mercredi 16 décembre 2009

We built this city

( Journey)

C'est normal que ça finisse mal, sinon ça ne finirait pas...

On s'engueulait.
Et ça allait mal.

Les commentateurs, ceux dans ma tête, ne trouvaient rien d'autres à dire que : Hmm, ça va mal finir, Y'en aura pas de facile et peu importe la planète d'où on vient, ça doit faire mal !

On s'engueulait, au début, par sport. Et oui, c'est un hobby qu'on avait, celui de s'engueuler. Au début, c'était par plaisir, puis au fil des mois, c'est devenu un plus, plus... disons plus intime. Les pointes qui se voulaient drôle au début, sont devenus de plus en plus méchantes et blessantes. Puis, j'ai commencé à me taire, parce que trop souvent, j'étais fatigué de tout ce sport.

Puis Hier soir, ça a dégénéré.

En faisant mes exercices, j'ai accroché son pointcettia, et je l'ai brisé. Bon, la plante a survécu, mais pas le pot qu'elle venait d'acheter. Celui qu'au magasin, quand elle m'a demandé mon avis, que j'ai dis que j'avais l'impression qu'un ogre avait mangé un père noel et qu'il l'avait vomi un peu plus tard. Elle l'a tout de même acheté, et une fois à la maison, elle a transplanté le pointcettia dedans...

J'ai vraiment pas fait exprès, mais quand elle a entendu le bruit, elle est accouru vers le salon, elle qui l'avait si délicatement déposé près du sapin... J'ai pas eu le temps de rien dire, que déjà elle m'accusait d'avoir délibérément causé la perte de son pot. J'étais à bout de souffle, mon corps ne suivait plus, j'avais mal à mon corps. Et tout en me traitant de tout les noms, elle s'est approché du sapin de noel, elle a prit une boite à mon nom, et elle a sauté dessus.

doing....

une guitare...

J'ai flanché. Au lieu de répondre, au moins par un geste, j'ai figé. J'ai rien dit, et je suis allé chercher le balai et le vieux pot du pointcettia qu'elle avait laissé dans la salle de lavage.
Elle me suivait, tout en continuant de m'injurier. Mais, je n'ai rien dit. Comme dans un film, j'avais l'impression d'entendre Brahms, derrières toute ses insultes, mais je n'ai pas réagi.

Je suis fatigué, tellement fatigué. Puis comme j'ai eu fini de ramasser le pot, et que j'ai transplanter la plante. J'ai réalisé que je ne l'entendais plus, qu'elle ne me suivait plus.
J'ai été à la salle de bain pour me laver les mains, quand j'ai constaté que je m'étais coupé, probablement avec les morceaux. J'ai tassé les pots de pilules, à la recherche d'un plaster.

Une fois fait, j'ai marché jusque dans notre chambre.
Dans l'entrée, j'ai enjambé son corps qui était couché dans le couloir, et j'ai été m'allonger dans notre chambre.

Je suis si fatigué...

4 commentaires:

  1. Tes textes, ils se lisent les uns à la suite des autres. Tout simplement géniaux. Ça fait changement des autres.

    Arrête pas s-v-p! :)

    RépondreSupprimer
  2. Si c'est Noël qui te fait écrire ce genre de truc Ledz, je voudrais que ce soit Noël tout le temps. :)

    RépondreSupprimer
  3. @ Nadine :Merci Nadz, j'y travaille ;)

    @ Cannelle : Je ne sais pas pourquoi, mais à Noel, j'ai ce genre d'histoire qui me viennent en tête, réfère toi à Noel passé...

    RépondreSupprimer