lundi 13 avril 2009

Swallowed

C'était un booty call...

Dans l'esprit général des hommes ( de ceux que je connais) Quand ton téléphone sonne après 22 hrs, et que c'est une fille qui appelle, c'est fort probablement un booty call...

Et c'est ce qui arriva ce soir là.

Elle est mignonne, mais on sait tout les deux que c'est strictement sexuel. En fait, on est presque un couple, mais on se laisse le loisir de voir autre chose... C'était la première fois de ma vie que j'avais réellement une ''fuckfriend''.

- Tu viens chez moi ?
- Euh... ok ! Je suis là dans plus ou moins 20 minutes.

Je suis arrivée chez elle, on a poppé une bouteille de vin, on a jasé, écouté un film et on est passé à sa chambre...

Je sais qu'on peut sembler être comme un couple, mais en plus, on baise...

Il y a des fois où c'est plus wild que d'autres, mais d'autres fois, c'est juste une question de tendresse. Parce que cette putain de tendresse, c'est une drogue dont on ne peut se passer. Parfois on baise, mais souvent on fait l'amour... Parce que je ne suis pas un bon baiseur, mais je fais très bien l'amour. J'aime les caresses, j'aime toucher, goûter, sentir... Palper, masser et croquer son également des verbes que je manie...

Mais en ce moment, c'est une tendresse qui se manifeste uniquement de façon buccal...
Couché dans son lit, cul par dessus tête, on sexe prime...

Puis sans crier gare... je me suis échappé... la honte pour amant...

Ça faisait 2 mois qu'on baisait, plus ou moins, régulièrement ensemble et je sais qu'elle ne veut pas que j'essaie de lui faire des enfants dans la bouche, mais je n'ai vraiment pas pu rien faire... sérieusement !

Du coup, elle se tasse et crache sur le sol, le résultat de 10 minutes de plaisir intense.

- Je suis VRAIMENT désolé !
- T'Es chanceux que je sois de bonne humeur, mais moi j'ai pas eu mon nanane !

Sur ce, elle se réinstalla sur moi... question que la nuit ne soit pas égoiste...

Le lendemain, je devais me lever tôt, parce qu'il fallait que je sois chez moi pour une raison dont je ne me souviens plus. J'ai enfilé mes vêtements le plus vite que j'ai pu, parce que je ne voulais pas la réveiller... Ça faisait à peine une heure qu'on dormait...

J'embarque dans le métro, c'est l'été, et mon t-shirt sent le sexe... Je suis un peu gêné, donc je tente de me concentrer sur mon mots-croisés... mais je vois les gens me regarder comme si j'étais un extra-terrestre... ou plutôt un clown extra-terrestre, parce qu'ils rient tous en me regardant...

Puis le réflexe, je me regarde de haut en bas... et j'ai compris... Putain de Karma...

la morale de cette histoire : Quand tu couches chez quelqu'un chez qui tu n'as pas de vêtements de rechange... Laisse pas trainer tes vêtements près du lit !

La morale de cette morale : Cracher, c'est pas propre...

8 commentaires:

  1. cracher? ah ouin..? Cracher sur les vêtements de ton ami, fuck friend, amourette, prince charmant, ça se fait tout simplement pas, me semble..

    anyway!

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  2. Ben... il faisait noir... je ne crois pas que c'était volontaire... Elle m'a dit que non, quand je l'ai appelé pour lui dire que j'avais été un peu humilié... Mais ça fait un bail...

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  3. En effet, pas trop la classe...mais s'il faisait noir, c'est un peu normal. On s'entend, on est capable de se peter l'orteil quand on se lève du lit, même si on sait pertinement où il devrait s,arrêter alors j'imagine pas un chandail sur un plancher.

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  4. "Je sais qu'on peut sembler être comme un couple, mais en plus, on baise..."

    Quelle quote de l'enfer!

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  5. Quand tu l'as dans bouche, tu assures, tu te mets pas à cracher ça n'importe où!

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  6. hahahah c'est nimporte quoi ca!!!
    pauvre fille... pauvre toi finalement ... turn off total de la voir cracher le moton ... jimagine, en tuka moi jaurais trouver ca assez troublant ;)

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  7. Djou, je t'explique... je ne l'ai pas vu faire... il faisait noir dans la pièce...

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  8. Le lendemain d'une baise de la muerte, on se sent toujours épié de partout.

    Comme le lendemain d'un meurtre sordide.

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