À l'aube de la panthère...
C'était la fête, chez un ami ce soir là. Certains s’enivraient, et les autres aussi.
Les discussions fusaient de part et d’autres, comme des bouchons de champagnes en plein jour de l’an. Les sujets étaient des plus variés ; Sport, politique, orgasme...
Je buvais ma bière aussi calmement que puisse se faire, puis plus vite en écoutant un monologue de Casanova ( Casanova, Franck Casanova, il se présentait toujours ainsi. Disons que la subtilité et lui ne se fréquentait pas) à propos des biens faits de la monogamie et des méfaits des one night stand, sachant que trop bien que l’une des spectatrices allait passer la nuit dans son lit et que les autres y seraient au cours des prochaines semaines, voir jours ; Lucie lundi, Maude mardi, Josiane jeudi, vendredi Véronique. , Le week-end il travaille et le mercredi il y a du hockey à la télé...
Le laissant parmi ces jeunes nymphes, je balaya la pièce du regard, remarquant une coupe de vin dans une main plus que féminine ( Bon je sais très bien qu’une main féminine ne peut pas être plus féminine qu’elle ne l’est déjà, mais c’est un euphémisme).
La robe était douce et avait du corps, environ 19-20 ans. Saisissant, appétissant, j’aurais été sa coupe, seulement que pour être effleuré, caressé par ses lèvres candidement pulpeuse. Avoir sa bouche bien ronde se déposant délicatement sur une de mes parois.
J’aurais voulu y gouter à ce moment là. J’aurais voulu saisir si elle avait du tanin, si elle était astringente, si elle roulait bien des pelles en bouches ou si elle pouvait au moins y être quelques aux abords, quelques instants. Je ne savais pas qui elle pouvait bien être, mais j’avais la ferme intention de le savoir.
Selon une connaissance, C’était l’amie d’un ami d’un ami, comme la petite-fille de la cousine d’une tante à ma mère. Bref je ne la connaissais pas du tout. Ce soir-là si toutes les jeunes filles étaient resplendissantes, elle, elle était tout simplement divine, j’aurais vendu ma mère pour simplement lui effleuré le bout des seins, une chance pour elle que je suis orphelin.
Entouré de jeunes loups en quêtent de viandes franches, elle repoussait leurs avances avec classe et à l’occasion, avec claque. Tout les hommes dans la pièce avaient posé leurs yeux sur son visage, cherchant maladroitement son regard. Aucun d'entre eux avaient réussi. Ils cherchaient un signe, mais elle n'était en aucun cas, un vilain petit canard. Tous attendait un signe majeur, sauf celui d'un doigt, qu'elle déclina à 2 reprises...
Puis mes pensés traversèrent le temps pour me faire voir la brebis qui m’attendait chez elle, seule. Attendant tel un assisté social, attend son cheque à la fin du mois. Au plus creux de mon esprit, dans les abysses de mon âme, la brebis et cette panthère se rencontraient, chacune regardait l’autre et s’analysaient…
- Patrick, Pat sort de la lune, je veux te présenter quelqu’un, me dit l’hôte de cette soirée.
Et c’est ainsi que je fis la connaissance avec elle la première fois
- Bonsoir, dit-elle d’un ton posé, exposant un sourire digne d’une publicité de viagra et/ou de dentifrice. Moi c’est Ysabelle, avec un i grec, Puis elle souriait de nouveau. J’étais bouche B, C et même D aussi. Je revins à moi seulement après avoir reçu amicalement un coup de coude dans les côtes de la part mon si sympathique hôte.
- Patrick, dis-je, Patrick avec un q
Elle pouffa d’un petit rire et répondis : Comme tout le monde! Je ne compris pas, j’étais hypnotisé par son rire. Elle aurait pu me faire faire ce qu’elle voulait, elle n’avait tout simplement qu’à me le demander.
Elle me demande les anneaux de saturne ? Pas de problème, je vais de ce pas kidnapper le pdg de la NASA!
- Tu vas au cégep ? enchaîna t’elle.
Et pourtant, c’est moi qui était prisonnier des ses lèvres.
Soudainement, sans que j’ai eu le temps de dire ¨ quoique ce soit¨ ou juste ¨gladabaheurghklski¨, une de ses amies la prit par un bras, pour l’emmener plus loin.
Tout en s’éloignant de moi, elle me montra son index, me désignant de l’attendre un instant. Je lui répondis de mon pouce, en guise d’approbation. Puis, sans attendre, j'ai cherché l’annuaire afin d’appeler un taxi, car j’étais tout simplement trop ivre…d’amour bien entendu. J’avais réellement besoin d’un coup de pouce.
Durant ce temps, les gens jouaient à : fait moi un dessin.
Les dessins étaient les suivant : une pépite d’Or, quelqu’un qui RIT, un CUL et enfin L’AIRE d’un carré. Mais je ne le vis pas, étant occupé a ne rien faire devant la fenêtre.
Il se faisait tard et on pouvait compter les gens sur les doigts de la main. Le chauffeur de Taxi arriva et je partis comme un voleur, avec quelque chose qui ne m’appartenait pas, mais lui laissant en échange, quelque chose qu'elle ne devrait pas avoir...
(à suivre... ou pas)
Auriculaire! J'adore! On eut la suite!
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