lundi 23 février 2009

Tu seras un homme mon fils

J'm'arracherais les yeux plutôt que de te croire vraiment, en ce moment, devant moi.

Pinte à la main, shooter aux lèvres, je me retiens de te recracher à la figure tout ce que je viens d'avaler. Je me retiens pour la seule et unique raison que la tequila coûte 6 $ le shooters, et que j'aime pas gaspillé de l'alcool.

Ton sourire peut mourir dans le feux des 7 enfers et plus loin encore, parce que toute ma sympathie a foutu le camp avec toi il y a 2 ans.

Et ton petit air de pitié, tu peux te le foutre dans les orifices que je n'ai pas eu la chance d'explorer.

Et tu n'auras pas un putain de sous en pouboire, espèce d'allumeuse, parce qu'avec tout ce que tu me prends à chaque mois, directement prélevé de ma paie, j'en ai rien à foutre de ton 7 % d'imposition, qui de toute façon n'ira pas à ta culture, mais seulement qu'à ton petit cul.

Et d'ailleurs, tu devras attendre ce mois ci, parce qu'encore une fois, on m'a viré...

Et d'ailleurs, tu peux dire adieux à tout ces mois pension, parce qu'à partir de ce soir, je m'en fou. Je m'en vais dans le seul pays qui ne nécessite pas de passeport, je vais vivre au pays de la poubelle et de la chaine de trottoir.

Dis à mon fils que je l'aime.

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