samedi 6 février 2010

A fish on land

( Lhasa)

Notre première sortie de couple fut, d'aller magasiner...
Parce qu'hier soir...

... Elle m'avait invité à aller prendre un verre chez elle. On se connaissait pas beaucoup, mais bon, quoi de mieux pour briser la glace que de savoir que tu t'en va te saouler chez quelqu'un.

Honnêtement, je suis naif, j'aurais dû penser qu'on baiserait. Mais non, l'idée m'a, bien entendu, traversé la tête ( J'ai un pénis) , mais je ne croyais pas que ça allait se passer.

Mais les choses étant ce qu'elles sont... Well.

J'ai réalisé qu'on allait baiser quand on a la discussion : Dis moi ce que t'aime, je vais te dire ce que j'aime.

À chaque fois qu'une discussion comme ça commence, c'est évident que même si tu parles de processus littéraires d'analyse contemporaine, ça va finir par dérivé jusqu'au sexe. Ce genre de discussion permet aux gens de mesurer le degrés d'ouverture de l'autre.

Certaines sont tellement moins à l'aise avec les mots qu'avec l'acte qu'il arrive qu'on en arrive à ne jamais parler de sexe, mais bien de le faire...

L'amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. A partir de quoi il m'apparaît urgent de me taire - Pierre Desproges -

Je me suis levé pour aller à la salle de bain, la bière et la vodka ayant fait leur chemin à travers mon système. Avant de fermer la porte derrière moi, j'ai jeté un coup d'oeil vers elle. Accoudé à sa table de cuisine, tenant gracieusement une cigarette entre ses doigts, j'ai vu ses lèvres se refermer autour de cet objet phallique.

En entrant dans la salle de bain, je me suis lavé les mains et mon gland... non pas que j'ai négligé de le faire ce matin, mais bien parce que ça fait déjà plus de 12 heures.

Quand je suis sorti de la salle de bain, je suis sorti par derrière, pour 2 raisons. La première, pour fermer la lumière derrière moi, la deuxième, pour monter mon cul en sortant. L'alcool s'étant frayé un chemin jusqu'à ma tête, je suis sorti un peu maladroitement de la salle de bain.

Quand je me suis reviré pour voir comment toi, tu me regardais. Assis sur ta chaise, je t'ai vu nue. Tu t'étais changé, n'ayant qu'une camisole te descendant jusqu'à la mi-cuisse, mais à mes yeux, je pouvais voir tes seins, tes cuisses, tes lèvres.

Je me suis avancé pour attraper mon verre, tu t'es levé, et tu t'es approché, lascivement, près de moi. Tu as levé la tête, j'ai baissé la mienne, et on s'est embrassé. Tes mains découvraient mes hanches et mon dos, tandis que les miennes étaient derrière ta tête et sur tes fesses.

D'un baiser qui fut, tout d'abord timide, on s'est lentement mis à la passionnante tache de se dévorer le visage, n'ayant pour dent que des baisers tout aussi incisif.

Tu t'es reculé, que le temps de m'enlever ma chemise, pendant que mes mains se perdaient sur tes hanches.

Tu as, ensuite, enlevé ta robe. J'ai figé devant ton corps.
Pendant l'espace de trois secondes Mes yeux t'ont vu pour l'éternité .

Je marche à toi, je titube à toi, je bois à la gourde vide du sens de la vie - Miron-
Tes mains à ma taille, défaisant ma boucle de ceinture, ne font que créer de l'engorgement... Je t'ai soulevé au bout de mes bras, laissant mon pantalon choir à mes chevilles.

Pour ainsi dire, nu, je t'ai prise et t'ai soulevé autour de mon corps, peau contre peau. Tes cuisses se sont refermé autour de moi, et nos lèvres se sont caressés, lourdement, tendrement, longtemps.

Puis, toi assise sur ta table, moi entre tes jambes, je t'ai pénétré. Une valse, un boogie, un tango, nos corps dansent sur ta table. Je sens mes hanches frappé contre toi, pendant que tes ongles laissent douloureusement, mais de façon enivrante, un souvenir tangible de toi sur mon corps.

Tes halètements et tes soupirs n'ont rien à envier aux chants des sirènes qu'à rencontrer Ulysse. je pétrie tes seins pendant que tu laboures mon dos, nos hanches vibrent au même rythme, tes yeux pénètre les miens, tu cris.

Tu trembles, et tes mouvements ne sont plus synchronisés. Tu as jouis, et tu as frappé ton aquarium au passage.

Le romantique du moment, ce n'est pas tant de t'avoir fait jouir, ni pour toi que j'ai réussi à le faire... Non.

Le beau moment, c'est que nous deux, nus, ont s'est retrouvé à ramasser du verres brisés et des poissons faisant la danse du bacon.On a rit.

Et c'est pourquoi que, ce matin, on est aller magasiner un aquarium.
J'espère trouver un autre endroit que la table pour la...le mettre.

4 commentaires:

  1. L'amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. A partir de quoi il m'apparaît urgent de me taire - Pierre Desproges

    Merci pour cette citation. ;-)

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  2. Hahaha, merci pour l'hésitation de la dernière phrase. Il est caché dans des détails comme celui-là, ton talent d'écriture. ;)

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  3. Vraiment trop bien, sérieusement tu as beaucoup de talent !

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  4. J'aime la citation!
    J'aime le "un peu plus de détail" par rapport à ton habitude.
    Puis bon, la fin, ça reste ton point fort ;)

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