- Fils...
- Écoutes papa, tout les tests le disent, on est compatible. Je vais te donner un rein... J'te dois ben ça, il parait que c'est 40 000 $ au marché noir...
- Je peux pas accepter...
- Criss Papa, c'est pas compliqué...c'est une machine ou moi, enfin, une partie de moi.
- Je sais pas...
- C'est déjà tout décidé, tu vas prendre mon rein, pis tu augmenteras mon héritage d'une dizaine de milles, pis on en parle plus...
Les yeux du père se remplirent... pas tant de larmes, que d'amour... Et le fils, qui n'avait jamais vu son père les larmes aux yeux fut pris de court...
- Criss...Pleures pas... tu vas me faire pleurer...
- Serre moi dans tes bras.
Père et fils, se serrent comme rarement deux hommes ont jamais pu le faire souriant dans le dos l'un, de l'autre. Se donnant la vie, par la vie, même l'infirmière n'a pas pu s'empêcher de laisser couler une larme sur sa joue...
Quelques jours plus tard. Le père est toujours à l'hôpital.
- Maman, panique pas... on va prendre un taxi pour revenir, c'est pas grave si tu travailles.
- J'aurais tellement voulu prendre congée... Je suis tellement fière de toi.
- Ben là Mom, c'est la moindre des choses... J'aurais fais la même chose pour toi !
- Calme toi, tout va bien aller. La médecine, c'est pas de la boucherie comme dans les années 60 !
- Je le sais, mais j'aime pas savoir qu'on va vous ouvrir tout les deux en même temps. Si seulement je pouvais prendre congé...
- Mom... caliss, r'viens en ! C'est une opération de routine. C'est pas comme si c'était, je l'sais tu moi, une transplantation cardiaque ! Ostie, je lui donne un de mes reins. Dans le pire des cas, s'il meurt, on va me recontacter pour me le redonner !
- C'est pas drôle...
- Bon faut que j'y aille. On se voit demain !
- À demain fiston ! Je vais vous rejoindre dès que j'ai fini !
L'homme, pour ne pas dire le jeune homme, prit donc les clefs de sa voiture et fonca vers l'hôpital. L'opération est pour dans 8 heures, il a tout son temps pour se rendre.
Prend pas de chance, ça serait con que tu ailles un accident en te rendant à l'hosto, se dit-il... Et calmement, il se rendit à l'hôpital...
Aussitôt arrivé, on le lave, on le nettoie, on lui explique, encore une fois, les détails de l'opération, en compagnie de son père. Et puis, deux heures avant l'opération, on lui donne un somnifère, à sa demande.
"J'ai pas envie de regarder le temps passer... Est-ce que c'est possible de m'endormir tout de suite ?" Et le médecin n'a pas jugé bon de dire non. Et son père, déjà sous les anti-douleurs, dormait paisiblement à ses côtés... En l'espace de quelques minutes, il s'est endormi, en se disant qu'à son réveil... un seul de ses reins ferait tout de même toute la pisse de son père, et il sourit à cette idée. Il sourit en s'endormant, la dernière pensé qu'il eu avant de s'endormir fut : Pour une fois que je vais pisser pour deux...
***
À son réveil, il souriait encore...
À son réveil, il regarda à côté de lui, cherchant des yeux son père, absent... Il appuya sur le bouton, en se disant que tout allait bien... que son père devait être encore en salle d'opération, ou un truc de ce genre...
En regardant sur sa montre, sur la table de chevet, il vit l'heure : 18 hrs trente... Je devais être sur la table d'opération à cette heure...
Sur ce, l'infirmière arriva...
- Où est mon père ?
- Mr. Gariépy est toujours en salle d'opération, ne vous inquiétez pas, tout va très bien pour lui...
Puis une bizarre de sensaton se réveilla en lui, il se leva, et constatat qu'il n'avait pas de pansement dans le dos... Pendant que cette constatation lui clouait le bec, l'infirmière poursuivie...
- Saviez vous que votre mère avait signée sa carte de don d'organe...
Nooon! Trop triste, la mère que meurt!Très bon, tout de même!
RépondreSupprimerÇa me fait penser à Florence, Louis et Mathias, ça... :P
RépondreSupprimerC'était vraiment pas voulu... Je cherchais juste à faire mourir quelqu'un, et d'en faire vivre un autre...
RépondreSupprimerSérieusement, il n'y a aucun lien... PROMIS !
c'était prévisible.. ;)
RépondreSupprimerPfff.... même pas vrai !
RépondreSupprimerhaha! Ledz prit sur le fait!Mais y'a quand même une différence, Sandrine. Pour Louis, c'était voulu...
RépondreSupprimerOuin, ouin, ouin... Pour cette fois, je veux bien l'accepter... HAHAHA!
RépondreSupprimerEn fait, ça me dérange pas vraiment. J'ai juste trouvé ça drôle! Et c'est bien écrit.