lundi 27 septembre 2010

every day is exactly the same

(NIN)

parce que la crème glacée, c'est comme la vengeance, c'est un plat qui se mange froid.

Le mieux, c'est quand les deux se dressent en même temps.

Elle ne savait pas comment me le dire.
Donc, elle ne m'a rien dit, et j'ai mangé des arachides.
Je ne lui en veux pas, pas trop.

J'avoue avoir eu, pendant une fraction de seconde, une envie de la vider de ses tripes pour la suspendre au pont Jacques-Cartier, mais je ne peux pas vraiment lui en vouloir.

Parce que rien n'est pire que l'inertie. Et ça, je le sais.

Et avec toute les bagarres que l'on a eu dernièrement, je sais maintenant que, des conflits, naissent la créativité.

- Es-tu consciente de ce que tu me dis ? Tu me dis que tu me laisses, en m'ayant fais mangé des peanut ?
- Je n'y ai pas pensé.

Bon, faut croire qu'il n'y a pas de conflits...

- T'as failli me tuer !

Ne pas réécrire l'histoire. l'histoire est telle qu'elle est. Elle n'est pas subjective, elle n'est pas objective...elle est telle qu'elle est, point.

Je ne lui en veut pas. Elle a sans doute des raisons, ou des excuses... de toutes façons, ça change rien. Je ne le saurais jamais. J'aurais des ragôts, des fausses confessions, des mauvaises interprétations, mais on ne se parlera plus jamais en se vomissant l'âme l'un dans l'autre.

Elle est toute rouge et elle pleure.

- J't'aime plus Paul !
- Moi non plus.

Elle a cessé de sangloté, comme si je l'avais absous de tout ses pêchés.

-... depuis que t'as essayé de me tuer...mais je ne t'en veux pas.

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