vendredi 5 août 2011

Wake up

( The Arcade Fire)

Je viens de déménager avec ma copine. Elle qui avait sagement tout plié son linge dans des valises et autres boîtes, elle m'a vu débarquer avec deux énorme sacs de vidanges remplis de linge éparpillé.

Une fois qu'on a eu installé le lit, (et qu'on ait baptisé la chambre a couché) elle m'a dit qu'elle s'occuperait de la cuisine.

- Alors on fait quoi ? dit-elle.
- Tu devrais t'occuper de la cuisine, pendant ce temps je vais ranger mon linge.

C'est alors qu'elle s'est levée pour s'affairer à notre installation. J'en ai profité pour ouvrir mes sacs et tout lancer sur le lit.

2 minutes plus tard, elle débarque avec une bière. Pendant qu'elle me la tendait, son regard était porté sur le tas de linge qui ornait notre lit.

-T'es sur que t'as un pénis ?
- Ben, tu le sais !?
- T'as plus de linge que moi..

Étendu sur mon lit, il doit y avoir assez de linge pour couvrir 3 allées de l'armée du salut. Et ça tombe bien parce que la majorité vient de là...

- Je T'ai jamais vu porter ce t-shirt là !
- Ben oui, pas souvent... mais dins fois.
- Écoute Paul, tu fais comme tu veux, mais faut que tu tries ! Il est hors de question que tu déménages ces trucs avec nous.

Son regard sévère sur ces dernières paroles se dissipa pour laisser place à un immense sourire, avant qu'elle ne referme la porte derrière elle...

Je suis seul devant ces tas de linges et, mon intelligence se manifeste : Si tu tiens à ce que ça aille bien ( voir, baiser) t'es mieux de remplir des sacs de linges dont elle veut que tu te débarrasses.

La chemise noire : C'est la première fois que vous avez eu une date. Note à moi-même : à ne pas jeter, mais à ne par reporter lors de votre anniversaire, parce qu'elle pourrait penser que votre première soirée ensemble, j'étais plus cool que lors de notre prochain anniversaire, et dès lors regretter d'être encore avec un gars qui a changé...

Mes jeans bleu : un peu noir, un peu sale, même propre. C'est mes jeans déchiré aux talons,

mon t-shirt de AC/DC : Je l'aime. Pas elle. Ne pas jeter, et si elle te demande pourquoi je ne l'ai pas jeter, répondre : Je l'ai gardé pour peinturer !

Je plie tranquillement mon énorme tas de linge, qui au lieu d'avoir l'air d'une montagne, ressemble désormais au centre-ville de New-York. Et plus je plie et que je fais des piles. C'Est la colonisation de mon linge. Je me sens vraiment comme un vrai colonisateur, plus tôt il n'y avait rien, et maintenant je regarde des grattes-ciel de t-shirts et de pantalons, avec des des pyramides de bas.

- Mon amour, pourquoi tu as plié le linge que tu voulais jeté ?
- Je ne peux pas rien jeter tout de suite...
- Je le savais... et pourquoi donc ?
- Je ne vais rien jeté, il faut qu'on peinture.

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