mercredi 10 juin 2009

Juste moé

(Jervais)

J'ai passé la moitié de la journée à repenser à hier.

- " Tsé, on pourrait juste avoir du fun "

Je le sais, mais je sais aussi que je pourrais m'attacher vite et me lasser vite.

Ou pire, je pourrais m'attacher vite, et que TU te lasses vite.

J'ai repensé à tout ça, et je ne sais vraiment pas quoi faire. J'ai le gout que mes mains te fassent vibrer, comme tu l'as si bien dit. En fait, tes mots exacts étaient : j'aime les frissons que tu me procures quand tu me touches...

Et j'ai encore envie de t'embrasser, ça c'est sur. Mais tu m'as fait, en l'espace de 30 secondes, me faire sentir si bien... Et le confort est quelque chose de complètement abstrait, à mes yeux.

Il va falloir qu'on en parle un peu, et pas juste dans un lit, parce que dans un lit, je perds la tête. Dans un lit, je suis un amoureux, je suis un amant, je suis un pénis.

J'veux qu'on parle du fait, que malgré tout, je suis un peu ton boss.
J'veux qu'on parle du fait, que malgré tout, j'ai baisé ton amie, ta meilleure amie, l'an passé.
J'veux qu'on parle du fait, que malgré tout, on a 6 ans de différence.
J'veux qu'on parle du fait, que malgré tout, je suis un paradoxe ambulant...

Parce que je veux qu'on en parle, mais j'ai pas envie de te revoir, que, pour te parler...

Et j'admire ton courage.
Tu es venues me relancer, alors que j'étais dans ma voiture, et que je partais...
En fait, c'est sans doute ça le problème...

je t'admire... Ou j'aime bien qui tu es, selon ce que je sais de toi.

On va devoir en reparler...

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