((Début) Thievery corporation)
- Paul...qu'est-ce qu'il y a dans ton bureau ?
- Rien...
- Paul... On se cache jamais rien... C'est quoi qu'y a dans ton bureau...
- ...
- Anyway...ralentis... T'es rendu à 130...
- S'correct... je suis le traffic...
Julie lève le son de la radio....
Elle se dit que même s'il ne veut pas lui dire, elle va fouiller cette semaine... Elle saura ce qu'il y a dans son bureau !
***
Paul est sur les nerfs...
Il a acheté une bague de fiançaille... et l'a caché dan son bureau...
De plus en plus, ses amis se marient, ont des enfants, et ça commence à l'effrayer. Il a peur de se retrouver seul, même s'il est avec Julie. Il ne se compte pas de menteries, il n'est plus du tout amoureux d'elle, mais il vit bien avec elle.
En fait, il se dit que Julie est une assez bonne fille pour qu'il puisse être heureux avec elle pour le reste de ses jours. Quoique depuis qu'il a cette réflexion, elle le gosse de plus en plus. Ces petites manies qu'elle a, comme celle de ce matin, de se préparer à la dernière minute...
Ça c'est quand elle n'invite pas ses amies pour faire un souper de filles, et qu'elle l'avertis à la dernière minute, et il doit se trouver un passe temps pour les prochaines heures...
D'un autre côté, il n'hait pas ces soupers, il a désormais la routine de se payer un cinéma, seul, et il aime ça... Ça le détend de se retrouver seul...
- Criss Paul, vas-tu ralentir un peu !
Subitement, Paul pèse sur le frein et se range sur le côté...
Il prend de grandes respirations, parce qu'il sait qu s'il parle immédiatement, il va sacrer...beaucoup...
- La... Julie... CRISS, tu vas me dire c'est quoi l'ostie de problème, depuis ce matin que tu me gosses pour des osties de niaiseries auxqulles tu ne dis rien en temps normal... Donc, qu'est-ce qu'il y a ?
- J't'enceinte...
Julie regarde Paul d'un regard désamparée, un mélange comme le chat dans Shrek, et d'un chien piteux... Paul sait ce qu'il doit faire, mais il ne le fait pas...
- J't'aime Julie...
Je ne connais que trop bien cette histoire... Même si, toi, tu me connais pas...
RépondreSupprimerTrop souvent, la réalité dépasse la fiction...
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