jeudi 25 février 2010

Le Crépuscule des Dieux

(Wagner)

L'amour de la musique mène toujours à la musique de l'amour... - Jacques Prévert-
C'est comme ça. À toutes les fois que j'amène une fille chez moi, je me demande quelle musique est-elle.

Est-elle comme ouverture 1812 de Tchaikovsky.
Est-elle comme Danse de la féé dragée, du même auteur
Est-elle comme Peer gint, de Edward Grieg
comme Gaite Parisienne, de Offenbach

Est-elle une Valkyrie ?
C'est une Valkyrie !

Ne survole pas ma guerre, douce ange, elle pourrait t'y attiser, t'y attirer, t'y attitrer.

Tu es ma guerre. Et ce soir, nous nous livrerons bataille.
Coute que coute.
Goutte que goutte.

Je pénétrerais ta chair, ma chère.
Je serais tiens. je serais, tien.
Ensemble, seul ensemble, nous referons le monde.
Un homme, Une femme, une nuit.

Et lorsque ton corps et le mien, ne pourront plus subsister que par la présence de l'autre, lorsque nos corps s'affaleront, nos esprits continueront de communier dans l'intimité.

Et...
Ensuite, nous ferons la paix. Nous dormirons, dans la douce promiscuité que seule la guerre permet. Une farouche promiscuité que la mort à laissé derrière elle. Une douce gaité aux lèvres.

Et nous nous séparerons.



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