dimanche 13 décembre 2009

Les soirs de scotch

(Luce dufault)

Dans les moments les plus durs, j'ai toujours une bouteille de scotch qui me regarde.

Si certains d'entre nous ont le vin gay, moi j'ai le scotch triste. J'ai le scotch passionné. J'ai une passion du scotch.

- LedZ !!! C'est quoi ce pastiche de merde de Paul-Marie Lapointe, avec un titre de Francine Raymond... C'est à moi que tu donnes le gout de pleurer et boire ! ( ou l'inverse, c'est selon)

Ben, je sais pas trop en fait. Ou oui, je le sais. Ce que je veux c'est expliquer ma relation tacite avec le scotch.

- Tacite...???

Oui, tacite ! Une entente qui peut être sous-entendu, une très bonne entente... ( Et non pas Tacite, l'historien Romain...)

Tout ça pour dire, que pour une raison que je ne m'explique pas, j'en parlerais à mon psy un jour, le scotch à pour moi une connotation triste et contemplative. À la limite de la réflexion et de la compréhension, parce qu'après tout, c'est 40% d'alcool...

Parenthèse : le mot alcool vient de l'Arabe al-kohl. L'islam du 11eme siècle à apporter le savoir de la distillation, et le mot alcool en occident... Je trouve ça drôle de savoir qu'une religion qui interdit l'alcool à ses membres, en soit un des inventeurs... Fin de la parenthèse.

- Que de savoir inutile
Hep...
- Anyway, tu disais ?

Je le sais plus ce que je disais, et est-ce si important ? De toute façon, peu importe ce que je dis, il est 6 heures du matin, c'est dimanche, et je fais de l'insomnie.

La légèreté dans la lourdeur, la lourdeur de la légèreté, des osties de références à un livre que j'ai lu il y a 10 ans...

2 commentaires:

  1. - Hey! Pssssst! *en chuchottant* Luce Dufault

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  2. Je m'objecte: il n'y a pas de savoir inutile. Certains sont moins intéressants ou plus hermétiques, mais inutiles, je ne suis pas d'accord.

    J'approuve: le côté contemplatif du scotch. Tellement.

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