Et tu te demandes si tu as fais le bon choix.
Tu parles de cocufiage, de fausses tendresses et de subtile threesome.
Le tout, sur un fond de Bass qui tuerait un octogénaire.
C'est la routine.
Je ris, j'ai fais un quart de E, et je trouve que le son est bon.
- Faut pas que tu restes dans ta tête, libère toi, laisse toi aller. Les mauvaises pensées sont faites pour être oubliés. Oublies les, et vis...
- Euh...ok...
Il est déjà parti. On m'avait avertis, il est comme ça lui, il donne des conseils. Il n'est pas tout à fait présent, mais il croit être omniscient. Il est louche, mais ça me fait rire.
À l'horloge, 6 heure et quart.
Le party fini à 7, les barmaids à 8. Les doormans, c'est les proprios. Quand le party sera fini, quand les barmaids vont sniffer leur "pourboires", moi je serais là à attendre. Elle m'a demandé de l'attendre. Et quand elle me tend sa paille, je repense à un livre de français que j'avais au primaire.
La cocaïne est un alcaloïde extrait de la coca. Psychotrope, elle est un puissant stimulant du système nerveux central
M'enfin... J'ai refusé la paille. C'est un peu trop, et je plane encore sous l'effet de la E que j'ai consommé plus tôt. La vérité, c'est que la cocaïne me fait peur. Cette charmante poudre blanche a fait perdre le coeur à quelques amis, au cours des années. Douce mélancolie.
- Tu viens chez moi ?
- Non, je te fais un lift, c'est tout.
- Et tu m'attendais pour m'offrir un lift.
- Je t'attendais pas.
- Tu faisais quoi ? alors ?
- Je regardais un rêve s'évanouir.
Elle me regarde, je bois.
Elle boit, je la regarde.
On se regarde.
On se toise des yeux.
- Viens dormir avec moi.
- Non, je suis fatigué.
- T'es vieux !
- Non, je suis mature.
Elle boit, elle me regarde.
Je bois, je la regarde.
On boit.
Secrètement, elle s'approche de mon oreille.
- J'ai vraiment envie de baiser.
J'ai souris.
- T'es belle, intelligente, douce...mais t'écoutes pas ce que je te dis... je suis crevé, je veux dormir.
Elle sourit.
- Tu dormiras quand tu seras mort. Et selon moi, je te tue dans 2 heures.
Fatalement, la mort nous tuera tous.
Dans ses draps, J'ai éteins un feu.
Dans ses draps, je suis mort...un peu.
C'est toujours tellement salvateur tes histoires de peau toi ...
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