mardi 30 juin 2009

Are you ready for this ?

(jock jams)


Ça y'est, le festival de Jazz commence.

Pour les 14 prochains jours, je pense pas avoir le temps de revenir ici...

C'est comme des vacances, sans l'aspect repos...

À dans deux semaines !

N'hésitez pas à aller voir mes nouvelles des mois précédents !

Ciao !

samedi 27 juin 2009

No threat

(Gogol Bordello)

IL n'y a pas d'acquis en amour, il n'y a que des petites attentions passant inaperçu...

-LeDZ -

vendredi 26 juin 2009

American Woman

(Lenny Kravitz, ou the Guess who)

J'ai envie de lui dire : Je t'aime.

Mais, c'est impossible. Premièrement parce que je ne veux pas lui faire peur, deuxièmement parce que j'aimerais lui dire d'un façon significative, Et troisièmement, parce que je ne suis plus tout a fait sur de l'importance de ces mots.

Ça fait deux jours que je rumine la question. Est-ce que ces mots vont trouver le juste moment pour sortir de ma bouche, et qu'elle va m'embrasser ou vais-je le dire tout croche et elle rira ?

Et qu'est-ce qui se passe si jamais je le lui dis et qu'elle n'est pas d'accord, pas satisfaite, pas enthousiaste... Ça serait mieux si c'était elle qui me le disait !

Deux jours, que je tourne des scénarios dans ma tête, à défaut d'avoir un plus gros budget... N'est pas Michael Bay qui veut... Je cherche encore en ce moment une façon originale.

Des fleurs, des roses blanches et rouge...
une lettre d'amour que je lui envoir pas courrier (avec un vrai facteur!),
en allant au cinéma, ciné-parc,
en faisant un road trip, u
ne chasse au trésor,
un poème,
en prenant l'apéro ?
En lui chantant une chanson,
en faisant une danse des amours tiré de la vie d'un gorille ?

Mais j'ai l'impression que tout à été fait, mais je me dis que tout ne lui a pas encore été fait... C'est fou ce qu'on peut être original, les hommes... En sirrotant mon café, je me demande c'est quoi la chose la plus romantique que l'on m'est fait. Et aussi à celles que j'ai fais. Mais surtout à ce qu'on fait mes amis...

Dans mon top trois des choses les plus romantiques que j'ai fais :

1. Une demande de fiancailles, lors d'un souper que j'ai fais, avec des schtroumpfs de mariage au pied duquel était placé une bague... ( Ça l'air cheap comme ça, mais c'était vraiment cool)
2. Danser un tango, alors que je ne danse pas le tango pour 2 sous, mais danser avec une rose dans la bouche, c'est vraiment excitant !
3. J'ai fais une boite magique, dans laquelle à toute les semaines, je déposais un nouveau cadeau...

Mention spéciale : Le bouquet de 11 roses rouges et une rose rouge artificielle, avec ces mots : Je t'aimerais jusqu'à ce que la dernière rose ce bouquet soit fanée...


-Oui Allo
- Salut ( voix chaude, sensuelle)
- Salut ( voix d'un enfant de 8 ans)
- ÇA te dit d'aller au cinéma ce soir ?
- Euh, oui...
- Cool, je finis de travailler à 5.
- Ok, je te rejoins chez vous.
- Ok Ciao
- Ciao
- Hey... je t'aime...

C'est toujours plus facile quand c'est l'autre qui fait les premiers pas... Mais personne n'aime vraiment la facilité...

- Moi aussi...

jeudi 25 juin 2009

Say, say, say

(Michael Jackson, feat Sir Paul McCartney)

(Assis avec une amie dans un pub.)

- Ch't'amoureux.
- PFFFFTTT

En 1.4 secondes, une gorgée de bière voyage la distance d'une bouche à un t-shirt.

- La bière est pas bonne ? T'aimes pas mon t-shirt ? T'as pas comprise qu'il faut pas boire et parler en même temps ?
- Désolé... T'as dit quoi ?
- Qu'il faut pas parler et boire en même temps...
- ... Avant... T'es amoureux ?
- Ouain, ben j'pense que oui...en fait je suis pas mal sur...

- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- PArce que quand je pense à elle, j'souris.

(pause)

- Parce que, quand je pense à elle, je vois la lumière dans tout ce qui est noir. Et je trouve que le noir est plus gris et que le blanc est plus blanc.

(pause)
- Aussi parce que j'ai envie de partager des secrets avec elle, j'ai le gout de lui dire que je la trouve belle, tout le temps. J'ai envie de la coller, de l'embrasser, de lui toucher, tout le temps. Quand ça va mal, je me dis qu'au moins, elle est là...

- Tu lui as tu dis ?
- Ben non !
- Ben là, pourquoi ?
- Parce que je ne sais pas comment lui dire ça...

mardi 23 juin 2009

Under pressure

(Bowie)

DE 2 choses, l'une : Je suis plus qu'occupé en ce moment, ce qui ne me permet pas d'écrire vraiment.

deuxio : on se revoit en Aout... D'ici là, je ferais quelques apparitions, mais sans plus... En fait, je vais distancer mes billets, en espérant que ce sera plus percutant...

Ou si vous avez des demandes spéciales, je n'y vois pas d'inconvénients ;)

La Russe

(Malajube)

Ma voisine est une immigrée.

Ça se voit juste avec tout ce qu'elle met dans son bac de recyclage. Des produits qui ne se traduisent pas et des milliers de sacs de patates et de sarrasin. Le plus étonnant, c'est sa fille de 19 ans. Le stéréotypes même de la fille Russe : Grande blonde élancée, aux formes, ma foi, plus que parfaite.

Pourtant, je sais qu'il est humainement impossible de manger autant de patate et de sarrasin, et rester aussi mince. Quoique même sa mère est encore très bien conservé pour son âge. Puis, je me suis dit, c'est peut-être la vodka. Parce qu'autant de vodka dans un bac de recyclage, c'est soit le lendemain d'un party, soit une réunion d'étudiant.

Mais voilà, 8 bouteilles de Moskovskaya, c'est beaucoup. Oups... c'est mon bac de recyclage ça.

J'étais sur mon balcon hier, et je faisais des brochettes Voronoff ( Ça je l'ai su après...) lorsque ma voisine ( la mère) est venue m'offrir un verre de vodka, bien glacé.

- приветственные восклицания ( en levant son verre)
- Ouain ! ( en faisant un chin chin)

Alors, elle est rentrée. À moi même, je me suis dis que c'était sans doute ça du bon voisinage, un verre sur une terrasse de temps à autre. Mes brochettes commencent à être prêtes quand je la vois revenir les bras pleins : Une bouteille de vodka, des galette de sarrasin et du caviar...

Alors on a souper ensemble. Elle m'a parlé de son pays, de la rencontre avec le père de sa fille, des problèmes qu'elle a avec sa fille, de son boulot à l'ambassade... et de fil en aiguille on a sifflé la bouteille de vodka. Autant au début de la soirée, j'avais du mal à la comprendre, à la fin c'est comme si je parlais russe. À boire autant de vodka, la racine de leur langage peut bien être gutturale...

On s'est dit bonne nuit, et on est allé se coucher respectivement. Je ne me souviens plus très bien, mais ça tournait pas mal autour de moi.

Quand je me suis levé ce matin, en me dirigeant tant bien que mal à la salle de bain, j'ai senti une drôle d'odeur.

En regardant ma cuvette, dans un état lamentable, je me suis souvenu qu'hier soir j'ai compris comment elles restaient mince...

samedi 20 juin 2009

Out in the fields

(Gary Moore)

J'ai jamais été quelqu'un de vraiment ésotérique.

En fait, on pourrait dire de moi que je suis un nihiliste... mais moi je ne le peux pas... Parce que sinon ça serait paradoxal...

Mais de deux choses, l'une : Quand on me parle d'astrologie, je repense sans cesse au fait, qu'il y a quelques années, une femme m'a dit que les béliers, je suis bélier, étaient des personnes parfaites pour les Lions...

Depuis ce temps, même si je n'y crois pas, je suis toujours curieux, et un peu excité, quand je rencontre une femme née entre le 23 Juillet et le 22 Aout.

Mais, en fait, je m'en fous un peu,
car je ne suis pas quelqu'un d'ésotérique...

vendredi 19 juin 2009

Witch

(The bird and the bee)

Pacha, son nom de scène.

De son vrai nom, Parick Charbonneau.

Depuis qu'il a 6 ans, Pacha n'a qu'un rêve, c'est celui d'être magicien. Pas n'importe lequel, il veut être LE magicien, celui dont tout le monde parle. Il veut que la magie devienne populaire. Son but, c'est que la magie devienne tout aussi populaire que les consoles.

Il sait que tout ça n'arrivera jamais, mais il ne le dit pas. Parce qu'il croit en la magie, enfin, l'art de la magie.

- Julie, T'es pas un peu conne de dépenser autant d'argent dans les services d'une voyante.
- Et toi, t'as combien de paquet de cartes sur toi ?
- ...
- Tu trouves ça normal ?
- C'est pas pareil...
- Ben c'est ça, je te juge pas, pis j'en demande autant.

Julie s'est fait volé sa voiture, c'est pourquoi Pacha l'accompagne chez Mme Esmeralda...

- Écoutes, je suis magicien, moi aussi je peux te dire ton avenir.
- Si tu étais aussi efficace qu'elle, j'y penserais, parce qu'elle me charge drôlement chère.
- J'peux pas croire que tu fasses confiance à une diseuse de bonne aventure...
- J'peux pas croire que mon meilleur ami est magicien, et qu'il me sermonne sur le fait que j'ai rendez vous avec une voyante.

Devant la porte, Pacha se moque de l'endroit.
- On se croirait dans un mauvais film de l'ancienne yougoslavie.
- C'est rosemont, osti Pat... Décroche avec ta mauvaise foi ! Tu lui diras quand tu vas la voir !

La porte s'est ouverte sur cette dernière phrase.

Pat reste bouche-bée. Face à face avec elle, il se dit que c'est la plus belle femme qu'il ait vu depuis longtemps.

- Bonjour Julie, Bonjour Mr... Charbonneau... C'est ça ?
- Vous lisez dans les pensés aussi ?
- Autant que vous, à ce que je sache... Avant que vous me le demandiez, moi, c'est Caroline...

Julie regarde son ami et sa diseuse de bonne aventure perplexe.

- Ben vous jaserez en vous taisant plus tard, moi je veux qu'on me parle...

***

- Julie, te rejoins dehors... Caroline... Euh... Est-ce qu'on pourrait se revoir ?
- Désolé Patrick, mais je crois que non...
- Ah... euh, c'est direct et franc... euh.. t'es sure ?
- Désolé...

***

Le Lendemain, Caroline n'a pas lu la rubrique nécrologique, elle le sait...

mercredi 17 juin 2009

Ton invitation

( Louise attaque)

Vous avez pas une idée pour une nouvelle...

Je suis sans mots depuis plus d'une semaine, ou presque...

J'ai besoin d'un coup de pouce...

Soyez pas gêné !

Ain't no sunshine

(Bill Whiters)

( LeDZ, collègues de nouveau bureau)

Collègue 1 : Hey LeDZ, tu fais quoi ce week-end, on fait un BBq chez Collègue 2
Collègue 2 : Ouain, Samedi soir, t'es libre ?
LeDZ : Euh... Merci, mais non. Je travaille Samedi.
Collègue 2 : Où ?

Et là de leur expliquer que je bosse pour 2 compagnie en même temps, ça les tuent.

Collègue 1 : Ben là, tu te reposes quand ?
LeDZ : Ben... quand j'ai mon ukulélé dans les mains, je suis Zen en criss
Collègue 2 : Pis ta vie sociale ?
LeDZ : Pour être tout à fait honnête, je ne vois pas de quoi tu parles !
Collègue 1 et 2 : Hein ?
LeDZ : En fait, je risque d'aller m'exploser la gueule vendredi soir au Jupiter, mais c'est pas encore tout à fait certain, ça dépend à quel heure que je finis mon montage vendredi...
Collègue 2 : Quel montage ? On a congé Vendredi...
LeDZ : Vous avez congé Vendredi, pas moi...

lundi 15 juin 2009

Young Americans

(David Bowie)


- Lire, mais qui a le temps ? je vois le film, et en 2 heures, c'est dans la poche...

- Mais vous êtes aveugle Théodore. Vous devez lire une œuvre pour en tirer une expérience personnelle pour connaitre les pensées et les sentiments de l'auteur sans que n'intervienne des acteurs, des réalisateurs et des professeurs qui l'interprète à leurs façons. Lire afin de partager et de comprendre les pulsions qui agitent l'humanité, de sentir la vibration de la vie...

Rodney Dangerfield, Back to school !

Ça fait 22 ans...

dimanche 14 juin 2009

In a beautiful place, out in the country

( Boards of canada)

T'es partie vite un peu ce matin...
J'me serais encore lové dans tes bras...

Et j'aurais aimé t'aimer encore un peu...

Mais tu es parties, et la journée est magnifique. Le soleil brille et m'imprègne le corps. Mais il n'est que deuxième, parce que mon corps ne sent que ton odeur, la notre...

Mais tu es parties...

J'ai retrouvé ma naiveté dans tes hanches, dans tes yeux, dans ton coeur...

Tu reviens quand, J'espère que ce sera avant l'automne !

En attendant, je vais aller m'imprégner de soleil.
Parce que je sais que lui sera la demain, même si toi tu n'y es pas...
Mais, j'ai confiance, tu y seras.

vendredi 12 juin 2009

Rainy day women

(Bob Dylan)

Assis, tranquillement, avec la seule lumière, celle d'un fond de jardin, on est assis sur une table de pic-nik, disons le, un peu délabrée.

On jase de quoi ? on jase de tout, sauf de ce qu'il faudrait jaser... En fait, on parle parce qu'on veut meubler le silence qui nous est si intimidant. On jase, parce que si on se tait, on ne saura plus quoi dire...

Dans nos ballons de vin, il ne reste que le fond.

Une première goutte.

- Ça ne durera pas... c'est seulement une petite pluie passagère !
- Hmm... pas sur, il annonce des averses cette nuit.
- Bah, j'aime ça la pluie, je trouve ça romantique...

Je ne la connais pas vraiment, et je sais que si je suis là, c'est juste parce qu'on s'est croisés dans la rue, et que tout deux on avait rien d'autre à faire...

Une deuxième goutte.

- Ça fait quoi ? un an qu'on se connait ?
- Ouain, plus ou moins.
- Tsé, au début, j'aimais pas ça quand tu me touchais...
- Ouain, je suis quelqu'un qui touche beaucoup aux gens... J'veux pas faire mon psy, mais c'est un moyen de démontrer de la confiance et de chercher l'attention...
- Ben avec moi t'as réussi...

Une troisième goutte.

- À toutes les fois que tu me touches, j'ai l'impression d'être un ciel transpercé d'éclairs
- Belle métaphore !
- Je le pense... Même quand j'étais avec mon ex, j'adorais quand on travaillait ensemble...

Une 4eme, 5 eme, 6 eme, etc...

- Ouain, je crois que je vais rentrer...
- Ouais, moi aussi.

On s'est levé, elle a ramassé les trucs qui trainaient sur la table. Puis, l'averse s'est déversée sur nous. Impulsivement, elle s'est approchée de moi et elle m'a embrassé... Sous la pluie nos lèvres glissaient l'une sur l'autre.

Sous la pluie, nos mains glissaient sur nos corps, cherchant un bout de peau encore sec à mouiller.

Tout deux sous la pluie, je ne pouvais m'empêcher de repenser à la scène d'un clip de Bran Van 3000.

Elle ne m'a pas proposé de rester, mais elle m'a laissé son numéro, et trempé, je suis parti.

Ce matin, quand je me suis réveillé, je souriais...

Et malgré le fait que je ne suis pas un désespéré, j'ai voulu l'appeler. Mais même si sous la pluie,l'électricité passait entre elle et moi, mon cellulaire a rendu l'âme...

J'm'ennuie des numéros laissés sur un carton d'allumettes...

jeudi 11 juin 2009

Last night, I dreamed that somebody loved me

(The Smith)

Quand je t'ai regardé dans les yeux, j'ai vu ce que je cherchais, ce que j'avais tant cherché, ce que j'avais tant attendu...

Derrière tes lobes d'oreilles se cachaient, des traces de bonbons au gout de la passion. Le gout sucré et rassurant de la tendresse.

Puis sur tes lèvres, j'ai posé les miennes. Délicatement, pour commencer, et plus sauvagement par la suite. Sur ton épaule nu, j'ai déposer un baiser. et suivant la jugulaire, j'ai embrasser tout ton cou, tendrement. Et j'ai été chercher ton lobe d'oreille, que j'ai croqué.

Nos bouches indissociables, nos mains sur les vêtements et la peau de l'autre, on s'est déshabillé. Quand tu as défais ma ceinture, j'ai frémis. Quand j'ai défais la tienne, tu as eu le souffle court.

L'excitation ne nous conquérait pas seulement, Il nous possédait. Nous étions l'excitation.

Et dans la fureur de vivre, nous avons fait l'amour. Pas celui des films pornos, pas celui des films à l'eau de rose, non. On a fait l'amour comme Nous. Nous on s'est donné l'amour comme l'amour ne se donne que rarement. Je t'ai aimé en parcourant tes cuisses, de mes mains à la fois douces et rugueuse. Tu m'as aimé avec les tiennes, douces, qui me parcourait l'échine jusqu'à la nuque...

Des caresses, avec tout ton corps, des caresses avec tout le miens...

Oh oui, hier, j'ai rêvé que j'avais aimé, mais tu étais encore là.

Ayoye

(Offenbach)

De l'impétuosité des jeunes filles.

Je suis un vieux de la vieille. Mais la vieille, elle m'a bien éduquée.
Moi, moi, qui prône le libre-arbitre, parce qu'un arbitre, ça ressemble déjà à un prisonnier...
Moi qui prône le moment présent, parce que le passé est fait et le futur à parfaire...
Moi qui prône l'amour, parce que c'est si prenant la haine...

Et bien moi, j'ai de bien belles valeurs, mais je ne fonce pas.

Comme mon père m'a si souvent répété, et que moi même, je dis avec humour : Fais ce que je dis, pas ce que je fais !

Je ne me, et vous, tannerais pas à essayer de comprendre LA femme, c'est peine perdue. Chaque femme est une étoile à découvrir, et tant qu'il y aura des femmes, il y aura des étoiles...

Ce que je cherche à comprendre, c'est la vision de la femme à propos de L'Homme.

Hier encore, je me suis fais servir : L'homme moyen cherche sa mère. Vous cherchez tous une partie de mère en nous...

Peut-être, mais vous, c'est votre père que vous cherchez en nous. L'Homme rassurant. Et j'ai compris quelque chose.

Mais rassurez vous, je suis loin d'avoir une vision significative, seulements des bribes...pour l'instant.

Nous sommes pas pareil, et pis pourtant, on s'émerveille au même printemps

- Gerry Boulet -

Les mots

(Mickey 3d)

Je refais une tentative...

Votre top 5 de mes nouvelles, c'est quoi ?

Come on, pas game !

Au pire, fais un top 3...

Dis tout sans rien dire

(Daniel Bélanger)

Je me demande si tu me lis.

Si oui, je trouve ça étrange.
Si non, j'écris pour rien dire.

D'un côté, j'espère que non.
De l'autre, j'ose espérer que je t'ai fais sourire quelque fois.

Et parfois, je me demande si tu vas me laisser un message, ou si tu vas m'envoyer un courriel.

Tourmenté ?
À votre tour, mentez !

mercredi 10 juin 2009

Emergency exit

(Beck)

En me regardant dans la glace de la salle de bain ce matin, je ne me suis pas vu. À moins que j'ai l'air d'une bouteille de Tylenol, ce que je sais, n'est pas le cas. Mais les tylenols, c'est bon contre les maux de têtes, et j'en ai un en ce moment.

Puis les évènements de la veille refont surface...

***

Julie se rase les jambes dans la salle de bain. Ça fait 3 semaines que je me sens coupable. Eh oui, comme tout petit ami, j'ai commis l'adultère. Le problème, c'est que je sais qu'elle le sait, mais ce n'est pas moi qui le lui ai dit. Pourquoi je sais qu'elle le sait ? Parce qu'elle me fait tourner en rond dans le lit depuis 2 semaines. C'est pas son genre de passer une semaine sans qu'on baise, menstruations ou pas. Et là, depuis 2 semaines, rien...

- Julie, faut que je te parle...
- Ça peut pas attendre Amoureux ? Disons que je suis un peu dans mon intimité...
- Non, ça ne peut pas attendre.
- Tu m'as trompée... tu te sens mal ? C'est ça ?

Je suis un petit garçon, j'ai honte.

- Tu sais que notre deal, c'est que si on se trompe, ben on s'en parle pas. Comme ça, personne à de la peine !

Je suis un petit garçon que sa mère punit en ne réagissant pas à la suite de ses erreurs.

- De toute façon, crois tu vraiment que je ne t'ai jamais trompé ?
- Euh, oui ?

Sur ce elle prend son peau de cire et elle me le lance. J'ai esquivé le pot, en donnant une claque dessus. Et le peau à directement échoué sur le miroir de la pharmacie, qui lui s'est échoué dans l'évier.

- Ben t'as raison !!!

Elle est hors d'elle.

- Je t'ai jamais trompé parce que je t'aime, Calisse.

Julie ne sacre pas, ou elle ne sacre pas, d'habitude.

25 minutes plus tard, Julie est partie...
Elle ne m'a pas dit où elle allait... En fait elle ne m'a rien dit d'autre.

J'ai fais ce que j'avais à faire, mais je ne suis pas soulagé, donc j'ai ouvert la bouteille de Jameson, et je me suis endormi devant la télé, avec la queue et la bouteille entre les jambes.

***

Tout les morceaux du miroir sont encore dans l'évier.

- Mais c'est qui, qui va avoir la 7 ans de malheur ?

Je me parle à moi-même, et je me demande si je devrais sortir aujourd'hui... C'est elle qui a lancé le pot, mais c'est moi qui l'ai fait dévier...

J'ai appelé au bureau pour dire que j'étais malade, et je me suis recouché... sur le sofa avec le Jameson à mes pieds.

***

- Oui allo ?
- Paul, c'est Pierre !

Oups... le patron...

- Bonjour Mr. Lebrun
- T'es malade Paul ?
- Euh, ouais...
- C'est dommage...
- cough... Pourquoi ?
- Ben mon Paul, repose toi aujourd'hui, et reviens dans tes nouveaux bureaux demain, le C.A. t'as choisi pour être le nouveaux directeurs des ventes !
- Wow... sérieusement ?
- Tu crois quand même pas que je t'appelle pour te virer ?
- Non
- Tant mieux ! On se voit demain !

En raccrochant, je souris... puis je pleure...
Je suis inquiet pour Julie...

Juste moé

(Jervais)

J'ai passé la moitié de la journée à repenser à hier.

- " Tsé, on pourrait juste avoir du fun "

Je le sais, mais je sais aussi que je pourrais m'attacher vite et me lasser vite.

Ou pire, je pourrais m'attacher vite, et que TU te lasses vite.

J'ai repensé à tout ça, et je ne sais vraiment pas quoi faire. J'ai le gout que mes mains te fassent vibrer, comme tu l'as si bien dit. En fait, tes mots exacts étaient : j'aime les frissons que tu me procures quand tu me touches...

Et j'ai encore envie de t'embrasser, ça c'est sur. Mais tu m'as fait, en l'espace de 30 secondes, me faire sentir si bien... Et le confort est quelque chose de complètement abstrait, à mes yeux.

Il va falloir qu'on en parle un peu, et pas juste dans un lit, parce que dans un lit, je perds la tête. Dans un lit, je suis un amoureux, je suis un amant, je suis un pénis.

J'veux qu'on parle du fait, que malgré tout, je suis un peu ton boss.
J'veux qu'on parle du fait, que malgré tout, j'ai baisé ton amie, ta meilleure amie, l'an passé.
J'veux qu'on parle du fait, que malgré tout, on a 6 ans de différence.
J'veux qu'on parle du fait, que malgré tout, je suis un paradoxe ambulant...

Parce que je veux qu'on en parle, mais j'ai pas envie de te revoir, que, pour te parler...

Et j'admire ton courage.
Tu es venues me relancer, alors que j'étais dans ma voiture, et que je partais...
En fait, c'est sans doute ça le problème...

je t'admire... Ou j'aime bien qui tu es, selon ce que je sais de toi.

On va devoir en reparler...

mardi 9 juin 2009

Lumière rose

( Marc Déry)

Pourquoi LeDZ N'écrit plus de nouvelles

( LeDZ devant son clavier, son écran, entouré de son bordel.)

LeDZ regarde au travers de la porte du feu balcon. Il y a la porte, mais pas de balcon... C'est rare qu'on a une porte qui mène genre 18 pieds au dessus de la rue. Mais LeDZ ne pense pas à ça...

Non, il regarde dans la rue, et il se demande sur quoi il pourrait bien écrire une nouvelle. Il cherche l'intrigue. Qu'est-ce qui ferait que le monde lui laisserait des commentaires.

Et à nouveau LeDZ tape des mots sur son clavier. Il relit sa phrase, change un mot, fait ctrl+A et delete.

Il regarde sur son bureau, un peu à la manière de la séquence du début des épisodes de Ray Bradbury. Il cherche l'inspiration, en vain.

IL se lève, fais le tour de son appartement, revient et recommence...

Paul et Julie sont en grève...
rien à faire...

lundi 8 juin 2009

Stella was a diver (and she was always down)

(Interpol)

Comme je venais de mettre 4 morceaux de gomme dans ma bouche, elle a cogné à ma porte. Sans la faire attendre, j'ai ouvert la portière.

- T'es sur que tu es en état de conduire, parce qu'on a presque bu 1 bouteille de vin chaque...

Les morceaux de ma gomme sont encore croquants, tellement je viens juste de les mettre dans ma bouche. Si c'était l'hiver, ou si j'étais vraiment vieux, j'aurais l'impression de mâcher mes dents.

- Oui, oui ! T'inquiètes, tout va bien ! De toute façon, j'habite à 5 minutes.

Le temps d'un "Oui, oui", elle était assise à côté de moi, dans la voiture.

- Parce qu'il y a un tas de lit dans la place, au pire...
- C'est gentil, mais non, j'ai du boulot...

Je sais où elle veut en venir, mais comme elle a dit, on a bu 2 bouteilles de vins. Et qui plus est, la position dans laquelle je me trouve me trouble un peu... Je suis son "boss", et elle a 22 ans.

Mais le fait est qu'elle me plait, surtout avec ses petits yeux malicieux. Ses petits yeux qui m'offrent son corps tout entier...

- Bon, ben dans ce cas, bonne nuit

Un bec, joue gauche. Un bec, joue droite. Et un fulgurant baiser, entre les deux joues. Mes mains saisissent ses hanches, et je sens cette énergie, cette impulsion, qui me parcourt le corps. De me sentir tellement en vie, que j'ai le gout de la répandre.

- T'es sur qu'il faut que tu rentres ?
- Oui.
- Et t'es sur qu'il faut que tu le fasses seul ?
- Oui...

Et je suis parti, la queue entre les deux oreilles, parce qu'elle était loin d'être pendante entre mes deux jambes...

- On en reparle ?
- Ça c'est sur.

Mais j'ai peur que de seulement en reparler...

red red wine

J'ai toujours une bouteille de rouge, de safety.

Je me dis que c'est un investissement. Je suis loin d'avoir les 10 bouteilles dans mon armoire comme auparavant, mais j'essaie de toujours en avoir une sous la main, juste au cas où...

J'aime vraiment le vin.

C'est un alcool que j'apprécie beaucoup. Il est langoureux, chaud et vivant. J'associe souvent vin et femmes. Je suis loin d'être un as de la séduction, mais je sais qu'une femme sera toujours ravie de venir prendre un verre de vin, tandis qu'une bière... elle sera moins intéressée...

Ça me rappel une histoire...

Il n'y a pas si longtemps, alors que j'étais amoureux, sans le savoir, d'une fille que je fréquentais...

- Ben là LeDZ, t'en étais amoureux et tu ne le savais pas...
Ben non... je ne m'en suis pas rendu compte...
- T'es pas un peu con ?
Oui...beaucoup même, mais les choses étant ce qu'elles sont !


Continuons...

Le fait est qu'un soir qu'on devait se voir, j'ai ouvert une bouteille de rouge, on en a pris et fidèle a notre relation de l'époque, on a baisé... Le bouteille était dans ma chambre, avec nos deux coupes, et on baisait... Puis à un moment...

- LeDZ... attend un peu...

Elle saisit la coupe de vin, en prend une grande lampée, et me file la mienne...
J'ai ris...

C'est le genre de moment qui fait que tu te rends compte que tu aimes une personne. On rit, on baise et on bois du vin, le tout... en même temps... Mais moi, je trouvais ça juste drôle.

Ce qui m'a fait rire, c'est l'absurdité de la chose, à mes yeux. Quand on baise, on baise... on fait pas d'autre chose. Et mon esprit m'a mit des images de films et de livres en têtes... La fille qui s'en fout de se faire baiser alors elle parle au téléphone, elle se fait les ongles, elle repense à sa journée au bureau. Ou elle fait semblant d'aimer vraiment juste trop ça, pour faire un peu plus pornstar, en se disant que le gars va venir plus vite ainsi,...

Enfin...

tout ça pour dire, ta robe rouge et tes souliers, je sais qu'ils ne seront pas sur mon plancher ce soir... Et mes coupes seront loin de tes lèvres...

Can't stand it

(morcheeba)

Mon ukulélé est brisé, ainsi que mon coeur...

CRISS DE CALISS DE TABARNACK DE CALVERT DE SACREMENT D'OSTIE DE JOUALVERT DE BATARD DE MARDE DE SAINT-CRUCIFIX D'BOUT D'VIARGE DE CIARGE FONDU !

J'en ai oublié ?

dimanche 7 juin 2009

Plus on en fait


(Tryo)

Le mythe de Sisyphe, vous connaissez ?

Moi je l'ai découvert à travers Kundera, Nietzsche, Homère, Camus et certains autres.

La tâche de Sisyphe, est de monter la roche en haut de la montagne. Et à chaque fois qu'il y arrive, la roche roule de l'autre côté, alors tout est à recommencer... éternellement.

De par cette parabole philosophique, plusieurs ont décrété que ce châtiment était injuste. Tout les efforts de Sisyphe ne menait à rien. Mais Camus l'a formulé autrement

"Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile ni fertile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul, forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux."


Ce n'est pas l'acte qui est le moteur, c'est la condition, la motivation de l'homme durant l'acte.

Hier, j'ai passé devant un gym, et je me suis dis que ces hommes et femmes, avaient compris quelque chose qui était pourtant, pour la plupart, au delà de leur raisonnement.

Et dans ma naïveté, sans réfléchir, je me suis spontanément dis à moi-même : Ce n'est pas d'atteindre le but, c'est seulement de vouloir s'y rendre.

Je me paraphrase pour les délaissé(e)s du coeur : Ce n'est pas tant d'être amoureux, que seulement d'être capable d'aimer.

- Pourquoi tu dis ça LeDZ ?

Parce que les gens veulent aimer, mais souvent, ils n'ont aucune idée de ce que c'est, simplement aimer.

- Tu fais dans la psycho-pop ?!

Non, je n'aurais jamais une si piètre estime de moi. Mais seulement de revenir à la base, quelque fois, ça fais du bien à tout le monde.

Et je me suis souvenu dernièrement que j'avais des rêves, et que ces rêves était la seule chose qui me tenait là.

Dans l'étude du cas de Sisyphe, par Camus, il parle du héros absurde. Je pense à tout ça, parce que j'ai relu le Zubial hier, et je me suis souvenu de l'absurde personnage que j'étais, que je suis, et que je serai...

À quinze ans, j 'apprends ainsi que reparler d'amour est encore plus beau que d'en parler. Que rêver une femme peut être une manière de rendre hommage à ce qu'elle est en vérité. Que ma dignité n'est pas d'être un mari mais un amant. Qu'il n'y a pas d'autre issue que d'entendre ce que les femmes nous disent pour devenir soi, comme Si par leurs reproches elles veillaient à ce que nous ne nous perdions pas. J'apprends que leurs besoins sont nos guides. Qu'aimer est la seule activité qui fasse de nous des mieux que nous. - A. Jardin - Le Zubial

samedi 6 juin 2009

Mother's little helper

( Rolling stones)



Chapitre 8-10 tiré du roman : À cause du répondeur

(Chapitre 1)
(Chapitre 2)
(Chapitre 3)
(Chapitre 4)
(Chapitre 5, 6 et 7)

L’hygiène, un besoin essentiel, ou l’art de se décorer.

Je passe sous la douche, histoire d’être trempé. Une douche chaude est vraiment un besoin essentiel, il devrait être ajouté à la pyramide de Maslow. Pour avoir à quelques reprises pris des douches à l’eau froide à travers le monde, dont un grand nombre dans Montréal Ouest avec trois colocs…, je ne pourrais jamais plus me passer de l’eau chaude. Ça fait partie de ma liste des meilleures inventions de l’homme. Je sors finalement de la douche, noie mon tapis de salle de bain et met du déo, celui qui sent bon, celui qui sent la brise de printemps.

C’est Julie qui à décoré ma chambre. Je parle des meubles, parce que pour ce qui en est des vêtements qui traîne partout dans celle-ci, ça c’est typiquement moi. J’aime bien les couleurs qu’elle a choisit. Il faut dire que je n’ai pas vraiment de goût quand il est temps de décorer les choses. J’ai tendances à choisir des choses pour leurs utilités et non pas pour leurs beautés, sauf pour ce qui en est des femmes. Et bien qu’elle ait choisit la moitié de tout ce qu’il y a de meubles chez moi, je n’ai pas pu me séparer de mon fauteuil de salon. En fait, je ne sais pas du tout d’où il vient. Ça fait plus de 10 ans que je l’emmène avec moi à chaque fois que je déménage. Ce fauteuil est tout comme un héros, il ne meurt jamais. Je pourrais également le comparer à de vieux sous-vêtement complètement dépassé (le genre de boxer pour homme qui pendent dans le vide comme tout ce qu’il est supposé protéger). Pas beau, pas propre, mais tout ce qu’il y a de plus confortable.

Il y a des moments dans la vie où on se décourage soi-même, ou que l’on se fait rire. Et s’il y a une chose qui me fait ressentir ces deux sentiments à la fois, c’est l’état de ma chambre. Mon linge propre n’est jamais rangé, mais bien empilé à côté de celui qui est sale. De sorte que la meilleure, et seule, façon de savoir si mon linge est propre, c’est de le porter à mon nez et de le sentir. Ça marche depuis des années alors je ne vois pas pourquoi changer une recette gagnante, même si parfois j’ai un peu honte. Mais jamais assez pour me motiver à utiliser vraiment mes tiroirs.

Après avoir fouillé un peu, je fini par mettre une chemise propre (après en avoir senti plusieurs pendant près de 15 minutes) un paire de jean, sale, et mon manteau de jean, bleu...


TAXI International

L’entré de mon bloc est habituellement protégé de la pluie, mais pas en ce moment, la pluie vient de côté, cette salope.

En bas de l’immeuble où j’habite, il y a toujours 4 taxis. Et habituellement c’est toujours les mêmes chauffeurs, c’est à dire : Rabir, youssef, Mateo et Claude. Selon mon cellulaire, je vais égaler un record aujourd’hui. 181 jours consécutifs à prendre un taxi. Ça vous explique un peu mieux pourquoi je suis si intime avec les chauffeurs de taxi en bas de chez moi !

À Noël dernier j’ai eu l’impression d’être St-Joseph. Mateo, Rhabir et Youssef m’ont donné respectivement, une montre ‘’apparemment’’ en or, un pot de bénédictine et un cendrier pour mettre ‘ les petits bâtons qui sentent bons’.

Claude quant à lui m’a souhaité un franc : Joyeux Noël. Les 3 premiers m’ont fait une course gratuite, Claude lui, m’a dit : Laisse faire le pourboire, c’est pour moué. Avant de rajouté un autre de ces fameux : Yoyeux Nowell ! Un être plein de sagesse ce bon Claude.

Aujourd’hui, Celui qui aura la chance de venir me porter à travers la ville sera… Rabir.

J’ai à peine le temps de fermer la portière que Rabir me tend la photo de son plus récent gamin. ‘’ Il a dit son premier mot’’ me confie t’il avant de rajouté ‘’ au salon, c’est ça ‘’. Suis-je si prévisible, tout semble dire que oui. De tout façon je ne vois pas à quel endroit irais-je d’autre un dimanche après-midi. Rabir me demande de jouer aux devinettes. Le but du jeu est de savoir quel est le fameux premier mot de son petit. Les classiques viennent : Papa, maman, Rabir, Seam (le nom de la mère), gâteau, chat. C’est à ce dernier que je finis par donner ma langue.

Hockey. Il a dit le mot hockey. Un vrai petit canadien selon Rabir. C’est vrai qu’il n’aura jamais de problème d’immigration, sauf peut-être aux États-Unis.

Dans ma tête c’est : Un vrai petit canadien d’origine Arabe avec des parents qui ont un accent Parisien, c’est spécial ! C’est ce que j’aime avec les chauffeurs de taxi, c’est qu’on échange quelques phrases, une opinion ou deux et c’est terminé. Moi en plus j’ai un suivi dans mes conversations, j’aime bien avoir les mêmes types en bas de chez moi, ces types là sont, comme dirait mon père, des criss de bons bonshommes.

-Nous voilà mon ami, me dit Rabir en parlant probablement avec son beau-frère, le téléphone collé sur l’oreille.

Le compteur indique 8 et cinquante, je donne 11, il me remet un 5, je suis confus, il sourit et me souhaite de passer une bonne journée. Je ne crois pas, malgré toutes ses et mes bonnes intentions, en passer une aussi bonne que lui, ça…c’est sur.


Le Salon sur Mont-royal

J’entre dans le bar et je dis salut à Marc. Marc, c’est le barman. Marc c’est le 7eme barman depuis que Julie et moi on vient ici. Et Bien qu’il soit le 7e, il est exactement pareil aux six autres. Célibataire, possédant, selon lui, des talents de comédiens irréfutables. Propriétaire d’un chien, qui, sur le plateau Mont-Royal sont très populaire, surtout auprès de la gente féminine. Leurs chiens sont, nous croyons, pour eux un espèce de cupidon, mais c’est faux. Marc n’aime pas le vert et les fruits de mers, tout en étant allergiques aux abeilles.

J’ai l’air de mauvaise foi comme ça, mais c’est vrai. Tous les barmans de la rue Mont-Royal se ressemblent beaucoup trop, et dieu seul sait à quel point il y a de bars sur Mont-Royal. L’ONF devrait faire un documentaire sur le sujet, Comme dans le genre de ceux de la faune et de la flore.

(L’hymne de la faune et la flore : Le barman du plateau mont-royal Canadien.

Marc a également beaucoup de mémoire. Tout comme je m’assois, il m’apporte un demi-litre de vin rouge, son meilleur, celui qui se détaille à 14 dollars au dépanneur, Pas celui de la SAQ, Nenon, celui du dépanneur… C’est tout de même réconfortant d’être reconnu dans un endroit, d’avoir une petite routine. Quoique ici, ce ne soit pas pareil, je suis sur que le barman à une photo de moi et Julie et de tout ce que nous prenons depuis 7 ans.

Ce que j’aime dans le fait de connaître quelqu’un, c’est de ne plus se faire chier avec leurs mauvaises habitudes, d’apprendre à gérer avec humour les défauts de nos amis. Comme Julie par exemple, elle arrive toujours en retard. En ce moment il est 14h30, elle devrait arriver dans les 7 prochaines minutes. Elle est toujours en retard, et toujours une demi-heure avec plus ou moins 5 minutes. Souvent elle note ses rendez-vous dans son agenda avec une demi-heure d’avance pour être sure d’être la à temps.

Je me verse un verre de vin tandis que Marc vient déposer un Martini sur la table. Il sait lui aussi que Julie va être en retard. Il a eu le temps de compter les 5 minutes réglementaires et de préparer le Verre de Julie tout en sachant qu’elle ne devrait vraiment plus tarder. C’est ça un bon barman, et c’est ça être un client habitué. Et comme de fait, voilà Julie. Elle pousse la porte, fait un petit bonjour à Marc et se dirige vers moi. Elle s’assoit et me fait son petit sourire de fille qui va me poser une question.

Ce fameux petit sourire, toutes les filles que je connais ont un petit sourire semblable. Celui qui veut dire, j’ai quelque chose à t’annoncer ou à te dire, et j’attends que tu me le demande ! La différence, entre annoncer ou dire, se situe dans les yeux et l’angle de la tête. Je ne suis pas sorcier, il y a tout simplement énormément de livres sur le langage gestuel et je les ai lus pendant mes stages à l’université. Comme à ce moment, avec les yeux, je sais qu’elle à effectivement quelque chose à m’annoncer.

Je me lance

- Qu’est-ce qu’il y a, Julie ?
- J’ai de quoi à t’annoncer, me dit elle, les yeux pétillants

Et Voilà, j’aimerais me lever, voir les flashes de photos, serrées quelques mains, sourire à des inconnus ; Laissez venir à moi les petits enfants, enfin. Le journal titre : Il ne se trompe jamais. C’est un Devin.

- Je répète Julie, qu’est-ce qu’il y a ?
- Devine ?, me dit-elle avec son air gamine.

C’est exactement pour ce genre de choses que j’ai pris des cours de yoga; relaxer quand on me dit des conneries de ce genre. La surprise chez la femme, et j’ai compris cette chose il y a encore que très peu de temps, est comme un prolongement de sa propre curiosité, elles veulent toutes avoir et faire des surprises. La surprise elle-même est plus importante que ce qu’elle annonce. Comme l’emballage d’un cadeau pour un enfant de 4 ans. CE qu’il veut c’est déballer des trucs, le cadeau en question c’est un prétexte.

- Bon, dans l’ordre habituel. T’es enceinte, tu te maries, tu retournes à l’école, tu t’es acheté une paire de souliers, le cancer, une MTS, non…attends…tu as une promotion? Attends, attends, Je l’ai, je l’ai tu as rencontré quelqu’un !

- T’es blasé.

Et sans perdre son sourire, elle tourne les yeux vers le ciel

- Bon …quoi répondre, je ne suis pas Blasé. Je viens tout simplement de faire l’énumération qui résume la somme des inquiétudes et de tes joies des dernières années. Je reprends mon souffle et je continue.
- Mon emploi journalier est d’empêcher les gens d’être trop blasé, ça m’influence un peu, lui répondis-je avec un ton qui se voulait farceur.
- Humm, dit Julie, accordé… maintenant devine !
- Tu veux que je recommence dans l’ordre, à l’envers ou en ordre alphabétique ?

Je suis blasé.

- Laisse faire, laisse t’elle échapper dans un long soupir, je vais te le dire.
- Non, non, je vais deviner…euh…tu as rencontré quelqu’un.
- Tu vois, ce n’était pas si difficile que ça !
- Il est beau, grand, brun et pédiatre.
- Comment tu sais qu’il est beau grand et brun ?
- Quoi ? Il n’est pas pédiatre ?
- Euh…oui…il est pédiatre.
- Bien, je vais t’expliquer mon art de la divination. 1er : tu ne sortirais pas avec un nain hideux. 2e les statistique disent que la majorité des hommes ont les cheveux foncé, voir brun. Et 3e tu reviens d’un colloque sur les développements de l’enfance et tu as un faible pour les médecins…
- Va chier Sherlock

Juste à la façon dont elle à de déverser l’intégralité du contenu de son martini dans sa gorge, je constate qu’elle est visiblement contrariée.

- Je préfère San-Antonio. On a beaucoup plus en commun.


Elle ne possède pas l’exclusivité de la connaissance de l’autre dans la formidable histoire de notre amitié. Moi aussi j’ai réussi à en apprendre sur son cas depuis douze ans ! On est comme un vieux couple, on réussi rarement à se surprendre. La dernière fois qu’elle m’a surprise, j’étais dans son lit avec une de ses copines, et ça fait déjà plus de 4 ans. Les folles années de l’université !

- Tu vas l’adorer, me dit-elle.
- Hey, c’est ton petit copain pas le mien. Je ne suis pas obligé de l’aimer.

Le fait est que si je ne l’aime pas, elle va s’en rendre compte tout de suite, mais pas aussi vite que celui-ci. Ce n’est arrivé que quelquefois que j’ai trouvé un de ses Chums agréable et digne d’elle. En fait je suis partiellement convaincu qu’il n’y a pas d’homme sur terre qui soit digne d’elle, pas même moi !

- Il est génial avec les enfants, rajouta t’elle.
- J’espère, il est pédiatre. Je vois mal un pédiatre faire mal aux enfants volontairement !

Un ange passe dans la pièce

- Tu as eu des nouvelles de Sonia ?
- Elle m’a laissé deux messages.
- Et tu étais là ?

Le fait est que oui, oui j’étais là et que non, non je n’ai pas répondu. Depuis l’avènement de l’afficheur et du répondeur, je ne me sens pas particulièrement obligé de répondre à chaque coup de téléphone que je reçois. Je pourrais manquer un appel qui pourrait changer ma vie!!! Je préfère les manquer ceux qui pourraient changer ma vie, elle est parfaite comme elle est maintenant ! D’ailleurs on oublie souvent le fait que ça ne nous tente pas toujours de parler au téléphone. Il y a aussi que je ne me sens pas obligé de répondre si je n’en ai pas envie et ça, Julie le sait parfaitement et ça la choque.

- Alors, entreprit elle, tu étais là ou pas ?
- Oui, dis je a voix basse.

Ce ton de voix qui me fait sentir épais, qui m’abaissent, qui me fait culpabilisé. J’ai l’impression d’être un enfant de 5 ans qui s’est fait prendre la main dans la jarre à biscuit.

- ET t’as pas répondu!?!...

vendredi 5 juin 2009

Kokomo

(Beach boys)

Ça y'est, c'est fait, j'ai mon t-shirt et mes short : blanc peau !

Vive l'été !

( On fait comment pour égaliser ?)

Impossibility

(Remy Zero)

Je suis sorti du restaurant hier, un peu éméché.

Faut dire que la soirée était belle, j'avais une date après mon boulot. Et j'avais une magnifique date. Exactement mon genre de fille. Une belle rousse, avec des petits frickles autour du nez, de jolies jambes et des yeux verts bio.

On se connait pas vraiment, mais autour et au travers de la bouteille de vin, on s'est trouvé pleins de points communs. Je ne sais pas comment expliquer ça, mais les choses se connectaient de par elles-mêmes. Et je la fais rire. Moi qui était assez fatigué, j'étais content.

J'ai failli tout annuler, une heure avant le rendez vous, parce que j'ai vraiment eu une journée de merde. Le genre de journée qui se fait se demander pourquoi on se met pas dans la rue à quêter et faire du squeege. Mais, mon coloc m'a traité de con quand je suis rentré à la maison et que je lui ai fais part de mon intention d'annuler...

- T'es con, ostie ! Ça fait quoi, 6 mois que t'as pas eu une date... Caliss, va manger avec, tu gèreras après. Faut que tu manges anyway, et c'est pas un verre de vin et une présence féminine qui va t'en en empécher !

Et il a eu raison, j'ai vraiment passé du bon temps en sa compagnie. Puis entre deux assiettes, je me suis excusé, et j'ai été fumer une clope.

Adossé au mur dehors, je fume ma clope, je suis dans la lune. Une serveuse sort. Elle me cherche dans son sac un briquet, et elle me regarde. Sans dire mot, je lui tends mon feu. Elle prend une bouffée, l'expire et sans savoir pourquoi, je l'ai embrassé...

- Criss Ledz, tu le savais que je travaillais ici.
- Non.
- Je préférais le parfum que je t'avais acheté à ta fête.
- Ouain, mais tu es repartie avec, quand tu m'as laissé...

Je suis rentré, et j'ai été prendre mon dessert.

- Ouain, on dirait que la serveuse craque pour toi LeDZ ?
- Hein ?
- Ben depuis que tu es revenues de la salle de bain, elle sourit bêtement et elle est toute rouge... Comme si elle était essouflée...
- Tu viens prendre le digestif chez moi ?
- Hmmm...

jeudi 4 juin 2009

Hello Conscience

( The Zutons)

Quand elle est venue vers moi, je ne la connaissais pas encore...

- Tu veux du rhum ?
- Euh, ouais !

Elle a prit la bouteille, et une grande lampée et elle m'a embrassé...

Maintenant, je ne la connais pas encore, mais j'en sais plus sur elle.

Elle aime le rhum.

mercredi 3 juin 2009

Sorry Honey

(Artist of the year)

Entendu à CIBL, à propos de la vente trottoir sur la rue Ontario... :

Venez voir nos jongleurs, cracheurs de feu, saltimbanque et femmes à barbe...

Entendu dans une boutique de Bell mobilité :
(Vendeuse Blonde, client blond)

Client : Attends un peu... Je suis blond, faut pas que tu ailles trop vite, j'comprends pas...

Vendeuse : Moi aussi je suis blonde, entre blond, on va s'aider !


Juste Wow !

Touch me

(The Doors)

Y'a des ces chansons qui font vibrer la corde sensible, ta corde sensible, ma corde sensible...

Mais il y a des classiques dont il ne faut pas se lasser, délaisser, oublier...

Et parmi eux, il y a The Doors

Il y avait une énergie qui se dégageait de Morrisson, quelque chose d'indescriptible, quelque chose de magique, quelque chose de surnaturel... Cette homme était intelligent, peut-être trop. IL avait une curiosité intellectuelle qui était dénaturé par ses valeurs qui étaient ancrées et qui dépassait le stade de la simple conviction...

- Caliss LeDZ, tu dis des mots, mais y'a rien... Depuis quand t'as une langue de bois ?

Fair, mais parfois les mots ont besoin d'exprimer réelement la pensée, et de se passer de Wow, cool et genre tsé, c'est agréable...

- Ouain, mais criss abouti !

Ok... The Doors, ça me fait sentir bien, ça me fait sentir libre, ça me rend heureux !

- Bon, ça c'est un statement !

Oui, mais personne ne peut dénigrer the Doors, de façon intelligente !

Tk, ce soir, ça me fait du bien !

Know how

(Feist)

Un conseil : Ne vous achetez JAMAIS un téléphone provenant de la compagnie HTC...

JAMAIS !

( De la haine, de la pure et dure haine...)

Finger prints

(Beast)

Le soleil est clément, le vent est doux, et la vodka est froide.

La rue Ontario s'empiffre dans le chow mein et les hot-dogs, la vente trottoir fait rage.

Les bébés sont poussés et les gros sont autopropulsé, les deux dans des chaise sur 4 roues.

Et là, s'ensuit le festival de l'empreinte digitale. Tout le monde dépose leurs mains, que seul eux savent où exactement elles ont été avant, sur tout les objets exposé au soleil. Et ça m'écoeure.

Je suis loin d'être dédaigneux, mais là, tout a été manipulé par des centaines de gens, et je vois après les gens se foutre les doigts dans la bouche en lichant un morceau de crème glacé tombé sur leurs mains, pour ensuite aller touché des sous-vêtements... Si j'étais une fille, ça m'écœurait aussi, mais bon, je porte pas de string.

Mais le string est à la mode dans Ho-Ma, toutes les filles que j'ai vu, sauf trois, avec un string qui dépassait de leurs culottes...

- C'est qui les trois ?

L'octogénaire motorisée, et deux putes qui ne portent pas de culottes...

Enfin, tout ça pour dire que j'aime pas les strings, je trouve ça ni sexy, ni beau. Je comprends pas pourquoi ça existe et ni pourquoi c'est porté... Ça me semble loin d'être confortable ! Ça m'écoeure pas, mais ça ne me turn pas vraiment on, non plus !

Mais bon, j'y toucherais quand même...

mardi 2 juin 2009

Eyes wider than before

(Scott Matthews)


L'art est dans la recherche et non dans la forme finale...


C'est exactement ce que je déteste de l'art... T'as ceux qui croient en faire et ceux qui en font...

Personnellement, je me mets dans la première catégorie...

Qu'on ne se trompe pas, je suis fier de ce que j'écris, ça vient de mes trippes, mais je ne dis pas que c'est des putains de chef d'oeuvres. J'hais les narcissiques, ceux qui croient savoir ce qu'est l'art, que ce soit parce qu'ils ont lu l'autobiographie de Godard, Brecht, Stanislavski, Sartre etc etc...

T'es pas meilleur, t'es pas le pire, l'important c'est de le faire...
Et plus important, c'est de savoir que tout ce que l'on fait ne vaut que l'effort que l'on y a mis...

Fuck was i

(Jenny Owen youngs)

Parfois la vie vous fait des cadeaux, parfois non.

Ces temps ci, j'hésite à savoir si je suis sur une bonne vibe, ou non...

- C'est bizarre, habituellement, c'est le genre de chose que tu sais...

Justement, ces temps ci, je ne le sais pas...

J'ai plein de certitudes, et plein d'hésitations... C'est étrange...

Et ta réponse à toi, c'est quoi ?

D'un autre côté, j'en ai plein le cul des hésitations, des faux pas, des pas de devant qui finissent par des pas de reculons. Et j'en ai surtout plein le cul de voir des gens qui hésitent, qui ont peur, qui ne foncent pas... Et j'en ai marre de voir que les gens se laissent dérivés, qui changent, que leur quotidien devient routine... J'en ai plein le cul de voir des amis s'enfermer dans leur relations... J'en ai plein le cul de voir la passion s'éteindre avec les années.

Et quand je me regarde dans le miroir, malgré tout, je suis fier de voir qui je suis, ce que je suis devenu et quand je me regarde dans le blanc des yeux, j'entrevois ce que je serais...

Je suis fier...
Mais je ne sais toujours pas de quoi fait demain... Est-ce que je dois m'en faire avec ça ?

j'pense pas...

lundi 1 juin 2009

better together

(Jack Johnson)

J'trippe beaucoup trop avec mon ukulélé... Vivement le soleil que je sorte jouer dans les parcs !

Reverse psychology

(Bullfrog)

Ce matin, à 4:30, c'était tranquille...

Je pourrais faire un commentaire du genre : Quelle beauté que de voir la ville d'éveiller !!!

Mais non...

En fait, j'ai souhaité ce matin que la ville ne s'éveille pas. Qu'elle continue de dormir, une journée ou deux. Que le niveau de décibel reste bas, très bas. Que le vent devienne un son et non du bruit. J'aime me lever en même temps que le soleil, même un peu avant. J'ai l'impression de profiter de ma journée, mais ce qui m'écoeure, c'est qu'environ un million de gens se lèvent en même temps, pour maugréer contre les lundis, le traffic, leurs belle-mères...

Puis ça me fait repenser à il y a 2 semaines...

On était quelques amis et on soupait. On a tous plus ou moins, voyagé... Et j'ai constaté qu'aucun d'entre eux ne quitterait jamais Montréal. Jamais il n'envisagerait d'aller s'établir ailleurs au Québec qu'à Montréal.

Moi, à l'occasion, je rêve de Baie-Comeau, Rimouski, Chicoutimi ou Roberval... Pourquoi pas Au Témis... La vie est sans doute moins mouvementé, soit, et qu'est-ce qu'il y a de mal la dedans ?

Et c'est toujours la même excuse...
- À Montréal, tu peux sortir chaque soir, voir pleins de shows différents !
- Sors-tu chaque soirs ?
- Non, mais si je voulais, je pourrais! Et je ferais quoi en région ?
- Sans doute la même chose qu'ici, mais plus tranquillement...

À part Princesse, qui semble être beaucoup plus une chroniqueuse culturelle, qu'une enseignante ( c'est un compliment Anna), Il semble y avoir dans mon entourage peu de gens qui connaisse la programmation des salles de spectacles, ni de théâtre, ni de rien du tout...

Montréal est une ville comprenant plusieurs petits villages...

Je crois que je vais contacter un vieux patron que j'ai eu, voir s'il a toujours son auberge en Gaspésie...

Je vais aller relire : L'éloge de la lenteur, et je tâcherais de vivre ma vie telle que mon amie la comprise dans cette expression malgache : moramora

Quoique... c'est pas mal ça que je fais de toute façon...