mardi 7 septembre 2010

One love Karma

(Morcheeba)

Quand tu es parties, me laissant seul derrière toi, nu comme un vers, vide comme un verre, dans ton lit, nid, lie... je me suis ennuyé.

J'ai passé les 15 minutes suivantes à renifler ton odeur dans tes draps. la taie, le couvre lit, ton soutien-gorge, ta culotte...tout ce qui me tombait sous le nez.

Puis, une fois imbibé de ton odeur, tu m'as encore manqué.
C'est pourquoi j'ai commencé à ouvrir les tiroirs.

On ne se connait presque pas, et je ne sais pas pourquoi je ne suis mis à ouvrir tout ce qui s'ouvrait, et à lire tout ce qui se lisait. J'ai voulu t'écrire tout ce qui s'écrivait, mais tu as déjà un dictionnaire.

Dans ton livre, tu avais écris plein de choses qui aurait pu choquer le commun du mortel, mais je n'étais pas commun. Je le sais parce que tu l'as écris.

Ce gars là, il n'est pas comme les autres.

Et c'est un peu pourquoi j'ai été surpris quand tu m'as appelé pour me dire que tu étais choquée. Bon, tu ne me l'as pas dis, mais je crois l'avoir deviné.

- T'as lu mon journal intime ?
- Oui. Ça va toi ?
- Non, criss d'imbécile !

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