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Hier, j'ai été pleuré à ta porte, mais tu ne l'as pas ouverte.
C'était moi, derrière une porte qui semblait être une forteresse, mais tu n'as rien fait. La porte n'a pas bougée, pas un son derrière celle-ci, rien. Et j'ai continué de pleurer parce que je ne savais pas quoi faire d'autre.
Pleurer et être en détresse.
La détresse ça me connait, et c'est pour ça que je suis devant ta porte. Un château fort, une imprenable forteresse qui se ferme à toute mes attaques. Et J'ai cogné, cogné, frappé, frappé, botté, et rebotté...mais tu n'as rien fait.
C'est sur que je n'ai jamais été certain si marcherait toi et moi, j'ai souvent douté. En fait, j'ai douté trop souvent pis ça me faisait de la peine de douter. J'ai douté, parce que j'avais l'impression que je te donnais plus que tu me donnais. J'ai douté, parce que tu ne semblais pas te préoccuper de moi, ou que si oui, je ne l'ai jamais senti.
Accroupis contre ta porte inébranlable, j'ai arrêter de pleurer, geindre, gémir et je me suis dis que c'était le temps que je passe à autre chose, que le temps arrange les choses, mais que ça allait être d'autres choses. Des choses que je présume, mais que je ne connais pas. Tsé, l'inconnu.
Et c'est pour ça que je suis accroché à ta porte. Cette peur de l'inconnu. Mais tu me forces à aller vers elle. À aller voir ailleurs, à me débarrasser de toi. Parce que tsé, ça se peut que je me sente mieux, que je me sente chez moi, ailleurs que chez toi.
Pis je me suis levé, et j'ai juré que je ne mettrais plus jamais les pieds dans ton église.
So long Jesus.
:) M'ennuyais, c'est bon de te lire.
RépondreSupprimerM'ennuyais d'écrire aussi Cannelle, et je suis content de te savoir encore alerte à mes écrits ;)
RépondreSupprimerLike, like, like!!!
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