jeudi 30 avril 2009

Synchronicity 2

- Fils...
- Écoutes papa, tout les tests le disent, on est compatible. Je vais te donner un rein... J'te dois ben ça, il parait que c'est 40 000 $ au marché noir...
- Je peux pas accepter...
- Criss Papa, c'est pas compliqué...c'est une machine ou moi, enfin, une partie de moi.
- Je sais pas...
- C'est déjà tout décidé, tu vas prendre mon rein, pis tu augmenteras mon héritage d'une dizaine de milles, pis on en parle plus...

Les yeux du père se remplirent... pas tant de larmes, que d'amour... Et le fils, qui n'avait jamais vu son père les larmes aux yeux fut pris de court...

- Criss...Pleures pas... tu vas me faire pleurer...
- Serre moi dans tes bras.

Père et fils, se serrent comme rarement deux hommes ont jamais pu le faire souriant dans le dos l'un, de l'autre. Se donnant la vie, par la vie, même l'infirmière n'a pas pu s'empêcher de laisser couler une larme sur sa joue...

Quelques jours plus tard. Le père est toujours à l'hôpital.

- Maman, panique pas... on va prendre un taxi pour revenir, c'est pas grave si tu travailles.
- J'aurais tellement voulu prendre congée... Je suis tellement fière de toi.
- Ben là Mom, c'est la moindre des choses... J'aurais fais la même chose pour toi !
- Calme toi, tout va bien aller. La médecine, c'est pas de la boucherie comme dans les années 60 !
- Je le sais, mais j'aime pas savoir qu'on va vous ouvrir tout les deux en même temps. Si seulement je pouvais prendre congé...
- Mom... caliss, r'viens en ! C'est une opération de routine. C'est pas comme si c'était, je l'sais tu moi, une transplantation cardiaque ! Ostie, je lui donne un de mes reins. Dans le pire des cas, s'il meurt, on va me recontacter pour me le redonner !
- C'est pas drôle...
- Bon faut que j'y aille. On se voit demain !
- À demain fiston ! Je vais vous rejoindre dès que j'ai fini !

L'homme, pour ne pas dire le jeune homme, prit donc les clefs de sa voiture et fonca vers l'hôpital. L'opération est pour dans 8 heures, il a tout son temps pour se rendre.

Prend pas de chance, ça serait con que tu ailles un accident en te rendant à l'hosto, se dit-il... Et calmement, il se rendit à l'hôpital...

Aussitôt arrivé, on le lave, on le nettoie, on lui explique, encore une fois, les détails de l'opération, en compagnie de son père. Et puis, deux heures avant l'opération, on lui donne un somnifère, à sa demande.

"J'ai pas envie de regarder le temps passer... Est-ce que c'est possible de m'endormir tout de suite ?" Et le médecin n'a pas jugé bon de dire non. Et son père, déjà sous les anti-douleurs, dormait paisiblement à ses côtés... En l'espace de quelques minutes, il s'est endormi, en se disant qu'à son réveil... un seul de ses reins ferait tout de même toute la pisse de son père, et il sourit à cette idée. Il sourit en s'endormant, la dernière pensé qu'il eu avant de s'endormir fut : Pour une fois que je vais pisser pour deux...

***

À son réveil, il souriait encore...

À son réveil, il regarda à côté de lui, cherchant des yeux son père, absent... Il appuya sur le bouton, en se disant que tout allait bien... que son père devait être encore en salle d'opération, ou un truc de ce genre...

En regardant sur sa montre, sur la table de chevet, il vit l'heure : 18 hrs trente... Je devais être sur la table d'opération à cette heure...

Sur ce, l'infirmière arriva...

- Où est mon père ?
- Mr. Gariépy est toujours en salle d'opération, ne vous inquiétez pas, tout va très bien pour lui...

Puis une bizarre de sensaton se réveilla en lui, il se leva, et constatat qu'il n'avait pas de pansement dans le dos... Pendant que cette constatation lui clouait le bec, l'infirmière poursuivie...

- Saviez vous que votre mère avait signée sa carte de don d'organe...

mercredi 29 avril 2009

Laisse toi haller

C'est quoi ton souhait Paul ?
- Je veux rencontrer l'amour de ma vie. Celle qui va faire que tout les jours vont être un velours.
C'est ce que tu désires le plus ?
- C'est tout ce que je désire.
Alors bois, et ton voeu se réalisera...

Paul est sorti du bar, et ne se souviendra jamais où il était, et ce qu'il a fait. Si on lui demanderait : " Hey Paul, qu'est-ce que tu as fais hier soir ? Il répondrait sans doute : " Je ne m'en souviens plus..." et ça serait vrai.

L'humain à tendance à faire des souhaits, et à gâcher leur réalisation. Trop souvent parce qu'il ne voit pas les bienfaits de la situation, ou parce qu'il en refuse les compromis. C'est ainsi qu'il est fait.

Quand Paul est parti travailler ce matin, il avait le coeur léger. Il n'avait pas mal à la tête, mais il ne se souvenait plus du tout ce qu'il avait fait la veille, au soir.

En rentrant au bureau, il voit Julie, la nouvelle réceptionniste, qui lui fait le plus beau des sourires. Dans quelques jours, elle dira à ses collègues : " Dire que ce jour là, je croyais réussir à l'emmener dans mon lit..." Mais Paul n'a pas même remarqué son immense décolleté, il a fallu que Simon vienne lui en parler près de la machine à café...

- T'as vu son décolleté !
- Hein ? À qui ?
- Ben Criss Paul ! Wake up ! Julie, la nouvelle ! Caliss, dis moi pas que t'as pas vue son rack à boule !
- Hein...euh...non...!... En passant, c'est pour elle que tu portes une nouvelle chemise ?
- T'as remarqué... Ouain... j'avoue que j'aimerais qu'elle me remarque, mais je crois qu'elle en veut à ton pain... elle ne cesse de te mater le cul depuis que tu es rentré ! Il parait qu'il y a 2 ou trois nouvelles personnes qui ont été engagées !
- Tu vas peut-être trouvé la perle rare !
- J'ai des doutes, Tsé, les filles, elle ne me matent pas le cul, moi ! Tiens, voilà le boss...

Paul se retourne avec son café. Tiens, le boss va présenter les nouvelles !!!

- Bonjour à tous ! Comme vous le savez, notre entreprise est de plus en plus en demande, et à cette fin, j'ai engagé de nouvelles personnes. Paul, Éric et Sophie, venez me voir à mon bureau, je vais vous jumeler des employés à former. Paul, on va commencer avec toi !

Paul est un peu désabusé... Depuis 4 mois, il a eu 3 employés à former... Tous des imbéciles. Surtout Karine, le genre de filles qui a eu plus de queues dans la bouches que de repas chauds...

Paul va vers le bureau... Décidemment, depuis sa rupture avec Geneviève, rien de bon lui ai arrivé, en amour...

En rentrant dans le bureau du boss, Paul a figé... Quel beau visage, des lèvres tellement suave, des cheveux qui semblent aussi doux qu'une brise au printemps, et un corps... Hmmm... Paul est subjugué... déjà un peu amoureux...

- Paul, je te présente Éric, ton nouveau partenaire...

I want you

De par ma fenêtre, je peux voir la fille qui fait une pipe à un gars, dans la ruelle...

C'est peut-être son chum, une "date", ou une "passe"... Mais je m'en fous...
J'aime juste prendre des photos, et les regarder encore et encore...

J'en ai plein de ces photos, de choses qui se sont déroulés dans la ruelle. J'en ai même une de toi.

Tu étais un peu chaude, je crois. Tu marchais croche, en tout cas. Et tu lui a littéralement baissé les culottes pour le sucer. C'était senti, c'était passionné, c'était sale . Y'a aucun gars qui dirait non à ça, peut-être quelques uns qui feraientt semblant que ça ne leur tentent pas, mais pas qui dirait non...

J'ai même une photo de tes yeux, quand tu pleurais après... Après qu'il t'ait vaguement dit salut, alors que tu t'essuyais la bouche...avant que tu t'essuies les yeux...
Parce que quand il est parti, tu t'es retournée, et en boule, les sanglots ont coulés sur tes joues. Ça aussi je l'ai en photo...

Et ça m'a vraiment excité... je ne sais pas si c'est le bout de ton sein, ou tes larmes... mais j'étais vraiment bandé...

Je t'ai posté les photos ce matin... avec un peu de moi...

mardi 28 avril 2009

Don't bring me down

Je ne suis pas sur de ce qui m'a réveillé...

La soif ? Ça ne vous est jamais arrivé de vous réveiller en pleine nuit, avec l'inexorable envie d'un verre d'eau. Que votre œsophage est un long sahara, lequel ne demande qu'à être irrigué ?

L'envie ? : Quand vous vous réveillez et que non seulement vos yeux sont jaunes, mais que courrez jusqu'au toilette pour être sur de ne pas laisser des traces sur le plancher.

Le bruit ? : Entendre un homme avec l'accent typique Ho-Ma, parler fort, pour ne pas dire hurler, quelque chose comme : J'connais du monde, j'pourrais te faire faire tirer dans la jambe...

Je crois que c'est l'envie...

lundi 27 avril 2009

Who let the dogs out ?

J'aime déjeuner au lit. Ne pas me soucier des graines de bagels, ou d'un flocon d'All Bran qui tombe entre les couvertures. Regarder le morceau de chocolat de ma brioche tomber, et fondre sur l'oreiller...

Et j'aime surtout mon insouciance, parce que dans le fond, ce n'est pas mon lit, ni mes couvertures, ni même ma chambre...je suis à l'hôtel !

Assis, café à la main, couverture au menton, je regarde les nouvelles. La grippe porcine ? Hein quoi ? pourquoi pas la fièvre batraciennes ou la rougeole féline une fois partie !

En allant chercher mon déjeuner au restaurant de l'hôtel ce matin, j'ai laissé ma porte de chambre entrouverte, question de faire circuler l'air, mais surtout de laisser entrer le soleil, comme le chantait Florence LaRue...

Même sous les couvertures, je sens les rayons du soleil venir me chauffer le corps, me ravigoter l'esprit, me donnant l'impression que je suis un animal aux sang froid. Comme le lézard, je prend la chaleur pour de l'énergie, comme en fait souvent foi mes, souvent trop, longues douches chaudes...

Entre mes lèvres, il y a une clope, que je viens d'allumer, pour célébrer la fin du déjeuner... Je suis, que des plus confortables.

Puis, mon regard se porte sur la porte donnant vers l'extérieur... il y a du mouvement. Une pantoufle canine vient faire irruption dans mon moment de détente/ chambre d'hôtel. Et la bête me regarde, renifle mes vieux bas, en prends un dans sa gueule et file vers ma salle de bain.

Moi, je regarde la scène, et je ris. Je tente d'appeler le chien, mais il ne mord pas. Il sait que je veux qu'il parte, en me laissant mon bas, et lui ne veut pas partir, surtout pas sans mon bas.

Je sors voir dehors, voir s'il n'Y a pas un propriétaire de chiens... Personne, rien, nada... Je regarde les portes voisines à la miennes. Toutes fermées... Je retourne dans ma chambre, en me disant que probablement ce chien appartient à un voisin, ou à n'importe qui... peu importe, je vais le faire sortir et il ira bien où il veut... Ce n'est pas comme s'il était particulièrement beau ou attachant !

De retour dans ma chambre, je vois le chien qui sort, juste la moitié de sa tête, par la porte de la salle de bain. Il veut jouer, et comme je suis l'ami des chiens, nous avons joué à la cachette ensemble.

Ayant bien pris soin de fermer ma porte de salle bain, je tente de capturer la boule de poil avec mes mains, mais... la pantoufles, elle a des dents...

Avant que j'ai pu m'en rendre compte, en essayant de le capturer, le salaud m'a mordu la main. Loi du Talion oblige, si jamais je l'attrape, je me vengerais... et je l'attraperais ! Et quand je vais l'attraper, je promets, les yeux tournés vers le ciel, que je vais le mordre également !

Le petit salaud, il se cache sous mon immense lit king. Pas de problème, moi je peux lever le lit, et pendant que j'effectue le mouvement, l'enfant de chienne en profite pour disparaitre sous ma table de chevet... Je m'impatiente...

Il a du flair le p'tit con... Mais où est son putain de maitre ? Et là je jure. Je jure que s'il pisse dans ma chambre, je lui pisse dessus !

Et un éclair de génie m'a frappé. Mon oncle tuait ses chats en les enveloppant dans une couverture et en les frappant contre le ciment de son silo en béton... je prend une serviette de bain et je la lance sur le foutu clebard...

À voir évoluer ce petit cabot, je peux affirmer que c'est faux. Ce n'est pas vrai que tout les chiens vont au paradis...

Je saisi la couverture et par le fait même, finalement, le chien. Je l'enroule dans la couverture, très serré, afin qu'il ne s'échappe plus.

Je sors dehors avec le cabot, lorsque une jolie fille, me regarde avec un air désespérée... Je déduis que c'est la propriétaire du chien. Une jolie rousse dans la fin vingtaine. Elle est vraiment séduisante, mais il y a un petit quelque chose qui cloche...mais rien de bien dérangeant...

- Vous avez un chien ?

Elle fixe mes covuertures avec dédain, puis je vois le génie la frappé... Elle s'approche de moi et sourit bêtement en regardant la face de sa petite bête entre mes draps... En fait, je crois que si le génie l'a frappé, c'était juste une petite claque derrière la tête, ou encore il est juste passé à côté d'elle, parce que seulement en la regardant, on sait que le génie ne doit pas souvent s'attarder chez elle... Mais quand il y va, il doit inévitablement lui mater le cul...

- Ah, vous avez retrouvé mon chien, ça fait 10 minutes que je le cherche...
- Ouain...moi aussi, si on veut... Tenez

Je lui tend les couvertures...

- Ah, excusez moi mademoiselle, j'allais oublier...

Je m'approche de la petite bête, je saisis ses pattes d'une main...et je récupère mon bas...

jeudi 23 avril 2009

Better than your

Trois amis

- Moi mon poignet a été fracturé en 3 parties

- Pfff...rien là, moi ma jambe a été cassé en 4 endroits

-Ouain... moi mon coeur a été brisé, en mille morceaux...

mercredi 22 avril 2009

On the road again

Bon... je vous laisse pour le week-end... ( ouais, je sais, le week-end commence tôt par chez nous...)

Étant donné que je ne suis pas riche, et particulièrement pauvre ( Mais ça, c'est juste pécunier)
je n'ai pas de portable, alors je n'écrirais pas de nouvelles ni de commentaires ce week-end !

On se revoit Lundi !

Allez relire mes premiers trucs...comme ça vous ne resterez pas sur votre faim ;o)

Tiens, mes trois suggestions des premiers mois !

Bon week-end !
Profitez-en...il annonce du soleil et une température avoisinant les 25...

mardi 21 avril 2009

Everybody's talking at me

J'aurais aimé être un musicien... ou au moins avoir un voix qu'on aime entendre...

C'est sur que j'aurais chanté des chansons d'amours, des ballades, des choses qui font que les célibataires pleurent en position fœtale dans un coin de leur chambre les mardis soirs...

Pourquoi les mardis soir ?

Parce qu'il ne se passe jamais rien les mardis soirs... C'est le genre de soirs que t'as rien à faire, que la télé diffuse des émision de merde et que les bars sont vident... Le mardi soir, c'est le genre de soir que tu fais ce que tu pensais faire pendant le week-end, puis que tu t'es finalement dis que ça pouvait attendre à Mardi...

Si j'étais musicien, ou au moins chanteur...

Mon créneau ? Yann perreau, Damien robitaille, Jason Mraz, et une fois de temps en temps, je me serais pété un time et j'aurais écrits des choses plus crues ou plus politisées... Je chanterais en français... Et je garderais mon petit côté Jamil, pour mes soirées de shows. Je serais drôle et mon site internet serait sans doute dans la même veine que Jon LaJoie.

Et j'aurais sans doute fini par rencontrer une fille dans le domaine qui ferait que mes matins sont plus ensoleillés... J'écrirais des chansons sur elle, sur nous, sur moi... Comment je suis content de l'avoir dans ma vie.

Puis je finirais sans doute chansonnier dans un bar miteux... les mardis soirs...

Le temps qui passe... Prise 7

Veux tu bien me dire depuis quand tu apparais dans mes textes ?
- Ben là... je pensais que c'était une entente mutuel... tu écris, je commente...

Ouain, mais avant, tu ne le faisais pas DANS le texte !
- Ben c'est parce que, à l'occasion, j'ai l'impression que tu ne réfléchis pas !

T'as peut-être raison, mais c'est crissement pas une raison pour venir te mettre dans mes textes...
- Ben là, t'avais juste à pas m'inventer ! anyway... parle moi dont des derniers temps...

C'est ça, change de sujet ! T'es quoi au juste ?
- Ben...j'hésite entre ta conscience, le doute ou ton côté féminin... Mais essentiellement, je crois que je suis ton filtre.

Pratique... tous réunis dans la même voix !
- Hey, je te signale que jusqu'à preuve du contraire, c'est toi qui tape les mots... Tu fais une dialectique avec toi même... Tu ne devrais peut-être pas publier ça, les gens pourrait croire que tu es fou !

Tu sais ce que je dis à propos de ce que les gens pensent !
- Oui, " Sont pas obliger de me lire"... Mais en même temps... Avoue le que tu éprouves une certaine fierté !

... C'est vrai...
- Bon, tu vois, as-tu mal quelque part ?

Ben... un peu à l'orgueil... mais comme je dis...
- ... tu travailles la dessus... je sais... c'est un peu grâce à moi...

Merci à tous de me lire, même quand je divague, même quand c'est plate, même quand je dis n'importe quoi...

Angel and the animal, retour de texte ...

J'étais entrain de me relire...

J'imagine mal comment ces deux filles peuvent expliquer ça...
Comment peuvent elles décrire notre rencontre dans le métro, ce jour là...

La première :

J'ai rencontrée un gars dans le métro... Alors que le wagon de métro venait de faire un freinage brusque, avec ses mains, il a empêché mon visage de percutée la barre de soutien...

Mais c'est un peu étrange... Tu sais Julie-Isabelle... Il n'a pas voulu mal faire, mais en tentant de me retenir, pour éviter une collision entre mon visage et la barre, ses mains se sont posés sur mes seins... Ça m'a fait tout chaud, et la première chose que j'ai su, c'est que je venais de lui imprimer ma main dans le visage... Il semblait un peu confus... J'imagine que l'altruisme est ce qui a motivé son geste, mais comme premier remerciement, je lui ai flanquée ma claque au visage... Je me sens un peu conne... Mais... tout de même, j'y suis très reconnaissante... J'espère qu'il restera alerte aux gens l'entourant...

La deuxième :

J'fourrais avec Jimmy, pis là y'avait un gars qui semblait pas pire ! Quand Jimmy est v'nu, j'me disait que c'tait l'autre que je fourrais... Y reste tu du pot ? Me semble que j'm'en roulerais un gros... ok roule le, j'va aller acheter 2 quilles au chinois à côté !


Ou peut-être qu'elles n'en ont jamais parlé, et que je me fais des idées... Tk... Si ça vous tente, je vous propose de faire la version d'une de ses deux filles, de cet incident... Comme exercise de style... ( mais je tiens à souligner que mon texte n'est pas une nouvelle... c'est vraiment arrivé !)

Angel and the animal

Je suis dans le métro... c'est l'heure de pointe et j'en suis à me dire que les japonais, ils l'ont l'affaire.!

C'est dans les premières fois que je prend le métro les vendredis après-midi. Pour ceux qui ne le savent pas, le vendredi, à partir de 2 heures, prendre le métro à Berry Uqam, c'est suicidaire si t'es le moins du monde impatient. En fait, ça donne le gout de faire un massacre.

- Wow LedZ, c'est pas une façon de commémorer les 10 de Columbine...
Hein ?
- Ben oui, hier, ça faisait 10 ans !
... ah ! So what ?
- Ben là, pense à tout ce que ça à fait !
... un bon film...surement quelques chansons... T'as raison Merci Columbine !
- C'est pas ce que je voulais dire... LeDZ... ARGHH !
... euh...oups ?

Toujours est-il, les gens poussent, jouent au football, et parfois ils s'insultent... T'as le gout de devenir misanthrope ? Va dans le métro un vendredi après-midi ! C'est garanti ou sourire remis !

Un autre phénomène est assez particulier dans le métro... On dirait que plus le wagon est plein, plus une personne pue. Ce que je veux dire, c'est que y'a comme une corrélation entre plus le wagon est plein, plus quelqu'un de crotté va rentrer pour faire jouir, de son odeur, les passagers l'environnant !

C'est comme ceux qui ne peuvent pas toucher les barres dans le métro... Donc il s'accote sur le poteau ou encore, tente de l'inviter à aller prendre une marche avec en le crochetant avec leur coude... Enfin...

( Back to the main program)

Ce jour là, je viens de finir mon cours, il est plus ou moins 4 heures, parce que le prof était écoeuré et qu'il faisait tellement beau, que la moitié de la classe était malade...supposément...
J'attends patiemment le métro, mais je sais qu'il va surement falloir que j'attendes, pas le prochain, mais l'autre d'après... Parce que je n'aime pas jouer du coude, et que ça me fait chier d'avoir un sac à dos dans face!

3 passages plus tard, je finis par rentrer dans le métro, et, oh, par surprise... le wagon est plein ! Et pour donner raison à ce que je dis, ça pue. Mais ça pue pas... comment je pourrais dire... c'est une odeur qui m'est familière. Je connais cette odeur, mais je ne sais pas pourquoi. Mais ça sent fort... très fort.

Comme le wagon est assez plein, je me dis que c'est peut-être le parfum d'une grosse madame, déguisée en clown, qui monopolise le poteau avec ses huit plis. Pendant un instant, j'ai cru qu'elle absorberait littéralement, juste de la façon dont sa robe fleuries semblait se refermer autour...

Métro Berry, on part... je m'en vais jusqu'à Cadillac... (J'habitais là...)
Métro Beaudry... le wagon s'arrête que quelques secondes pour voir si quelqu'un veut sortir, mais personne ne sort, donc personne en rentre...
Métro Papineau, y 'a des échanges qui se font...
Métro Frontenac... L'odeur devient franchement... hmm...C'est quoi ce foutu parfum... Je sais que je le connais...

Bang !

Le wagon fait comme un ralentissement inapproprié et la première chose que je vois, c'est une fille qui s'en va se faire étamper la face dans un poteau... Comme je trouve que son nez n'a pas besoin de correctifs, j'ai le réflexe mettre les mains devant moi, devant elle, puis par la force de l'attraction... sur elle...

Le wagon à repris son cours... et j'ai les deux mains sur ses seins... Sans que j'ai eu le temps de faire quoique ce soit, elle me fout une claque en pleine face... Puis elle rougit...

- J'm'excuse..., dit elle. C'est parti tout seul... un réflexe !
- Ouch !
- En fait...*rire* je devrais te dire merci... je sors de chez le dentiste... J'aurais pas aimée y retourner... Je sais que t'as pas voulu...enfin...tu comprends
- Euh... sais tu, j'hésite à savoir si je veux comprendre ou pas !

On a rit un peu, puis rougit et elle est sortie à la station suivante...

C'était la première fois, et la seule, que je touchais des seins sans jamais savoir le nom de la propriétaires...

Métro Joliette... L'odeur est plus proche de moi...

Je balaie du regard autour de moi. Je ne suis pas fou, je ne suis certainement pas le seul à sentir cette odeur. Et là j'ai compris...

Ce couple assis sur le banc solitaire à côté de la porte... La fille est en jupe et semble... Criss Ils baisent dans le métro ! à l'heure de pointe !

Mon premier réflexe a été de rire... un peu jaune, mais rire quand même !
Le deuxième réflexe, a été de faire mon voyeur... Autour de moi, tout le monde ne bouge pas et ne les regarde pas... Et je comprends que les gens autour de moi doivent être tout aussi conscient de qu'est-ce qui se passe entre les deux punk sur le banc... mais personne n'a l'air véritablement outré...

Au métro Assomption, elle s'est levée de sur lui tranquillement, et elle est sortie... Mais juste avant de sortir, la fille a jetée un regard vers moi, et elle m'a fait un clin d'œil...

Sérieusement, autant que j'hais prendre le métro le vendredi, autant je me dis que c'est une belle place pour faire des rencontres...

lundi 20 avril 2009

Ringfinger

J'ai 16 ans... ma meilleure amie de l'époque aussi.

Je lui dis tout. Je me sens vraiment bien avec elle, je peux tout lui dire, et je ne sens pas qu'elle me juge. Je me sens libre. Du haut de ses 5''1', je la voyais toujours plus grande quand elle me parlait de la vie...

Ce sentiment, je ne le l'avais jamais eu avant elle. Elle me faisait sentir bien, normal, beau...

- Ah LedZ, tu étais amoureux d'elle !

Non, c'était mon amie. Je la respectais trop pour en tombé amoureux.

- Ben là... c'est comme si tu disais que tu ne te respectais pas toi-même !

Ouais, je comprends ce que tu veux dire. Mais non, ce n'est pas ça. Son amitié n'avait pas la valeur de l'amour, et vice versa ! Mais à l'époque, la question ne se posait même pas... et j'étais alors fou amoureux d'une de ses amies...

Un soir qu'on soupait ensemble, elle m'a racontée son drame. Parce qu'à 16 ans, l'amour est un drame...

- Pas juste à 16 ans
Ta yeule !

ce qu'elle m'a racontée, ça m'a mis hors de moi. Pour la première fois de ma vie, j'expérimentais la haine, la colère, l'ire... J'étais complètement une nouvelle personne... une partie de moi que je ne connaissais pas, a pris naissance ce soir là... Ou à défaut de naitre, c'est la première fois qu'elle s'exposait.

Elle m'a avouée s'être fait violer, ou du moins, s'être fait forcé à baiser !

Le chien, le salaud, le bâtard... je l'aurais tué... Mais je ne le connaissais pas. J'aurais aimé le connaitre, que pour lui mettre mon poing sur la gueule... au moins un poing... sinon une balle.

Je n'ai jamais été violent et je n'aime pas la violence physique...

- Pardon ?
Bon...ok...un peu au hockey, mais c'est tout...

Mais le soir qu'elle m'a dit ça, je lui ai fait une promesse. Je lui ai promis que je ne le chercherais pas, que je ne tenterais pas de savoir qui c'était. Que je ne vengerais pas son honneur souillé..
le tout, les doigts croisés... Mais je lui ai promis, que si un jour je venais à savoir qui c'était... je lui mettrais tout au moins, mon poing sur la gueule...!

Ce soir... j'ai 19 ans, un oeil au beurre noir, une dent en moins... mais dès que j'ai eu la chance, je l'ai appelé pour lui dire... Que même si j'ai mangé une volée... Il savait maintenant que ce n'est pas le genre de choses qui reste impunit... Que son honneur, quitte à être restauré, était au moins vengé... pour ce que ça valait, ça vaut !

C'est gros, un joueur de football semi-pro...

C'était la première fois que je dealais avec le viol, l'abus de force, de pouvoir... Et depuis ce jour, ça me choque...

Non, je ne changerais peut-être pas le monde, mais je me dis que lorsque j'entends une fille crier dans la rue et que j'accours... Je vais peut-être manger une volée... mais j'espère qu'elle a le temps de se sauver...

Ce soir, J'ai mal aux côtes...
Mais elle, elle n'a eu que peur...
Très peur, soit, mais plus de peur que de mal...

Little green bag

Paul est à la pharmacie.

Il fait ses courses d'homme. Savon en gel, shampoing anti-pelliculaire, gel à raser, il en à même profiter pour s'acheter une nouvelle bouteille de parfum. Et toujours la même gêne s'empare de lui quand il arrive en avant de l'étalage des condoms.

Bon, ce n'est pas "comme" la première fois, mais à chaque fois, il a un petit malaise... Il a sexualité saine, et il trouve ça merveilleux ainsi, mais... la caissière est tellement cute...

Il est 16 heures quand Paul rentre chez lui, il ne lui reste que deux heures avant sa date. Il dépose ses achats devant l'entrée et s'attaque au ménage de sa chambre et de son appartement. Faudrait pas qu'elle croit d'emblée que c'est un paresseux... Il veut qu'elle le découvre avec le temps, pas question de tout dévoiler de sa personne dès la première rencontre dans un milieu non neutre...

Range les magazines, les bas qui traine, les verres sales... Passe l'aspirateur, lave le plancher, vaporise du Febreeze... Fais la vaisselle, la range...débouche une bière...

Et comme l'heure avance, il en est à devoir prendre sa douche. Ça serait dommage que tout soit propre sauf moi, se dit il en souriant... Il met un chaudron et de l'eau à bouillir avant d'aller se laver, question que ça soit prêt en sortant de la salle de bain.

Dans la douche, il flâne avec ses nouveaux achats... Et il repense à la chemise qu'il va mettre. Il à acheter une belle chemise noire, qui lui va à ravir selon le vendeur gay de la boutique où il l'a trouvé. Le vendeur lui a même fait de l'oeil, c'est un plus pour la chemise. Et si quelqu'un qui aime les hommes, aime la chemise qu'il a acheté, c'est un plus pour sa date.

Je me demande ce qu'elle va porter?, se demande t'il alors qu'il se lave les cheveux... Une jupe, un jeans, des pantalons, une robes... Avec une camisole, une chemise, un t-shirt, un chandail à manche longue... Et qu'elle combinaison de couleur ? Mais Paul est un peu daltonien... il s'en fout un peu...

Parce que Paul à réellement envie qu'elle reste à coucher, il veut vraiment être le plus beau, le plus charmant et ayant la meilleur odeur possible...

Comme il se frotte les épaules, il se dit : C'est quand même étrange... On s'habille bien, pour être à notre meilleur, pour bien se déshabiller...

Il se rince, et réalise qu'elle est peut être entrain de sonner, l'heure à avancer sans lui...

Il sort de la douche et en éteignant l'eau...il entend du bruit dans la cuisine... MA Casserole !
Il court vers sa cuisine, attrape le chaudron avec ses mitaines et il le balance dans l'évier... Elle est foutue... Il regarde, avec déception, l'amas de métal qui n'est plus aussi circulaire qu'il l'était voilà 15 minutes...

Il se dirige vers sa chambre et en en arrivant devant la porte d'entrée... elle s'ouvre.

- la porte était pas barrée... Ah... C'est une soirée nudiste, t'aurais du me le dire... je serais venu différement ! Il fait froid chez vous, non ?

samedi 18 avril 2009

If god made you

Une des raisons pourquoi j'aime pas les chats...

Ça fait... hmm... je crois plus ou moins 7 ans...

J'étais chez ma copine du moment qui, pour les besoins de la cause, s'appelera : Isabelle.

Une rousse à la poitrine, plus que généreuse. ( une rumeur circule qu'elle pouvait faire tenir des cd sur ses seins...) Fidèle à moi même, je ne l'aimais pas pour ses gros seins, ni pour ses cheveux roux... c'était son caractère qui me plaisait. Un ostie de caractère...

Bref, je l'aimais...

Elle vivait dans un bachelor, dans le charmant quartier hochelaga, avec ses deux chats. Demandez pas les noms... je ne m'en souviens pas, parce que c'était le dernier de mes soucis...

L'histoire débute donc par une fille qui me ramène chez elle... J'ai rien eu à dire. C'était sa décision, que je veuille ou pas, ce n'est pas ça qui l'intéressait...

Mais en pleine nuit, après qu'on est changé l'odeur de son bachelor de Printemps aux lilas en Sexe torride de fin de soirée, on s'en endormis... Elle m'a prévenu que ses chats dormaient sur le lit en temps normal, et je n'ai rien dit, parce que je ne connaissais pas la véritable nature des chats...

Je dors... et je dors vraiment bien... Mais je me réveille... J'ai un chat dans la face... Je ne veux pas réveiller la rousse, mais je me dis que c'est pas sa place... je tente de l'enlever de ma face, mais je réalise qu'il n'est pas dégriffer... Et il n'Est pas content que je l'enlève à sa réalisation... Il me lave les cheveux... J'ai les cheveux humide comme le gazon après la rosée...le charme en moins.

Si tôt enlever de mon visage, avec une partie de mes joues à ses griffes... je constate que le deuxième, lui, à décidé de peigner avec ses griffes, le peu de poil que j'ai au torse... J'ai un peu hésité avant de le tasser...

Et les deux créatures, une fois au sol, me regardaient farouchement, sournoisement, férocement... et j'ai compris que le temps que durerait cette relation, ce ne serait que partie remise...

Avant eux, je n'avais rien contre le chat moyen... Maintenant, je sais que ma mère avait raison...le chat, c'est une créature du Yable...

We carry on

Paul regarde les filles marcher dans la rue aujourd'hui. Lui et Jean ont décidé de profiter d'une terrasse et de la belle journée...

Paul et Jean sont amis depuis qu'ils ont 8 ans...ça fait 20 ans...c'est pas rien !

***

Paul a mis l'ensemble d'éducation physique que sa mère lui a acheté. Il n'est pas particulièrement beau, mais Paul ne s'en rend même pas compte, parce qu'à cet âge, les vêtements c'est du pareil aux mêmes...

Mais là, un nouvel élève arrive pendant le cours d'éducation physique, et il porte le même ensemble que Paul...

- Tout le monde, voici un nouvel élève. Dites bonjour à Jean !
- Bon-jour Jean (en choeur)
- Allez va rejoindre tes petits camarades... Aujourd'hui on va jouer à la tag pont... Pierre, c'est toi qui a la tag..

( Pour ceux qui ne connaissent pas la tag-pont, c'est bien simple. Celui qui a la tag, et bien il tag les gens, et les gens taggé se mettent en position pont, qui consiste à écarter les jambes. Et les autres peuvent détagger les autre en leur passant entre les jambes...)

Jean regarde Paul et lui dit :

- As-tu déjà vu des petites culottes de filles ?
- Oui, pis c'est poche !
- Ben non, tk, mes frère parlent de ça souvent...

Jean arrive derrière une fille qui a la tag, et se couche sur le dos et passe sous elle. Elle porte une petite robe...

- Ah, j'ai mal aux genoux...

elle se sauve, n'ayant rien vu du subterfuge, pendant que gros Pierre perd du poids en tentant d'en attraper d'autres...

- Ses culottes sont jaune...

Et on est devenu amis ainsi...en parlant de culotte de filles

***

-Te souviens tu Paul des culottes de Julie ?
- Ouais, elles étaient jaune... Au secondaire aussi...
- Tsé, je regarde les filles passées dans la rues depuis tantôt et je me dis... On a même plus besoin de se pencher pour voir leur culottes...

Lady

Chère Amie,

Ces mots, je les écrits avec peine. Non pas que je sois triste de les écrires, au contraire. Tu es mon amie, depuis déjà un bon moment, et je me dois te dire que... Je suis triste de perdre ce que nous avons ensemble. Parce que ce que telle que je te l'écris, ceci proclame la fin de notre relation telle qu'on la connait, telle que nous la connaissions. Et c'est cette perte qui fait que je suis triste... Tu es la meilleure amie que l'on peut souhaiter. Mais si je met fin à cette relation, je le fais pour une bonne raison...

Je t'aime.

Oui, je t'aime, tu es la seule chose, la seule femme, le seul amour dont j'ai besoin. Tu es venues dans ma vie, tu es apparues du néant pour venir faire rire mes yeux et mon coeur. Tu es arrivées à un moment où je ne croyais plus à l'amour. Et j'ai de nouveau envie d'y croire, et de le vivre, avec toi...

J'ai envie de te chatouiller, avec mon souffle dans ton cou. J'ai envie de te faire cambrer les reins avec mes caresses, et j'ai envie de te murmurer des : je t'aime, lors de ton réveil, les longs dimanches pluvieux...

Je veux passer les prochaines années à maudire tes retards, tes manies, tes humeurs, et de t'aimer encore plus fort pour les mêmes raisons...


Je perds beaucoup aujourd'hui, parce que je me doute bien de ce que tu vas penser...
Je perds un amour qui n'a jamais exister, ailleurs que sur cette page...

En fait cette page est le reflet de mon coeur, garde le auprès de toi, ou jette le...

Pastiche

Voulez vous me dire l’heure ?

Vous que le temps contraint à porter une montre, je vous plains…

Que le temps d’une minute soit plus sacré que le temps de vivre…

Je pleurs vite sur votre misère et celle du monde…

Couche culotte de jeunesse et de vieillesse

Avec le temps on redevient enfant…

Vous et moi n’y échapperons pas !


(Trame sonore de Les Handclaps)



Je pense constamment à tes

heures de travail. Quand tu fais des

Miches. Je ne peux pas m’en

passer, et personne ne peut m’en

empêcher. Si seulement

mon rêve de t’aider t’était compté…


Je pouvais y mettre la main…

Et tu étais là avec moi, afin

que je les pétrisses de façon

adéquate et bien entendu

amoureuse. Et c’est tout ton

pain que je toucherais comme un

corps que je caresserais sans

jamais me lasser...

jamais me lasser...



everybody must get stoned

Quand je suis sorti de chez moi ce matin... vers les 6 heures... Y'avait une pute qui pleurait au téléphone...

- Pourquoi tu dis que c'est une pute ?

Parce qu'elle porte une mini-jupe avec des collants cheap, une camisole cheap mettant en valeur ses seins cheap, des cheveux cheap peigné en collégienne cheap... et parce qu'elle m'a fait un mime qui voulait dire : Une pipe pour 10 $...

Alors, je suis sorti de chez moi parce que je voulais du lait dans mon café au lait, sinon ça aurait été juste un espresso, deux en fait... je m'égare... Enfin, j'ai été au dépanneur vêtu de jeans tout déchiré, un t-shirt tout tâché de peinture et les cheveux gras comme un voleur...

- Hein... Des cheveux gras comme un voleur...

Heille, c'est moi qui raconte l'histoire !

- Ben là tout ce que je sais, c'est que tu t'habilles mal, que t'es un crotté et que si j'ai 10 $ à perdre, je peux aller en bas de chez vous...

Heille-ye !

- Ok...ok

Donc, je disais que j'allais au dépanneur pour acheter du lait, quand soudainement

-T'as écouté ce qu'elle disait la pute ? À parlait à qui ?

Ostie, je te raconte pas l'histoire de la pute qui pleure... je te raconte mon matin !

... Oui j'ai écouté et elle parlait à sa mère...
Elle lui demandait de lui prêter de l'argent parce que ''Steve'' était parti avec toute le chèque de BS... Pis demande moi pas c'est qui "Steve"... je suis à peu près sur qu'il n'existe pas...

C'est beau ? d'autres questions ?

Bon, faque j'arrive pour aller au dépanneur pis imagine toi donc que j'ai vu Mahée Paiement, dans un char,complètement saoule, se faisant une ligne de coke !

- T'es sur que c'était pas une pute qui ressemblait à Mahée Paiement ?

Toi pis tes osties de putes... Non, je suis sur que c'était Mahée Paiement !

- Lui as tu demandé si c'était une pute ?

J'ai pas besoin de demander ça à Mahée Paiement...tout le monde le sait...

- Bon... Elle fait de la coke...pis ? C'est tout... y'a pas de punch ?

Ben c'est pas mal ça...
Ah oui...
Y'avait le char de google earth qui passait en même temps...

vendredi 17 avril 2009

le bon gars

C'est vendredi soir et je ne sors pas, parce que je me suis engagé à donner un coup de main à un de mes ''frères'' demain... Et je sais que si je sors, je ne serais pas rentré à l'heure de rencontre prévu...

Et là, je veux écrire...

Ça me choque...

Le bon gars moyen voit des crosseurs partout, parce que :

  1. Il en a déjà été un
  2. Il en a vu pas mal auprès de ses "amies"
  3. Parce qu'il n'assume pas qu'il peut( ou pas) en être un ( jalousie)
  4. Parce qu'il n'assume pas ses émotions...
Jusqu'à là, je n'ai aucun problème, je comprends... Yeah right... been there...done that! ( rajouter les autres phrases que vous avez entendu, avec les années, à propos de cette phrase quasi-légendaire .... personnellement, j'en ai au moins 2 paragraphes...)

Ce qui me fait chier, ou ce qui me met hors de moi... C'est lorsque la généralisation rentre en ligne de compte.

- Les gars, ils ne pensent qu'à baiser !

Provenant de la bouche d'une fille, va encore... Les mauvaises expériences, un background plus rough, une expertise dans le domaine...soit ! Mais de la part d'un gars... Je rush un peu... Surtout si c'est random et complètement gratuit... Merde... ce n'est pas parce que je parle à une fille et que je m'intéresse à elle, que la seule idée que j'ai en tête, c'est de la baiser ! NON !

Avec mes années à Montréal, j'ai constaté que tout les étrangers avaient formés des communautés, que les femmes avaient pleins de regroupement, que toute les causes avaient un soutien...sauf...sauf celui du mâle blanc hétéro francophone...

Et là, ça, ça me choque...

Déjà qu'on se fait tirer la couverture de tout les côtés, s'il faut en plus se battre entre nous, contre nous... On a un sacré problème ! Pourquoi on fait ça ? On ne se soutien pas entre nous...dès qu'on peut planter un couteau dans le dos d'un gars qui est, sans doute... comme nous, on le fait !

Les filles se soutiennent ! Elle vont jusqu'à pisser ensemble ! Chaque quartier à ses regroupements, chaque religion à ses lieux de cultes, chaque espèce à son territoire... Mais nous, Le MBHF on est éprapillé... et dès qu'on peut, on chasse les autres de notre territoire de chasse...

Selon ce que je sais de la nature... c'est le premier signe de l'extinction d'une espèce...

Je suis un peu mécontent... je vais ordonner mes idées, et je vous reviens parce que sinon...ça va sortir tout croche...

Mais je suis tellement tanné de faire ce même constat !

So nice, so cold

J'ai faim d'elle...

Je suis le loup dans la nuit qui attend patiemment que le berger et les moutons se soient endormis...

Elle est là, face à moi, avec ses lunettes de soleil. Sa jupe est insolente, elle murmure des propos grivois à mes yeux...

Elle, elle est comme la brebis qui frôle l'extrémité de l'enclos, elle provoque l'envie, et elle le sait... Elle prend des risques la brebis... Le loup rôde...

Par les tics de son visages, je sais qu'elle me regarde. Elle vient de remarquer que je la dévisage depuis un bon 5 minutes. Et le plus naturellement du monde, elle me sourit.

Et le loup hésite... j'hésite. Est-ce que sournoisement je m'approche d'elle pour lui montrer que je peux être docile... ou est-ce que je l'attaque immédiatement... hmmm...le berger n'est pas loin, il n'y a pas de temps à perdre. Je suis mieux d'attaquer pendant que je le peux...

- T'attends du monde ?
- Assieds- toi !

Les jambes croisées, elle se met face à moi, sans toutefois enlever ses lunettes, yeux de mouches, de soleil. Et son sourire me chavire...

La brebis a vu le loup, mais elle ne bouge pas, au contraire, elle lui fait face... Je suis un peu inquiet, comment une brebis peut bien rester si sereine devant un prédateur tel que moi ?

- J'attends des amies, mais je suis pas mal en avance... Toi, qu'est-ce que tu fais là ?
- J'attends des retours d'appels, et je ne voulais surtout pas manquer le soleil !
- C'est tellement la plus belle journée qu'on ait eu depuis longtemps.
- En effet !

Elle lève ses lunettes, tellement grosse, à deux mains pour les poser sur sa tête. Elle plisse les yeux et me tend la main.

- Bon printemps !
- À toi aussi !

La brebis bêle au loup. Je suis un peu médusé, la dernière fois c'était Pierre... Je suis un peu médusé car elle ne se sauve pas et qu'elle ne tente pas d'alerter ses congénères... La créature de la nuit que je suis est un peu déstabilisé...

Je vais lui dire que je la trouve jolie avec sa jupe, quand soudainement son téléphone sonne.

- Ah...c'est plate. Je vous attendais... Bon, ben on se reprendra une autre fois !

Elle raccroche et jete un regard vers moi.

- Est-ce que tu veux souper avec moi ?
- Pourquoi pas ! T'as envie de quelque choses en particulier ?
- J'ai pas mal de bouffe chez moi que je ne voudrais pas perdre. Mais c'est toi qui paie le vin !
- C'est la moindre des choses ! Bien, je te suis...

La brebis fait le tour du loup, sans se soucier le moindrement de je peux d'un seul saut, la réduire à néant... Elle fait le tour et sent le loup... Elle n'a pas peur.

Après la première bouteille, je me dis que ça fais longtemps que je n'ai pas eu autant de fun. On a fait à manger ensemble, parce qu'elle ne voulait pas que je cuisine seul, et qu'elle n'aimait pas ma façon de couper les légumes... Mais on a bien rit en faisant à manger et tout autant en soupant...

- Ouais, il est presque minuit... Tu m'excuseras pour la vaiselle, mais je vais devoir y aller...
- Pas de problème, tu te souviens d'où est ma chambre...
- Euh oui ? c'est quoi le point ?
- C'est pas là que tu couches ce soir ?
- Ben c'est que...
- T'es pas venu jusqu'içi pour te faire une nouvelle amie certain !

Sur ce elle se lève, et vient s'assoir sur moi.

La brebis s'est mis autour du loup. Elle joue entre ses pattes, et le loup se laisse faire. Moi qui ai l'habitude qu'on me craigne quand je me présente, de me voir ainsi impuissant devant ma proie, me terrifie... Puis soudain, la brebis se met entre mes pattes... l'instinct agit...

Après qu'on est eu baisé, elle est allée à la salle de bain. En revenant, elle m'a regardé, puis elle m'a dit:

- J'aime pas dormir avec quelqu'un...
- Hein ?
- J'aimerais que tu te rhabille et que tu t'en ailles...
- Quoi ?
- Ben là, t'es pas sourd ! Va t'en, s'il te plait !

Je me suis habillé, j'ai ramassé mes trucs rapidement...

et je suis parti...la queue entre les jambes...

Better than heaven

À cause de lui, et aussi parce que je n'ai jamais fais ça...

Les 10 choses auxquelles je suis accroc, addict, vendu etc etc etc...

- l'alcool : J'aime les bonnes bières. Plus souvent des bières rousse ou noire... Sinon, l'été vous me verrez souvent jouer à la pétanque avec une bouteille de pastis mélangé d'avance ( je vous expliquerais pourquoi un de ces 4) pour ensuite aller souper avec des amis et du ''Vino'' avant d'aller finir ça avec de la Vodka et du jameson quelque part, près de chez vous !

- Musique : Je me lève et me couche avec de la musique. C'est super important, j'en ai besoin.Si je n'ai pas de musique, je chante et fredonne...tenez vous le pour dit !

- Mes livres : Si le feu pogne chez moi, c'est la première chose que j'emballe. Bon, ça et mon ordinateur, mais ma bibliothèque, je jure que je la sacre par la fenêtre avant quoique ce soit. J'en ai pas beaucoup...300 ou 400, mais je les aime tous...

- La gastronomie : Bien manger, et boire, avec des amis, c'est ça la gastronomie. J'aime cuisiner pour les gens que j'aime, que ce soit simple ou pas... Mais criss, jamais vous me verrez avec un kraft dinner... je préfère autant des nouilles sèches !

- L'amour : Avec le petit et le grand A. Ce que je veux dire c'est que j'aime aimer. Plus on aime, moins il y a de haine. Et comme Daniel Boucher l'a dit, assez simplement, mais tellement vrai : Quand on aime, on trouve les bons mots pour dires les choses aux gens...

- Conduire : J'ai 28 ans, et ça fait 6 mois que j'ai mon permis... Mais donne moi un char là, et on s'en va à rimouski...je vais chauffer tout le long, pas de trouble !

- L'écriture : Quand je ne travaille pas, j'écris. C'est mon passe temps, ma liberté, mon dernier bastion. J'ai ce besoin de mettre de mots en ordre pour éclaircir des idées, ou inventer des histoires. C'est viscéral !

- Séries télés : Pas toutes... juste les bonnes: Californication, 24, Heroes, Scrubs, Dexter...et quelques autres...

- la Grèce : Le pays, la culture, la langue, la bouffe... Tout ! Si demain je suis milionnaire...vous me lirez avec un décalage de 6 heures...

- le crystal meth... *rire* Ben non !

et 10, le café : J'aime le café, pas tant pour ses supposés vertus plus que pour son goût... Je peux boire une cafétière par jour, et dormir comme un bébé le soir... Je ne suis pas plus hyperactif, ni achâlant ! J'aime juste le gout. Surtout ceux de ma machine a espresso !

Mention spéciale : Les boissons énergitique, le métier de fleuriste et mon bureau... Pour l'ensemble de leurs oeuvres...

mercredi 15 avril 2009

Jump

La soirée est chargée en ambiance,

Le DJ fait littéralement explosé la baraque ! Toutes les tables sont remplis de sacoches et sacs, et la piste de danse, de propriétaires de sacoches et sacs...

ET il fait chaud...

Alors les gens boivent, les barmaids sourient de leurs sourires : Criss que je suis tannée, mais calisse que ça va être payant !

Moi, je suis assis. Je regarde cette brunette qui est également assis...

Elle me fait vibrer... Et il y a longtemps que le cardiogramme est mort. Mais ce soir, il revit... c'est espacé, mais l'onde se propage...

C'est peut-être toutes les odeurs humaines qui remplissent mes narines qui chargé de phéromones, me donnent des ailes...

Tout ça pour dire que je la regarde... Elle me regarde... Je la regarde... Elle me regarde... Je regarde ailleurs et je me dis que j'ai besoin d'un autre verre. Le fait est qu'avec les filles qui me plaisent, c'est toujours comme ça... j'agis comme un con... Je ne sais pas comment les approcher, quoi leur dire, que je finis par avoir l'air d'un vrai con... Et Même quand je me dis qu'il faut que je reste naturel, je finis par avoir l'air d'un vrai con... D'où mon raisonnement que je suis sans doute vraiment le pire imbécile que la terre n'est jamais porté...

Le DJ finit par mettre : la toune plate pour que juste les osties de fanatiques restent sur la piste, tandis que les autres vont aller se reposer et consommer un peu...

Mes chums reviennent à la table.

- Hey, cette fille là te dévisage sérireusement ! C'est clair qu'elle en veut à ton pain !
- Ouain... peut-être
- Wake up la truite ! Elle ne peut pas vraiment être plus explicite que ça criss... elle te regarde !
- Ben là ! Comme si toutes le filles qui te regardent en veulent à ton ...pain !
- Ben elle, avec toi, OUI!

Je suis assis... Je la regarde...elle me regarde... je regarde ailleurs...

- Qu'est-ce que je pourrais lui dire ?
- Ton père s't'un...
- Ta yeule ! Arrête de niaiser ! Sérieusement !
- Je le sais tu moué, déniaise, va y dire quelque chose ! Genre, si tu avais un bateau tu lui donnerais son nom, mais que tu ne sais pas c'est quoi... Tsé...quelque chose de cute pis un peu con...

Y'a de ces jours que je me demande comment il a fait pour trouvé une fille qui a accepté ses avances et également de se fiancer avec...

Comme je me lève et que je regarde vers elle... elle n'est plus là... Je scrute l'horizon, le verizon, les zonzons sur la piste de danse... elle n'est plus là...

- Et voilà, La connerie 1, toi 0... Ostie que tu l'as pas l'affaire ! Sérieusement, tu crois qu'elle va venir vers toi ? Oublie ça, les filles attendent toujours de se faire approcher !

Je me rasseois, parce que je suis en criss contre moi-même... et que je ne sais pas quoi faire...

Je me dis que je suis tout aussi bien de crisser mon camp, parce que sinon je vais boire comme un trou et finir par ramasser une conne qui habite laval, ou chez ses parents... ou pire...les deux...

quand je me lève, une serveuse m'apporte un pichet...

- J'ai pas commander ça !

Pour toute réponse, elle me tend un papier...
Quand tu auras bu tout ça, tu seras sans doute moins gêné...
3245 rue XXXXXXX
514-555-XXXX
J.

Too much of not enough

J'ai été au bureau ce matin, et quand je suis reparti, toujours avec le cube orange sur roue, j'ai décidé d'aller voir ma mère... à Victo... J'avais un cadeau pour elle pour sa fête...

Bon, mon cadeau n'est pas le plus beau, ni le meilleur, mais je lui offre de tout mon coeur... C'est ce qui compte...

Toujours est-il que j'ai pas envie d'éterniser là, parce que sinon je sais qu'avec mon père je ne serais plus en état de conduire très longtemps, donc je suis rembarqué dans la chose la plus orange au monde possible, et je suis rentré vers Montréal...

Avez vous déjà fait du pouce ?

Moi oui, des aller-retour entre : Victo-Québec, Victo- Montréal, Victo-Princeville-Plessisville, Plakias- REthymno... Enfin, j'ai fais du pouce pas mal...

Mais avez vous déjè embarqué quelqu'un sur le pouce ?

Moi jamais, jusqu'à aujourd'hui...

En embarquant sur la 20, j'ai vue une fille qui faisait du pouce sur la bretelle... J'ai passé tout droit, parce que je ne réfléchissais pas, mais 100 métres plus loin...j'ai réalisé !

- Qu'est-ce que t'es con Ledz...
Ouain mais qu'est-ce que je peux faire ?
- Prend la prochaine sortie, et reviens la chercher !
Elle risque de ne plus être là !
- LedZ...Criss... T'en as fais du pouce... Elle peut très bien être encore là !

J'ai pris la première sortie et j'ai refais le chemin inverse...

Quand je suis arrivé à la hauteur de la bretelle que j'avais pris 15 minutes auparavant, je ne l'ai pas vu sur l'accotement...

Tu vois je te l'avais dit !
- Regarde à gauche, sur la 20...

Elle est là, faisant toujours du pouce, mais cette fois, sur la 20 directe ! J'ai freiné, et j'ai reculé jusqu'à sa hauteur.

Elle est venu vers l'auto,

- I'm going to Montreal
- Me too, come in !

Elle est partie d'halifax hier matin, et elle vient faire un tour à Montréal, parce qu'elle n'a jamais vu Montréal ! Pendant la route on a jasé de musique, de voyage et de romantisme...

Mais elle m'a aussi dit pourquoi elle venait à Montréal...
Elle venait faire une surprise à sa mère pour sa fête...

Maintenant, tenez vous le pour dit : LeDZ ramasse les pouceux !

mardi 14 avril 2009

sur le fil

Si vous avez vu un gros cube orange fluo rouler près de chez vous... c'était moi... Et si vous le voyez d'ici vendredi... ce sera encore moi...

I cried for you, ou Lazy Flies part 2

Paul est sain et sauf. C'est au moins ça... Je savais que j'allais finir par tomber dessus, mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit comme ça ! Je viens tout juste de lui laisser un message sur son répondeur avant de partir du bureau...

- T'as tué Gary
- Compte toi chanceux que ce ne soit pas toi !

Mais rien à faire.. On voit les autos qui tentent de l'éviter, mais qui pour la plupart échouent...
Il tient son casque dans ses mains... enfin, ce qui en reste, et regarde le morceau de ferraille qu'est devenu son vélo. Il laisse tomber son casque.

- Bah...

Et je le vois s'éloigner de moi.

- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je rentre chez moi, au moins j'en n'ai pas long à faire...

J'ai eu tellement peur.

Quand j'ai vu le vélo, j'ai tout de suite reconnu son stupide vélo. Faut dire qu'avec les couleurs qu'il a, il est assez frappant. Puis je l'ai vu lui, sur la chaine de trottoir, étendu de tout son long...
Ça m'a fait un petit quelque pincement au coeur... J'y pense et j'en tremble encore... Je ne peux empêcher des larmes de couler le long de mes joues.

- Tu veux pas aller faire un tour à l'hôpital ?
- Non...
- Allez, tu t'Es peut-être fais une commotion cérébrale.
- Et il vont dire de me reposer, c'est ce que je vais faire...
- T'as peut-être quelque chose de cassé
- Non, je le saurais...

Et il se met à danser comme si c'était un chinchilla qui tente de baiser une louve... Disons tout simplement que ce n'est rien d'une danse séduisante, mais je ne peux m'empêcher d'esquiver un sourire...

- Allez, t'es con Paul... Je vais t'amener à la clinique...
- Non !
- Tu veux qu'on aille prendre un café ?
- Tu veux que je te dise, Julie ?
- Quoi, Paul ?
- J'me sens vraiment bien, pas juste physiquement, mais mentalement... depuis quelques tem....

Les autos enterrent ce qu'il dit... J'aimerais lui répondre, mais je ne sais pas exactement quoi répondre... Smile and nod ? Non, pas avec lui...

- Paul... je sais que ça fait un bail... Mais je t'aime !

Il a sourit, s'est retourné, et a continué son chemin... ne répondant plus à mes appels... Je vais aller l'attendre devant chez lui...

Pour Soph 3

Salut Soph, et les autres...

Voici ce qui va jouer dans mon cube orange demain matin quand je vais aller à rougemont...

  • Love song - Diplo - Frabriclive 24
  • B.O.B - Diplo - Fabriclive 24
  • Spiers in the snow - Ariel Pink - Yas dudett
  • Life in L.A - Ariel Pink - Haunted graffiti
  • Breaking away - Ratatat - Ratatat
  • La visite - Brassens - Don Juan
  • Protons, neutrons, electrons - The cat empire - two shoes
  • We will become silhouettes - Postal service - Give up
  • I feel fine - The Beatles - One
  • For no one - The beatles - Revolver
  • Alison - Elvis Costello - Chillout album 2 -
  • City love - John mayer - Room for square
  • Poison Oak - Bright eyes - I wide awake, it's morning
  • Take Five - Miles David -
  • Brothers Louie - Stories -
  • Gallery piece - Of montreal - skeletal lamping
Sinon, je vais écouter un mélange franco que je traine presque toujours en auto ;)

Lazy Flies

Le printemps s'est présenté à moi, comme un nouveau segment de ma vie. Les matins sont moins amers, les journées moins longues et les nuits moins troublées...

Dans mon 4 et demi, je déjeune à coup de baguette, fromage et miel, tout en buvant mon café latté...dans un immense bol. Parce qu'un café au lait pas dans un bol, ce n'est pas un café au lait...

Aujourd'hui, le soleil est venu déjeuner avec moi. Il s'est installé à table avec moi et on a fait les mots croisés ensemble.

Depuis quelques mois, les soirées de Luce dufault sont loin et je me lève ainsi, beaucoup plus en forme... Même Plume est moins présent... J'ai écouté pour une dernière fois les morceaux qui me faisait penser à elle. Parce que ces morceaux, aujourd'hui ne me font plus pleurer, à vrai dire ils ne me touchent plus... J'ai appris à aimer ces morceaux, pour d'autres raisons et aujourd'hui je peux les écouter sans même penser à elle...

Le soleil est bon pour moi, il m'invite à sortir dehors, prendre une marche avec lui. À la radio, il annonce du soleil toute la semaine. Le printemps est arrivé, chassant du coup les nuages qui vivaient au dessus de ma tête.

J'ai sorti mon vélo du placard... L'envie de l'enfourcher et de déambuler dans les rues de Montréal est forte. Le goût de sentir mon cul se faire marteller par les rues inégales de la cité m'interpelle.

Le vélo, son nom est Gary, et moi sommes sortis pour se gonfler. Lui d'air et moi du soleil et de la vie. J'ai graissé la chaine, et mes mains, avec une vieille bouteille de WD-40 qui trainait chez moi. J'irais faire le reste du check-up plus tard...

Puis, après avoir fait le plein, on est parti ensemble follatrer dans les rues de montréal. Je crois que je vais faire du vélo comme jamais cet été. Comme il y a deux ans, quand le vélo était mon taxi vers mon amour... Gary sera encore mon taxi vers l'amour, mais l'amour cette fois ci ne sera pas une personne, mais une ville... de sorte que partout où j'irais, j'irais vers l'amour...

J'ai errer dans la ville pendant une heure ou deux, et je me suis dit qu'un bon espresso au club social serait le bienvenue. L'hiver je néglige le miles-end, qui est pourtant un de mes endroits préféré à Montréal.

Puis voyant le soleil commencer à décliner dans le ciel, je me suis dit qu'il serait temps de rentrer à la maison. Gary, le soleil et moi, on est parti tranquillement dans cette journée...

Je me sens invincible, cette journée est magnifique, je suis magnifique. La vita e bella, sans les camps d'exterminations... Tout me fait rire, tout me fait sourire, je m'abbreuve du bonheur comme les Cégepiens de la bière... Vite.

Je roule vite, trop vite. Mes freins sont morts et je ne les pas vraiment vérifié... Mais dans la côté sur la rue Préfontaine, je constate que la lumière change sur Hochelaga, et je ne pourrais pas freiner...

J'ai souris...comme dans les films de guerre quand le héros pose une action qui sauvera tout le monde, sauf peut-être lui...

J'ai sauté de mon vélo... me suis fracassé la tête sur le trottoir et j'ai fermé les yeux...





Quand je les ai réouverts, Mon ex était devant moi... J'ai hérité du purgatoire ou quoi ?

- Paul, t'es correct ?
- Julie, je suis mort ?
- Gary oui, j'ai passé dessus. Une ostie de chance que tu avais ton casque...

lundi 13 avril 2009

Hold the line

J'ai 16 ans, elle 15...

Dans l'après-midi, on est allés au centre d'achats... Parce que c'est l'activité d'après midi par excellence quand on ne fume pas de joints, ou ne joue pas à des jeux vidéos...

Tout ça pour dire qu'on est ensemble, et que je la suis, apprenant à sourire dans un centre commercial alors que je suis exaspéré d'y être...

On parle de ce que peuvent bien parler deux adolescents normaux, soit, pas grand chose... (vous savez ce que je veux dire)

Le fait est, et vous vous en doutez déjà, cette fille, elle me plaisait ! Depuis plus d'un an, je l'avais auto-proclamé : Femme de ma vie. Je l'aimais, c'était tendre, c'était fort... c'était tout ce qui m'animait...

Toujours perdu dans ce centre d'achat, je m'étais résolu à lui demander de m'accompagner à mon bal de finissants. Je voulais qu'elle soit à mes côtés à ce moment de ma vie. Je voulais que nous puissions dire à nos enfants que nous avions été ensemble dès notre adolescence et que l'amour que nous avions l'un pour l'autre nous avaient fait devenir de meilleurs personnes.

Perdu dans mes pensés, je la vois... je regarde ce qu'elle regarde et ça s'appelle un collier. Elle est dans une boutique de bijoux et elle regarde un pendentif...

- J'ai pas d'argent pour l'acheter...
- Ben tu travailles demain, tu reviendras te l'acheter plus tard !
- Ouain...

Mon plan est machiavélique... et je ne l'ai pas même encore lu Machiavel...

Je l'ai raccompagné chez elle. Par chance, elle habitait tout près du centre d'achats. Et en la laissant à son cadre de porte, baisé déposé sur chaque joues, j'ai couru jusqu'à la boutique de bijoux...

Et je suis rentré chez moi, en vélo...

Les 5 heures qui ont suivis, je les ai passé à attacher le pendentif de toute les façon possible et inimaginable : devant moi, derrière moi, les yeux fermés, dans le noir, sous la douche, j'ai presque réussi à le faire à une main... J'ai tellement usé mes doigts que je me suis fait une ampoule... J'ai été jusqu'à l'attacher autour du coup de mon petit frère en échange de 10 $

Mais il fallait que j'y arrive pour le soir même, parce que même si nous n'avions pas l'âge, ce soir là, on sortait dans un bar avec des amis. Il fallait absolument que je sois capable de l'attacher dans son cou lorsqu'on danserait un slow, pendant que je l'inviterais à venir avec moi à mon bal de finissant... IL LE FALLAIT...

Dans ma tête, je me voyais déjà faire... On danserait, je lui attacherais mon collier, elle me sourirait, on s'embrassait et on allait faire l'amour dans les jours suivants, les semaines suivantes, les années et pour l'éternité on s'aimerait...

Le soir, au moment venu, celui des slows, tout s'est déroulé selon mon plan...

On est allé dansé sur : under the bridge de RED HOT CHILI PEPPER. Mais lorsque je suis arrivé pour lui attacher le pendentif à son coup... j'ai misérablement échoué... Elle m'a sourit, m'a donné deux becs sur les joues, et elle est revenue se coller à moi... Ouf... je me suis dis que je m'en étais bien tiré...

Je me suis dit que c'était le bon moment pour l'inviter.

- Mélanie... Tu veux m'accompagner à mon bal de finissant ?
- Pour vrai ?
- euh... oui !?
- Ok

La chanson s'est terminée, les lumières se sont réouvertes et nous sommes partis...

Ce soir là, j'ai compris que l'amour ne serait jamais matériel.
On ne s'est jamais embrassé, ni ce soir là, ni le lendemain, ni les jours suivants...

J'ai eu le coeur brisé par son silence, mais c'est une belle leçon que j'ai apprise...

On ne peut pas créer l'amour, mais l'amour peut nous créer...
La piste cyclable...

Si vous vous promenez sur elle, dans le coin d'où a eu lieu le kiosque à bec, vous allez me voir au courant des prochains mois...

Je serais sans doute là dès la brunante, assis sur le perron, à boire un Pabst. Je risque sans doute aussi de vous posez des questions, surtout si vous marchez en couple...

Depuis deux étés, c'est notre jeu à mon pote et moi. Dès qu'on voit un couple, on leur demande si on peut leur poser 3 questions indiscrètes...

  1. Depuis quand êtes-vous ensemble
  2. Quand vous êtes vous dit je t'aime, la première fois ?
  3. ( La troisième question, c'est plutôt random. Ça dépend du couple, et des réponses des aux 2 premières questions...)
Et on en a entendu des réponses... Genre le couple Gangsta.

  1. Une semaine
  2. Après avoir baisé la première fois...
  3. Q : Vous vous voyez où l'an prochain ? R : Ça dépend d'elle, si elle tombe enceinte ou pas...
Un couple BCBG Français

  1. ( La fille regarde son chum, et déjà on a le pressentiment qu'on est des fouteurs de merde... Parce que dans les yeux du gars, on peut voir que c'est vide... Il regarde sa copine et dit ) Je ne m'en souviens pas vraiment... ( La fille de répondre) Ça fait 11 mois...
  2. On ne se l'est pas encore dit... ( C'est la fille qui parle, mais elle ne nous parle pas à nous, elle semble plutôt le dire au trottoir...)
  3. Q : Et ça sera quand le bon moment pour se le dire ? R : (Le gars) Quand on sera certain..
Un couple Random

  1. 6 ans
  2. (LA fille) après quelques semaines...
  3. Q : Avez vous eu des problèmes après trois ans ? R. Oui, mais on a su passer par dessus...
Je me souviens d'eux... Plus que les autres... Je me souviens m'être dis que c'était le couple idéal, le plus beau que j'ai eu la chance de voir dans ma vie... Enfin...

Cet été, je vais surement être encore dans ce coin là, à poser des questions, ouvrir des kiosques ou tout simplement te dire salut... J'aime l'été !

Swallowed

C'était un booty call...

Dans l'esprit général des hommes ( de ceux que je connais) Quand ton téléphone sonne après 22 hrs, et que c'est une fille qui appelle, c'est fort probablement un booty call...

Et c'est ce qui arriva ce soir là.

Elle est mignonne, mais on sait tout les deux que c'est strictement sexuel. En fait, on est presque un couple, mais on se laisse le loisir de voir autre chose... C'était la première fois de ma vie que j'avais réellement une ''fuckfriend''.

- Tu viens chez moi ?
- Euh... ok ! Je suis là dans plus ou moins 20 minutes.

Je suis arrivée chez elle, on a poppé une bouteille de vin, on a jasé, écouté un film et on est passé à sa chambre...

Je sais qu'on peut sembler être comme un couple, mais en plus, on baise...

Il y a des fois où c'est plus wild que d'autres, mais d'autres fois, c'est juste une question de tendresse. Parce que cette putain de tendresse, c'est une drogue dont on ne peut se passer. Parfois on baise, mais souvent on fait l'amour... Parce que je ne suis pas un bon baiseur, mais je fais très bien l'amour. J'aime les caresses, j'aime toucher, goûter, sentir... Palper, masser et croquer son également des verbes que je manie...

Mais en ce moment, c'est une tendresse qui se manifeste uniquement de façon buccal...
Couché dans son lit, cul par dessus tête, on sexe prime...

Puis sans crier gare... je me suis échappé... la honte pour amant...

Ça faisait 2 mois qu'on baisait, plus ou moins, régulièrement ensemble et je sais qu'elle ne veut pas que j'essaie de lui faire des enfants dans la bouche, mais je n'ai vraiment pas pu rien faire... sérieusement !

Du coup, elle se tasse et crache sur le sol, le résultat de 10 minutes de plaisir intense.

- Je suis VRAIMENT désolé !
- T'Es chanceux que je sois de bonne humeur, mais moi j'ai pas eu mon nanane !

Sur ce, elle se réinstalla sur moi... question que la nuit ne soit pas égoiste...

Le lendemain, je devais me lever tôt, parce qu'il fallait que je sois chez moi pour une raison dont je ne me souviens plus. J'ai enfilé mes vêtements le plus vite que j'ai pu, parce que je ne voulais pas la réveiller... Ça faisait à peine une heure qu'on dormait...

J'embarque dans le métro, c'est l'été, et mon t-shirt sent le sexe... Je suis un peu gêné, donc je tente de me concentrer sur mon mots-croisés... mais je vois les gens me regarder comme si j'étais un extra-terrestre... ou plutôt un clown extra-terrestre, parce qu'ils rient tous en me regardant...

Puis le réflexe, je me regarde de haut en bas... et j'ai compris... Putain de Karma...

la morale de cette histoire : Quand tu couches chez quelqu'un chez qui tu n'as pas de vêtements de rechange... Laisse pas trainer tes vêtements près du lit !

La morale de cette morale : Cracher, c'est pas propre...

IL suffirait de presque rien...

C'est pas mal ça...

Écoutez

J'ai le cœur printanier...

Et je trouve ça très drôle que je me pose des questions la dessus quand Nadine se pose approximativement la même question, mais à l'inverse... Mais ce n'est pas d'elle dont il s'agit...

Le fait est que j'ai un sens moral très étroit...et très large... ça dépend du sujet...

Toi...t'en penses quoi ?

dimanche 12 avril 2009

Rions

Je mesure 6'1'' et je fais +/- 185 livres... J'ai pas souvent peur dans la vie... Sauf les araignées... Je reconnais leurs côté pratique et propre, mais c'est plus fort que moi, j'en ai peur...

J'ai été en voyage en Europe, et j'ai vraiment aimé ça...j'en parle souvent parce que j'y retournerais volontiers demain ! Mais tout ça pour dire, qu'il m'est arrivé quelques trucs que j'ai plus ou moins aimé dans ces endroits.

Pour quelques jours, je séjourne dans la Banlieue de Maurepas... C'est à 15 minutes de Paris en RER. ( RER = Train de banlieue...)

Maurepas, c'est vraiment une petite ville qui se veut plus ou moins chouette. Comme toute Balieue Parisienne qui se respecte, elle est remplie de Tours d'habitations plus ou moins propres et /où adéquate...

Un soir, j'allais faire les courses : Pain, Fromage, vin, bière, pâté etc etc etc... DEs choses pas trop cher et assez commune. Le mois de Janvier était aussi frisquet que peuvent l'être les hivers Français, 6 -7 degrés...

Pour Aller au marché le plus prêt, il faut que je passe par une série d'immeuble, dépassé la pharmacie et au travers d'un stationnement.

Je ne sais pas pourquoi, mais une des choses que j'ai le plus aimé pendant que je voyageais, c'est les épiceries, les marchés et les magasins... Pourtant je suis loin d'être quelqu'un qui magasine, mais je ne sais pourquoi, j'aimais voir les emballages, les modes de consommations et autres...

J'aimais aussi voir des bouteilles de vin à 2 euros...

Enfin, J'ai fais les courses, j'ai retiré 500 Euros, pour vacquer à nos dépenses pour les prochains jours, et je suis rentré vers notre lieu de séjours.

Comme je marche dans le stationnement juxtaposant une immense tour d'habitation, je me dis que c'est pas sur de transporter autant d'argent sur moi... Mais comme je me dis ça, en l'espace de 10 secondes, je me suis fait entourer... Ils sont plus ou moins 9 ou 10... et à part 2, tout aussi grand et gros que moi... Je suis adossé au mur, et j'ai 2 gars qui me fouille, plus ou moins adéquatement.

Y'a un frigidaire qui à 2 pouces de ma face, essaie de chanter en Anglais, mais comme la majorité de ses congénères, il ne différencie pas le Z du TH dans sa prononciation de paroles Hip-hop...
Mais je n'irais pas lui dire... ( C'est ce qu'on appel du discernement...apprendre à taire son sens de la répartie...)

Et là on me parle.

- T'es qui toi !

J'ai pas envie de faire dans la finesse, et je remplis ma bouche du plus grand accent québécois qu'il m'est possible de faire, tout en restant le plus compréhensible possible.

- Moué, chu en vacance dans le coin...
- T'es là longtemps ?

Je souligne que j'ai encore le frigidaire qui me balance du hip-hop à deux pouces du visage.

- Euh, j'penserais pas, pour moué, dans deux jours je suis parti
- Dis... Tu viens d'où
- Euh... Du Québec !

Et Là, toute la tension se dissipe. Je vois les gars se relaxer juste assez. Les félins prêt à attaquer qu'ils étaient sont redevenus des petits chats de gouttières... Mais je me méfie tout de même, ne dis t'on pas : Le calme avant la tempête...

- Ah, t'es Québécois... Bah... C'est cool le Québec, les mecs, il vient du Québec... Tu connais Muzion ?
- Ben oui, c'est le groupe de Hip-hop au Québec...
- C'est mon cousin, ho ! Putain, j'kiffe grave sur son Son... Tu veux du shit ? 20 euros...

Ils ont pas fouillé dans mes poches de jeans... C'est le seul endroit qu'ils n'ont pas vraiment tâté... Je ne suis vraiment pas intéressé, mais j'ai presque le gout d'en acheter, juste pour qu'ils s'en aillent au plus vite... Puis je me dis que c'est pas vraiment une bonne idée de sortir de l'argent devant eux...

- Euh, non merci, c'est pas mon truc...
- T'es sur ?
- Ouain...
- Et tu vas où avec tout tes trucs ?
- Je suis en visite chez copine...
- Elle habite où ?
- Euh, dans la tour, là !
- Elle veut du shit ?
- J'penserais pas, mais c'est cool de le proposer...
- Bon, les mecs, on s'casse... Fais attention, c'est un rude quartier ici...

Et comme la vapeur, ils sont disparus en moins de 15 secondes... Aussi vite qu'ils étaient apparus...

J'ai pris une bière, là, adossé contre le mur. Je ne mentirais pas, je suis incapable de ne pas me renverser de la bière dessus en la buvant... Je tremble comme une tige de blé pendant l'ouragan... Je m'allume une clope... je décompresse...

Quand je suis arrivé chez mon amie je lui ai demandé...

- Tu connais l'existence d'un gang de rue dans le coin ?
- Des noirs ?
- Ouais...
- C'est le bande des araignées...

Drive my car

Conduire manuel...

J'ai jamais conduis manuel...si, une fois, mais je me garde cette histoire pour des moments plus fastes... Tout ça pour dire qu'au boulot, on va me confier une voiture manuel pour un mois et que je n'ai pas vraiment d'expérience en conduite manuel...

Ce week-end j'ai décidé que j'allais apprendre pendant que le congé Pascal... Donc au lieu de louer un char automatique comme je le fais d'habitude, j'en ai pris un manuel...

ET j'ai vraiment ris.
En fait, c'est les gens qui m'ont fait rire...

Et voici des commentaires que j'ai entendu hier, pendant que la super auto de location était ''étouffé'' devant une lumière, à Victo....

- Heille tu me fais perdre mon temps
- C'est sur que si tu arrêtes à côté de moi pour me le dire, je te fais vraiment perdre ton temps...

- Pars pas sur la 4 !
-... Ah !

- Va jouer dans le traffic !
- Non ! moi je le crée !

Et je ne compte pas le nombre de : Va chier, Fuck you, ou de :Ostie de cave ! Le monde sont trop pressés à Victo... Ils ne savent pas c'est quoi la tranquillité urbaine...Ils sont plutôt : L'agitation rurale...

Tout de même, J'ai fais quelque constats...

  1. Apprendre à chauffer Manuel avec un char loué, quand même ton père ( qui a été camionneur pendant 27 ans) étouffe avec... C'est pas encourageant
  2. J'ai conduis de Montréal à Victo... À Montréal j'ai étouffé 2 fois, à victo aussi ( jusqu'à présent) Mais ce qui m'a le plus surpris, c'est que à Montréal, les gens rient tandis qu'à Victo, les gens crient... Je me serais attendu à l'inverse...
  3. Pour me faire rire, j'ai été voir mon frère Mécano avec le char... Il l'a inspecté, et il m'a dit que la transmission était fini... Ou que j'allais l'achever d'ici mon retour à Montréal (...quel humour...)
  4. Je préfère conduire automatique...
J'ai aussi ris quand mon frère s'est amusé à comparer la virilité à la conduite manuel... CE frère, quel humoriste spirituel... J'ai envoyé un courriel à Guy Nantel pour lui dire qu'il est mieux de se préparer, il a de la compétition...

Aujourd'hui, je n'ai pas ''étouffé''... Tout est cool... je suis un homme...

Le déserteur

Je suis parti de Victo, depuis 9 ans... plus ou moins...

J'ai passé 19 belles années à Victo, mais je suis content d'en être parti...
Pour plusieurs raisons...

Mais je suis content d'y revenir aussi. C'est le genre de ville dans lequel j'aimerais y élever des enfants. Je dis pas que je n'aimerais pas en avoir en Montréal, mais si j'avais le choix, je préfèrerais quand même Victo...

Enfin...

La raison pour laquelle je suis ici ce week-end, c'est essentiellement pour la fête à un de mes meilleurs amis. Ses 30 ans...

Sa soeur et sa conjointe ont planifié un surprise party pour lui. Et ça a marché...

La dizaine de chums qu'on était pour boire de 16 à 19 ans...on était tous réunis. C'est la première fois en 10 ans qu'on était tous là. Et on a fait le party comme jamais. Je suis encore un peu hang-over...

On est allé souper, dans un Pub, à Victo... et on a bu...

Le plus beau, c'est qu'on s'est pas fait chier avec ce qu'on faisait en ce moment dans nos vies. Pas plus qu'on s'est fait chier avec tout nos souvenirs... Non, hier, c'était exactement comme si on était jamais parti... Mais avec des blondes et des gardiennes...

Et la vie lui a fait un beau cadeau, à mon chum... 2 enfants et une femme qui l'aime et qu'il aime... Mais son plus beau cadeau pour ses trentes ans, c'est le gouvernement qui lui a donné... Un beau voyage à Kandahar...

Je peux pas trop chialer... Je veux dire, il a quand même signer pour aller dans l'armée, il savait ce qu'il faisait... Et c'est quand même dans l'armée, qui plus en Afghanistan, qu'il a rencontré sa conjointe et mère de ses enfants...

C'est mon meilleur ami... Et j'ai profondément peur pour lui... J'ai pas envie d'aller saluer une boite d'ici les prochaines 6 mois... Tout comme j'ai pas envie que la prochaine fois qu'on se reverra tous, que ce soit encore pour lui...

jeudi 9 avril 2009

La folie en quatre

J'me suis senti privilégié...

C'est moi qui t'tenait les cheveux pendant que tu vomissais ta vie... J'étais là pendant que tu dégueulais sur la vie avant que tu boives, et je suis encore là à te voir le faire après que tu ais bu... Ça a plus de substances quand tu as bus...

Tu m'as tout raconté : Le fait que ton chum t'ais laissé, que tu as dû déménager dans un nouvel appart, que ta pris une semaine de congé à ta job... Caliss que tu parles trop quand t'es saoule...

Les toilettes des filles sont toujours plus malpropres que celles des gars... Parce que nous, au pire on pisse sur le bol, mais les filles... tk... je ne m'attendais pas à voir un tampon collé contre une paroi du cabinet... Ça m'écoeure un peu...

Ça fait trois filles qui rentrent et qui ressortent parce qu'elles sont gênées de pisser à côté d'une fille qui se fait tenir les cheveux par un gars... C'est elle les pires... je sais que les filles péte, font cacas et qu'elles rotent...

- Je l'aime ! ( en pleurant )
- Ben oui Julie... Ben oui... tu l'aimes (Blasé)
- J'penche que j'ai feni... ( dé-rassasiée)
- Moi j'pense que c'est toi qui l'es ! (Blasé, mais riant)
- Merchi d'être là ( souriante)
- Je demandais que ça ! (bis)
- J'te paye un shooter ! ( Heureuse)
- Et moi un taxi ! Aweille, la moitié des fille du bars veulent ta peau en ce moment ( Tanné)
- Toutes des salopes (sérieuse, haineuse)

Je l'ai trainé (même si s'en n'est pas une) jusqu'à l'extérieur du bar et je lui ai callé un taxi. J'adore voir des gens saoul. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait du bien. Surtout pour voir toute la gamme d'émotion humaine en moins de 35 secondes...

Je l'ai mise dans le taxi, et j'ai dis au chauffeur son adresse. Et je l'ai tippé avant qu'il parte, tout en prenant son numéro de chauffeur, juste au cas...

Malgré que j'en sois un, je trouve ça dur de faire confiance à la gente masculine, en général... Que voulez vous, on est tous des salauds... Je crois que je suis un peu mysanthrope, et je ne peux rien y faire. Je finis ma clope, avant de remonter les marches du bar. Le doorman me fait un signe de tête, je fais un signe de tête. On dira après que les gars on communique pas... C'est pas qu'on communique pas, c'est qu'on a pas besoin de beaucoup de mots...

Je me rassois au bar, et je finis ma bière.

- Tiens c'est la maison qui l'offre !
- Pourquoi ?
- Parce que nous, on n'aurait pas été lui tenir les cheveux... Disons qu'elle est chanceuse de t'avoir comme ami
- C'est pas mon amie, je la connais même pas...

Here come the sun



(Suite aux encouragements de Matt)

La veille...on a fêté...mais je ne me souviens plus quoi !

Le fait est que, on se retrouve vers 11 hrs le matin, dans un appartement sur brébeuf, à se demander ce qu'on va faire de notre journée... C'est le genre de journée où on se sentait tous comme Marie-Madeleine dans la chanson, sauf que nous, tout est en bois... ou presque...


- Bon... qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?
- On peut aller jouer au pastis
- On peut aller rien faire au parc Lafontaine
- On peut aller regarder les filles sur une terrasse
- On peut faire un kiosque à bec
- On peut aller faire du longboard

Un kiosque à bec ?

5 gars, complètement hang over, dans la mi-vingtaine... C'est une bonne idée !

En moins de temps qu'il en prend pour cirer des chaussures on a tout ce qu'il nous faut...
  1. Des présentoirs de 6/49 (3)
  2. un sharpie
  3. une table
  4. des chaise
  5. une bouteille de Scope
  6. de la bière
Il est midi, on a rien mangé, sauf des croissants de chez Mr. Pinchot... Et nous voilà tous assis derrière une table, devant la piste cyclable, à attendre de voir si notre plan est viable...

Sur l'affiche, il est écrit : Kiosque à Bec 50 sous, Hommes au choix...

Et au deux coins de rue, on a fait des présentoirs sur lesquels il est écrit : Kiosque à Bec
avec une flèche !

Ben croyez le ou non, en 3 heures, on a eu assez d'argent pour se payer une caisse de bière !

Avec mes cheveux long et ma barbe d'un mois, je croyais ne pas être être en demande ce jour là, mais au contraire... J'ai été l'un des deux seul à embrasser...

Les surprises de la journées :

  • Le gars qui voulu être embrassé
Et il était insistant...

-Pourquoi moi je ne pourrais pas être embrassé ?
- Ben tu peux, si tu payes !
- Avec vous du change ?
- C'Est pas une banque ici
- Ben je vais vous embrasser tout les deux pour une piastre !
  • La fille qui faisait son enterrement de vie de jeune fille, elle sentait plus l'alcool que nous.
Elle a tenté de marchander, ses amies aussi...

- Je te laisse me prendre un livesavers en échange ?
- J'aimerais bien, mais non...

Elle était Super mignonne, et avait les fricles de Michèle Richard, en lifesavers, sur sa poitrine.

- Les affaires sont les affaires !
- Exactement... Faut pas mélanger affaire et plaisir...

CE qui est drôle, c'est le commentaire qu'elle a fait à ses amies en partant...

- Julie, tu es célibataire, tu devrais essayer c'était le fun...
  • La voisine, qui m'a roulée une pelle magistrale
Elle est passée devant nous, et on s'est tous retourné... Elle est vraiment BCBG hippie sa voisine... vraiment mon genre... Elle est revenue sur ses pas... elle a rit... elle a fouillé dans sa sacoche et elle m'a pointée en faisant un petit sourire coquin. Elle a mis 2 $ sur la table et elle s'est approchée de moi. Je me suis approché, innocement pour l'embrasser mais elle à saisit mon visage à deux mains et elle m'a m'embrassée... Je dois avouer que c'est un de mes meilleurs french, ever !

Elle m'a laissée son numéro... Yeah !
  • L'accident de vélo...
Y'a une fille qui, en passant devant nous, a freiné brusquement. Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elle était suivie... la cycliste qui la suivait a vraiment rentrée dedans...Plus de peur que de mal, mais deux becs de plus, yeah !

  • LA photo
Faut que je vous explique que cette photo a été prise par une cliente qui trouvait ça trop drôle et qui nous a envoyé les clichés en fin de journée... Le fait est qu'on était trop lazy pour chercher l'appareil photo...

Quand je n'écris pas, je fais des trucs semblables...

Bonne journée !

( pour les intéressées, je fais des tarifs plus bas pendant la saison morte... *rire*)

mercredi 8 avril 2009

Tell me what to do

41 téléphones...

La veille, on a été, L'EXE et moi dans un party... On a fait la fête toute la nuit pour se coucher aux petites heures. Mais moi, je ne me suis pas couché, je travaillais à 6 am...

Donc j'ai déjà une journée dans le corps, et j'en commence une autre... c'est irréel comme sensation. Quand 2 jours peuvent paraitre une semaine !

Donc je suis au boulot avec une gueule de bois... C'est pas grave, que je me dis... je vais aller me coucher après la job... Fuck le cours !

Mais lorsque je finis mon quart de travail... une collègue de cours fait irruption à mon emploi.

- Ah ! Salut LeDZ, es-tu prêt pour l'examem ?
- Hein ? quel examem ?
- Tu te souviens pas... on fait une analyse concernant trois docu présenté la semaine passé...

Elle continue de parler, mais moi je suis encore à l'étape du : Hein ? quel examem ?

- Julie... Je suis que trop pas prêt...
- OSti LeDZ...vieillit ! T'es pu au secondaire, c'est l'université ici !

...Hein ? un examem ?

Donc je me suis finalement présenté à mon cours... Et j'ai fais l'examem... ( je l'ai torché !)

Il est 17 hrs, L'EXE et moi on avait prévu de se voir se soir en amoureux pour aller au cinéma vers 21 hrs...

Je prend une bière avec Julie...

- Pis ?
- Plus de peur que de mal, mais tant que je n'ai pas ma note... je ne veux pas me prononcer !
- Ouain... Cheers !

je suis arrivé à la maison à 18 hrs et je me suis couché...direct...sans aucune autre forme de prémisce... POWER NAP...

Je me suis réveillé à 21 hrs... Parce qu'elle était là à me brasser !

- Toué je te retiens... Lève toi... le film commence dans 10 minutes...

Naturellement, en arrivant au cinéma, elle ne m'a toujours pas parlé... Préférant ne pas fumer sa clope qu'elle avait sortie de son paquet, au lieu de me demander du feu...

Puis... je me suis endormi pendant le film... ce qui n'a guère améliorer ma situation...

Quand je me suis réveillé... j'étais seul dans la salle. Et c'Est une lampe de poche qui m'a réveillé.

- Mr... Mr... c'est fermé...
- Hein... AAAGGRRAAHHH
-AASRHSARG

J'ai fais le saut en me réveillant...combien de fois vous êtes vous fait réveillé avec une lampe de poche ? Et dans les films, quand est-ce qu'on voit quelqu'un réveiller d'autre avec une lampe de poche ?...ou plutôt... dans quel genre de film ?

Je me suis levé, excusé, ramassé et je suis parti.

J'ai regardé mon téléphone... 41 appels manqués... de 18hrs 15 à 20 hrs 40... calcul mental... un appel au 4 minutes en moyenne...

J'ai appelé à la maison.

- Salut N. L'EXE est là ?
- euh...ouain... je sais pas ce que tu as fais... mais ne le fais plus jamais... j'ai eu peur d'une fille de 5''3'.... Je croyais même pas que c'était possible !
- Prie pour moi...

CE soir là, auprès d'elle... j'ai pas dormi...

- Tu dors trop intensément ! qu'elle m'a dit avant de s'endormir...

téléphone

Ok...

C'est trop drôle !

Allez voir ça !

L'analyse de la boite vocale... Trop vrai !

Ayoye... J'ai tellement de situation qui me sont venu à l'esprit... tel que les 41 appels en continue de L'EXE, pendant que je dors... La crise de jalousie téléphonique... Des moments d'hormones au téléphone... etc etc etc...

Harder, better, faster, stronger

Je lisais le dernier billet de Tchendoh sur les one night stand, et ça m'a fait penser à plein de trucs.

On peut aisément deviner que je suis un sensible et un romantique dans l'âme... J'ai le profil...

Mais bon, j'ai eu une phase : T'as des seins, j'ai des mains...

Et pendant cette phase j'ai rencontrée une fille, plusieurs en fait, mais une qui m'a marqué... J'ai encore des traces de griffes dans le dos...

Ce soir là, j'ai pas particulièrement envie de baiser, mon état de non-sobriété le prouve. Je suis chaud. Le fait est que c'est le 5ème bar qu'on fait et on se gardait celui pour la fin, parce qu'on sait qu'on va pouvoir rester jusqu'aux petites heures... Un de mes chums qui m'accompagne connaît le proprio...

Donc le bar ferme, les cendriers sortent, et la barmaid me fait de l'oeil comme ça se peut pas. Elle est pas particulièrement mon genre, mais dans l'état que je suis, je n'ai plus particulièrement de genre.

Mais j'ai un grave problème dans la vie... Quand je bois, je peux passer facilement inaperçu le fait que je suis totalement chaud. Bon, il y a des exceptions, confirmant la règle, mais en temps normal, je peux absorber une quantité gargantuesque d'alcool tout en affichant l'attitude : Cocktail.

- Au contraire, c'est super LEdZ !!!
- Non
- Pourquoi tu dis ça ?
- 2 raisons... La première, c'est que je continue de boire comme si de rien n'était et je deviens mesquin... La deuxième, c'est que tu peux me parler de physique quantique et on trouve une formule pour sauver la planète de son extinction...mais le lendemain j'aurais aucune criss d'idée de quoi tu parles ! On je peux croiser mon ex et avoir une discussion passionante et rédemptrice , mais je ne me souviens pas de quoi on a parlé...

La barmaid me tend une clope, en me faisant un regard invitant. Et là, faite moi pas croire que vous ne savez pas c'est quoi un regard invitant...

- Tu m'allumes.

Je cherche un briquet dans mes poches, et avant que j'ai eu le temps de le trouver une flamme surgit de sa main et fait voler la fumée bleuâtre des cigarettes tardives...

- C'était pas une question. Mais ça oui, viens tu chez moi ?
- Oui.

Oui... j'ai rien dit de plus, elle n'a rien rajouté. Mes chums ont un peu rient de moi.

- T'es conscient que c'est une barmaid ?
- And then ?
- Ben, elle a probablement baisé plus que toi, moi et lui réunis
- Tant mieux, ça veut dire qu'elle sait ce qu'elle fait !
- Probablement plus que toi !
- Ben là, il est où le mal ?
- Caliss LedZ, there's no easy way to say it, t'as plus de filtre sexuel !
- So what, parce que t'en as toi des filtres ? Criss Paul, T'as baisé avec combien de filles depuis le cégep ? 60-70
- Je veux pas embarquer la dedans...
- Quoi... c'est plus...100-110 ?
- Laisse faire !
- Bon, les 200 filles que t'as baisé, c'était toutes des cannons ? ''fit'' size ? Criss t'es qui pour me juger...

Silence
Shooters
Salutations

C'est pas qu'il me juge qui me fait chier, c'est le fait que toutes mes amies avec qui il a couché sont d'accord sur deux points : Il ne sait pas faire un cunnilinctus, et il se sert mal de son engin...
Mais bon, c'est pas le genre de chose à exploiter pour gagner un argumentation... C'est le genre de trucs qui ne se dit pas... Et j'aurais préféré avoir entendu cette affirmation alors que j'étais chaud, comme ça je l'aurais oublié...

Ma gang de chums, nous n'avons pas de filtre, si oui, c'est occasionnel. CE que je veux dire, c'est qu'on se permet de tout se dire, des pires vacheries aux plus tendres mots d'affections. Et c'est normal pour nous. On s'embrasse quand on se voit, et le ton lève quand on discute. On pourrait dire qu'on est comme des Français, mais au Québec...
Mais il reste qu'il y a des trucs qui ne se disent pas...surtout pas quand t'es chaud pour quelque choses dont qu'on va tous avoir oublié demain...

Enfin.

La barmaid finit son inventaire en même temps que je finis ma pinte, parce que oui, je bois encore. Elle prend une bouteille de vin, et on part chez elle. Dans le taxi... ouain... je m'étais promis de ne pas écrire de grivoiserie gratuite, mais bon... Dans le taxi... disons qu'elle cherche mes clefs au travers du tissus de me jeans...

On est arrivé chez elle. Aussitôt la porte ouverte, elle dépose ses trucs, fait trois pas, et allume son cd player... En moins de trente seconde, j'ai une coupe de vin dans les mains, une clope dans l'autre et j'ai mon caleçon aux talons...

On a fait l'amour salement, on a baisé... Parce que de l'amour, il n'y en avait pas. Mais après deux heures, de fournications éparpillés dans son appartement : de la laveuse à sa fenêtre, de la table à manger jusque dans son lit... je suis un peu fatigué...

- Tu viens pas toi ?
- Euh... pour être honnête Julie... Non, pas souvent... habituellement les filles se tannent avant...
- Couche toi sur mon lit, et fais moi confiance, c'est pas vrai que je vais être la seule à avoir droit à mon nanane.

Sur quoi, elle a prit une gorgée de vin qu'elle a gardé dans sa bouche, puis elle s'est approché de moi et moi, je me suis endormi...

Je savais pas qu'on pouvait jouir en dormant.

mardi 7 avril 2009

the enemy are the future

Elle est mignonne, mais elle semble un peu...comment dire... fi-fille hystérique...

Dans la vie, je me dis que je suis content d'avoir toujours aimé les filles qui sont en dehors du ''fit'' masculin... ( Collez vous deux pouces ensemble, les poings fermés, et levé vos petits doigts, auriculaire pour les puristes. La largeur que ça donne, c'est le largeur d'un cul rêvé par les gars... en général...)

Tout ça pour dire, je suis content parce que j'ai toujours aimé en avoir plus... un peu plus en tout cas... Faut pas non plus exagérer...

Et justement, cette blondinette qui frise la mi-trentaine, et bien je la trouve sexy. Elle parle de son enfant autiste, et je ne fais pas la moue. Ni à la déclaration de l'enfant, ni à la déclaration de l'autisme...

Elle me parle de son week-end, et j'ai presque le gout d'y participer... En plus, elle a le petit clivage entre ses ''palettes'' que je trouve, ma foi, bien sexy... je ne sais pas pourquoi...

Je sais, je le sens, je la trouble... Elle ne me regarde pas dans les yeux, et quand elle le fait, elle ne me regarde pas les yeux... Elle fait le trucs des gênés... elle fixe mon nez. Plus jeune, j'aurais eu peur qu'elle pense que j'ai un gros nez, mais aujourd'hui, avec mon expérience de gêné moi-même, je sais qu'elle le fixe parce que c'est plus facile pour elle.

Et là, même si je sais que c'est sans doute le genre de mère mono-parentale qui croit qu'elle n'a aucune chance avec les hommes de ce monde, je la flirt.

Elle est terriblement inconfortable, elle qui travaille avec les gens, elle n'a pas l'habitude de rencontrer quelqu'un qui a un charisme comme le mien... Ça se sent... ce qui me fait douter de la véracité de ses propos... Ce qui me pousse encore plus à la confronter...

- Alors Julie, tu dis que tu es publicitaire, tu dois souvent devoir vendre tes idées...
- Oui, c'est essentiellement mon boulot !
- Donc tu dois avoir à faire avec un paquet de gens qui sont vraiment bornés et têtus...
- Oui... mais je m'en sors bien...

Elle répond avec le genre de rire nerveux qu'à Drew Barrymore dans l'ensemble de ses films...

- Bon ben Paul... j'ai, j'ai pas mal fait le tour...

Je la vois hésitante

-...est-ce que tu veux que je te dépose chez toi...ou ailleurs.

Dans le chez toi qu'elle a dit, je sens que c'est plus une invitation qu'une simple proposition amicale...

- Pourquoi pas !

***

Quelques heures plus tard...

- Je n'ai pas de fils
- Je sais
- J'ai eu l'impression que tu me déshabillais du regard toute la soirée
- Je sais
- J'ai déjà été un homme...
- je sa... gulp

C'est fou ce que la chirurgie peut faire de nos jours...