dimanche 11 avril 2010

The yougest was the most loved

(Morrissey)

Je viens de me réveiller, mais j'ai encore les yeux clos.
Mon esprit tourbillonne entre le sommeil et le réveil, et rien de tout ce qui m'entourent ne semblent vrai.

je suis entre l'éveil et le rêve, et j'imagine une fille me caresser délicatement la zone entre mes caleçon et mon corps. J'imagine qu'elle caresse soigneusement mon corps qui lui fait dos, mais que les caresses sont plus sexuelles que sensuelles.

Je l'imagine, vautrer ses mains sur mon sexe.

Mais je n'imagine rien.

Mes yeux s'ouvrent.
Il y a bel et bien une paire de mains qui caresse mon corps. Je sens des seins dans mon dos et des mains sous mes caleçons.

Je ne suis pas réveillé et pourtant, je ne rêve pas.
Je sens son souffle s'accélérer le long de ma nuque et je sens une odeur émaner dans mon dos. Mon excitation l'excite elle aussi. Mon excitation la fait mouiller et les effluves de son sexe parviennent jusqu'à mon nez.

Je râle dans mon réveil, j'ai soudainement le sang qui bouillonne de par mon réveil, et de par les soins qu'elle me prodigue.

Puis mes sens sont complètement éveillés. Je sens son odeur, la chaleur de son entre-jambe qui se frotte contre ma cuisse, je l'entends soupirer, elle me mets ses doigts dans la bouche et ça goute bon.

Tout mes sens sont à l'affut d'un désir qui ne vient pas de moi, mais auquel je suis prêt à répondre. Tout mes sens sont prêt, sauf ma vue. Elle est dos à moi, je ne la vois pas, mais je sais qu'elle est là à s'offrir à moi, tout comme je veux m'offrir à elle.

La seule chose que je ne comprends pas, la chose qui fait que je ne sois pas complètement actif, malgré qu'elle puisse palper mon excitation, c'est le fait que je ne sache pas qui elle est.

Il fait encore noir dans ma chambre, selon le cadran, il est 10 hrs et quart. Les rideaux sont fermés et opaques.

Enlevant ses doigts qui glissaient sur mon visage, pour les glisser jusqu'à mes hanches, elle a descendu mon slip jusqu'à ce qu'elle puisse l'enlever avec un mouvement de ses pieds.

Elle m'a couché sur le dos, et voilant son visage de ses cheveux, malgré l'obscurité régnant dans ma chambre, elle m'a chevauchée. Elle s'est empalé sur moi, guidant en elle, la partie de moi qui la comblerait.

Bien que le jour soit levé, mes yeux étaient toujours clos. Une odeur suave régnait dans ma chambre, et rien de ce que nous faisions ne pourrait la dissimuler. C'était notre odeur, c'était notre réunion qui faisait que cette odeur se diffusait largement dans mon 12 m².

Les yeux toujours clos, j'ai saisis ses hanches, ses seins, ses fesses, j'ai glissé mes doigts sur son visage. J'ai découvert une peau douce et tendre, une peau délicate et fraiche, une peau chaude et chaleureuse.

Je l'ai entendu jouir.
Je l'ai sentie jouir.

Alors je me suis laissé aller.

Elle a mit un doigt sur mes lèvres, signe de me taire. Je suis resté couché, dans mon lit, me laissant flotter par cette petite mort, si réconfortante, et je me suis rendormi.

Quand je me suis réveillé, il était 14 hrs. Mon téléphone me signifiait que j'avais manqué 2 appels de mon coloc.

- Salut Paul, tu dois dormir... J'espère que ma mère ne te réveillera pas...

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