mercredi 30 mars 2011

Another way to say goodbye

(Audrey Emery)

Y'a de ces matins.
Ceux qui mène inexorablement vers un départ, un vol simple, un aller sans retour...celui du chemin vers la maison.

Le soleil plombe et c'est la seule chose qui peut réellement faire sourire. Parce que tout le reste est un simple déjà vu, un cliché, une histoire comme celle que le printemps connais sait bien. Une histoire de passion furtive, de tripes, de feu.

Une histoire que le printemps connait sur le bouts de ses bourgeons. Parce que des histoires comme ça, il en a vu en neigé, le printemps.
Il en a tellement vu...
S'il pouvait parler, il aurait dit en voyant ce couple : Ish... ça va mal finir! ou encore : Ça sent le roussi.

Un feu qui se consume le temps d'une nuit. Les tisons s'éteignent au lendemain matin, et il ne reste plus rien, qu'un simple souvenir de chaleur. Et sur la peau, il ne reste qu'un souvenir salé, comme celui de la mer qui nous colle encore à la peau, quelques heures après en être sorti.

J'ai encore le gout de son ventre sur le bout de mes doigts. Elle me saoule, m'enivre, me donne le gout de courir sans autre but, vers l'absolue, que celui qu'elle soit là à la fin. pour m'accueillir tendrement entre ses doux bras.

Je veux revoir la brunante et le crépitement du feu dans ses yeux. Cette douce passion qui martyrise, qui fait mal, qui échoue contre les caresses, mais qui triomphe du temps. Un bout de papier qui brûle n'a plus d'odeur une fois consumé.

Le feu me fait peur. J'ai été bien dompté, je me suis brulé le bout des doigts si souvent, et pourtant, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller voir. Et si avec le temps, j'étais devenu ami avec le feu ? Si je me trompais, avec le printemps, et que nous passerons quelques saisons à fleurir et dépérir, et fleurir, et dépérir...ensemble ?

Non, le feu, il faut s'en tenir loin, parce qu'à chaque fois, il nous brule le bout du coeur.

J'ai repris la route. Il fait chaud, et bien que mon coeur soit un peu brulé, j'ai le sourire au lèvres, parce que malgré que je souhaite le contraire un tant soit peu... non, ce n'est pas le dernier printemps...

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