mardi 29 décembre 2009

La monogamie

(Malajube)

- T'aimes pas mes seins ?

Mon regard se pose sur elle et je me ressaisi.

- J'adore tes seins !
- Alors tu peux sans doute cesser de regarder ceux de la serveuse.
- C'est pas ce que tu crois !
- Répète ce que je viens de dire alors !

Touché... C'est impossible, j'étais perdu dans la fosse abyssale de la serveuse. Je m'imaginais pétrir cette somptueuse poitrine, et de voir les vagues que celles-ci pouvait créer lorsqu'elle est étendu sur le dos...

- Tu parlais des manies de ta mère.
- Hmm...
- Ok... je regardais les seins de la serveuse. Je me disais que ça devait être un fardeau, et que pourtant elle semblait en être fière. Puis je me dis, qu'elle sait qu'elle doit en profiter en ce moment parce qu'éventuellement, en vieillissant, elle devrait les cacher.

Elle avait l'air sceptique, mais je suis capable de telles réflexions.

- Tu coucherais avec ?
- C'est une question piège ! Peu importe ce que je vais répondre, tu vas trouver une façon de me faire sentir coupable. Je ne réponds pas à ça. C'est comme si tu me demandais si tu as pris du poids ou si je la trouve plus belle que toi !

C'est sur que si j'en avais la chance, ou si j'étais célibataire, je coucherais avec. Une grande blonde avec une poitrine plus que généreuse. J'aurais aimé perdre mes doigts dans ses cheveux, pendant qu'elle descendrait sa tête vers mon abdomen... Pour ensuite...

- Tu la trouves plus belle que moi ?
- T'es conne ! Oui ! je la trouve plus belle que toi, mais moi ce qui m'excite c'est la laideur, c'est pour ça que je suis avec toi. T'es la plus laide femme que le monde ait porté, et dès le premier instant, c'est pour ça que je t'ai aimé.
- Sérieusement, qu'est-ce que tu lui trouves ?
- Elle n'a pas la moitié de tes qualités, et il lui manque tout tes défauts. Elle a une poitrine envahissante, voilà ce qu'elle a !

Sur cette dernière phrase, elle m'a sourit. Bon, ça lui a prit quelques secondes pour comprendre, mais elle a sourit.

J'ai régler l'addition, puis on est sorti.

Main dans la main, on marche tranquillement dans la rue.

- C'est dommage que tu ne l'ais pas trouvé mignonne, je t'ai amené manger ici pour te la faire voir, j'aurais aimé faire un trip à trois avec elle...

Je ne comprendrais jamais les femmes...

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