( Vincent Vallières)
- J'ai couché avec ta blonde.
- Ouais, moi aussi.
- Hein ?
- J'ai couché avec ta blonde.
Je m'attendais à un coup de poing, une table ou n'importe quel objet contondant sur la gueule, mais je ne m'attendais pas à ça. Je me doutais qu'il y aurait quelque chose de physique, mais pas de mental. L'arroseur arrosé.
- T'as couché avec ma blonde ?
- Ouain, la semaine passé. Toi c'était quand ?
Il a l'air tellement détaché, que je ne sais pas trop comment me sentir. J'ai envie de lui mettre mon poing, une table ou n'importe quel objet contondant sur la gueule, mais je ne fais rien.
- Ça fait un mois.
- Ah, quand j'étais à Toronto ?
- Ouain...
Lui c'est la semaine passé... J'étais où ? Mais j'étais chez moi, il se faisait ma blonde pendant que je faisais une gastro...
- T'as baisé ma blonde pendant que j'étais malade ?
- On est tous un peu malade...
Y'a des ces phrases qui résume un siècle. Mais il y en a tout autant qui ne valent que du vent !
- Tu recommencerais ?
- Non... je préfère ma blonde.
À porter de main, il y a une bouteille de bière, une statue d'Autruche et un barman un peu rachitique.
- 2 shooters de Jameson Svp.
J'ai choisi le plus proche...
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