mercredi 31 mars 2010

The difference in the shadows

(Bright eyes)

Je ne suis pas particulièrement pressé, mais j'aime la sensation de vitesse.
Ma nouvelle voiture me donne un immense sentiment de virilité, j'ai presque eu l'envie de faire crisser mes pneus devant quelques jeunes femmes.
Je me suis retenu en me disant que mon pénis n'est pas aussi gros que ça...
Je dis ça parce que pour faire crisser des pneus, volontairement, il faut clairement manquer de sang au cerveau...

Ça fait 2 heures que je roule sur la route.
Sur la route, il faut regardé devant soi.
La route, c'est un peu comme l'amour : C'est quand on regarde qu'est-ce qui se passe à côté qu'on se casse la gueule.



J'ouvre les yeux.

Qu'est-ce qui s'est passé.
Je ne m'en souviens pas.

il y a un arbre devant moi.
Il y a un moteur entre l'arbre et moi.

Devant moi, le passé.
Derrière moi, le reste de ma voiture.

Je n'ai pas peur.

Le sang qui coule le long de mes tempes me fait réalisé que je suis dans un état grave. Ça, et le fait que l'ambulancier a vomit en me voyant.

C'est drôle, parce que j'ai eu la même réaction la dernière fois qu'on ma dit : Je t'aime.
Et comme lui, après, j'ai regardé droit devant...

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