dimanche 17 mai 2009

Tout s'en va

J'voyais les gens pleurer autour de moi... et je trouvais ça hypocrite...

Tout ces gens, dont je ne connaissais pas même le nom, pas même leurs vies, pas même leur existences jusqu'à aujourd'hui...

Et plus les gens pleurait, plus ça me choquait... Et quand je suis choqué... j'ris...

J'ris de cette petite humanité... Oui, petite !

Petite par son bonté d'âme, petite par sa générosité... Les gens que je respecte le plus dans l'endroit, c'est sans doute ma mère, qui elle, ne pleure pas. Elle est au dessus de ça, les larmes...

Les larmes elle les a déjà verser, peu à peu, goutte à goutte, depuis déjà, quoi... 10 ans ?

Oui, il va lui manquer, mais elle sait que c'est comme ça la vie... Comme l'a dit l'autre : Ainsi va la vie qui va...

C'est ma mère qui m'a appris que, ce qu'on ne contrôle pas, ne doit pas nous contrôler...

Et le gens pleurent encore, et je ris plus fort...
Fini le sourire, c'est ma gorge que je déplois maintenant !

Et je me suis levé, j'ai été jusqu'à l'autel, j'ai pris ma bière que j'avais dans mes poches et je l'ai ouverte devant le cercueil. J'en ai pris une gorgée, pour montrer que j'étais bien le fils de mon père, puis j'ai vider le reste dans le cercueil...

Ma mère riait aussi, et moi je riais de plus belle.

- Ça se fait pas ! criait la foule...
- Yé mort... Si vous le connaissiez vraiment, vous sauriez qu'il s'en criss de sa dépouille... Il le savait lui que la mort, c'est une finalité... Pis que son corps, juste une futur putréfaction...

J'ai défait mes pantalons, pis j'ai pisser dessus...

DE toute manière, lui même s'est pissé dessus quand il s'est pendu...

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