( Mara Tremblay)
- Pour Nayrus-
Le lit vide, je l'ai souvent regardé .
Souvent, le matin, je n'avais pas même besoin d'ouvrir les yeux pour savoir qu'il était vide.
Il était vide, et je le sentais. Ton odeur ayant quitté le navire, je ne voyais pas à quoi bon ouvrir les yeux.
Tu étais mon été, et tu es parti comme lui, me laissant seule dans le froid. Un froid aux couleurs vives. Rouge, rouge coulant. Un rouge coulant de mes yeux, de par mon coeur, jusqu'à mon horizon, qui n'était plus le nôtre.
Quand ma coloc a cogné à ma porte, je tenais fermement mon oreiller, qui pour le temps d'une nuit, t'avais maladroitement remplacé, ne me comblant que par sa présence entre mes bras, laissant vide ma bouche et mon coeur.
J'ai pas eu le temps de répondre aux coups, que déjà l'oreiller fracassait la porte qu'elle venait d'entre-ouvrir. Bien que peu verbal, elle avait sa réponse : Criss moi patience.
Et j'ai froid.
j'ai tellement froid.
J'aime ça ton blog... Un mélange de franchise et de fraicheur, donc de la Francheur... parce que de la Fraichise ca sonne moins bien... Merci!
RépondreSupprimerVrai ou pas, historiette ou confidence, Nayrus elle le trouvera beau ton petit mot, j'suis certaine !
RépondreSupprimerÇa reste toujours une histoire Shirley, toujours une histoire...
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