jeudi 26 novembre 2009

beatbox

(The sounds, the champ remix)

( série : Les voisins )
( Phil )

Phil est le geek par excellence. Je ne l'avais jamais vu, jusqu'a hier.

- Ça fait deux ans que j'habite ici.

Il m'a dit ça, avec...beaucoup d'enthousiasme. Je ne le juge pas, mais... J'ai comme eu l'impression que sa vie manquait clairement de contacts sociaux.

Je l'ai rencontré alors que je revenais de travailler. Une journée de misère dans une semaine de pandémie de peste. Les lois de murphy aurait pu être écrit à propos ma semaine.

Tout ça pour dire, je rentrais chez moi, un vendredi soir, à 19 hrs, alors que ça faisait 12 heures que j'étais parti travailler, et que c'était ma plus courte journée de travail dans les 7 derniers jours...les 7 derniers jours...

Tout ça pour dire que, en garant le pick-up avec lequel j'étais parti du bureau, afin d'aller le remplir le lendemain, pour une huitième journée de travail, il m'a accosté.

- Excusé moi Monsieur...
Monsieur... (soupir)
-... Est-ce que vous pourriez m'aider à déménager un clavecin ? Voyez vous...
- Ok... Appel moi pas monsieur, et S'il te plait, ne me vouvoie pas non plus.
- D'accord... Donc, comme je disais, je vois que vous avec un véhicule qui pourrait me dépanner. C'est que je suis à pied et que je ne sais pas comment je peux le transporter, c'est seulement à quelques coins de rue d'ici...

J'ai ris. J'ai ris parce que... Je ne sais pas pourquoi j'ai ris, mais j'ai dis oui. Probablement parce que c'était le comble d'une journée, mais aussi parce que je ne pouvais pas lui dire non. Avec ses cheveux qui viennent de dépasser le stade du Mullet, et de ses lunettes d'aviateur avec du papier collant. Pour une raison obscur, je l'ai imaginé avec des broches et des boutons...

Alors je l'ai aidé, et j'ai réalisé qu'un clavecin, c'est deux fois plus gros qu'un piano, donc par conséquent, 2 fois plus lourd... J'ai ris aussi quand j'ai réalisé que c'était mon voisin.

- T'habites là ?
- Ça fait deux ans que j'habite ici !
- T'es mon voisin de palier...
- Pour vrai, c'est un drôle de hasard...

Et on a monté son clavecin, dans les marches. Rendu chez lui, j'ai réalisé que je n'étais pas aussi en forme que je le croyais.

Son appartement est remplis de babioles de collection, de posters de vieux films, une bibliothèque, plus remplis que la mienne... Ce qui me fait l'admirer un peu. Son ordinateur, prend toute la place dans le salon, et c'est sans compter de tout les intruments de musique qui trainent.

Entre deux souffles, j'ai vu : 2 guitares, un instruments à corde que je n'ai jamais vu, un synthétiseur, un drum électronique et quelques micros. Pendant 2 secondes j'ai pensé que c'était peut-être un amateur de guitare hero, mais j'ai réalisé que non.

- Tu joues de la musique ?
- Je suis bruiteur.

J'ai, encore une fois ris.

- Pourquoi tu ris ?
- Parce que ça fait deux ans que tu es là, tu as assez d'instrument pour ruiner les tympans du Quartier, et je ne t'ai jamais entendu...
- Ok, je vois ce que tu veux dire... Je suis assez discret. Je fais tout avec des écouteurs.
- Tu veux une bière ?
- Non, j'aime pas la bière.

J'm'en serais douter

- Mais j'ai du rhum de la martinique si tu veux. Allez, je te l'offre !
- Comment dire non.

Phil, c'est un bon gars, avec un gros coeur.
Il m'a donné la bouteille.

That's what you get

(Paramore)

Il pleut à boire debout, et encore, si quelqu'un essaie, il risque de se noyer...
Il pleut tellement que je trouve que la route est dangereuse aujourd'hui, mais depuis que j'ai ma voiture, pour rien au monde j'aurais pris l'autobus ou le métro aujourd'hui.

Puis à une lumière, j'ai eu pitié pour une femme qui trimbalait ses sacs. Je me suis garé près d'elle et j'ai baissé ma fenêtre.

- Excusez moi madame, voulez vous un lift ?
- Euh... Non...
- Oui, je sais que ça peut paraitre étrange, mais je ne suis pas un maniaque.
- C'est ce que dirais un maniaque...
- Madame, vous êtes trempée... Je suis prêt à vous laisser mes clefs, vous pouvez conduire si vous voulez...
- Dans ce cas là, j'accepte.

Je suis sorti de mon auto, en laissant les clefs dans le contact, et je me suis assis côté passager.

- C'est gentil de votre part monsieur, est-ce que je peux vous offrir une cigarette ?
- Volontiers !

On ne m'a jamais revu...

mardi 24 novembre 2009

The perfect guy

( The king of rocksprings )

De l'importance des priorités :
( Ce matin, 8 heures -5 )

- Criss, faut que tu sois pauvre en ostie pour payer ton pain, pis ta pinte de lait avec interac...

Sur le coup, je suis resté saisis quand j'ai compris que le vieux s'adressait à moi, j'avais pas encore pris mon café. Puis j'ai ris, quand j'ai vu qu'il avait une "king can" de bleue dry dans la main...

- On se calme !
- Heille, chu pressé tu sauras...

Avoir eu pris mon café, j'aurais pleuré... Mais finalement, j'ai juste ris.

You lit up for me

(Spirit kid)

- Moi je te trouve beau, mais c'est pas ça qui m'a le plus attiré chez toi.
- C'est quoi ?
- Tu me traitais comme si j'étais une princesse...

Et c'est vrai, je l'ai traité comme si c'était une princesse, une reine, une impératrice, à la limite de l'adulation.

- Tu me traitais comme si j'étais une princesse... Et tu étais l'homme le plus gentil que je n'avais jamais rencontré.

Le plus gentil... L'orgueil... J'ai passé mon adolescence à lutter contre le fait que j'avais l'air gentil, alors que toutes les filles qui me plaisaient sortaient avec des garçons qui se comportaient avec comme de véritables trou du cul ! Et là, aujourd'hui que je suis récompensé, pour ce que j'ai toujours été, j'ai l'impression d'être un imbécile.

En fait, en ce moment, j'ai l'impression que lorsque l'on nous regarde, on se dit : Mais elle est trop bien pour lui... Qu'est-ce qu'il a ce type !?

- Tu parles au passé...
- Ne suis-je plus ta princesse ?
- Tu le seras toujours, le pire qui puisse t'arriver c'est de devenir une sorcière, en me quittant.
- C'est une menace, un mauvais sort que tu me lances ?
- Non, tu seras toujours une princesse. J'ai juste l'impression que tu ne m'aimes pas, vraiment. Que tu es avec moi parce que je te traite bien...
- Et toi pourquoi tu es avec moi ?
- Parce que je t'aime !
- Et tu ne peux pas croire que c'est réciproque ?
- Oui, sans doute...
- Je suis folle de toi, je t'aime et tu es le plus bel homme que je n'ai jamais aimé, en plus, t'es intelligent...
- C'est moi qui dit ça ! Tu es la plus belle femme que cette est portée !
- Je t'aime tellement... Je suis enceinte !

J'espère qu'il ressemblera à sa mère...


I ME MINE

(Ellioth smith)

- Pourquoi t'es choquée ?
- Tu comprends jamais rien.

Si je pouvais m'obstiner, je le ferais. Et habituellement, j'aime ça m'obstiner avec elle, mais le fait est que je n'ai rien à répondre à ça. C'est vrai que je ne comprends jamais rien de ce qu'elle veut.
Et C'est un peu pour ça que je l'aime tant. On partage un appartement, mais on vit dans deux mondes qui n'ont que la seule connexion que dans notre intimité. Et quand je dis intimité, je ne parle pas de la chambre à coucher. On est vraiment bien ensemble, parce que notre monde s'y rejoint...

C'est pourquoi une telle déclaration m'a vraiment chaviré. C'est comme si elle m'avait dit : Écoute moi quand je te regarde !

- Ben, c'était un précepte de la communication... Si tu ne me dis pas ce que tu penses, je ne sais pas à quoi tu penses...
- J'hais ça quand tu fais ça !
- Quand je fais quoi ?
- Quand tu rationalises tout...

Mais la vérité, c'est que là on cherche des bébites sur lesquelles frappés. Je dis on, parce que j'ai tout de même répondu ça :

- Calmes-toi !
- Chu pas énervée !
- Pourquoi tu cris ?
- Parce que tu ne m'écoutes pas !
- C'est parce que c'est pas intéressant !

Sur le coup, elle a été choquée, et c'est exactement ce que je voulais. Puis, après qu'elle ait claquée la porte, je me suis demandé où était le problème...

Puis, après l'avoir vu quittée en colère la cuisine, j'ai compris ce que je venais de dire. Je n'ai pas seulement dit quelque chose pour la blesser, j'ai dis quelque chose que j'ai vraiment pensé...

Oui, je sais, j'ai cherché le trouble, et depuis trois heures, je cherche un fleuriste.

lundi 23 novembre 2009

Money to burn

(Wrinkar experience)
( Séries : Les voisins)

Jeanne, c'est la jeune fille dans le début vingtaine qui fait son bac. Les cheveux bruns roux, les yeux fatigués, à force de toujours courir d'un bord pis de l'autre. Elle, elle habite au rez. de chausée. Quand elle est déménagé, elle était avec un copain. Le genre de type un peu intello, un peu hippie, qui parle beaucoup trop fort.

SÉbastien est resté un mois avec elle, quand un soir, rentrant de travailler, je l'ai vu sac à dos et valise à la main, frapper à la porte et lui demandant de le pardonner. Je n'ai pas su pourquoi, jusqu'à temps que je rencontre à nouveau Jeanne, en sortant de l'épicerie. Les bras chargés, je lui ai offert mon aide.

- Ah, t'es le voisin d'au dessus ?!
- Ouais. Tu sais qu'ils font la livraison ?
- Je sais, mais j'ai pas le temps d'attendre après eux, je dois aller travailler.
- Allez, donne moi quelques sacs, je rentre chez moi.

En chemin, elle m'a expliquée qu'elle détestait payer pour un service de livraison. '' Ma mère m'a assez répétée que si le bon Dieu m'avait donné des jambes, c'était pas pour faire beau''

- T'es croyante ?
- Non...oui... Ça dépend, comme tout le monde je crois. Il y a a sans doute quelque chose, sinon pourquoi on se donne tant de mal ?! Toi ?
- Non, pas vraiment.

Et sur le chemin du retour, on a parlé de tout et de rien. Jeanne étudie en histoire de l'art, mais elle se concentre sur l'étude de la kabbale et de les oeuvres kabbalistiques à travers les temps.

- T'es juive ?
- Non, enfin si, mais je suis pas une juive pratiquante, pas depuis 10 ans.

Et on dérive, encore.

Arrivé au pas de sa porte, elle m'a fait entrée, question que je puisse laisser ses sacs dans sa cuisine. Sobre et IKEAlisé.

- Merci pour tout, j'te payerais une bière !
- Si tu veux. Allez Bonne fin de journée.

Le lendemain, je travaillais sur ma terrasse, bière à la main, quand elle a fait irruption avec un 6 packs.

- J'te dérange ?
- Non, je travaillais, mais je crois que je peux prendre un break.
- Tiens, je t'ai acheter un 6 packs, pour te remercier !
- Hmm... Tu ne veux pas payer pour une livraison, qui est à 4 $, mais tu me payes un 6 packs à 12 $ ???
- Ok, je t'ai menti. Je nous ai acheté un 6 packs.
- Assis toi.

ET on a jaser... En fait, je l'ai laissée parler, parce que j'avais bien l'impression que c'est d'une oreille, plus qu'une bière dont elle avait besoin.

- Ouais... J'ai mis mon ex à la porte au début du mois...Il m'a giflé.
- Tsé, on est pas obligé d'en parler...
- Non, ça va. J'avais pas besoin de ça dans ma vie. Mais le plus drôle, c'est que, tsé, l'espace d'un moment, je me suis dis que je le méritais.
- ...
- Puis, je suis revenu à moi. Une fois, c'est une fois de trop... Et il n'y a rien qui puisse justifier de la violence physique à l'égard de quelqu'un qu'on affirme aimer...

- En quoi t'aurais pu mérité ça ?
- J'ai brisé la télé.
- C'est pas très justifiable...
- Est-ce qu'il y a quelque chose qui l'est ?
- Non, non Jeanne...

Non, ce n'est jamais justifiable.

- Tsé, Plus tôt tu m'as demandé pourquoi je payais 12 $ pour un 6 packs et pas 4 $ pour une livraison... Ben le fait est que, l'altruisme ça n'a pas de prix, tandis qu'un service, oui.

J'ai souri, je me suis demandé si la Kabale parlait de la bière comme étant une récompense bénie ?

dimanche 22 novembre 2009

Cover, my doorbell

(Jack johnson, cover White sTripes)

( Séries : Les voisins)


Jacques, c'est mon voisin. Tout les matins, il se lève en même temps que moi. Je le sais parce que je l'entends à travers le planchers.

Chaque matin de la semaine, avant de se lever, il baise avec sa copine. Bon, je dis qu'il baise... Soit il baise, soit il fait des push-up sur son matelas pendant 5 minutes... Dans, un cas comme dans l'autre, je ne suis pas tout à fait sur que sa copine est réveillée pendant ce moment là...

Parfois on se salue, mais je ne le connais pas, ce Jacques. Cette été, on a pris une bière ensemble sur ma terrasse. On a jasé de musique, et culture et de femmes.

- Ça fait longtemps que t'es avec ta blonde ?
- hmmm 6 ans.
- T'es heureux ?

Jacques a hésité. Non, il n'a pas hésité, il a plutôt saisit le sens de ma question, puis il m'a répondu.

- Oui, je suis heureux. Ét tu vois, il y a quelques années, on a eu une énorme dispute, quant
à platitude de notre passion. Et j'ai compris. Le miracle de l'amour n'est pas dans le coup de foudre, il est dans l'épanouissement de celui-ci. Tu vois, la foudre, c'est saisissant, c'est un grand boum... Puis après, il y a la pluie. Et c'est ces milliers de gouttes qui font le quotidien extraordinaire d'un couple né de la foudre... Tu comprends ?

Non, je n'ai pas compris. Surtout que Jacques venait de m'avouer 10 minutes avant qu'il trompait parfois sa copine... Je me dis que c'était sans doute qu'une autre petit goutte de son orage amoureux...

- Mais la fille avec qui t'a couché ?

Il m'a regardé, et il ma cité ceci :

L'idéal est pour nous ce qu'est une étoile pour le marin.
Il ne peut être atteint mais il demeure un guide.
-Albert Schweitzer-

Puis on a changé de sujet.

Jacques est sans doute un piètre amant, et sans aucun doute quelqu'un avec une morale douteuse, pour le commum des mortels. Pourtant, à mes yeux, Jacques a trouvé une façon d'être heureux, et ça, c'est pas donné à tout le monde.

Depuis, ce temps là, on se voit de temps en temps, on joue une partie d'échec ou on descend une bouteille de tequila. Je me dis que c'est ça, le bon voisinage...

samedi 21 novembre 2009

coke and wet

(spank rock)

(au dépanneur, en bas de chez moi)
( une dame dans la quarantaine s'adressant à moi)

- Monsieur !
- euh oui ?
- R'gardez ça !

Elle fouille dans les revues pornos... Elle en ouvre une et feuillette les pages...

- Elle... Vous voyez son vagin... le mien est comme ça, pareil !


J'aime hochelaga, mais pas son vagin...

- Good for you !
- And may be, good for you !

J'aime moins hochelaga...

give it up

(sheek louch)

Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille.
-Napoléon Bonaparte-


C'est plus fort que moi, quand je suis en amour, je ne peux pas m'empêcher de faire et de dire tout ce que je pense. Pourtant, je suis un sage observateur et un bon planificateur, mais pas en amour.

En amour, je deviens épais.

Je sais exactement ce qu'il ne faut pas dire, et ce qu'il ne faut pas faire, mais pourtant, à chaque fois, mes trippes vont de l'avant.

Should I bolt every time I get that feeling in my gut when I meet someone new? Well, I've been listening to my gut since I was 14 years old, and frankly speaking, I've come to the conclusion that my guts have shit for brains. - Nick Hornby-


Mais bon, aujourd'hui, je repense à tout ça et, de 2 choses, l'une : Malgré le fait que mon cerveau agit comme de la merde, je suis heureux comme je suis...

et de 2 : Je me demande encore si je dois lui envoyer des fleurs... C'est quétaine, mais j'y ai pensé toute la semaine...

Ah, puis je rajouterais un 3 : Quand tu fais peur, c'est pas toujours parce que tu es un monstre...

we're going down

( The night marchers)


Un simple texto : F cherche H en pyjama, pour cuillière.

Pyjama... J'essaie de me souvenir de la dernière fois que j'ai porté un pyjama...

J'ai une image de moi qui me vient en tête : Je suis petit, pas trop gros, pis je fais aller mes fesses sur une chanson de Michèle Richard. J'ai un pyjama rouge, sur lequel j'ai des autos... Tsé, des petites autos. Et c'est ce jour là, que mon père m'avais ramener des collants (dans le genre autocollants, et non pas des bas... Je verrais pas mon père faire ça...)

Enfin, je suis chez moi, à regarder partout, à la recherche de ce que pourrait être un pyjama.

Puis je me suis souvenu de mon père. Mon père ne porte pas de pyjama. Il porte des serviettes. Pour une raison X, à chaque année, mon père demande à ma mère de lui coudre une serviette. Essentiellement, mon père porte une jupe, faite en serviette. Ma mère installe un élastique et des boutons, et mon père porte une jupe en guise de pyjama. Ma mère m'en a fait une, il y a quelques années, mais je crois l'avoir porté une fois... soit ce jour là...

Mais je suis toujours chez moi, à la recherche de ce qui se rapproche le plus d'un pyjama... Et voilà que je l'ai trouvé : Une robe de chambre !

Puis je me suis dis, tant qu'à porter une robe, aussi bien mettre ma jupe aussi...

Quand je suis arrivé chez elle, elle portait un pantalon et une chemise....
Qui a créé les vêtements de nuits ? et pourquoi, alors qu'on sait très bien qu'ils ne resteront pas...

samedi 14 novembre 2009

Don't fear the reaper

( Blue oyster cult)

Qu'est-ce que l'égoïsme ?

si on prend la définition du dictionnaire, ça donne ceci : L'égoïsme est un trait de caractère, l'attitude d'une personne dont les actions ou les idées sont uniquement orientées par ses propres intérêts, sans prendre en compte les nécessités d'autrui.

Pourtant, on peut demander à la personne la plus égoïste de notre entourage, si elle-même se trouve égoïste, et la réponse sera invariablement : Non. Suivi sans doute de : Pourquoi, penses-tu que je suis égoïste ?... Hmm...

Je suis loin de me sentir égoiste. En fait, je suis probablement cette personne, je le suis, mais je ne m'en rends pas compte. C'est quoi les nécessités d'autrui ? Je travaille comme un déchainé depuis juin, je le sais. Je n'ai pas eu beaucoup de temps à moi, et je suis quelqu'un d'assez solitaire, même si je crois être solidaire de ma petite famille. Ma petite famille, c'est mes frères et sœurs que j'ai à mtl. Ces 10-12 personnes qui font que je suis ce que je suis depuis 10 ans.

Mais je me demande, suis-je devenu égoïste ? Je présume que de se poser la question, c'est d'y répondre... Mais ça c'est produit quand ? Quand est-ce que mon propre bien-être a passer devant celui des autres ? Est-ce que c'est mal ?

de l'égoisme, je dirais ceci : L'être égoiste est quelqu'un qui met en place ses propres intérêts dans les comportements des pairs. Machiavel résume très bien, très très bien, l'égoïsme dans le prince. Je me souviens d'avoir lu ce livre, il y a 10 ans, mais je ne m'en souviens pas vraiment. Je me souviens du fond, un peu...

Je crois en l'altruisme. Je crois que l'on peut faire du bien, ou donner, sans aucune forme de récompense. Et je crois que d'en parler, c'est tenter de se faire valoir, ce qui détruit finalement l'acte de bonté que l'on vient de faire, que l'on a fait. Le dernier boy-scout...

Apprends moi à être généreux, à donner sans compter, à travailler sans chercher le repos, à me dépenser sans attendre d'autres récompenses, que celle de savoir...
- Prière scout-

Oui, c'est une prière que j'ai chantonné une fois par semaine, pendant 3 ans, entre 10-12 ans. Quand j'y repense, on peut dire que cette prière me résume bien. J'ai enlevé le début et la fin, qui sont des termes religieux, lesquelles ne s'appliquent pas vraiment à mes croyances.

Tout ça mène à quoi ?

Est-ce que la religion est à la base de l'égoïsme ?
Ou, est que l'athéisme crée l'égoïsme ?
La charité chrétienne et la bonté, c'est un immense mensonge ?
Ou encore : Criss LedZ, décroche!

I said, these are lonely days

(greg ashley)

addicted to love

part 3

Quand elle ouvrira sa porte, ce matin, Il y aura un ballon. Un ballon dans lequel il y aura un bout de papier. Sur ce petit bout de papier, il y aura une indication. Et bien entendu, cette indication la mènera vers un autre ballon, jusqu'à concurrence de 8.

Au 8eme, elle saura où me trouver.

Depuis une heure que je l'attends chez moi. J'ai préparer le petit déjeuner, mais en fait j'ai vraiment préparer un immense brunch. Seulement des trucs qu'elle aime. Ou du moins, des trucs que je me souviens qu'elle m'a dite aimé... Une baguette, du miel, du bacon, des oeufs bénédictines, de la mangue, de l'ananas, une croustade aux pommes, des croissants, des pommes de terres à la crème sure, du fromage de chèvre, féta, cottage et à pâte molle. J'ai aussi acheter des cretons, des petites viandes et j'ai préparer plusieurs petites salades...

Si j'avais le but cacher de l'engraisser afin qu'elle ne puisse plus resortir de chez moi, je serais près de la réussite, cependant tout ce que je veux, sincèrement, c'est qu'elle soit ravie. En fait, pas seulement ravie, mais comblée. Parce que si la pire chose qu'une femme peut dire à un homme, c'est qu'elle est déçue... La plus belle, c'est bien de lui dire qu'elle est comblée.

Mais pour combler une femme, et je crois que c'est le parcours initiatique d'un homme dans la plénitude amoureuse, ce n'est pas seulement de la baiser ici et là, selon notre bon vouloir. Je me suis souvent dis, l'homme aime l'après et la femme l'avant. Dans le sens que La femme aime être traité aux petits oignons et ainsi être dans un état plus propice aux ébats, tandis que l'homme la traite aux petits oignons, pour la mettre...ouain, pour la mettre...

Mais je ne suis pas si sur que ce soit vrai. Enfin, quand vient le temps de parler de relations amoureuses, plus rien n'est vrai. Non...rien n'est vrai. Du début jusqu'à la fin...

(iiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnk !)
C'est le bruit de la sonnette... Qu'est-ce que vous voulez, ça sonne comme ça chez nous....

- Salut !
- Isabelle ? Qu'est-ce que tu fais là... euh monte.

J'ai un mauvais pressentiment...

- Batard, C'Est un festin que tu as préparé !
- Ouain, ben c'est que... Ben je voulais qu'elle soit heureuse... Mais toi, quE'st-ce que tu fais là ?
- Hein, c'est des bulles ça... J'peux ?

J'ai tiré une chaise, en lui faisant signe de se servir.

- T'en veux un ?
- Ouain... Vas tu me dire qu'est-ce que tu fais là ?
- Ben quand je suis sorti ce matin, j'ai vu les ballons. Julie aussi, et... ben...
Elle prends une fraise sur la table et l'a croque sans équivoque.
- The're no easy way, écoute Paul, Julie à ramener quelqu'un coucher hier, pis elle ne voulait pas partir faire ta course aux trésors, parce qu'elle se sentait coupable...

J'ai ris.

- Tu veux déjeuner ?
- Ben je sais pas...
- CRiss Isabelle, penses-tu que je peux manger ça tout seul...
- Ouain...il te reste des bulles ?

Oui, il me reste des bulles, mais elle vient de m'en péter une grosse...

vendredi 13 novembre 2009

Guiding light

(Muse)


La musique était forte, et le seul moyen de soutenir une conversation, c'était de crier.
Mais pas elle, le moyen qu'elle a trouvé pour me parler, c'est de coller sa joue contre la mienne, et ainsi pouvoir délier sa langue dans le creux de mon oreille.

Je ne me souviens pas de ce qu'elle m'a dit, tout ce que je sais, c'est que j'ai trouvé ça romantique. Elle m'a touché directement au coeur. Je ne me souviens pas de ce qu'elle m'a dit, parce que je pensais trop à ce que je ressentais à ce moment précis. J'écoutais pas, je vivais.

J'ai quand même eu le réflexe de me tasser, mais la douceur de sa peau diaphane a calmé mon état de panique. Parce que oui, oui, j'ai paniqué. J'étais trop impressionné par elle, pour oser seulement espérer un contact avec elle. Et je savourais trop cette douce présence pour m'en séparer.

Depuis la première journée, où je l'ai vu, de vert vêtue, depuis cette journée, elle me hante. Elle vient me chercher dans ma tête à des endroits que je me croyais exclusif.

Et j'ai paniqué, parce qu'à elle seule, elle me redonne le gout de vivre. Elle me donne le gout de respirer et de vivre. Elle me donne le gout de tout... C'est une muse. Elle me montre la lumière...

mercredi 11 novembre 2009

My culture

( 1 giant leap)

(Sur le bord de l'autoroute jean-lesage, 1 homme et 1 femme)

H- Ça prend ben une criss de conne pour mettre du rouge à lèvre, quand elle roule à 120 km/h.
F- Ça prend ben un épais pour la regarder, et qui rentre dans le cul d'un char à 125 km/h.

La réalité de chacun est indépendante des ses actions, et de ses acquis...