(Yves Jamait)
Je bois mon avenir en vin
Je vois mon avenir en Bien
Et j'ai tellement bu, et j'ai tellement perdu.
Que ce soit mes clefs ou ma dignité, les deux sont disparus au last call. Puis il y a eu cette fille, une petite blonde, si je me souviens bien, qui a retrouvé mes clefs. J'ai eu le besoin de lui demander si elle avait trouvé l'autre. Elle a rit, me dévoilant une partie de son âme.
Le rire de quelqu'un, c'est comme l'emballage d'un cadeau de noel. Si c'est beau, l'intérieur est plus intéressant. C'est un peu pour ça que je ris rarement, je ris mal. Je ne ris pas des bonnes choses. Je ris quand les gens pleurent et vice versa.
- Tu bois quoi
- Je bois tout : ma bière, tes paroles, ta bière.
Et je me suis éxécuté, j'ai bu sa bière.
- T'es drôle !
Et elle est réelement amusée. Je crois que c'est ça qui m'a le plus troublé. C'est qu'elle semblait vraiment trouver ça drôle.
Et elle s'est assis à côté de moi et nous a commandé une bière.
- Tu fais quoi dans la vie ?
- T'as pas une question plus originale ?
- Ok d'accord... Hmm... Ta chambre est propre ?
- Rarement...
- Tu viens chez moi.
- Non.
- Tu veux un autre verre ?
- Ça dépend, penses-tu me faire changer d'idée ?
- Oui.
4 verres plus tard, je la suis dans un taxi jusque chez elle.
Elle m'offre un verre de cognac. La promiscuité nouvelle la pousse à tenter de m'embrasser. Je ne la repousse pas, mais je surveille de près mon verre.
- Veux-tu une ligne ?
- Non, je bois.
- Justement !
- Non petite, il faut boire sa vie jusqu'à la lie. La lie on la laisse au fond du verre, on ne la reniffle pas.
- Ça te gêne pas si je me fais quelque lignes ?
- On est chez vous.
Après ses trois lignes, elle m'a sauté dessus. J'en ai renversé mon verre sur moi. Ma chemise est imbibé d'alcool, et moi aussi.
Pourquoi dans ton billet ««freak» tu sembles parler comme étant une fille, alors que dans tous les autres tu sembles être un garçon?
RépondreSupprimerPArce qu'essentiellement, j'écris des nouvelles...
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