jeudi 16 juillet 2009

Summer on the westhill

Kings of convenience

On pourrait s'aimer,
Un peu plus fort que le vent, un peu plus doux souvent.

Je regarde les larmes qui tombent sur la tête des arbres et des passants, silencieusement.
Ces mêmes passants qui ne font que passer. Ils ne restent jamais, ils vont, ils viennent mais ne reste pas. Ces figurants qui n'auront vraisemblablement jamais un rôle dans ma vie.

Une femme coure dans tout les sens, elle parcourt tout mes sens.

Qui va t'elle rejoindre ? Le sait-il ?
A t'elle mit un parfum particulier, un maquillage ou des dessous...
C'est quoi, elle son malheur ?

Et plus elle court, tentant de rattraper l'autobus, plus je maudis la rue. Plus je maudis celui qu'elle va rejoindre. Celle qui courrait pour me rejoindre, moi, a changé de direction. Et j'en suis las, là et un peu amer aussi.

Je devrais mettre cette rage dans mon entrainement, mais je suis trop occupé à détester ces pauvres gens qui ne m’aident en rien. Ces gens que je méprise en silence quand ils me tiennent la porte...

Je regarde les larmes qui coulent sur mes joues...

On aurait pu s'aimer,
Fort comme le vent, plus doux de temps en temps.
On aurait pu s'aimer
Différemment

Je hais les gens qui passent en passant,
Mais je hais encore plus les roues de ma chaise...

2 commentaires:

  1. Ahhhh!! J'adore!! Qu'il est bon de te relire enfin!

    Ça me fait penser à la chanson "Call it off" de Tegan and Sara. Ça fait des semaines que j'essaie d'écrire quelque chose avec.. je crois que ça fitte un peu! http://vids.myspace.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&videoid=42887969

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  2. Excellent, un de tes meilleurs textes, dans ceux que j'ai lu.

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