Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles.
-James Dean-
Ce matin, je t'ai vu marcher pour la première fois.
Tes premiers pas, je les ai manqués, heureusement. Mais le chemin que tu as fais ce matin, du frigidaire à moi, j'ai pu en savourer chaque seconde.
J'ai quelques souvenirs d'hier soir, dont celui d'être arrêté chez toi pour prendre ton pyjama. À ce moment là, je m'en souviens, je me suis dit que tu étais coquette, et que tu étais complètement saoule, parce que tu montais les marches menant à ton appartement, de façon complètement aléatoire.
Pis quand tu as mis ton pyjama hier soir, et que tu t'es collé contre moi, j'avais pas envie de baiser, je voulais juste te sentir près de moi.
Je me suis senti vieux. J'avais beau être en parfaite érection, si ça se trouve tu as une rougeur au bas du dos pour le prouver, mais j'avais pas envie que de te baiser. J'avais envie de dormir avec toi. Chose sure, moi j'ai dormi...
Ce matin, avec tes cheveux encore tout ébouriffé, je ne te trouve que plus belle.
Je te regardais depuis déjà une demie-heure quand tu as ouvert les yeux, , j'ai aimé les étoiles qui sortaient de ceux-ci.
Tu t'es levée et tu t'es dirigée vers la salle de bain. Je le sais parce que tu me l'as dis. Je le sais parce que, comme on est chez moi, je sais que tu n'iras pas me faire un déjeuner au lit.
Et je t'ai vu marcher.
Tu t'es éloignée de moi, et pourtant je ne me suis jamais senti aussi proche de toi.
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