(Gaetan Roussel)
- Du curare. Tu vois ma bague ? regarde à l'intérieur.
L'homme passe sa bague sous les yeux de la femme.
- Tu vois, il y a une petite aiguille, et dans cette aiguille, comme je te disais, il y avait du curare. Pour ta gouverne, quoique je sais que ce savoir te sera parfaitement inutile, le curare est un poison qui était utilisé par les Sud-Amérindiens pour la chasse.
Les yeux grands ouverts, Marilyne regarde l'homme tournée autour d'elle. Elle est effrayée. Ses pupilles sont dilatées. Ses muscles sont complètement inactifs, cependant, elle peut sentir la brise glisser sur ses membres. Elle sent tout mouvement sur son corps. La panique s'installe dans sa tête. Où est-elle ? Quel est son dernier souvenir ?
- Ce qui est intéressant avec le curare, c'est qu'il n'est qu'efficace que par un contact direct avec le sang. C'est pourquoi les Sud-Amérindien d'Amazonie l'utilisaient. Leurs proies, bien qu'en contact avec le poison, n'était pas dangereuse pour eux s'ils la mangeaient.
Depuis plusieurs minutes, elle observent l'homme en question, celui qui lui parle, mais bien peu de ses paroles ne parviennent à vraiment se glisser dans sa mémoire. En fait, elle ne l'écoute plus du tout. Elle est complètement absorbé par la désir de bouger un de ses orteils. Depuis des années, elle lit des livres sur la force du cerveau. "Si je le veux, mon corps le peut"
- Et tu vois, cette drogue a dérivé à travers les temps, d'époque en époque, à divers utilisation, pour aujourd'hui... hmmm... Aujourd'hui, se retrouver dans tes veines.
Elle se souvient. Le facteur a sonné, il avait besoin de sa signature pour un paquet, en lui tendant le stylo, il lui a saisit la main.
- Alors alors... c'est le comment du pourquoi que tu es paralysée... Maintenant, passons au pourquoi toi...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire