dimanche 30 mai 2010

L'instant présent

(Aznavour)

C'est quand on n'a rien à perdre que l'on ne regrette rien.
- LeDZ-
Tantôt, je roulais sur l'autoroute. J'avais rien en tête, outre le fait que ça me faisait chier que mon CD saute. J'hais ça, ça arrive trop souvent : je me fais un CD, je l'écoute en boucle, et après une semaine, il est scrap.

Et je me suis égaré dans mes folies...
Je me suis mis à pensé à un film.
Si vous me lisez depuis longtemps, vous savez que j'aime la musique. j'aimerais bien en jouer. J'aimerais : Bien, en jouer. Parce que malgré ma récente passion pour le ukulélé, je ne suis pas un musicien.

Je chante comme une casserole, Je joue comme un pied, et malgré le fait que je bouge assez bien mon bassin ( sans aucune connotation sexuelle), je ne suis pas quelqu'un que l'on peut qualifier de rythmé.

Mais j'aime tellement la musique et mes CD me le rappellent, mon disque dur aussi.

Et pendant que le dernier CD gravé mourrait, lentement, après avoir sauté sur plusieurs chansons sur l'autoroute, avant d'aller la rejoindre et se démanteler sur elle, et bien j'ai eu le temps de penser.

J'ai eu une idée, celle d'un film. Un film à 2 temps, le réel et le souvenir.

Il y a un narrateur qui narre le personnage principal que l'on voit conduire. Il narre pas grand chose dans les premiers temps, mais au fil des chansons, il relate le passé du conducteur.

Les chansons défilent, c'est une bande sonore de vie. À chaque chanson, on relate un souvenir, un beau souvenir, malgré quelques une déchéance mélodique.

Puis vers la fim du film, on comprend pourquoi les chansons ont été choisis par le personnages principal. Et fidèle à moi-même, la fin, elle est un peu inusité, improbable, innatendu.

Cette histoire, j'y ai pensé.
Je l'ai vu.
Et, enfouis en moi, dans mon jardin secret, je l'ai vécu... un peu.

Et cette histoire, je te la raconterais doucement dans le creux de ton oreille, ou alors qu'on écoutera la bande sonore de ma vie, lors d'un road trip... Ou peut-être tu le liras ici...qui sait...

jeudi 20 mai 2010

in the sun

(Joseph Arthur)

- Pourquoi tu ne peux pas pleurer ?
- Parce que pleurer...
- Tu ne me diras quand même pas que c'est parce que tu es un gars !
- Non... Non, je ne peux pas pleurer parce que je ne crois plus que j'en suis capable.

Pourtant, chaque nuit, discrètement, des larmes coulent le long de mes joues pour aller se loger dans mes taies d'oreiller.

Si je léchais mes oreillers, je suis presque certain qu'une de mes artères se boucherait instantanément.

- Et pourquoi tu ne peux plus pleurer ?
- C'est une question à laquelle tu connais déjà la réponse.

Elle m'a regardé, puis elle a comprise. Elle sait pourquoi je lui dis ça, et elle sait que je ne suis pas capable de lui répondre.

Elle m'a serrée dans ses bras.
Et j'ai pleuré.

Dans le noir, malgré sa plus petite stature, elle s'est couchée dos à moi, et en cuillère, on s'est endormi. Elle me serrait fort, et mon oreiller s'est encore une fois transformé en pierre de sel.

Et malgré sa petite stature, dans ses bras, je me suis senti en sécurité...

***

- Est-ce que tu m'aimes ?

Les rayons du soleil sont filtrés par les rideaux en bambou, et un peu par mes paupières. Mais le soleil, aussi chaud soit il, n'est pas aussi réconfortant que ses bras.

- Est-ce que, aimer, c'est se sentir en sécurité, confortable, à l'aise et avoir l'impression que tout est possible ? Parce que si oui, oui, je t'aime.

- Faudrait qu'on parle...

mardi 18 mai 2010

Roman savon

(tricot machine)

Elle rit.
Et bien évidemment, elle rit AVEC moi...

***

Pour une raison obscur, un rush au boulot, je suis parti plus tard que prévu. C'est vraiment un mauvais call de prendre une date un lundi...

Non seulement j'avais la tête dans le cul ce matin en me levant, mais en plus je crois que si j'avais pogné un barrage policier, c'est clair que je pétais la balloune... Et la journée au bureau a été pénible. Le genre de journée où tu te dis que tu aurais du rester couché... Quoique ces jours ci, je me dis ça pas mal tout les jours.

J'ai pas même eu le temps de prendre un café avec la comptable ce matin, je suis arrivé, et c'était le branle bas de combat. Toute la journée, ça été un rush. La seule chose qui m'a le moindrement réconforté, c'est le fait que ce soir, j'avais une date.

Je suis rentré chez moi, toujours dans le rush. Je me suis changé, j'ai mis du déo et du parfum, pas le temps de prendre une douche, et je suis parti rejoindre ma date.

On a soupé ensemble et c'était cool.
Tsé le genre de souper, où tu ris, tu manges, tu ris, tu bois, tu ris encore, tu bois plus et finalement ça fini par un verre chez la fille.

- Tu veux venir prendre un verre ?
- Je sais pas trop, j'ai encore une grosse journée demain.
- *rire* Tu sais très bien que ce n'est pas un verre que je veux t'offrir...

C'est sur que lorsqu'on me prend par les sentiments, je peux difficilement résister...

On est rentré chez elle.

- Euh... je peux emprunter ta salle de bain ?
- Oui, c'est la 2eme à gauche.
- Ok.

En rentrant dans la salle de bain, j'ai tenté de repéré le savon à main et une serviette.... Je ne peux pas rester comme ça dans ces conditions

***

On est nus sur son lit, et elle rit, et je ris, un peu jaune, mais je ris aussi.

- Tu vois, moi je ne croyais pas que tu t'en rendrais compte...
- Il sent la lavande, c'est un savon à main, pas à pénis...

mercredi 12 mai 2010

The king is dead

(The Kent)

L'Euphorie.

J'étais assis dans ma voiture, évitant de klaxonner, parce que j'avais trop bu. J'ai écouté la première période, pis après, j'ai décroché...

Tout le monde criait dans les rues, pire que pendant la st-jean, les bouteilles et canettes de bières ornaient les mains, comme le bling bling chez les rappeurs américains.

Je me suis arrêté à la lumière rouge, et il y a deux filles qui sont rentré dans ma voiture.

- YEAH !!!
- OH YEAH !!!
- Heille, tu nous fais un lift !!!
- non.

J'avais mal à la tête, dû à tout ce bruit.

- OH, tu prenais pour les pingouins.

La deuxième fille à ouvert la fenêtre et elle a crié : VA CHIER CROSBY !!!!
Les passants de l'autre côté de la rue on répondu la même chose : VA CHIER CROSBY !!!

J'en ai profité pour prendre une gorgé de la bouteille de jameson qui trainait dans le porte-gobelet.

- Qu'est-ce que tu bois ?
- Du jameson.
- Pour oublier ta peine ?! Tu m'en donnes une gorgée ?

C'était pour la forme, parce que j'ai eu à peine le temps de redéposer la bouteille, qu'elle faisait une fellation à la bouteille.

- Ohhhnnn, tu prenais pour les pingouins
- y'avait du hockey à soir ?

Le gars derrière moi klaxonne, comme à peu près tout le monde, mais lui il crie aussi : AVANCE !!! EST VARTE !!!

J'ai peser sur l'accélérateur, puis voyant que les 2 filles étaient encore dans mon auto, j'ai tenté de me garer sur le côté.

- Ok descendez les filles, je suis arrivé chez moi.
- Ben là ! on viens d'embarquer, fais nous faire une tour du coin.
-...non...
- T'Es ben rabat-joie !!!

- Est-ce que ton père à toi est mort aujourd'hui ?

Ostie de hockey...

mardi 11 mai 2010

Tout le monde est triste

(Stefie Shock)

J'étais assis en voiture. J'aime pas particulièrement les bouchons, le traffic et le jeu de pédale : gaz/frein.

Et quand ça m'arrive, je présume que je fais comme tout le monde, et je regarde autour de moi. Qui sont les gens, que font ils, où vont ils ? Sans juger les gens, je me fais des scénarios.

C'est ce que je fais en temps normal : Lui, il va rentrer et mentir à sa femme sur sa relation avec une certaine Judith. Elle, elle va rejoindre son amant, qui prétend qu'il va laisser sa femme d'une journée à l'autre. Lui, il va réellement rejoindre sa femme, et ses enfants...et il les aime.

Tout le monde a l'air bête au volant. C'est un peu comme regarder quelqu'un dormir, sans la naiveté du sommeil. La face longue, un peu comme des zombies dont la machoir se décroche. Les femmes se regarde pour se faire un touch-up, les hommes se jouent dans le nez...un peu pour la même raison.

Aujourd'hui mon attention s'est porté sur un jeune adulte. La barbe de trois jours, les cheveux en bataille sous une gampette, les lunettes sur le bout du nez.

Il ne semblait regarder nul part. Les yeux dans la brume...

Puis soudainement, les larmes se sont mis à couler sur ses joues. Les traits tirés, une main se massant le front, l'autre essuyant ses joues. Les yeux rougit par une lourde mélancolie. Ce qu'il porte, il le porte violemment dans son quotidien.

Puis je me suis dit que j'allais arrêter de me regarder dans le rétroviseur.

lundi 10 mai 2010

Demain, peut-être

(Daniel Bélanger)

Chaque matin, c'est la même chose.
Je me lève et je refais mon lit immédiatement. Une fois faite, j'éteins le cadran, qui n'a pas eu la chance de sonné.

Mes yeux, pour le peu qu'ils sont ouverts, ne sont pas prêts pour une autre journée.
J'ai mis mon bandeau, mes pantalons en coton, et mon hootie, et je suis parti faire mon jogging.

En bas de chez moi, y'avait une petite fille qui pleurait. Les gens passent autour d'elle, mais il n'y a pas personne pour lui demander ce qu'elle a... C'est probablement ma proverbiale "charité Chrétienne", ou juste mon gros bon sens, mais j'ai été vers elle.

- Qu'est-ce qui passe, jeune fille ?
- Je suis perdu, je ne trouve plus mon frère, il devait m'amener à l'école !
- C'est quoi ton école ?

Elle m'a regardé, et avec ses deux petites tresses, et son manteau en cuirette rose, elle à haussé les épaules ! Je ne connais qu'une école dans le quartier, mais je n'en connais pas le nom. Disons que j'ai pas d'enfants, et que si j'en avais, j'aimerais sans doute les avoir dans mon patelin d'enfance, pas à Montréal.

- Tu crois que c'est par là ?
- Je ne le sais pas...

Je l'ai prise par la main, et on a marché en direction, de l'école.

- Je suis nouvelle dans cette école.
- Ah, tu arrives d'où ?
- De Chibougamau. J'habite chez mon papa maintenant, ma maman est partie en voyage.

En 10 secondes, elle m'a donné le gout de la sermonner et de pleurer...
Faut pas parler aux étrangers, surtout pas à Montréal...Ah...Ta mère...un voyage...

- Y'a pas d'indiens ici ?
- Hmm, pas beaucoup.
- Ouain, moi je les trouve gentil les indiens. Mon nom c'est Sophie.
- Moi, c'est LeDZ.

C'est fou, comme les mentalités changent selon notre localisation.

- Pourquoi ton frère t'as laissé seule ?
- Ah, il m'a dit qu'il avait oublié quelques choses à la maison...

Le temps de notre discussion, on était devant son école.
Elle m'a sourit !
-Merci M. LeDZ! Je la reconnais, c'est celle là !

Elle est partie en me faisant des salut, avec sa petite main, et son sourire édenté. !

La surveillante, qui était derrière la porte, est venue me voir.

- C'est votre fille ?
- Euh, non, elle pleurait dans la rue, alors je l'ai raccompagné...
- Son père vient d'appeler, son frère a eu un grave accident...

Elle a fait une moue, voulant dire: Le destin, hein...

Sophie...
Ce matin, en faisant mon jogging, mes yeux suaient.
Définitivement, cette petite fille là, elle ne verra jamais les voyages d'un bon oeil...

samedi 8 mai 2010

Red wine, success !

( Cold war kids)

Avant de me pendre, j'aimerais vous dire :

Que mes amis seront toujours mes amis. Vous avez toujours été là pour moi et je ne l'oublierais jamais. Vous qui avez été des partenaires de beuveries, de vies et de lit, je vous aimerai toujours.
Vous avez toujours été là quand j'en avais besoin, et j'ai toujours tenté de faire de même.

Papa, Maman, vous avez toujours été là, vous avez toujours été une inspiration, autant dans votre couple que dans votre vie. Vous m'avez appris les vrais choses, et pour ce, je vous en serai toujours reconnaissant.

Et pour paraphraser Dogmatique : Non, ce n'est pas un adieu, c'est un aurevoir.

-Félicitation pour ton mariage
- Merci !

mercredi 5 mai 2010

Teenage kicks

(Nouvelle vague ( The undertones))

Chaque fois que je tombe en amour, c'est comme si j'avais 16 ans.

Mais quand je retourne la question, je me rends compte que je ne crois pas avoir jamais été amoureux comme un adulte. Je suis incapable de parler d'amour adulte, parce que je ne sais pas c'est quoi.

Bah je peux toujours parler des problèmes qui entourent les stéréotypes des relations adultes, je peux sans doute comprendre que le désir s'estompe parfois, pour revenir comme une brise de printemps, de temps en temps, entre 2 paiements d'hypothèques. Mais je ne le comprends pas.

Elle avait raison, je suis un romantique dans l'âme. La brise, c'est l'amour au sommeil.

Repousser, ce n'est pas renaitre plus que renier.
- LeDZ-
Elle où l'ouragan ?
J'avais conclu dernièrement que ça arrivait une fois dans une vie, cet amour qui fait que même lorsque je fermerais les yeux pour dernière fois, il vivra dans l'absolu. Mais non. L'amour, le coup de foudre, la passion déchirante, quand ça fait tellement mal d'aimer, que ton réseau d'ami fait un référendum sur ta vie conjugal, et bien il frappe plus souvent que l'on ne peut le croire.

La foudre ne tombe jamais au même endroit, et c'est pour ça que mon coeur continue d'avancer.
-LeDZ


Et je ne me vois pas aimer autrement. Aimer fort et vrai.

Elle avait cependant tort sur un truc.
Je ne suis pas un amoureux de l'amour.
Mais moi, j'ai le coup de foudre facile, et le tourment de l'orage n'est jamais loin de la tombé de l'éclair.On peut facilement compté, le peu de distance qu'il y a entre l'éclair et le tonnerre.

J'ai essayé souvent, de faire durer l'éclair, de repousser les torrents de l'orage, parce que j'y crois, moi, à cet amour adulte. Celui qui est vrai, tendre et passionné. À un amour vert, donc durable.

Mais en attendant, que le mauvais temps revienne, je regarde le soleil, le ciel et les jupes.
Qui sait quand la foudre tombera de nouveau...
Qui sait...

C'est cela l'amour, tout donner, tout sacrifier sans espoir de retour.
- Camus-

mardi 4 mai 2010

How sweet it is

(Marvin Gaye)

Vendredi soir, j'étais à Plessisville, dans le cadre de mon boulot.
De vous à moi, Plessisville, plus communément appelé : Plessis, par les locaux, c'est une petite ville d'environ 10 000 habitants.

De naisssance, moi je viens de Victoriaville, qui est à environ une demi-heure de Plessis. Quand j'étais plus jeune, on jouait au Hockey contre eux. Quand t'es jeune, les parents cherchent souvent des activités pas trop onéreuse afin que leur enfant ne traine pas à la maison. Faut ben faire passer le temps !

À chaque match, dans l'autobus et dans la chambre, Le coach avait toujours le même discours : Faites attention, Plessis joue Salaud.

- Gardez la tête Haute, les coudes et genoux sorties, on se laissera pas avoir !

Puis il venait vers moi.

- LeDZ, t'as le droit d'utiliser ton bâton pour tasser le joueur dans ton demi-cercle, vise le dos avec ton côté mince de bâton!

À 13-14 ans, on joue presque tous un peu salaud... On s'essaie, on voit jusqu'où on peut aller, et comme notre testostérone commence tout juste à fonctionner, on veut s'essayer... Parce qu'aussi bizarre que ça puisse paraitre, tu ne peux pas te battre contre quelqu'un qui essaie de te taxer, mais tu peux crisser une volée à un gars en patin... Moi, en tant que goaler, ma spécialité, c'était de faire tomber les joueurs avec mes jambières... J'aimais pas ça, mais le coach insistait pour que je le fasse. Quand je ne voulais pas le faire, je ne jouais pas...
Sale sport, le hockey mineur...

Enfin, vendredi soir, je prenais une bière dans un bar de Plessis ( y'en a 6 ). Je suis toujours content d'aller prendre une bière en région, et à chaque fois, je constate que tout les bars de région sont 2 fois plus gros que n'importe quel bar à Mtl...

Assis, au comptoir du bar, je jase avec la waitress et la barmaid. Visiblement, à l'exception de moi, personne ne sort écouter la game de hockey ici. LA barmaid est cute, une blonde en avec une petite robe grise en coton, elle est vraiment sexy. Son amie la waitress, elle, elle a l'air un peu plus effarouché, plus réservée au début, mais un vrai corps de mannequin, les cheveux frisés blond, et des yeux verts...incroyable. Les deux me disent qu'elles fréquentent quelqu'un, et c'est correct. Je veux dire, elles sont cute mais bon, sans plus.

Anyway, depuis le temps que je suis sur la route, j'ai compris deux choses : First, tu ne couches jamais avec une barmaid. Second, Tu ne couches pas avec personne dans un village... Dans les deux cas, tout se sait...


Je repensais à l'origine de ces deux règles qu'un ancien collègue m'avait confié, et que j'avais facilement adopté, quand une femme d'une cinquantaine d'année est entrée dans le bar avec quelques autres personnes.

La femme s'est approché du bar et elle est venue jasé avec nous. Au début, j'ai un peu ris d'elle parce que, ben parce que je trouvais qu'elle était mal engueulée et moche, mais bon, faut ben faire passer le temps dans une ville comme Plessis, et je n'étais pas pour m'en aller pour une telle raison..

La soirée a passée. Puis à un moment, la femme a dit qu'elle s'en allait et elle a embrassé la barmaid sur les joues, lui souhaitant une bonne soirée, puis elle est venue vers moi pour m'embrasser également. Tsé, quand une fille que tu trouves mignonne t'embrasse sur les commissures des lèvres, c'est excitant... Mais quand une femme qui pourrait être ta mère, ou ta grand-mère, le fait... c'est dégoutant.

Mais le plus horrible, c'est quand elle passe de la deuxième joue à tes lèvres... et que tu sens sa moustache se frotte à la tienne... C'est carrément du vice !


La barmaid a rit, et son ami Waitress aussi.

- T'es pas le premier... Tsé dans le coin, c'est toujours les mêmes qu'on voit... Quand un nouveau se pointe la face, on veut savoir s'il sait quoi faire avec ses mains, sa bouche, son cul...

Puis, elle m'a servit un shooter de Jack Daniel's, question de faire passer ça. J'ai pris une autre bière, et à 2 heures, les filles ont fermé le bar. Elles commençaient à être pas mal chaude, donc je leur ai laissé faire leur caisse, et je suis parti vers ma chambre d'hôtel, à pied. Je n'avais pas trop bu, mais je me disais que ça serait plus responsable de marcher... À la limite, ça m'endormirait, parce que malgré quelques shooters et 3-4 bières, j'étais encore assez allumé.

Quand je suis arrivé à l'hôtel, au bout d'une demi-heure de marche, j'ai réalisé que j'avais laissé mes clefs au bar. J'ai maudis ma tendance à tout laisser sur le comptoir des bars, et j'allais rebrousser chemin, quand une auto s'est stationné à 1 pouces de mes genoux.

Les phares de la voitures se sont éteints, puis la waitress est sortie de l'auto avec mes clefs...

- T'as de la place pour dormir, je ne crois pas être en état de conduire après ça ! dit elle en désignant une bouteille de vodka...

J'ai compris qu'à Plessis...Faut bien passer le temps.

dimanche 2 mai 2010

What i ate

(David Shrigley)

Vendredi, elle m'a dit que j'avais un beau cul.

Bon, c'est le genre de chose plaisante à se faire dire, surtout quand c'est une phrase qui initie une conversation.

- Euh... Ben merci !
- Crois mes yeux et moi, ça fait plaisir.

J'en ai pas fait grand cas, parce qu'elle ne m'a pas reparlé. De toute façon, j'avais trop hâte de partir voir la game de hockey.

Le Lendemain, elle est vient vers moi.

- Es-tu circoncis ?
- Non.
- Dommage...

Et elle est repartie, me faisant un clin d'oeil.

Plus tard dans la journée, elle revient vers moi.

- T'as un corps d'homme
- C'est si apparent ?
- T'as un corps d'homme, c'est d'une évidence...troublante.
- Ok...ben merci !

Elle ne m'a pas reparlé, et j'ai pas trop fait attention à elle. LA veille, j'avais que trop bu...

Aujourd'hui, je démontais mon kiosque. Sournoisement, elle s'est glissé derrière moi, et elle m'a tâté les mollets.

- Wow... C'est pas des mollets, c'est des barres de fers !
- Merci.
- C'est moi, ou t'es pas vite vite.
- Pourquoi ?
- Depuis 2 jours, je pense juste à te baiser, je te fais des avances, pis tu ne réagis pas...
- ...
- C'était pas assez évident ?
- Oui, c'est juste que tu me fais penser à ma mère...