Je ne t'aime pas... je t'adore... Et même je te hais un peu.
julio herrera y reissig
La recherche du plaisir immédiat.
Je ne sais à quoi attribuer cette quête de l'assouvissement. Je me questionne souvent sur cette question, et je ne la comprends pas. Après l'avoir de maintes fois décortiqué, et avoir obtenu autant de solutions que l'infini², je patauge toujours.
On sacrifie l'art de l'acte pour la résultat immédiat. Est-ce par manque de temps, de gout, de passion ou tout simplement par égoïsme, je n'arrive pas à trancher. Et c'est ce qui m'amène à penser que c'est sans doute dans la motivation, donc dans l'éducation que se trouve le problème. Quoique c'est peut-être aussi culturel. CE qui inévitablement me ramène à des notions de temps, gout et passion...
La sempiternelle recherche du plaisir immédiat, sans jamais réelle passion. CEtte légèreté me fait, plus souvent qu'autrement, sentir coupable. Je n'aspire que très rarement à cette fausse liberté, si s'en est une... Et bien que je peux percevoir des bribes de libertés en elle, cependant ça ne me convient pas. Il y a simple et simplet. Je trouve que le manque d'effort dans divers domaine est un manque flagrant d'intérêt. Mais je ne suis pas parfait, et je suis un être de passion. Quand quelque chose m'intéresse, je bois jusqu'à la lie. Mais je ne dirais pas que de combler le désir est un problème, ni même une perte de temps. Il faut assouvir ses désirs, mais il faut choisir ses combats.
À L'inverse, le total dévouement dans une cause m'exaspère. Et là je parle de ces êtres qui se vouent corps et âme pour une cause, quelconque. Une lourdeur. Ces passions qui deviennent un poids pour l'entourage. Cette moralité, cette rigidité qui ne laisse aucune place à l'extravagance. Cette rigidité, qui semble, est ferme. Ces clôtures qui semble emprisonné une partie de nous mêmes. Mais je ne peux pas invectiver cette état d'êtat d'être de tout les maux du monde, parce que c'est cette perspective qui fait durer les choses. C'est ce genre de dévouement qui permet aux choses de prendre, souvent, leur envol.
Mais j'ai les qualités de mes défauts, je suis lourdement passionné...
Qu'est-ce qui est ridicule ? Qu'est-ce qui est insoutenable ?
Il faut vivre, pour apprendre, et perdre, pour pouvoir gagner...
(j'hais avoir l'impression de faire la morale)
Le premier signe de l'ignorance, c'est de présumer que l'on sait.
-Baltasar Gracian Y Morales- L'homme honnête
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