(Nick Africano)
Quand ma femme est morte, j'étais parfaitement inconscient.
J'étais tellement inconscient, que le feu à bruler la moitié de mon corps au troisième degrés.
Mon visage à brulé de sorte, qu'aujourd'hui, quand je renifle, ça sent le cul...
Depuis, j'ai cessé de travailler comme avocat. En fait, je ne représente plus personne, je travaille dans un bureau comme consultant. Je n'ai pas honte de ce que je suis devenu, une mauvais réplique d'un personnage de Dick tracy : Peau de fesse. Un chirurgien a fait une très belle job sur moi, je suis regardable, de loin et dans le noir. Je suis laid. Affreusement laid.
Les premiers temps, après que je sois sorti de l'hôpital, je ne voulais pas voir mes amis. Premièrement, parce que je ne voulais pas voir personne, deuxièmement parce que je ne voulais pas que personne ne me voit, et troisièmement, parce que je ne voulais pas voir les gens me regarder avec pitié et dégout. CE regard qui donne l'envie de mourir, et qui fait demander aux couple, couché sur l'oreiller: Je crois que je préfèrerais mourir plutôt que de vivre dans cette condition. M'aimerais-tu encore si j'étais aussi affreusement laid ?
Et, au combien de soir, j'ai regarder le ciel en criant à tout les dieux : Pourquoi ? Pourquoi ils avaient pris ma femme, et pas moi. Pourquoi ils m'avaient laissé seul pour vivre un calvaire que je ne méritais pas. Pour chaque fois, finir complètement saoul entrain de nouer et dénouer la corde que j'avais acheter durant la journée, pour finalement la jeté le lendemain matin, en retournant travailler.
Ma propre mère me regarde comme si j'étais un étranger. Et ça, c'est quand elle me regarde dans les yeux. Une bonne amie m'a déjà dit que Marilyn Manson semblait gentil à côté de moi, c'est peu dire. C'est peu dire à propos de son amitié et de sa sincérité. Et c'est encore trop gentil pour être vrai.
Puis je me suis fait une raison. J'ai déménagé dans une maison, dans un quartier résidentielle de banlieue. Et chaque année, j'attends avec impatience la chance d'ouvrir ma porte et d'entendre les hurlements des enfants à l'halloween.
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