vendredi 17 juillet 2009

désolé pour hier soir

(tryo)

Même quand c'est fini, ça ne veut pas dire que c'est terminé...

Je ne veux toujours pas la voir.
Chaque fois que je sais qu'elle sera là, je tente d'éviter l'endroit.

Je n'ai pas peur d'elle, j'ai peur de moi.

Elle est encore là, quelque part en moi.
Je la sens encore vivre un peu en moi.

Dans mes souvenirs, comme dans les siens aussi, on s'aime encore.
On s'aime encore comme de jeunes amants.
On s'aime encore, comme si demain était encore hier.
Le coeur plein d'espoirs, la tête pleine d'idées.

Pourtant aujourd'hui, hier est du passé, demain n'est qu'un souvenir.
Aujourd'hui n'est qu'un prélude au feue de demain.
Le feu d'hier n'est qu'une odeur du passé.
l'odeur d'hier n'est qu 'un parfum, qu'une fragrance qu'on veut oublier.

Cette odeur, elle sera tienne, et j'ai aromatisé d'autres souvenirs qui ne sont pas les tiens, mais qui contiennent les même odeurs, celle de savoir que j'ai aimé, et que j'aime encore...

1 commentaire:

  1. La peur de ce qui se passera dans la tête de l'un et de l'autre, quand les regards se croiseront. C'est une des pires sentiments...

    J'adore ton texte! Très bien écrit, encore une fois!

    RépondreSupprimer