dimanche 21 novembre 2010

I can't explain

( The Who)

Ça me fait chier.

J'lis un article sur la cuisine. On parle de comment déglacée, comment faire un lapin, comment récupérer des restants, et je me dis... Ouain, faut bien expliquer comment faire ça aux jeunes.
Le problème c'est que je lis châteleine.

Je suis dans une salle d'attente.
le magazine ne date pas des années 80.

Ça me fait chier.

Plus je lis l'article, plus ça me désole, parce que vers la fin, la chroniqueuse parle d'un livre de cuisine tellement simple, qu'il est fait pour les hommes.

Criss. J'ai 29 ans. J'aime cuisiner, j'aime la nourriture, j'aime faire à manger. Dans mon entourage proche, on est 3 gars de cuisine. 3 gars capable de te faire tellement saliver, que marine world va vouloir t'engager... Tsé !

Ça me choque de penser qu'aujourd'hui, les gens sont encore ancrés dans des vieux stéréotypes datant des années 50. Si les femmes peuvent faire de la rénovations, j'ose croire que les hommes savant cuisiner !

Quand l'infirmière m'a appeler, j'étais rouge.

- Donc dans votre dossier, c'est écrit que vous vous êtes coupé. C'est arrivé comment ?
- Je cuisinais...

Chaude était la nuit.

(Abbbbittibbi)

On est assis sur le balcon, et on profite des dernières chaleurs de l'automne.


- T'as la face dans le cul !
- J'ai si mauvaise haleine ?
- Pas tant. Mais avec les cernes que t'as, on dirait que tu n'as pas dormi depuis une semaine.
- 2 jours. J'ai pu 20 ans.
- Hein ? Depuis 2 jours ?

Il est si cerné, que je pourrais cacher le soleil dedans.

- Ouain, ben je suis sur le party depuis 2 jours. Avant-hier, j'étais chez une fille que je connaissais pas, pis ben, on était une dizaine. Y'en a une que je trouvais de mon gout, mais, tsé, ça fait 4 mois que j'ai pas touché une fille, et pire encore, ça fait presque 2 ans que j'ai pas rencontré quelqu'un de nouveau.

- Tu baises du vieux stock ?
- Genre.
- On est confortable dans de vieilles pantoufles.
- Ouain, ben, tk...

Je regarde le soleil tombé, et ses cernes. Il a encore les yeux coquins.

- Pis, la fille...
- Ben, après deux trois bouteilles de rouges, j'ai été moins gêné de jaser un peu avec. Une criss de belle femme. On a parlé, je lui ai fais la cour, tsé. J'la cruisais pis à semblait me trouver drôle. Pis finalement, elle m'a invité à passer la nuit chez elle.
- C'est cool ça, y s'est passé quoi par la suite ?
- Ben je suis rentré chez nous vers midi. Je recevais une vielle amie à Souper. Est arrivée vers 17 hrs, avec 3 bouteilles... j'te laisse deviner qu'on a pas manger tard...
- Criss, quand même... On est rendu à 2, comment ça s'est passé les deux autres...
- En même temps.

J'ai craché ma gorgée de bière sur le comptoir.

- Ouain, c'était mouillée comme ça aussi hier...

Penser à me laver les mains.

- Les deux en même temps !?
- ouain, ben , la voisine est venu voir si je pouvais pas l'aider hier après-midi, après que l'autre soit partie, pis elle était avec une de ses ami(e)s. Elles n'avaient pas tout à fait l'air à jeun, mais je leur ai offert un verre. On buvait de la bière, et les filles ont commencé à parler de cul... Les choses menant à une autre, elles se sont déshabillés, pis ben bon... C'est ça...

- Caliss Papa !

mercredi 10 novembre 2010

No quarter

(TOOL)

Hier, j'ai été pleuré à ta porte, mais tu ne l'as pas ouverte.

C'était moi, derrière une porte qui semblait être une forteresse, mais tu n'as rien fait. La porte n'a pas bougée, pas un son derrière celle-ci, rien. Et j'ai continué de pleurer parce que je ne savais pas quoi faire d'autre.

Pleurer et être en détresse.
La détresse ça me connait, et c'est pour ça que je suis devant ta porte. Un château fort, une imprenable forteresse qui se ferme à toute mes attaques. Et J'ai cogné, cogné, frappé, frappé, botté, et rebotté...mais tu n'as rien fait.

C'est sur que je n'ai jamais été certain si marcherait toi et moi, j'ai souvent douté. En fait, j'ai douté trop souvent pis ça me faisait de la peine de douter. J'ai douté, parce que j'avais l'impression que je te donnais plus que tu me donnais. J'ai douté, parce que tu ne semblais pas te préoccuper de moi, ou que si oui, je ne l'ai jamais senti.

Accroupis contre ta porte inébranlable, j'ai arrêter de pleurer, geindre, gémir et je me suis dis que c'était le temps que je passe à autre chose, que le temps arrange les choses, mais que ça allait être d'autres choses. Des choses que je présume, mais que je ne connais pas. Tsé, l'inconnu.

Et c'est pour ça que je suis accroché à ta porte. Cette peur de l'inconnu. Mais tu me forces à aller vers elle. À aller voir ailleurs, à me débarrasser de toi. Parce que tsé, ça se peut que je me sente mieux, que je me sente chez moi, ailleurs que chez toi.

Pis je me suis levé, et j'ai juré que je ne mettrais plus jamais les pieds dans ton église.
So long Jesus.