(Muse)
La musique était forte, et le seul moyen de soutenir une conversation, c'était de crier.
Mais pas elle, le moyen qu'elle a trouvé pour me parler, c'est de coller sa joue contre la mienne, et ainsi pouvoir délier sa langue dans le creux de mon oreille.
Je ne me souviens pas de ce qu'elle m'a dit, tout ce que je sais, c'est que j'ai trouvé ça romantique. Elle m'a touché directement au coeur. Je ne me souviens pas de ce qu'elle m'a dit, parce que je pensais trop à ce que je ressentais à ce moment précis. J'écoutais pas, je vivais.
J'ai quand même eu le réflexe de me tasser, mais la douceur de sa peau diaphane a calmé mon état de panique. Parce que oui, oui, j'ai paniqué. J'étais trop impressionné par elle, pour oser seulement espérer un contact avec elle. Et je savourais trop cette douce présence pour m'en séparer.
Depuis la première journée, où je l'ai vu, de vert vêtue, depuis cette journée, elle me hante. Elle vient me chercher dans ma tête à des endroits que je me croyais exclusif.
Et j'ai paniqué, parce qu'à elle seule, elle me redonne le gout de vivre. Elle me donne le gout de respirer et de vivre. Elle me donne le gout de tout... C'est une muse. Elle me montre la lumière...
Joli texte.
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