samedi 26 septembre 2009

I melt with you

(modern english)

- Mr Paul
- Oui Jean-Pierre ?
- Ma mère vous donne ça comme cadeau.

Jean-pierre tient une tarte, encore fumante.

- C'est gentil, dis lui merci de ma part.
- D'accord !

Et je l'ai vu repartir sur son 4 roues.

La soirée sera belle. Le doux vent de l'atlantique caresse l'herbe avant de laisser pleurer sur elle la fraîche rosée de l'automne. J'ai pris la tarte, ma grosse chemise à carreau et je suis descendu sur le bord de l'eau. En cette douce soirée d'automne, faire un feu est, à mes yeux, la seule chose digne d'intérêt.

Il y a 4 mois, j'aurais été assis dans un appartement à Montréal. Aujourd'hui, je me suis promené sur le boulevard René Lévesque, à Chandler.

Au loin, je ne vois pas l'europe, je ne vois pas même l'horizon, je ne vois rien. Je n'entends que le son de l'eau qui frappe la terre, je n'entends que le son de la vie.

Le crépitement du feu. Ce n'est pas le feu qui me réchauffe, ni même son odeur ou ses couleurs...Seulement le son de son crépitement. Quand il fait vraiment froid, il n'y a, bien entendu, pas que le son qui compte...

Et c'est un peu pour ça que parfois on allume un feu, pour le regarder. Parce que c'est plus facile oublier qu'il fait froid quand on voit un feu danser sous nos yeux...

4 commentaires:

  1. S'évader... il me semble que ça ferait du bien. Le feu est envoûtant... il nous fait oublier le froid, mais aussi tous nos tracas.

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  2. Je ne sais pas si la métaphore du dernier paragraphe est voulue, mais c'est très réussi...

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  3. @ anonymous : Est-ce que tu crois que c'est voulu ? ;o)

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