dimanche 30 janvier 2011

Reading time with a pickle

(Regina Spektor)

Quand on se regarde, ça sent l'hamonica.
Ça sent le blues, ça sent le feu, ça sent la passion.
Et parfois, quand tu sembles plonger en moi, j'ai l'impression que ça sent le brûlé.

Tes ailes, mon coeur, et la peur d'une future brûlure, d'un bûcher intempestif, d'un bonheur tranquille.

J'dis ça, mais je ne le sais pas vraiment. Dans le fond, je me chante un country dans le dedans de ma tête. Je crie silencieusement un rêve abstrait, dans lequel tu figures.

Tes yeux me parlaient hier, et je ne sais pas ce qu'ils disaient, parce que j'étais trop occupé à ne pas les regarder. Je ne voulais pas voir, pas comprendre, et je ne voulais pas les subir. J'avais peur...

C'est pourtant d'un pas léger que je me suis levé ce matin. Léger et brumeux dimanche. Je me suis dis que je pourrais t'inviter à déjeuner, mais je me suis aussi dit qu'il faudrait mieux pas.
Peut-être que ça aurait été une bonne idée, mais j'ai finalement déjeuné dans la solitude d'un endroit bondé.

Je suis une patate qui regarde la fraise en se disant qu'il aimerait être aussi fraîche qu'elle. Je suis le melon qui se trouve trop rond. Je suis l'oeuf, et je ne veux pas crevé.

Je dors, dimanche, je dors.

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