jeudi 7 janvier 2010

Si je savais parler aux femmes

( Jean-Pierre Ferland)

Ça fait deux ans que je vais au même café le matin, depuis que je travaille à L'UQAM.

Je suis comme un vieux meuble, le staff change, mais je n'ai plus besoin de dire ce que je veux, parce que de toute façon je prend toujours la même chose, c'est plus simple comme ça.

En deux ans, j'ai vu beaucoup de staff passé, y'a la gérante qui est toujours la même, puis deux, trois autres vieux meubles qui sont encore là. De ces étudiants qui ne finissent jamais d'étudier.

Puis il y a la nouvelle fille du matin. Un p'tit brin de jeune femme qui est toujours souriante. Son sourire est si communicateur, que même les gens qui se sont levé du mauvais pied lui sourit.

Elle est de ces personnes pour la vie est une bénédiction. Pas tant pour elle-même, plus que pour son entourage. Elle rayonne dans une foule, c'est la première qu'on remarque. Loin d'être une top modèle, loin d'être un stéréotype de beauté, elle est de ces femmes sublimes qui transcende les genres...

Et elle me plait... J'en parlais au bureau cette semaine, et une collègue m'a dit de tenter de ma chance, ou d'arrêter de faire des simagrées à propos d'elle...

Ça fait deux semaines que je me dis que je devrais l'inviter à faire quelque chose. Et c'est ce matin que je me suis lancé. quand elle m'a servi, je lui ai dis : Veux-tu prendre un verre avec moi ?

Elle m'a fait un immense sourire, ses yeux pétillaient.

- Désolé Monsieur, je ne parle pas le LSQ.

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