jeudi 16 juin 2011

Run

(Vampire Weekend)

Ça fait deux semaines, littéralement, que j'essaie de t'écrire un truc.
J'essaie d'écrire un truc sur toi, sur ce le comment du pourquoi du comment que je me sens.

J'ai envie de te dire pleins de choses. J'ai rien envie de te dire. J'aimerais tout te dire. À la limite, juste de te dire que je feel pas. Que toute la musique que j'écoute est triste, et surtout la tienne.

Que le soir, je regarde le ciel, qui fait office de miroir, et je me demande où j'ai échoué. Pis je trouve, pis je me sens médiocre. Oui, oui. Médiocre. Tu sais, le mot qui est plus traitre que : Déçu.

Je me sens moins près de moi-même, et encore plus loin de toi et je le regrette.

Puis ce matin, j'ai été prendre ma douche. Sur le côté gauche de mon corps, il y a des cicatrices. Je ne l'avais jamais remarqué avant, mais c'est là. J'avais jamais vu cette marque auparavant. Elle part de mes cotes, jusqu'à mon bas dos. Ce n'est pas seulement qu'un marque, c'est 5 lignes.

Puis j'ai trouvé ça romantique. J'ai souris parce que j'ai trouvé que c'était comme une gamme sur mon corps. Toi qui joue de la musique, j'ai été ton dernier opus, ta dernière mélodie.

Ça m'a fait sourire. Puis j'ai pleuré, parce qu'un musicien, ça n'arrête jamais d'écrire, mais ça change souvent d'albums.

1 commentaire:

  1. Depuis que ton silence fait état de communication, j'ai écrit quatre nouvelles mélodies. Des tristes quand il faisait soleil; et des joyeuses quand il pleuvait. Des questionnantes quand tout semblait évident; et des sensées quand je ne comprenais plus rien.

    J'ai d'ailleurs pensé te les envoyer en guise de dialogue afin qui tu apposes des mots au dessus des gammes. Mais l'instrument de ta parole serait-il suffisant pour transposer tout ton mal-être?

    J'ai préféré m'en laver et perpétuer ton mutisme.

    Lolita.

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