- Les femmes sont belles en été. Mais je préfère le printemps, quand les fleurs sortent de leurs bourgeons. On dirait à chaque année que c'est la vie qui recommence.
L'homme à ma droite divague. Je sais pas si c'est moi, mais on dirait que j'attire les gens étrange ou mal dans leur peau. Comme si j'étais de la marde chaude, et eux, des mouches...
- Les femmes, on les aime, mais on ne peut pas vivre avec. Quand j'étais plus jeune, les filles allaient dans une école et les hommes dans une autre. On se retrouvait les vendredi soirs pour danser. Danser, faut le dire vite, Les gars on buvait dans le parking, pendant que les tapettes allaient danser. T'es tu une tapette toué ?
- Jusqu'à preuve du contraire, je dirais non.
- Tant mieux, moi je les aime pas eux.
LE pire avec ces gens là, c'est qu'il ne faut pas les contrarier. Tu peux faire semblant de pas les écouter, mais tu ne peux pas les contredire.
" Never argue with a fool, the people won't make the difference- Murphy's laws-"- Eux autres, avec leur parade, pis leur plume... Quand j'étais plus jeune, y'en avait pas de ça. C'est surement quelque chose que les immigrants ont emmené avec eux.
Le pire avec ce genre de gens, c'est qu'ils ont raison dans leurs têtes. Leurs quotients est souvent improportionnels à leurs débits de paroles.
- Bon, c'est mon arrêt. Oublies pas le jeune, les seins d'une femmes c'est comme un compte en banque, c'est pas parce qu'il y en a pas beaucoup que t'es pas riche...
Et parfois, parfois, ça fait du sens...
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