dans la salle de lavage.
Elle me suivait, tout en continuant de m'injurier. Mais, je n'ai rien dit. Comme dans un film, j'avais l'impression d'entendre Brahms, derrières toute ses insultes, mais je n'ai pas réagi.

Je suis fatigué, tellement fatigué. Puis comme j'ai eu fini de ramasser le pot, et que j'ai transplanter la plante. J'ai réalisé que je ne l'entendais plus, qu'elle ne me suivait plus.
J'ai été à la salle de bain pour me laver les mains, quand j'ai constaté que je m'étais coupé, probablement avec les morceaux. J'ai tassé les pots de pilules, à la recherche d'un plaster.

Une fois fait, j'ai marché jusque dans notre chambre.
Dans l'entrée, j'ai enjambé son corps qui était couché dans le couloir, et j'ai été m'allonger dans notre chambre.

Je suis si fatigué...

dimanche 13 décembre 2009

Le temps d'une dinde

(Hi Ha Tremblay)

Sylvie aime les 4 à 7 avec ses ami(e)s. Elle aime aussi tricoter, prendre des photos et se venger.

Paul est nu.

Paul, les yeux toujours fermé, a senti une douce sensation aux parois de son membre. Et dans sa tête, il se sent un peu coupable de s'être endormi si vite hier, mais il est bien content qu'elle ne semble pas lui en tenir rigueur.

Il ouvre les yeux, mais aucune lumière ne parvient à ses yeux. Un foulard lui bande les yeux, et en tentant de l'enlever, il se rend compte qu'il est attaché. Son sourire se métamorphose en un léger rictus d'impuissance. Pourtant le mouvement de va et vient s'accélère. Malgré l'inconfort, il apprécie les soins qui lui sont

- T'inquiètes pas, tout va bien...

Paul arriva au coit, encore une fois.

- Alors t'aime ça baisé des dindes ?

Sylvie enlèva le bandeau des yeux de Paul, et celui ci vit Sylvie faire des mouvement de va et vient avec ses mains, lesquelles tenaient une dinde.

- ARK !!!!
- C'est ça baiser une dinde. Réfléchis à ce que tu dis, quand tu parles des femmes...

Sylvie enleva la dinde du corps de Paul et la dépose près de lui, toujours attaché.

- T'inquiètes pas, je vais appeler l'hôtel dans une heure pour leur dire de venir te chercher. Pendant ce temps, médite un peu sur tout ce que tu as pu dire de dégradant à propos des femmes que t'as baisé...

mes emmerdes

(Aznavour)

Quand je l'ai retrouvé, elle était au milieu de la foule. J'étais un peu en retard, mais sans plus. Du moins, si j'étais en retard, c'était un peu de sa faute. Le fait est que, je venais tout juste de finir mes achats du temps des fêtes. On se connaissait pas beaucoup encore à cet époque, mais avec nos discussions, j'avais réussis à trouver quelques petits cadeaux qu'elle apprécierait sans doute. Comme nous, le couple, étions assez récent, je ne voulais pas trop dépenser, mais fidèle à moi-même, j'ai exagéré !

Puis, quand je l'ai rejoint, elle m'a dit :


- Tu sais, ça ne marchera pas, nous.

Hein ?

- J'ai pas l'impression que tu me comprends...

Quoi ?

- Penses-tu qu'on peut rester discret ?

Pardon ?

On entend jamais rien pendant une parade du père Noel...

espressions of love

(Raul Midon)

Je ne t'aime pas... je t'adore... Et même je te hais un peu.
julio herrera y reissig


La recherche du plaisir immédiat.

Je ne sais à quoi attribuer cette quête de l'assouvissement. Je me questionne souvent sur cette question, et je ne la comprends pas. Après l'avoir de maintes fois décortiqué, et avoir obtenu autant de solutions que l'infini², je patauge toujours.

On sacrifie l'art de l'acte pour la résultat immédiat. Est-ce par manque de temps, de gout, de passion ou tout simplement par égoïsme, je n'arrive pas à trancher. Et c'est ce qui m'amène à penser que c'est sans doute dans la motivation, donc dans l'éducation que se trouve le problème. Quoique c'est peut-être aussi culturel. CE qui inévitablement me ramène à des notions de temps, gout et passion...

La sempiternelle recherche du plaisir immédiat, sans jamais réelle passion. CEtte légèreté me fait, plus souvent qu'autrement, sentir coupable. Je n'aspire que très rarement à cette fausse liberté, si s'en est une... Et bien que je peux percevoir des bribes de libertés en elle, cependant ça ne me convient pas. Il y a simple et simplet. Je trouve que le manque d'effort dans divers domaine est un manque flagrant d'intérêt. Mais je ne suis pas parfait, et je suis un être de passion. Quand quelque chose m'intéresse, je bois jusqu'à la lie. Mais je ne dirais pas que de combler le désir est un problème, ni même une perte de temps. Il faut assouvir ses désirs, mais il faut choisir ses combats.


À L'inverse, le total dévouement dans une cause m'exaspère. Et là je parle de ces êtres qui se vouent corps et âme pour une cause, quelconque. Une lourdeur. Ces passions qui deviennent un poids pour l'entourage. Cette moralité, cette rigidité qui ne laisse aucune place à l'extravagance. Cette rigidité, qui semble, est ferme. Ces clôtures qui semble emprisonné une partie de nous mêmes. Mais je ne peux pas invectiver cette état d'êtat d'être de tout les maux du monde, parce que c'est cette perspective qui fait durer les choses. C'est ce genre de dévouement qui permet aux choses de prendre, souvent, leur envol.

Mais j'ai les qualités de mes défauts, je suis lourdement passionné...

Qu'est-ce qui est ridicule ? Qu'est-ce qui est insoutenable ?
Il faut vivre, pour apprendre, et perdre, pour pouvoir gagner...


(j'hais avoir l'impression de faire la morale)

Le premier signe de l'ignorance, c'est de présumer que l'on sait.
-Baltasar Gracian Y Morales- L'homme honnête

Les soirs de scotch

(Luce dufault)

Dans les moments les plus durs, j'ai toujours une bouteille de scotch qui me regarde.

Si certains d'entre nous ont le vin gay, moi j'ai le scotch triste. J'ai le scotch passionné. J'ai une passion du scotch.

- LedZ !!! C'est quoi ce pastiche de merde de Paul-Marie Lapointe, avec un titre de Francine Raymond... C'est à moi que tu donnes le gout de pleurer et boire ! ( ou l'inverse, c'est selon)

Ben, je sais pas trop en fait. Ou oui, je le sais. Ce que je veux c'est expliquer ma relation tacite avec le scotch.

- Tacite...???

Oui, tacite ! Une entente qui peut être sous-entendu, une très bonne entente... ( Et non pas Tacite, l'historien Romain...)

Tout ça pour dire, que pour une raison que je ne m'explique pas, j'en parlerais à mon psy un jour, le scotch à pour moi une connotation triste et contemplative. À la limite de la réflexion et de la compréhension, parce qu'après tout, c'est 40% d'alcool...

Parenthèse : le mot alcool vient de l'Arabe al-kohl. L'islam du 11eme siècle à apporter le savoir de la distillation, et le mot alcool en occident... Je trouve ça drôle de savoir qu'une religion qui interdit l'alcool à ses membres, en soit un des inventeurs... Fin de la parenthèse.

- Que de savoir inutile
Hep...
- Anyway, tu disais ?

Je le sais plus ce que je disais, et est-ce si important ? De toute façon, peu importe ce que je dis, il est 6 heures du matin, c'est dimanche, et je fais de l'insomnie.

La légèreté dans la lourdeur, la lourdeur de la légèreté, des osties de références à un livre que j'ai lu il y a 10 ans...

Cracher nos souhaits

( Louise Attaque)

C'est quelque part dans mon ventre. c'est petit et ça bouge. Si j'étais une femme, j'irais de ce pas en pharmacie m'acheter un test de grossesse. Mais la génétique étant ce qu'elle est, je ne peux pas avoir de bébé. De toute façon, l'immaculée conception est un mythe...

On peut remplacer mythe par : légende, ou par : inspiration philosophique religieuse.


C'est quelque part dans mon ventre. c'est petit et ça bouge, et ça fait mal. Et ce n'est pas une appendicite. Ça part du ventre, ça va jusque dans mon coeur et ça finit dans ma tête. Elle tourne et retourne et vient attaquer ma conscience.

On peut remplacer le mot : conscience, par : orgueil.


C'est quelque part dans mon ventre. c'est petit et ça bouge, ça fait mal et ça m'empêche de dormir depuis 2 jours. J'essaie de faire passer le mal, en vain. Une douleur qui est en somme le résultat de la passion. Ce soir est un soir de scotch.

On peut pas remplacer le scotch...


Finalement, c'est peut-être une appendicite...

samedi 12 décembre 2009

Les fous rires

(Bénabar)

- Papa, comment as-tu su que tu aimais Maman ?

Qu'est-ce que je pourrais répondre pour être sure de traumatisé mon enfant ?
Son cul ? Ses seins ? Son caractère de cul quand elle se réveille ?

- J'ai réalisé que j'aimais ta mère, la première fois que je l'ai entendu rire.

Et c'est vrai ! Son rire, une plainte nasale. Genre, un espèce d'éternuement prolongé et qui se termine avec un rictus, tel un "facelift"...

Et la première fois que je l'ai entendu rire, je me suis dit tout bas que je pourrais l'entendre toute ma vie sans me lasser...

- T'aimais pas ses seins ?
- Ils n'avaient pas cette taille, à l'époque.

Oups...

vendredi 11 décembre 2009

Les jours tristes

(Ensemble orchestra Synexis, Amélie Poulain B.O)


Les petits pas que je fais dans la neige, suivis de plusieurs grands, me donne l'impression de valser avec l'hiver.

Et la valse à ça de particulier, elle tourne sur elle-même. C'est un mouvement inconvenable et passionné. C'est un mouvement que j'effectue, même quand je suis endormi. C'est naturel, je valse.

Mais je suis un mauvais valseur, je suis comme le chien qui tourne vers sa queue, et je ne tourne que dans le même sens, et ainsi, je m'étourdis. Je tourne trop souvent vers la gauche, et pas assez vers la droite.

Et dans la valse, je n'ai que l'élégance de mes partenaires. Mais comme c'est elle qui choisie, je danse à son rythme

Je suis déjà sur la piste de danse, et je fais des figures, américanisant mes faits et gestes. je romps et je reviens, et ainsi la valse continue.

En ce moment, j'ai pourtant l'impression de bien bouger, même si je reconnais que je peux être un mauvais valseur, mais je souhaite qu'elle est là pour m'apprendre, m'apprendre la dernière valse que je veux danser.

Je valse, et je valserais encore...
Veux-tu valser avec moi ?

jeudi 10 décembre 2009

Here is my heart for christmas

( Louis Armstrong)

( Souper de couples)
( 3 hommes, 3 femmes )

Paul et Julie sont dans l'embrasure de la porte.

- Ben Merci pour tout, C'était très agréable.
- Oui merci pour tout, Karine t'es une hôte exceptionnelle, je t'appelle cette semaine pour avoir ta recette !
- Ben merci d'être venus !
- T'es sur Paul que tu peux conduire ?
- Oui, oui. Inquiète toi pas, tout va très bien aller !

Paul et Julie sortent dehors et se dirige vers la voiture, en silence. Julie prît place dans la voiture, alors que Paul la déneigeait. À l'intérieur, le greensleeves de Vince Guaraldi , jouait comme musique de fond .

Paul, prit place à son tour, dans la voiture.

- C'était une belle soirée, hein ?
- Paul... Ça ne marche pas... J'peux pu faire semblant.

Paul démarra la voiture, sans rien ajouter.

- Paul, as-tu compris ce que j'ai dis. Je ne rentrerais pas chez tes parents ce soir. Laisse moi à l'hôtel.
- Calisse Julie, il reste 2 jours, tout ce que je te demande, c'est 2 jours.
- Non, c'est déjà assez dur comme ça, j'peux pas faire semblant une seconde de plus.
- Criss. Julie, dis moi qu'il y a quelqu'un d'autre !
- J'te l'ai dis 100 fois Paul, il n'y a vraiment pas personne. C'est moi.

La neige s'abattait dans le pare-brise.

- Non seulement il n'y a pas personne, mais je te l'avais dit, dès les premiers soirs. Ne tombe pas amoureux de moi, je vais te faire mal. C'est de me faute, je suis instable.
- T'es pas instable Julie, t'es juste pas capable de faire des efforts amoureux.
- Quoi ? C'est toi qui me parle d'effort ? T'es jamais là, et quand t'es là, tout ce que tu veux, c'est baiser.
- C'est peut-être vrai que je ne suis pas souvent là, mais je suis en congé depuis 2 semaines, et on s'est vu quoi, 2 fois ?
- J'ai aussi un horaire chargé...

Paul sent la route fébrile, elle vague et divague sous les pneus de l'automobile.

- C'est ridicule.
- Qu'Est-ce qui est ridicule ?
- J'ai l'impression d'avoir 16 ans, Julie. J'ai l'impression d'avoir 16 ans et de me faire jeter par la fille que j'aime, parce que tout ce que je veux, c'est la traiter comme une reine. Alors qu'elle, elle est follement amoureuse d'un gars qui veut juste la baiser, s'en servir comme d'un kleenex...
- Tu le sais que j'ai toujours apprécié que tu prennes soin de moi, mais... mais j'en avais pas toujours envie... Parfois, j'avais l'impression, j'ai l'impression que tu es gentil avec moi que parce que tu as peur que je te quitte. Tu ne peux pas être toujours aussi attentionné dans le quotidien... J'ai jamais fréquenté quelqu'un qui survivait à la routine.
- C'est peut-être parce que tu n'as jamais laissé les choses allées.

Paul tremble, la route est déserte, et même s'il ne roule pas très vite, il sent la chaussée lui échapper des mains. Comme il allait dire quelque chose, une plaque de glace noire est apparu devant lui. la voiture à fait un 360 et a percuté un banc de neige sur l'accotement.

Du sang coulait le long de sa tempe. Le temps qu'il se ressaisisse, il a regardé vers Julie. Elle le regardait, les yeux pleins d'eaux. Instinctivement, il allait lui demander si elle allait bien, mais le temps qu'il lui pose la question, elle s'est approché de lui, et ils se sont embrassés.


***
C'est ce soir là que j'ai été conçu.
Alors joyeux 15eme anniversaire de Mariage, Papa et Maman...

mercredi 9 décembre 2009

A song to pass the time

( Bright eyes)

J'aurais aimé aller faire des anges dans la neige avec toi, pour après aller se faire des chocolats chaud, avec du vrai gros chocolat noir, du lait, de la crème, peut-être un peu de bailey's et de la cardamome.

Après on aurait pu se lover, sous une immense couverture, en regardant la boîte à images, pour finalement aller se coucher...

l'hiver est jeune...

mardi 8 décembre 2009

Tales of a scorched earth

( Smashing pumpkins)

(dans un univers parallèle ou un futur proche )
(Dans un palais de justice)

- Vous êtes accusé de meurtre.
- Je plaide non-coupable.
- Pourtant nous avons des vidéos justifiant cette accusation.

Une image apparait au centre de la cour. On voit l'accusé, travaillant à un bureau. Puis, soudainement, il éternue. LA vision change, on voit une espèce d'image, en rouge et vert, et on revoit la scène en rouge et vert. On voit l'éternuement en vert se propager vers le bureau de son voisin.

- Vous avez tué Mr Jean Sheffer.
- Ben là, j'ai pas voulu...
- Vous savez que si vous êtes malade, vous ne pouvez pas sortir avant que l'escouade santé aille vous décontaminé, vous et votre domicile, chose à laquelle vous avez fait abstraction...
Vous êtes donc condamné à ne plus jamais recevoir de vaccins de l'escouade santé, et êtes confiné dans le quartier 12...
- Mais je vais mourir...
- Vous êtes le seul coupable de votre insouciance...

lundi 7 décembre 2009

Can'T buy me love

( Beatles)

J'avais 16 ans, et le temps des fêtes était là.

Dans mon album de finissant, on m'a qualifié de rêveur et de lunatique, et c'est en partie à cause de cela...

IL est vrai que j'étais très lunatique, je vivais sur la lune. Tout était contexte pour rêver. En fait, le seul moment où je ne rêvais pas, c'était la nuit. La nuit je pensais à elle. Et c'est ainsi, que je suis devenu de plus en plus lunatique, voire étourdi...

J'étais un étudiant fauché et sans le sous, n'ayant d'autres revenus, que le maigre salaire qu'on me versait comme camelot.

J'avais demandé à ma mère de me donner 40 $.

- Qu'est-ce que tu vas faire avec ça ?
- En fait, je voudrais faire un cadeau à Julie.
- C'est ta blonde ?
- Non, mais j'aimerais ça...
- Hmmm... j'trouve que c'est beaucoup pour une fille qui n'est pas même ta blonde.
- Ouain, mais elle vaut bien. Je suis prêt à tout ! Demande moi ce que tu veux, je suis d'accord.
- Je te donne 20 $, c'est suffisant.

de deux choses l'une : Ma mère voulait me démontrer que l'amour ne s'achète pas ou elle voulait m'enseigner que c'est l'intention qui compte...

Peu importe, sur le coup, j'ai juste cru qu'elle était cheap...

Comme je m'en allais, au centre d'achat pour acheter un maigre cadeau de 20 $ à ma dulcinée, je rêvais de la voir tomber dans mes bras, le soir que je lui offrirais son cadeau... Dans ma tête, je la voyais rougir, puis sauvagement m'embrasser...

Je lui acheter une peluche, mais pas n'importe lequel, celui de son personnage préféré de Sesame street, Elmo.

J'étais satisfait, je marchais vers chez moi, avec un sourire niais pendu au visage. Puis, j'ai vu trois garçons de 10-12 ans, à côté d'une petite fille. Elle pleurait, et les trois gamins se moquaient d'elle. Et comme je passais à côté d'eux, mon oeil a été attiré vers un des garçons, qui se préparait à lancer une roche à la fillette... Je me suis placé dans la trajectoire, et j'ai depuis une cicatrice sous l'oeil gauche...

Enfin, tout ça pour dire, alors que je me penchais pour ramasser la roche, et de tenter de les sermonner, j'ai échappé le toutou. Devant mon geste, de ramasser la roche, parce qu'échappé un toutou, ça fait peur à personne... les gamins se sont enfuis, de peur que je leur relance la roche, et non pas le toutou. Devant leur fuite, je me suis retourné vers la petite fille, je l'ai vu serrer très fort Elmo contre elle...

***
- Tu m'as fais un cadeau ?!!
- Oui.

Elle s'est empressé de défaire l'emballage, soigneusement...comme seules les filles savent le faire.
Puis quand elle a vu à l'intérieur, elle s'est esclaffé, elle m'a fait un tendre sourire, et elle m'a embrassé...juste à la commissure de lèvres.

Sa meilleure amie, est venue voir, et elle a laché un : Ahhhhh!!!! attendrie.

Sur la carte, laquelle était en forme de lune, c'était écrit : Pour Noël, j'ai été te chercher un morceau de Lune.

Sur une plaque de bois, il y avait la date et son nom de gravé, avec une roche de collé...

***

Ça fait 12 ans.
Et j'ai repensé à ça hier, parce que oui, oui je l'avais oublié cette histoire. Dans une boutique, j'ai revu cette fameuse fille. En fait, c'est elle qui m'a reconnu.

- Tu sais que c'est le plus beau cadeau qu'on m'ait donné... Si tu savais...

...

If you have to ask

(REd hot chili pepper)

- Tu sais, je te dis souvent que je te trouve belle... Mais je dois te dire, c'est pas de ton cul que je parle, c'est de ton coeur...

- T'aimes pas mon cul ?
- ... C'est pas ça que je voulais dire...

de la communication...

samedi 5 décembre 2009

LE démon sort de l'enfer

( La bottine souriante)

Tard dans la nuit d'hier, je marchais dans la rue.

Je l'avoue, j'avais trop bu, et j'ai trouvé que de m'asseoir sur un banc de parc, était une très bonne idée. Mais au lieu de ça, je suis tombé dans un buisson.

J'ai réalisé que je m'étais endormi quand une main m'a lourdement déplacé. J'ai ouvert les yeux, et j'ai vu un clodo. En fait, non, j'ai vu que je flottais à 2 pieds au dessus du sol. Il faisait encore nuit, et on me trimballait, malgré mes 78 kilos, comme si j'étais un sac de plume. Une odeur de vidange et de pisse me monte au nez.

- Allo ? Vous pouvez me lâchez... Je vais me débrouiller seul.

il est conscient.

- C'est pas une place pour dormir, un buisson, l'grand.

Puis la main m'a lâché. Je me suis, à nouveau, étalé de tout mon long sur le sol. En me relevant, j'ai vu, j'en suis certain, le buisson bouger. Sur le côté du buisson, il y avait un clodo, qui mangeait... en fait je ne sais pas ce qu'il mangeait, mais ça semblait être assez bon... à son goût à lui.

- Rentre chez vous gamin, t'as trop bu. C'est dangereux les parcs, la nuit.
- Qu'est-ce qu'il y a sous le buissons.
- Des racines, tu veux leurs goûter ? ... T'as pas une cigarette ?

Je lui ai donné.

- Vous êtes seul ?
- Non, j'attends ma femme, elle est partie se refaire une beauté... Oui, idiot, j'ai l'air de quelqu'un qui a des amis ?

Devant son ton agressif, et son odeur, je suis parti, sans demander mon reste. Je ne me souviens pas trop du trajet de retour, mais je me suis sur d'avoir entendu une deuxième voix quand le clodo m'a réveillé...

Je repense à tout ça ce matin, couché dans mon lit, et je trouve ça intriguant.
En même temps, est-ce que c'est vraiment important ?

Petrol & chlorine

(Silverchair)

Pourquoi l'adultère.
Puis comme je refuse d'affronter le problème de front, je joue avec le mot. L'adult-ére. L'adulte-erre. L'ére de l'adulte errant, de propositions en positions.

Tout d'abord l'adultère est un mot catholique. Déjà, il perd beaucoup de son sens. Mais je me suis toujours demandé, la religion ayant été un phare, afin que les gens ne se détruisent pas entre eux, pourquoi les catholiques, les juifs et le scientologue...(hahaha, les scientologues) parlent d'union entre l'homme et la femme qui se voudrait éternelle. Les musulmans eux permettent l'union libre, pourquoi ?

En fait, probablement les catholiques pensait qu'il y avait autant d'hommes que de femmes, et qu'il y avait plus de femmes musulmanes que d'homme musulmans... ÇA expliquerait un paquet de choses...

Et pendant que les catholiques, se battait pour des causes ''justes'', les musulmans se allait voler les filles des villages voisins, afin d'avoir plus de femmes à enfanter dans leur lot, et moins dans le lot voisin... Ce qui est une bonne tactique, quand on y pense... Je dis Musulmans, mais en fait, je ne les blâme pas eux en particulier, toutes les tribus on fait ça dans leur période d'âge d'or... Les Mayas, les Incas, les Pygmées, etc...

Mais ce que je me demande vraiment en ce moment, C'est pourquoi ce type a couché avec ma blonde, et pourquoi elle en est tombé amoureuse... Il est déjà marié...

J'aime pas la religion

mercredi 2 décembre 2009

Pop-corn

(hot butter)

( Série : Les voisins)

J'aime pas repasser mes chemises. En fait, ce que je n'aime pas, c'est de prostituer mon image. C'est ce qui me fait dire que même si on a tous notre quart d'heure de gloire au toilette... y'en a qui chie du cou...

Enfin, je repasse mes chemises. Je les plies selon un truc appris sur youtube. Et je me dis qu'on en est là, on peut véritablement apprendre sur un ordinateur. J'ai même appris à faire une vidange d'huile sur mon auto, grâce à des vidéos...

Quand la sonnette s'est faite entendre, j'ai sursauté, tellement j'étais concentré.

- C'est qui ?
- C'est Phil.

En une semaine, on est passé de : T'es qui toi ! à, je sonne chez vous tout les jours. Pour moins, j'aurais cru qu'il me trouvait de son goût, mais il m'a montré des photos de sa copine.

- Entre Phil.
- J'ai acheté de la bière !

Phil est venu voir tout les matchs de hockey de la semaine chez moi. Et depuis, mon frigidaire regorge de bière !

- Cool.
- Heille, c'est qui la blondinette qui habite en bas... ???

Ouain, le monsieur a prit le bord assez vite, en une soirée, c'est comme si on avait élever les cochons ensemble.

- C'est la locataire d'en bas...
- Ouain...mais... Elle voit quelqu'un ?
- En général, oui..., mais pas en particulier.

Phil fronce les sourcils....
- ... Ah ! ok, je vois ! Tu ne peux pas dire les choses simplement ?
- C'est pourtant ce que je fais.
- ... En tout cas, quand tu la reverras, tu peux placer un bon mot pour moi ? Mieux que ça, tu pourrais l'inviter à venir prendre un verre !

On a continué d'écouter la game, puis vers la fin de la 2eme, il est parti, parce qu'il est comme ça. J'ai échappé le pop-corn, et il a eut une idée pour un bruit...

Et comme j'allais me plaindre que mes voisins m'exaspéraient un peu, j'ai eu l'idée inverse, si je les sauvais...

mardi 1 décembre 2009

The phunky feel one

( Cypress hill)

Quand Jérémy l'a vue au bar, le temps s'est arrêté.

- Jérémy. JÉ-RÉ-MY... JÉRÉMY !
- Hein ,quoi ?!
- T'as salé ton café ?
- S'cuse, j'ai... Je repensais à une phrase d'un de mes profs.

La copine de Jérémy, le regarde, incrédule.

- Et il disait quoi ?
- Celui que frappe la foudre, n'entend pas le tonnerre.
- ...
- ...
- ... Et pourquoi tu penses à ça ?
- Comme ça...

Quand elle a vue ce qu'il regardait, elle est partie, mais Jérémy ne s'en est pas rendu compte.